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Le défi du samedi
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31 décembre 2016

Ont vu leur histoire couronnée de succès

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31 décembre 2016

Une histoire ! Une histoire ! (par joye)

 

drapeau- Il était une fois au Bangladesh…

- C’est quoi un Bangladesh, Tatie ?

- Ben, c’est un pays du sud-continent indien.

- C’est quoi un sud-continent, Tatie ?

- Tiens, un sud-continent, c’est…le sud d’un continent.

- Et un continent ? Qu’est-ce que c’est ?

- Tu veux entendre une histoire ou non ?

- Une histoire ! Une histoire !maroon oriole

- Très bien, alors, un peu de silence, les bambins ! On continue…

...Il était une fois au Bangladesh un oiseau qui s’appelait Sami, un nom qui veut dire « sublime ». Il avait des plumes noires et rouges. Sa tête et ses ailes étaient noires. Son dos et sa queue étaient rouge vif. Sami était super beau. Il vivait dans une forêt tropicale, et il mangeait des figues sauvages, et des insectes, et des fruits. Il était heureux comme seulement sont heureux les loriots pourprés du Bangladesh qui vivent dans les forêts tropicales.

Malheureusement, sa vie n’était pas parfaite. Il se sentait seul. Il avait besoin d’une amie.

femaleAlors, il cherchait et il cherchait. Mais ce n’était pas facile, parce que les femmes de la famille Loriot-Pourpré ont des couleurs plus sombres. On ne les voit bien qu’avec le cœur…

- Eh oh, Tatie, t'as piqué ça du Peti..

- Tu veux que je continue ou voulez-vous tous deux aller vous coucher avant la fin ?

- Noooooooooon…

- Bon !

Alors, un jour Sami a retrouvé l’amour de sa vie. Elle s’appelait Asmi, qui veut dire « Je suis présente ». Elle était petit et sombre, et un oiseau moins attentif que Sami aurait pu ne pas la voir. Mais Sami était aussi intelligent que beau, et il savait tout de suite qu’il voulait épouser la petite Asmi.

Ils étaient heureux, ce beau loriot et sa compagne, si heureux qu’ils ont construit ensemble un nid dans leur figuier favori, et pas très longtemps après, deux œufs y sont apparus ! Et peu après, deux bambins qu’ils ont nommés Adhip (la lumière) et Sasmit (toujours souriant).

Mais…quels bambins !  Ils étaient laids comme des poux, comme deux moutons de poussière qu’on peut retrouver sous le lit des paresseux ! Ces deux oiselets faisaient beaucoup de bruit et ils avaient tout le temps faim !  Et pire, ils ne rangeaient jamais leurs jouets…et encore, ils mangeaient tous les bonbons papillons de leur tatie sans permission !

bangladesh

- Eh oh, ça va, Tatie, on a compris !

- Allez, les enfants, je vous ai prévenus, c’est la fin de l’histoire pour ce soir, hein ? Vous irez tout de suite vous coucher, et vous n’allez jamais entendre la fin de l’histoire. Vous n’allez jamais savoir ce qui s’est passé avec le tigre, et l’orage, et…

- Mais si, Tatie, on saura…après tout, ce n’est pas la première fois que tu nous la racontes, celle-là !

Toutes les images du texte ont été retrouvées sur Google Images.

31 décembre 2016

Les couronnements (Marco Québec)


On couronne
Un roi
Une impératrice
Un duc
Une baronne
Un prince
Un héritier
Un pape
Le Christ
Une jeune mariée
Un vainqueur
Un lauréat
 

Et pour couronner le tout
Un ouvrage
Une carrière
Des efforts
Et même une vie peuvent se voir couronnés
 

31 décembre 2016

Je suis la Reine (Laura)

 

Je suis la Reine  d'une salle vide

Je suis la Reine d'une Assemblée

Que ses membres ont désertée

Je suis la Reine d'un gouvernement fantôme

Je suis la Reine d'un lieu virtuel

Qui dit tout mon réel et à travers le monde

Que je parcoure, un peu de mon intime

Paysage parmi les paysages

Que j'ai écrits et lus.

Je suis la Reine de mes quatorze livres

Qui ne sont pas assez lus

Je suis la Reine de mots

Dits "Haut et fort"

Mais qu'on n'entend pas.

