Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Le défi du samedi

Visiteurs
Depuis la création 1 050 541
Derniers commentaires
Archives
23 novembre 2013

Zlatan m'a tuer (Vegas sur sarthe)

J'entends marcher dehors. Tout est clos. Il est tard.
Cet aquavit-anis m'a mis dans le coaltar
ma lampe seule veille, Husvik & Duracell
ça doit être Viktor, Fredrik ou bien Marcel.
 
Il y a bien longtemps que tu t'es fait la malle
tu n'aimais pas le boeuf, le trouvais trop cheval
'Hongrois' que tout est clean, confiant en l'étiquette
je bouffais mes lasagnes, bien droit dans mes baskets.
 
Quand j'ai eu mes boutons, tu as fait ta valise
pourtant on était prêts tous les deux pour le Njut
les boulettes Ikéa, le Jättebra, le Bjrüt.
 
Aujourd'hui c'est radios, antibio et dialyse
qui aurait pu penser qu'en bouffant du suédois
j'allais m'intoxiquer et m'en mordre les doigts...


 
Publicité
23 novembre 2013

DÉFIANT D'OMBRE DANS LA NUIT (par joye)

 DÉFIANT D’OMBRE DANS LA NUIT

J’entends marcher dehors, tout est clos. Il est tard ;
Sieur Walrus seul, il veille,
Pas de vent. Nul texte ne passe dans le noir
À pattes de retard ?

C'est un Défiant d'autrefois parti pour Lodelas
Comme on va à la chasse
Et qui revient parfois vérifier s’il a
Toujours ici sa place.

En silence il m'appelle, en l'ombre il résonne
Avec ses textes d’Ailleurs,
Puis je l’entends écrire sur son clavier de garde,
J' entends battre des coeurs.

Il tape doucement pour n'éveiller personne
Sauf Walrus aux portées du Défi du samedi
Qui le salue des poèmes qui sonnent
En l' air pur de minuit.

Ces commentaires dont l'absence nous blesse,
Est-ce toi ? est-ce toi ?
Boiras-tu cette nuit l'encre fraiche qu’on verse
Sur cette page si loin là-bas ?

Personne ne me répond. Le rond de la cuisse
Réintègre les noix.
Est-ce mon texte aussi qui tire sur la chasse,
Ô Défiant de Lodelas ?

23 novembre 2013

Velours (trainmusical)

Je suis seul dans cette maison perché sur une colline, loin de tout. Seul un long chemin non bitumé me relie au village. La nature est belle, le silence est paradisiaque.

Cependant si un bruit se fait entendre, notamment la nuit tombée, je m’inquiète.

 Justement, cela fait des semaines que tard le soir, j’entends un bruit de pas, comme si quelqu’un marchait tout doucement, avec parfois quelques petits crépitements légers. J’aurais préféré un timbre plus net, plus décidé, car si doucement, ça amplifie mon angoisse. Au village, une rumeur court, que des habitations ont été cambriolées. Ce qui n’est pas fait pour me rassurer.

 Cette nuit, je panique, car ces sonorités sont plus fréquentes que d’habitude. Que faire, aviser la police? Et s’il en était rien, j’aurais l’air stupide. Sortir de la maison pour regarder? Nenni, je n’ai pas le courage, ne sait-on jamais.

 Subitement, ça grésille sur le pas de ma porte. C’est sérieux. Mon adrénaline monte, ce qui implique que je dois ouvrir à cet inconnu, tant pis, je n’ai plus rien à perdre, je tire la porte avec violence.

 Oh stupéfaction! Je découvre un petit être avançant tout doucement à quatre pattes. Il s’agit d’un petit chat, tout maigre, qui semble n’avoir pas mangé depuis des lustres. On devine même ses os à travers la fourrure. Je constate rapidement qu’il est presque aveugle, toutefois il rentre en étant guidé par la chaleur. Je le nourris avec ce que je trouve, il boit.

 Depuis ce jour-là, j’ai un nouveau compagnon, il s’appelle Velours, il ne me quitte plus d’une semelle, enfin d’une patte, je ne suis plus seul.

 Je t’aime fort Velours!

23 novembre 2013

"j'entends marcher" (titisoorts)

J'entends marcher dehors.Tout est clos.Ma lampe seule veille, sur moi.
Serait ce le pas du vent qui souffle sur nos peurs. La nuit les ranime.
Serait ce le pas de ma peur nėe, qui m'empêche de vivre ma vie, la confondre dans une timiditė asservie.
Serait ce le pas de la révolte, bonne enfant, ou les hommes s'inquiètent du temps, on s'aime là où d'autres récoltent.

Serait ce le pavillon qui bourdonnent, qui me lance. Un bruit qui m'abandonne dans mon silence.
Serait ce le pas de seuil pour ne plus les entendre de nos cercueils. Plus préoccupé par celui de nos maisons barricadées que par celui de pauvreté.
Serait ce le pas de la modernité, bien plus affolé du manque de réseau SFR que du réseau social humanitaire.
Serait ce le pas de la vieillesse, sur le chemin de la vie haletant, pour ne pas avoir semé de cailloux blancs, détermination de nos âmes de jeunesse.
Serait ce le pas de l'homme loi qui d'un grand pas pour l'humanité,  nous fait travailler d'arrache pied,  se fout pas mal des faims de moi.
Serait ce le pas du facteur de nuit qui vous livre des rêves,  bien sûr si vous êtes au lit avant minuit,  à moins qu'il ne soit en grève.
Serait ce le pas des monstres nourrissant ma peur, pour mieux retrouver mes rêves d'avant,  caché derrière mes lâchetés en contre vents, recroquevillé comme un enfant.
Serait ce le pas de la solitude,  celle qui nous tient compagnie.  Lorsque l'amour s'est enfuit, le corps s'habitue mais l'âme à lui une autre attitude.
Serait ce le pas de la libération,  emprisonnée au milieu de nos rêves,  des attentes de tout ce qu' on aurait pu faire,  allons,  avant que la mort ne nous fasse une trêve.
Serait ce le pas du temps qui me rattrape sûrement,  ouvrons la porte sans se presser, prenons le temps.
Serait ce le pas des enfants, déguisés pour des bonbons,  j'en sors de ma poche que je leur tends, seul moment où je ne risque plus la prison.
Serait ce le pas de la mort qui me fait ressurgir remords, tout petit devant cette entité,  fort, je t'ouvre ma porte et que le diable l'emporte.
Serait ce le pas de l'amour, qui s'ème au grès du jour, dans un halo de velours, me transpercer pour toujours.
Serait ce le pas de la justice,  un jour rendre des comptes,  plus d'histoires plus de contes, la dame est là pour toi pleines de vices.
Serait ce le pas du savoir, pour nous sortir de notre soi, l'évolution du toi, tant de façons de vivre que je ne pourrais entrevoir.
23 novembre 2013

Réécrire "L'Automne" (Joe Krapov)


J’entends marcher dehors.
Tout est clos. Il est tard.
Ma lampe seule veille.

J’entends gueuler dehors.
Sans doute est-ce un fêtard
A la trogne vermeille,

Arsouillé au Cahors
Pour noyer son cafard,
Ayant bu deux bouteilles ?

Ou bien, jouant Milord
Allé au bobinard
Où son or appareille,

Jean-François à tribord
Hurle un hymne paillard
Aux charmes de Mireille ?

A Nantes, mill’ sabords,
Pourquoi tant de gueulards
Nous cassent les oreilles ?

Puis tout se tait dehors,
S’éloigne le braillard,
La ville s’ensommeille.

Moi je choisis mes ors,
Les dispose avec art
Sur ces musiques vieilles.

Tous ces oripeaux morts
Le soleil, ce roublard,
En fait lande à merveille.

Vivaldi en ressort,
Allume le brouillard
Prend saveur de groseille.

Puis je couche mon corps
Au lit, un peu plus tard,
Et Morphée appareille.

L’âme en paix on s’endort,
Exempt des traquenards,
Vers la nuit sans pareille.

 

Publicité
23 novembre 2013

Il est tard (EVP)


J’entends marcher dehors, tout est clos, il est tard.
Ma lampe seule veille, cercle d’or sur cette page.
De quoi aurais-je peur ? De quel désordre blafard ?
De ce ciel trop bleu, de ces nuages bien trop sages ?

Pourtant les choses basculent de l’autre côté du temps.
Sur la nuit qui dort, on a posé un drap plat
Et le lampadaire allume un sombre soir qui ment.
Quelques lumières attendent des gens qui ne sont pas là.

Qui marche là-dehors ? Un homme ou une absence ?
Qui me parle de lui ? Sa pipe ou bien sa pomme ?
Ma lampe est fatiguée, le jour déjà s’avance,
J’ai vu l’homme : Manteau noir, chapeau d’étrange forme.

Je tire les rideaux, le monde reprend sa place.
Le ciel est gris, le voisin prend son journal,
Un instant la vieille peur : Mais c’est moi dans la glace,
Le café est trop fort, c’est une journée  normale.

23 novembre 2013

L'officine (chapitre deux) (Électre)

***

Le voleur, ou le bibliophile comme il préférait se désigner, était rentré dans son appartement, au soir déjà tombé, après une énième discussion avec un étranger rencontré dans un café, dans un train, ou simplement dans la rue - les gens prenaient encore parfois le temps de se saluer et de parler avec des inconnus. Il fut content de déposer son sac à la lueur de sa lampe, car il était un peu lourd. Les coutures avaient souffert à cause de l'étagère de la dernière fois, et le poids des livres commençait à se ressentir aussi dans les épaules. Il aurait aimé pouvoir dire qu'il était bibliothécaire, et c'était un peu ce qu'il était, gardien de livres ; il avait essayé, lors de sa dernière conversation de l'après-midi, mais la femme lui avait demandé dans quelle bibliothèque il travaillait, et il avait dû inventer quelque chose pour s'en sortir... cela ne l'embêtait pas tellement d'inventer des histoires, mais il sentait dans ces cas-là qu'elles sonnaient faux. C'était une femme jeune, qui faisait des études de lettres : il avait donc bon espoir pour le contenu. Il mit son sac sur la table, et sortit les livres un à un. Le sac était rempli d'essais, d'actes de colloque, de livres scientifiques concernant l'histoire de Rome, de la Grèce, de la linguistique et de la philosophie. Une mine ! Il était intrigué par les dates des livres : certaines étaient assez récentes, parfois un an, parfois de l'année même. C'était étrange pour une étudiante, qui à sa mine n'avait pas l'air tellement riche. Peut-être avait-elle des parents qui lui offraient régulièrement des livres de ce genre ? Mais même en version électronique, cela devait coûter une fortune. En tout cas, avec cela il allait enfin pouvoir faire décoller son commerce. S'il les vendait à des prix raisonnables il devrait pouvoir trouver des acheteurs.