 

31 décembre 2016

MALADIE D’AMOUR (Alain André)


Nous sommes en 2047.
 

« Rien à faire, ça ne guérit pas ! »

Le docteur BOND releva ses fines lunettes en soufflant : « Je n’y comprends rien ! C’est la première fois que je vois un cas pareil : d’habitude, six à…bon, à tout casser, huit jours de traitement suffisent, mais là, rien n’y fait. MONNEYPENNY ! Apportez-moi les analyses de ce pauvre homme ! »
 

L’information d’un cas grave de neurasthénie paranoïaque délirante incurable, avait fait le tour de l’hôpital, et les internes, les infirmières, les aides soignantes, enfin, tout le personnel médical se tassait dans la chambre d’Allan ANDREW, ceux qui n’avaient pas eu la place pour entrer tendaient le cou depuis le couloir, une cohorte de journalistes affamés comme peuvent l’être ces minables pseudo- intellectuels, qui se targuent du droit sacré à l’information, de la sacro-sainte liberté de la presse, de la saine et légitime curiosité du peuple, tout ce beau monde était entassé dans l’espace aseptisé et exigu de L’hôpital .
 

« Les analyses sont enfin arrivées » dit miss MONNEYPENNY ; Le docteur s’en empara et fila comme un voleur par une porte dérobée ( par son prédécesseur… ), monta dans l’ascenseur à propulsion ionique qui l’amena directement au cent vingt huitième étage de l’immeuble du HHS. Les doctes mestres les plus éminents du super consistoire du ministère mondial de la santé l’attendaient impatiemment, il prit place dans un canapé doté d’une console  à affichage virtuel. Le président du centre, le docteur KNOW,  prit les clichés holographiques contenus dans la clef électro-syncrétique que lui tendait humblement le Dr BOND.

 - Voyons ces analyses, mon cher confrère, voilà bien longtemps que nous n’avons pas vu de malade que vous n’ayez pas réussi à  soigner !
 - Bon…. Tension inter-synaptique : Ok !….Tension libidinale : Ok !.....
Prise de sang : Heu !….Taux d’adrénaline, testostérone, phéromones : Ok !....Conneries tout ça ! Donnez moi le relevé de l’encéphalogramme de ce……Hum  !.....Hum….Il semble souffrir d’obsession récurrente, cet homme…De dépression….Perte d’appétit….Tendances suicidaires !…. Non, je ne vois pas : Qu’est-ce qui peut bien lui avoir abîmé l’esprit  de cette façon ?
 

Sur tous les visages, on pouvait lire une intense concentration,  le conclave se retira pour délibérer ; Longtemps plus tard, les membres du congrès réapparurent, le visage grave, leurs yeux lançaient des éclairs, les bajoues tremblotaient tristement sur les cous ridés, les mains jointes, le verbe las, la consternation dans toute son ampleur animait cette docte assemblée.

 - Il n’y a plus de doute possible : Il s’agit d’un cas très grave de….Chagrin d’amour !
 - Nom de Dieu, de l’amour ! Ce n’est pas possible ! L’O.M.S a déclaré cette épidémie complètement éradiquée, voici, heu….Dix ans, au moins ! » Dit le docteur BOND
 - En 2035, très exactement, mon cher confrère ; Aucun cas constaté depuis 2029 ! Le dernier  que nous ayons connu, c’était… voyons, un certain Laurent VOULZY, un chanteur, français, je crois : Il s’est pendu avec une corde de sa guitare ! Il était devenu fou, il déclarait avoir le cœur grenadine et des sornettes de ce genre!
 - Qu’allons nous faire !.... ce syndrome est probablement le plus contagieux de tous ! Si nous  laissons partir ce patient dans cet état, toute la planète se trouvera en danger : Nous devons, soit le soigner, soit l’euthanasier !
 - Mon cher ami, vous savez bien que nous n’avons plus de vaccin depuis que ces imbéciles de politiciens, sous la pression des plus couards d’entre nous, ont exigés la destruction de la protéine « amoroso », découverte par le service du professeur Harry COVER ; Vous savez, aussi, je pense, que la ligue libertine des droits humains s’est formellement opposée à toute reprise des recherches sur ce fléau mondial, de peur que ce prion, cultivé dans des labos secrets puisse être réintroduit dans la nature et soit  utilisé par d’éventuels révolutionnaires  néoromantiques  pour abolir la liberté sexuelle universelle que nous avons eu tant de mal à imposer pour le bien-être de l’humanité ?
 