En feuilletant les livres, il s'aperçut que l'un d'entre eux avait à toutes les pages de grosses traces de doigts. Il essaya de les frotter mais cela ne partait pas, et semblait incrusté dans le papier. Le papier lui-même comportait des ombres, et les lignes n'étaient pas bien droites. Il rapprocha le livre de sa lampe, et commença à l'examiner. C'était comme si... c'était comme si on avait pris des photographies, en tenant les pages avec les doigts pour qu'elles soient à peu près droites. Étrange. Il n'avait encore jamais pêché ça. Il continua son examen.

Dans un autre quartier de la ville, une étudiante alluma sa tablette, et se rendit compte que sa bibliothèque était vide. Plus rien. Tous les livres qu'elle avait photographiés, téléchargés, qu'elle avait pourchassés aux quatre coins du net, avaient disparu du système. Évidemment ses pdf n'étaient pas synchronisés, car il aurait fallu acheter de l'espace virtuel (et même virtuel, il coûte quand même...). Elle avait fait une sauvegarde il y a quelques temps, mais certains livres étaient du jour même. Avec un peu de chance il lui resterait les images dans son appareil photo. Elle sortit l'appareil de son sac - il ne la quittait guère, car elle s'était aperçue que dès que c'était le cas, il y avait une photographie intéressante à faire - et commença à faire défiler les images, mais la carte semblait avoir été vidée. Pas complètement cependant : il restait les photos de clochers, de ciels, de rues... mais tous les livres avaient disparu. La dernière photo était celle d'une rue faiblement éclairée, un peu avant la tombée du jour. C'est là qu'elle avait laissé l'homme âgé avec qui elle avait discuté livres pendant un moment. Que s'était-il passé ? Elle n'avait pas pu effacer accidentellement seulement les photos de livres. L'homme lui avait dit qu'il était bibliothécaire, mais elle ne savait pas où - d'abord il n'avait pas pu répondre, puis il était parti dans des explications alambiquées. Elle n'avait rien de prévu ce soir, et elle n'allait pas non plus pouvoir travailler. Il ne lui restait qu'à aller faire un tour pour se changer les idées, en attendant de trouver un moyen de récupérer ses livres.

À la lueur de la lampe, l'homme était en train de faire des piles de livres en les classant par sujet. Le sac paraissait ne pas pouvoir se vider, et il regrettait amèrement de n'avoir pas réussi à monter son étagère. Son plan avait fonctionné presque jusqu'au bout, mais en finissant de monter l'étagère il s'était aperçu qu'il lui manquait deux vis. Enfin, il ne savait pas trop, car le mode d'emploi n'était pas venu avec. Il aurait fallu qu'il aille chez quelqu'un pour le consulter sur le catalogue en ligne, mais à part son frère, il n'avait personne. Sa belle-sœur, de toute façon, lui interdisait d'approcher l'ordinateur de leur maison... et il n'avait pas eu le temps d'aller à la bibliothèque municipale. Il avait donc monté l'étagère tout seul. Pourtant, ce n'était pas la première fois qu'il montait des meubles en kit. D'habitude, il y avait toujours des vis en plus, mais pas moyen de mettre la main sur son stock. Et c'était étrange qu'il y en ait en moins, il avait dû se tromper quelque part. D'ailleurs l'étagère n'était pas très droite.

Les livres semblaient s'épuiser au fond du sac. Il plongea encore la main dedans et en ressortit des feuilles de papier agrafées. Des liasses et des liasses de feuilles. En y regardant de plus près il s'aperçut qu'il s'agissait d'articles de revues, toujours dans les mêmes domaines. Que faire de tout cela ? Il n'avait même pas assez de pochettes pour tout classer, et qui aurait voulu lui acheter ça ? Mais le sac n'aimait pas rester plein, ensuite il fonctionnait mal, donc il devait d'abord le vider. Il décida de faire une pause avant de se remettre au travail. Il regarda par la fenêtre : seule sa lampe veillait. Tout était clos dehors. Il commençait à se faire tard. Les derniers nuages avaient été absorbés par la nuit ; les lampadaires éclairaient faiblement le macadam, donnant aux feuilles des teintes électriques de vert, brun et orangé. Il aimait cette rue de petites maisons, qui lui laissait la vue du ciel libre, même s'il habitait un deuxième étage. Les immeubles étaient un peu plus haut de son côté, mais pas trop. Aucun n'avait d'ascenseur. C'était d'ailleurs un problème pour les rares acheteurs qui venaient se fournir directement chez lui. Il laissait peu de gens entrer dans son officine, car il avait besoin d'établir d'abord un rapport de confiance avec ses acheteurs. Quand ils venaient, il sortait ses registres thématiques et les parcourait avec le client, qui faisait son choix, et repartait avec une valise pleine, ou plusieurs quand il avait de la chance. Il avait mis au point un système de poulie qui lui permettait de faire descendre directement les valises par la fenêtre.