-Messieurs, l’heure est grave ! Nous devons éliminer ce malade ! Je propose de mettre cette décision au vote, d’urgence ! »

 Le docteur BOND retourna dans son service où les nervis de la sécurité, avaient constitué un cordon sanitaire infranchissable pour toute personne non vaccinée contre le « prion amoroso ». La curiosité avait fait place à la panique et de toute part, des visages inquiets se tournaient vers la façade de l’hôpital du Dr know. Arrivé dans son bureau, il se prit la tête dans les mains, et il pleura : En trente ans de carrière, jamais il n’avait été confronté à une telle décision, jamais il n’avait eu à supprimer un être humain !
 

Soudain, miss MONNEYPENNY, fit irruption :
 - Docteur, c’est terrible, le patient s’est enfui avec Mylène, l’infirmière stagiaire, ils ont sauté le cordon de sécurité. Ils sont partis dans son auto, et ont formaté le système de pistage électro-télépathique de leur engin ; Mais, vous pleurez, docteur ? dit elle en s’enroulant autour de lui avec tendresse : Ne pleurez pas, je vous en prie ! Je suis amoureuse de vous, ne pleurez plus ! Je vous aime comme une folle, je ne supporterai pas de vous voir malheureux ! »
 - Mon dieu ! Vous êtes contaminée, vous aussi !.... Qu’allons-nous devenir ? Moi aussi je sens que je commence à vous aimer, c’est pour cela que je pleure ! Nous sommes fichus, il faut faire quelque chose, avez-vous une idée ?
 - Nous pouvons rejoindre les fugitifs, votre patient et Mylène, ils m’ont confiés où ils allaient : Dans l’île des rebelles : Elle s’appelle l’île des gauchers (°) , au large de la Nouvelle Calédonie. Là bas, nous serons hors de portée de l’inquisition !
 - Prenons mon Aston Martin à réaction, Nous serons arrivés dans quelques heures !
 -Oh ! Oui, Docteur !
 - Appelez-moi James,  !
 

 (°) Roman d’Alexandre Jardin.

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31 décembre 2016

Ça me fait flipper ! (Walrus)

Quand j'ai jeté un regard distrait sur la photo de MAP en format réduit...

STOP !

  1. Quand je parle de photo de MAP, j'entends bien la photo prise par MAP et utilisée par elle comme sujet du défi de ce jour, je sais parfaitement à quoi ressemble le visage de MAP et que donc, ce n'est pas elle qui est couronnée sur l'illustration.
  2. Quand je dis "format réduit", c'est de la photo que je parle, pas de MAP, cette belle grande dame.

Ces précisions indispensables étant apportées, reprenons :

Quand j'ai jeté un regard distrait sur la photo de MAP en format réduit, la première chose qui m'est venue à l'esprit c'est "Un trek-billard !".

Un trek-billard, pour ceux qui ne comprendraient pas le bruxellois (comment peut-on ne pas comprendre le bruxellois), c'est un instrument dont le nom est composé de deux parties :

  1. billard : un mot que même un Français peut comprendre
  2. trek : rien à voir avec le Népal, ça vient du flamand "trekken" : tirer

C'est donc un billard où les billes sont mises en mouvement au moyen d'une tige que l'on tire, comprimant un ressort lequel en se détendant propulse la bille dans l'espace de jeu avec plus ou moins d'énergie en fonction du degré de compression du ressort, de l'élasticité de celui-ci, du poids de la bille, de la pente du plan de jeu, des frottements, de l'état de surface, j'en passe et de meilleures. Les Français appellent ça un flipper, faisant fi des recommandations de l'Académie demandant d'utiliser "billard électrique" et d'exclure de notre belle langue les néologismes d'origine étrangère, faute de quoi on ne sera bientôt plus chez nous, nom de Dieu !

Comment j'en suis arrivé là ? Ben j'ai confondu le décor arrière à auto-couronnement de la fille qui se prend pour Nabot Léon avec le tableau d'affichage de l'engin et les tables avec les champignons où vient rebondir la bille, ce qui a pour effet de faire grimper le compteur, comme chacun sait.