Il jeta encore un coup d’œil au contenu du sac, et décida de commencer le catalogage avant de sortir les feuillets. Il sortit les registres intitulés "philosophie", "histoire" et "linguistique". Parfois ses acheteurs lui demandaient pourquoi il n'utilisait pas d'ordinateur pour le catalogage, et il feignait de ne pas savoir s'en servir. Ce n'était pas complètement faux, d'ailleurs. Mais la raison principale était qu'il ne savait pas ce qui pourrait arriver s'il introduisait des appareils électroniques dans la pièce. Il n'avait pas de smartphone pour la même raison : il avait trop peur que les livres ne reviennent à leur état électronique initial. Un ordinateur serait sans doute systématiquement vidé par le sac, et même en prenant soin de ranger le sac uniquement dans la petite cuisine qui constituait la seconde pièce de son officine-appartement, un accident pouvait toujours arriver. Il était donc en quelque manière condamné au papier. Mais il aimait aussi cela, lister les ouvrages sur son registre à l'encre, et ensuite feuilleter les gros volumes. Quand un livre était vendu il le rayait et reportait dans la colonne de droite le nom de l'acheteur et la date de l'achat. Il avait trouvé ces registres dans une brocante, intacts, le papier jauni juste à son goût. Il n'aimait pas trop le papier trop neuf, trop blanc des cahiers neufs d'écolier. Heureusement on en trouvait maintenant en papier recyclé, mais l'encre y bavait un peu. Sur ceux-là il préférait écrire au crayon de papier.

On entendait des pas dans la rue. Le silence les faisait résonner de manière étrange, et celle qui les faisait était elle-même un peu troublée de ce bruit involontaire. Il regarda par la fenêtre et vit une jeune fille, de dos, qui marchait avec un appareil photo à la main. Il était un peu tard pour faire des photos. Mais elle semblait plutôt en promenade, et marchait du pas décidé de ceux qui ont envie d'oublier quelque chose. Il s'approcha de la fenêtre pour mieux voir. De son côté la jeune fille se retourna, et fut un peu surprise de voir à la seule fenêtre éclairée l'homme avec qui elle avait bavardé une bonne partie de l'après-midi. Il la reconnut et la salua. Il allait y avoir des complications.

23 novembre 2013

Trop tard ? (Prudence Petitpas)


J’entends marcher dehors. Tout est clos, il est tard.
Ma lampe seule veille.
Je tends l’oreille, j’imagine, je m’étire
Seul le tic tac de mon réveil me soupire…
Qu’il est peut-être trop tard…
J’entends marcher dehors. Tout est clos
Je guète les pas d’un au-revoir
Je guète celui que je voudrais revoir…
Ma lampe seule veille.
Le marchand de rêves, bras ballants
Me nargue de son nuage
Tout est clos, il est trop tard…
Il ne lui reste que le sommeil
Pour éviter que tout se balaie…
J’entends marcher dehors,
J’espère encore, encore…
Tout est clos, est-il trop tard
Pour seulement un dernier soir ?
Ma lampe seule veille
J’ai si peur d’être trop vieille
Quand j’entendrais marcher dehors
Et que tu seras mon réveil…
Pas de vent. Nul oiseau qui passe dans le noir
A pattes de soleil ?
Qui réjouira mon cœur s’il est vraiment trop tard ?
J’entends marcher dehors…

23 novembre 2013

Mais où est la lumière ?? (KatyL)

 

J’entends marcher dehors, tout est clos. Il est tard ; Ma lampe seule veille, je dormais, je rêvais que j’étais dans un jardin magique couchée dans l’herbe fraîche.

 k1

Tout à coup je suis réveillée par un bruit qui me fait sortir de ma torpeur.
Je me lève, je ne vais pas paniquer, je suis seule, toute ma petite famille est partie ce soir à un anniversaire, et comme j’étais mal en point je suis restée ici au chaud.

Je vérifie que tout est bien fermé, volets et portes, j’entends des pas rqui se rapprochent je vais chercher mes téléphones, le portable et le fixe sans fil.

J’allume partout pour me donner une contenance, et j’appelle mon voisin d’en face, il est presque 1h de matin ! Mais j’ai peur, autour de chez moi dans le jardin il y a des graviers et c’est ce bruit de pas sur les graviers qui est repérable.

Le téléphone sonne chez le voisin mais personne ne répond ! Zut ! Ils sont partis aussi en week-end, je vais tenter de téléphoner à une amie policière qui fait des arts martiaux et qui demeure à quelques kilomètres.

Au moment où la sonnerie retentit chez elle, la lumière s’éteint partout chez moi, mon téléphone fixe aussi reste muet, me reste la veilleuse à piles et le portable.