Incidemment, je signale qu'on a même trouvé un moment des trek-billards avec décor de Star-Trek, ce qui n'est amusant que pour les Bruxellois.

 

startrek2

Bien sûr, en y apportant plus d'attention et surtout en agrandissant l'image en cliquant dessus, je me suis rendu compte qu'il s'agissait d'un décor de réception avec une image de fond et quelques unes de ces tables où l'on est tenu de manger ou boire, ou les deux, debout ce qui est pénible pour les genoux dans ce qu'on appelle communément un walking ou standing dinner, toujours en contravention avec les recommandations de l'Académie.

Non, merci, pas de standing ovation, s'il vous plaît, ça me ferait flipper !

 

 

 

31 décembre 2016

L'histoire de ma vie (JAK)

Sanmeilleurs voeux sam defiants

31 décembre 2016

Participation de Venise

 
Je ne suis pas femme à croire que les choses arrivent sans motif dit la vielle dame en distribuant les cartes.

Pardon dis-je dans un instant d’inattention !
C’est à moi que vous vous adressez ou à la LUNE ?
La vielle dame un peu étonnée regardait le jeu de cartes

Vos positions sont affirmées mademoiselle et l’année 2017 offre une monture d’or.
Néanmoins, il faudra réfléchir à cela.

Maniez avec élégance cette monture elle vous révélera alors des secrets importants.
Comme quoi dis-je  amusée?

Par un étrange hasard dit la vielle dame d’une voix paisible et ferme
Vous allez disparaître de la surface de la terre Mademoiselle.

J’avais subitement relevé la tête  et regardé la vielle dame avec inquiétude.
Les mots ne me venaient pas.
De qui parlait-elle donc ?

ve01

 

31 décembre 2016

Défi #436

Placez ces expressions dans un texte poétique :

- Le Grenier des Anges

- L'Encrier

- Les Orangers

- Grandeur Nature

- Hémisphère Sud

- La Maison Bleue

- Passion

- La Plume d'Oie

- Couleurs du Temps

- Vie Privée

- Bleu Ardoise

-D'après une idée proposée par Joe Krapov-

 

Bonne Année

Nous attendons vos participations à

samedidefi@gmail.com

A tout bientôt !

 

31 décembre 2016

Le petit roi par bongopinot

bo


Voilà l’histoire et quelle histoire
Celle du petit Jean qui s'est perdu
Et qui se retrouve tout seul un soir
Dans une forêt endormie et dodue

Et qui soudain aperçoit des Lumières
Il suit tous ces petits points qui brillent
Et découvre caravanes et bâtisses singulières
Dans un domaine de sapins qui oscillent

Il finit par frapper à l’une des portes
Qui tout de suite s'ouvre sur des cris de joie
Une femme se met une couronne sur la tête
Et répète son drôle de numéro avec une oie

Elle est Accompagnée par des musiciens.
Un acrobate un clown et un jongleur
Tendent gentiment à petit Jean leurs mains
Et l'accueillent comme l'un des leurs

Soulagé il se dit qu'ici il resterait bien
Puisque personne jamais ne l'attend
Travailler et vivre  avec ces circassiens
Voilà qu’il ne se sent plus orphelin le petit Jean

Habits de fête et têtes couronnées
Des Guirlandes de la gaité et du champagne
Pour finir cette année en beauté
Et que ces rires toujours vous accompagnent

Voilà l'heureuse histoire du petit Jean
Accueilli par une troupe de circassiens
Par une froide nuit de grand vent
Et qui devint le petit roi magicien

24 décembre 2016

Défi #435

Une histoire, une histoire !!!

DSCF0110

A vous d'imaginer ...

Histoire à envoyer à

samedidefi@gmail.com

Merci et bonnes fêtes !

Meilleurs voeux à toutes et à tous !

24 décembre 2016

Ont joué de la sauteuse

24 décembre 2016

Amour, poêle et lumière (Laura)

 

Voici ce soir notre menu en cette douce nuit de NOEL

Fais revenir dans ces poêles rutilantes le butin de ta chasse

Quelques poissons pêchés en entrée et en dessert de fête

Des baies que j'ai cueillies au crépuscule de Baudelaire

Nous mangerons avec les doigts une succulente tarte.