Je vais donc dans mon tiroir chercher une bougie que j’allume aussitôt car j’ai peur du noir, on ne sait jamais si ma veilleuse s’éteignait aussi.

k2

 Je pense,  ça y est je suis prise au piège ! Des rôdeurs vont essayer de rentrer chez moi, je suis seule, ils le savent ils ont dû guetter le va–et–vient chez nous, et ils ne voient aucune voiture, et pour cause, mon fils aîné a pris la sienne et mon deuxième fils a pris la mienne ! Que faire ? Ne pas paniquer, mon amie ne répond pas non plus, c’est une noctambule  elle doit être en train de danser et les bruits couvrent la sonnerie, je tente autre chose la police, cette fois j’appelle la police tant pis si je les dérange pour rien, je branche le portable sur la recharge pour ne pas qu’il s’arrête, surtout qu’il ne s’arrête pas, pour que je reste en relation.
Cette fois quelqu’un me répond, j’explique que des gens sont dans mon jardin que les pas sont précis et que maintenant j’entends des voix et du bruit, je m’affole, le flic demande mon identité et mon adresse, il reste avec moi pour me parler et me faire demander ce qui se passe… et en même temps il lance l’alerte :

 -«  nous serons chez vous dans 10 mn, ça va aller ? Ok! En attendant parlez-moi, dites-moi votre grille est-elle ouverte que les policiers puissent entrer ?»

-« oui car mes enfants sont à un anniversaire et ils rentreront dans la nuit, d’ailleurs les personnes qui se sont introduites s’en sont aperçues car d’habitude il y a deux voitures dans le jardin et la grille est fermée à double tour »

Au moment où je finissais ma phrase un grand bruit se fît entendre la porte du garage en dessous venait de s’ouvrir à grands fracas ! Mon sang se glace, je lui explique qu’ils ont coupé la lumière et par le fait le téléphone fixe.

Il est en relation avec l’équipe d’intervention et leur explique la situation, ils me demandent de décrire la maison et l’accès au jardin, ce que je fais péniblement car les bruits redoublent au rez-de-chaussée.

-«  j’ai peur j’ai peur dis-je ! »

-« surtout ne bougez pas ne faites aucun bruit ne montrez pas que vous êtes là, ils doivent  ignorer votre présence »

-« oui mais pourquoi ont-ils coupé la lumière ? »

-« pour couper toute alarme sans doute et agir dans le noir avec des lampes de poche être moins visibles de l’extérieur »

Je ne suis pas rassurée du tout, j’entends comme des meubles qui seraient traînés, une chaise qui tombe, des bruits, je décris tout au policier qui lui, transmet toujours aux autres qui sont en route…

k3

 -« je vous en supplie faites vite j’ai peur qu’ils montent à mon étage, je tremble, je pleure presque, je suis en nage, je me mets derrière mon lit, cachette bien inutile si ces personnes décident de monter ici »

-« non c’est bien dit le policier qui me parle restez là, mes collègues arrivent chez vous, ça y est ils sont devant votre porte, ne bougez pas restez avec moi en relation »

-« oui, oui »

Les policiers ont fait des bruits dehors je perçois des pas qui courent sur le gravier une porte qui claque, et une sommation :

-« police ne bougez pas restez tranquilles, avancez doucement les mains en l’air !! »

 k4

Je respire à nouveau j’entends tout et j’attends sans bouger le dénouement.

Puis j’entends des voix se rapprocher et j’en reconnais une parmi toutes, celle de mon fils ainé

Mince alors il est de retour, je sors de ma cachette et je vais à la fenêtre, je vois mon fils mains en l’air mis en joue par la police, mon téléphone portable à la main je dis :

-« stop arrêtez tout c’est mon fils !  Mais que s’est-il passé ? »

Tout le monde rentre chez moi, les policiers, mon fils aussi accompagné d’un copain à lui que je connais bien, ils ont l’air un peu éméchés, j’attends des explications.

En fait, au cours de la soirée anniversaire alors que la soirée se passait bien , mon fils était en plein repas , au dessert , lorsque son portable a sonné, le copain en question qui est avec lui en bas de chez moi, est tombé en panne sur la route il a téléphoné à mon fils pour lui dire où il était et qu’il fallait le remorquer jusque chez lui, sachant que mon aîné est mécanicien, cela lui a paru naturel malgré l’heure tardive.

Mon fils y est allé, a pris son copain en voiture mais n’a pas pu remorquer celui-ci car non seulement il n’avait pas ce qu’il fallait sur lui, mais il était en costume, et surtout il avait un peu bu 2 verres de champagne et du vin en mangeant, il est donc revenu ici pour charger sa voiture du matériel en vue de  dépanner le copain le lendemain matin.

Ils sont donc entrés par le garage , et sont tombés sur une caisse à outils mal rangée, le copain est tombé sur la caisse, en tombant il a heurté avec sa main le compteur électrique et se sont donc retrouvés dans le noir en bas, ils sont donc allés à tâtons pour trouver la porte d’accès à son appartement où il demeure (au rez-de-chaussée de ma maison) en cherchant la porte il est tombé sur un petit meuble entreposé là, qu’il a fait tomber.

Sachant que j’étais là et que j’allais avoir peur, et être réveillée,  il a donc essayé de me m'appeler sur mes deux téléphones, le fixe ne fonctionnait pas et le portable était occupé, très occupé.

 Il a enfin trouvé la porte, et s’apprêtait à m’avertir lorsque la police est arrivée.

Il a pu rétablir la lumière, montrer ses papiers, j’ai confirmé l’identité, je les ai plutôt sermonnés, et la police est repartie en ayant fait un procès-verbal de ce qui s’est passé ! J’ai eu la peur de ma vie !

 

Le copain de mon fils s’est confondu en excuses et nous a offert le restaurant la semaine suivante, surtout pour remercier Frédéric du dépannage et de la peur qu’il nous avait involontairement occasionnée.

 

23 novembre 2013

J'entends (Rose)

J'entends marcher dehors, Tout est clos. Il est tard. 

Ma lampe seule veille. Le silence dissone d'avec les battements de mon coeur. Les ombres s'effacent et la neige fond. Je le serre tout contre mon coeur. 

J'entends pleurer dehors. Tout est clos. Il est encore plus tard.

Mon chagrin seul veille. Le silence me transperce le coeur. Les souvenirs s'effacent et les larmes sèchent. Je le serre tout contre mon corps.

J'entends gémir dehors. Tout est clos. Il est bientôt l'heure de l'aurore.

Mon désespoir me tient en veille. Le silence est mon quotidien. Les cris ne résonnent plus. La douleur a eu raison de mes hurlements. Je ne le serre plus tout contre mon coeur, ni mon corps.  

J'entends hurler dehors. Tout est ouvert. Il est tôt.

Mon souvenir seul veille. Le silence a fait taire mon coeur. Les ombres s'affairent autour de nous. Je te serrais tout contre mon coeur, je te tenais au creux de mon ventre. 

Je n'entends plus. On m'ouvre le corps. Elle est là. 

DSC_8895_2_1
16 novembre 2013

Défi #273

"J'entends marcher dehors. Tout est clos. Il est tard.

Ma lampe seule veille...."

-extrait d'un poème de Marc Alyn-

 

Magritte 1

 

A vous d'imaginer la situation !

Envoyez vos participations à

samedidefi@gmail.com

A tout bientôt !

 

16 novembre 2013

N'ont pas hésité à décortiquer la question

16 novembre 2013

Télé Réalité (Célestine)

cél

Kevin :   Aaaah ! J’ai dormi comme un noir ! mais…Qu’est-ce que tu as, Ashley ? Tu fais une tête de six pieds et demi !

 Ashley : Oh, Kevin, tu sais quoi ? Steven me trompe avec Stéphanie.

Kevin : Ça alors, c’est la cerise sur le chapeau ! Tu es sûre ?

Ashley : j’en mettrais ma langue au chat !

Kevin : Chut ! parle moins fort, les murs ont des orteils !

Ashley : Je savais que c’était la décatombe, cette émission ! Mais là, c’est l’étincelle qui fait déborder le vase.

Kevin : C’est vrai qu’il n’y est pas allé avec le dos de la main morte !

Asley : Tu me diras que les goûts et les couleuvres...Mais, bon, qu’est-ce qu’elle a de plus que moi cette bimbo ? Elle a pas inventé le fil à couper le plomb, tout ce qu’elle cherche depuis le début de l’émission, c’est à courir le billet doux avec tous les mecs…mais c’est vieux comme mes robes, sa technique !

Kevin : Ouais, c’est connu comme le houblon. Je voyais bien qu’il y avait anguille sous cloche…

Ashley : Mais il va voir de quel doigt je me chauffe ! Il ne va pas longtemps me faire prendre des WC pour des latrines ! S’il croit que je vais attendre les calanques grecques pour réagir ! Il se fourre le doigt dans l’oreille !

Kevin : c’est vrai qu’il est fier comme un bar tabac, il faudrait lui rabattre son baquet… Quand je pense qu’il t’a juré le grand amour, il dépasse les borgnes ! Mais moi je suis là, si tu veux que je te console…

Ashley : Oh, t’es gentil, toi, Kevin…Tu vois, tu crois que tu as une amie, mais se faire des amies, ici, c’est la croix et la galère…Autant chercher une aiguille dans une meute de chiens…

Kevin : t’as raison ! Moi aussi je suis déçu par les autres. Avant qu’ils soient  réglos, les moules auront des gants !  Mais toi, Ashley, tu n’as pas la langue dans ta bouche, je te fais confiance, 

Ashley: C'est vrai, Kevin,  je suis têtue comme une moule. La vengeance est un poulet qui se mange froid.

ndlr: toute ressemblance avec des cerveaux en coquille de noix ne serait que pure coïncidence.
16 novembre 2013

Sur un air de G-Brassens………. (Sergio)

Que des poètes en léthargie

S’usent les neurones, suant

Des philosophes confis au Brandy

Se prennent les pieds dans le tapis

Il y a peu de chances qu’on cerne le cerveau des noix

Non certes le défi du samedi

Nous voit, tout nu, ravi au lit

Mais pourquoi se tordre la cervelle

Les synapses, surtout pour des noix

Il y a peu de chances qu’on cerne le cerveau des noix

Si on l’agite au demeurant

Approchant son oreille, écoutant

On n’entend rien, c’est déroutant

Encéphalogramme plat, néant.

Il y a peu de chances qu’on cerne le cerveau des noix

Que comme la reine d’Angleterre

Avec ses étranges chapeaux verts

Ridée, cernée, un teint de terre

Elle ne lâche rien, si fière.

Il y a peu de chances qu’on cerne le cerveau des noix

Même auscultée au stéthoscope

Par un professeur disciple d’Hérodote

En vers chantés, même en prose

Le prosateur en reste morose.

Il y a peu de chances qu’on cerne le cerveau des noix

Mais aux grands maux, les grands moyens

Sous un bombardement hertzien

Même sous scanner herculéen

Du vide, du néant, du rien.