Puisqu'on ne veut pas de nous tels que nous sommes

Puisqu'on ne veut pas nous faire une place

Pour dormir, allongeons nous sur  ce grand lit rustique

Couvrons-nous de cette peau sauvage et rallumons

La lumière primitive en attendant l'étoile qui annonce

La naissance du Divin enfant; laissons les Rois-Mages

S'acheminer tranquillement vers la crèche, la galette

Sera sur la table quand l'Epiphanie le deuxième dimanche

Après la nuit glorieuse que nous partagerons comme une offrande

Au Solstice d'hiver qui vient et réactive    

                                                                                          

Le Soleil noir de la mélancolie nervalienne.

 

24 décembre 2016

Meilleurs voeux de Calamity joye

hee hee

24 décembre 2016

A quoi bon chercher ailleurs (Vegas sur sarthe)


Non seulement Beth chantait comme une casserole mais elle nageait comme un fer à repasser, alors quand j'ai eu mon voyage – quand j'en ai eu marre, si vous préférez – j'ai collé la peau de Beth au mur, Tabarnak!
Moi c'est Davy Croquette, je suis démonstrateur chez Royal Canin et pas du genre à m'faire emmerder par une gourde qui croyait que les raquettes c'était fait pour jouer à la baballe.

Noël ! Elle m'en avait fait un pataquès à l'approche de Noël! Elle avait coupé mon plus beau sapin, roi des forêts pour le planter au milieu de la carrée, confectionné des guirlandes de guenilles, dévalisé mon stock de bougies et fait la tournée jusqu'à Flin Flon avec ma motoneige pour inviter de soi-disant voisins!
Elle s'était mis en tête de faire du saumon fumé! Elle me prenait pour une valise...vous avez déjà vu des saumons qui fument, vous?
Elle voulait aussi une grosse dinde, comme si ça suffisait pas.
Et au dessert il  aurait fallu une bûche... non mais Allo quoi!
Les deux bras m'ont tombé.
Beth, c'était pas un cadeau malgré les compliments qu'on m'en avait fait au magasin.
Ses collègues l'appelaient Elisabeth pour faire plus classe.
Elle bossait à la Compagnie de la baie d'Hudson et pour quelqu'un qui vendait des fourrures... partir comme ça c'est pas glorieux. Bref, elle avait fini d'me tanner moi aussi.

J'pensais pas qu'elle tenait tant que ça à sa peau. Elle est partie dans le plus simple appareil comme vous dites... nous ici on dit à poils.
Quand j'regarde aujourd'hui cette fourrure bien à plat, sagement écartelée au mur face à la cheminée selon une tradition bien d'chez nous j'me dis qu'il en faut pas plus pour être heureux, “vraiment pas plus pour être heureux, il faut se satisfaire du nécessaire” comme dit Baloo mon pote trappeur.
Même si le fer repasse plus, que les casseroles chantent plus sur le feu qu'est-ce que j'suis peinard.
Qu'est-ce qu'elle chantait déjà ? Ah oui... « Nous n'avons pas de voisins, parfois seul un vieil indien entre dans notre cabane au canada » (Je t'en foutrais du vieil indien)
« On y voit des écureuils sur le seuil » (Tu sais c'que j'en fais des écureuils, moi)

J'ai même pas eu besoin de piège tant Beth était bête. J'lui ai cloué le bec avec une facilité déconcertante, trois pointes m'ont suffi pour habiller le mur.
Elle a pas apprécié.
On n'avait pas les mêmes goûts, c'est tout.
Pour Noël je serai seul, sans voisins, sans vieil indien ni écureuil et c'est tant mieux.
Pour Noël j'ouvrirai le congélateur – la porte du hangar, si vous préférez – et je partagerai un sac Maxi Adulte avec mes huskies histoire de marquer le coup... à moins que Baloo mon pote trappeur ne s'invite à l'improviste.
J'aime bien Baloo, on a les mêmes goûts.
Y'en a qui disent qu'on a la même odeur aussi...