Il y a peu de chances qu’on cerne le cerveau des noix

Toute la communauté des défiants

Agitant leurs synapses, suant

Butte sur ce mystère, pantelant.

Leurs sourires idiots se figeant.

Il y a peu de chances qu’on cerne le cerveau des noix

Que certains, irrités et fiers

Envisagent de la jeter aux fers.

D’autres, aux limites, flanchant des nerfs

Pensent avec joie au feu nucléaire

Il y a peu de chances qu’on cerne le cerveau des noix

Que des adeptes de la fumette

La consume dans une pipette

Et imagine sous leur casquette

Surprendre la belle. NIET.

Il y a peu de chances qu’on cerne le cerveau des noix

ser01

16 novembre 2013

La 11.258ème noix (MCL)

MCL

Quelques journalistes, triés sur le volet, avait été autorisés à pénétrer dans le saint des saints. L’aile du bâtiment G, hautement sécurisée, était réservée au personnel habilité. Pour la première fois, le professeur Garamont allait donner une conférence de presse et dévoiler la nature des recherches qu’il menait à bien depuis plus de quinze ans. Le petit groupe s’engouffra dans l’ascenseur, qui les conduisit jusqu’au dixième sous-sol.  Alphonse Garamont les attendait devant une porte munie d’une plaque dorée sur laquelle on pouvait lire : UNITE DE GENIE INFORMATIQUE. Un bip aigu retentit et la porte s’entrouvrit.

Les dimensions de la salle étaient impressionnantes. Elle était constituée de hautes armoires métalliques séparées par plusieurs allées. La configuration rappelait ces datacenters permettant de stocker des zettaoctets de données. Un murmure s’éleva parmi les visiteurs.

— C’est bizarre, on n’entend rien. Aucun bruit de soufflerie.

— On dirait qu’il n’y a aucun système de refroidissement, chuchota un autre journaliste.

Ces remarques firent sourire le professeur Garamont. D’un geste bref, il leur fit signe de s’approcher.

— Je ne vous ferai pas de grands discours. Regardez plutôt ! ajouta-t-il en ouvrant un grand tiroir.

Une vingtaine d’objets de forme ronde étaient disposés sur une plaque munie de trous, parfaitement alignés.

— Mais ce sont des noix ! s’écria un rouquin, les yeux écarquillés.

— Oui et non...

— Mais où sont les ordinateurs de nouvelle génération ? fit une jeune femme.

— Vous les avez sous les yeux !

Alphonse Garamont souleva délicatement la demi-coquille de l’une des noix. Son contenu ressemblait à s’y méprendre à un cerneau, à la différence que celui-ci palpitait. Un réseau complexe de filaments bleutés scintillait en cadence à sa surface. Tous les regards étaient concentrés sur cet étonnant petit objet, comme hypnotisés. Le professeur, fier de l'effet produit sur son auditoire, poursuivit.

— Je vous présente le plus petit et le plus puissant ordinateur conçu à ce jour. Nous avons enfin réussi à franchir les limites du 0 et du 1 que le bit nous imposait jusqu’à présent.

— C’est un ordinateur quantique ?

— Mieux que ça, car ce n’est pas tout.

Tout le monde écoutait, dans un silence religieux, empreint d’admiration.

— Cet ordinateur est à mi-chemin entre l’électronique et l’organique. Il est autoalimenté et donc complètement autonome. Plus besoin d’alimentation électrique, comme vous pouvez le constater par  vous-mêmes.

— Mais d’où tire-t-il son énergie ?

— Secret de fabrication ! le coupa le professeur avec un sourire entendu. En revanche, je peux vous annoncer que ses applications sont multiples. Sa puissance de calcul le place devant les plus gros calculateurs, il est doté d’une capacité d’apprentissage qui en fait le plus élaboré des systèmes experts, et enfin il peut être implanté dans le cerveau de tout être vivant pour en développer les capacités. A terme, il pourra même remplacer complètement un cerveau déficient.

Quelques chuchotements timides reprirent, jusqu’à ce que la jeune journaliste ose poser la question qui brûlait toutes les lèvres.

— Et vous avez déjà fait des tests sur un être humain ?

Alphonse Garamont se pinça les lèvres.

— Pour l’instant, je ne peux pas vous en dire davantage, mademoiselle...

— Corinne Page, répondit-elle.

Devant la mine dépitée des visiteurs, il ajouta :

— Vous serez invités très prochainement à une démonstration. A présent, je vous invite à vous diriger vers la sortie.

Corinne se retourna une dernière fois et compta mentalement le nombre d’ordinateurs  qui devaient être hébergés dans cette salle.

— Mais que vont-ils pouvoir faire de tout ça ?  s’interrogea-t-elle, légèrement troublée.

Alors que les portes se refermaient, les filaments bleutés de l'ordinateur stocké dans la coquille de noix n° 11.258 virèrent au rouge sang. Le système était en surchauffe. Personne n’assista au phénomène, pas un capteur ne détecta l’anomalie. Quelques instants plus tard, tout rentrait à nouveau dans l’ordre.

16 novembre 2013

Yannick Noix ? (Joe Krapov)

DDS 

272 noix

23 lignes pour dire ce qu’il y a à l’intérieur d’une noix ? Mais on me demande l’impossible, là ! Et ce n’est pas parce qu’à la ligne 3, ayant répondu « un cerneau », je poserai un point final et mon stylo, loin de là !

C’est plutôt qu’à jouer sur les mots, ou avec eux ou même ici avec leurs lettres on risque d’aller se planter bien plus loin que sous le noyer !

Car dans NOIX il y a ION, ce petit truc dont je ne sais rien mais qui intéressa tellement Etienne Klein, le physicien de France-Culture, qu’il en fit sa professION et nous régale d’anagrammes si bien troussées que je ne rate plus jamais la conneXION sur sa chronique du jeudi matin.

En parlant de trousser, il y a un X dans NOIX et c’est l’occasion d’évoquer Marcel Stroskane, un personnage de fiction qui se fait des films X dans sa tête. L’outil dressé droit comme un I en permanence, les deux NOIX pleines comme des O de spermatozOÏdes prêts à hurler Banzaï, scout toujours prêt pour le cOÏt, il est aussi nul que neuneu mais pas aussi nuirisible que son modèle dans le réel qui chercha des NOIses à la NOIre Nafissatou. Marcel préfère Sophie Tell, la fille au gars Guillaume qui sous l'arbre halète.

DDS 272 Argus

Il y a aussi dans la NOIX la vache la plus connue de la mythologie et des cruciverbistes. En un mot et en deux lettres, c’est IO qui nous fait penser à Argus, un type qui avait cent yeux tout autour de la tête mais qu’Hermès parvint à endormir pour lui subtiliser la génisse à lui confiée par Héra pour la rendre à Zeus. Pour le punir Héra lui vola ses yeux afin d’en parer la queue du paon et en plus elle lui supprima son bonnet rouge, sa carte professionnelle de bouvier et sa subvention de Politique Agricole Commune, d’où l’expression « PAC ôtée à l’Argus » (je vous l’avais bien dit qu’on s’en éloignerait, du noyer ).

neil-
young-vs-neil-old

Enfin dans NOIX il y a INOX, abréviation sans doute aucun d’INOXydable et je ne connais pas plus INOXydable que ce vieux Young, l’uncle Neil qui chante que la rouille ne dort jamais, que cette nuit (NOX en latin) c’est la nuit et qu’il vaut mieux brûler d’un seul coup que de se délaver. Je ne comprends pas trop cette philosophie à la noix parce que brûlé ou délavé, ton jean est foutu ! Encore que maintenant, on les porte déchirés. Avant on était entourés de locdus, maintenant on est cernés par des loqueteux !

DDS 272 Xoxo

 

Et puis dans sa coquille de NOIX, dans son bateau d’amour, il y a aussi XOXO qui écrit sur les murs qu’elle aime son Max un max !

 


Avant que je n’atteigne ou ne dépasse la 23e ligne, qu’il me soit permis de mentionner, plutôt que la chanson de Charles Trénet, le sketch de Chanson Plus Bifluorée car pour ma part je ne peux jamais entendre parler de noix sans fredonner « Casser la (les ?) noix » sur un air de Patrick Bruel ni penser à Marie-Hélène Arotine, au stage folk, aux tables de la MJC, au dulcimer, au grand-père de Bernard Lavilliers et aux châtaignes bouillies dans les narines !
 

16 novembre 2013

Surprise (MAP)

Entre les deux coques

cachée au coeur de la noix

petite bicoque ...

Bicoque
16 novembre 2013

Participation de JAK

jak1

 

 

Sur cette plage proche de ce petit village de pêcheurs marocains, dans ce coin de nature paradisiaque, une envie soudaine de se baigner… cette mer, ce soleil si radieux loin des nuages maussades de sa contrée, en cette mi-novembre.

Ses pas la portent avec la légèreté du vent, quelques brasses bienfaitrices, puis séance de bronzage pour réchauffer ses membres, elle s’étale avec bonheur sur sa serviette, mais une douleur lui fait faire un bond aussitôt :

Une coquille de noix, égarée dans ce coin perdue ???

En rêveuse habituelle, elle retourne dans ce coin qu’elle a quitté il y a quelques jours.

Cette noix l’inspire, elle trotte dans sa tête, et en GEEK immuable, sa tablette à portée de mains, elle rend un hommage à ce produit qu’elle aime savourer, là bas au coin du feu.

jak2

La drupe eclatée

Coquille métamorphosée

Amande, deux cerneaux

Pain nourricier dauphinois

Noix plaisir de l’automne

 

J@Kvacancière  Pour samedi défi 272    9 11 2013

16 novembre 2013

Participation de Venise

Ve1

Ve2

16 novembre 2013

Joe l'a dit (Walrus)

L'intérieur d'une noix est constitué de deux cernveaux :

w1

Déjà qu'il y en a à qui la présence d'hémisphères gauche et droit pose problème, je te dis pas ce qu'ils transpireraient s'il y avait en plus un supérieur et un inférieur de chaque sorte....

La nature est bien faite quand-même !

Post Scriptum :

Ce que l'on nomme "hémisphère" dans le cerveau s'appelle "cuisse" dans le cerneau. Avec le jeu des similitudes, on s'étonnera après ça que certains aient de drôles d'idées dans les circonvolutions de leur caboche !

Publicité
Newsletter
Publicité
Le défi du samedi
Publicité