Allez, Joyeux Noël

24 décembre 2016

Une photo déconcertante (EnlumériA)

 

     Dans quelle galère étais-je encore allé me fourrer ? Ceux qui me connaissent déjà savent à quel point mon talent pour me fourvoyer dans des situations abracadabrantesques surpasse tous les autres jusques et y compris l’écriture. Je n’ai jamais compris comment ça m’était venu cette chose étrange que d’aligner quatre mots puis trois autres et ainsi de suite pour raconter quoi ? Des calembredaines ! Des coquecigrues de foire à la ferraille et au jambon. Des balivernes tout juste bonnes à occuper quelques instants un ennui de passage. Un peu comme un goéland traverserait l’écran d’une salle de cinéma d’art et d’essai un soir de pluie. Pendant le générique de fin ; à l’heure où tout le monde dort. Ça ne vous endort pas vous les films d’auteur ? Allons donc ! Bande de bobos snobinards que vous êtes.

     Donc, pour en revenir à mes moutons – tous aussi soporifiques que le cinéma cité plus haut, comptez là-dessus – je contemplais la photo de cette semaine. Je ne comprenais pas vraiment ce que voyait mon œil agacé par des heures braqué sur un écran de la Fonction publique. Il faut bien faire bouillir la marmite comme on dit encore – et pourquoi donc – à l’ère du micro-ondes. C’est un peu comme passer des coups de fil. À l’ère du portable.

     Je regardais cette photo avec, je dois le dire, un certain agacement. Et il fallait que j’écrive un billet, une histoire ou un conte, je ne sais trop quoi à propos de cette image pour le Défi du Samedi.

     Hein ?              

     Ah oui ! Je ne vous l’avais pas dit. Le Défi du Samedi, c’est une sorte de rendez-vous sur la toile. Comme un atelier d’écriture mais sans les outils. Chaque samedi, on nous propose un thème et il faut raconter quelque chose. Un billet, une histoire ou un conte, je ne sais trop quoi… Oui, des poèmes aussi, si le cœur vous en dit. Certains le font très bien. Moi ? Non. Je suis exécrable au jeu des rimes. Et j’ai pour la poésie si peu d’estime. J’y suis imperméable que voulez-vous. Mes vers détestables ? Au tout-à-l’égout.

     Le thème d’aujourd’hui ?

     Des gamelles et une vieille peau clouée sur un mur. De l’inspiration quant à cette chose ? Nada. En principe, quand je n’ai pas d’idées, comme chaque semaine d’ailleurs, je scrute la photo, si c’en est une. J’en décortique le moindre détail, le plus subtil fragment. S’il s’agit d’une citation, je la mastique et la malaxe intérieurement tout au long de la semaine – tout en publiant des successions, des ventes ou des licitations suite à des divorces, des décès ou des donations. C’est mon job, vous savez ; pour faire ronronner le micro-ondes. Pas de marmite chez moi, pas non plus de gamelles en cuivre et encore moins d’épluchures de cadavre d’animaux du Bon Dieu. Diable ! Il ne manquerait plus que ça. Ce n’est pas que je sois végan. Moi, je serais plutôt Suzanne Vega. Mais quand même. Un bestiau crevé cloué au-dessus des casseroles, vous avouerez que pour l’hygiène…

     En même temps, le cadavre, faut bien le mettre quelque part. Alors pourquoi pas dans une casserole. En cuivre ou en fonte. Quelle importance ? Du moment que ça cuit vrai, sans fausse honte.

     Bien ! Je dégoise, j’élucubre et toujours pas l’once d’une idée. Peut-être que si j’inversais le problème. Voyons voir.

     Imaginons des casseroles en fourrure et une peau de bête métallique. Ça donnerait quoi ? Un animal immangeable… à remplacer par des légumes. On aurait la peau de fer contre la pomme de terre par exemple. Oui. C’est bancal, mais ça pourrait marcher.

     Ou pas.

     Bon allez ! Je laisse tomber. Rien ne vient cette semaine. Peut-être que le prochain sujet sera plus motivant.

     En attendant, je vais me mitonner un ragout dans une casserole en cuivre et je dégusterai ça devant la cheminée, bien installé sur une peau de bête.

     Comment ? Je n’ai pas ça chez moi ?

     Non, mais j’ai un four à micro-ondes et des Cordons Bleus dans le congélateur. À déguster devant la télé avachi sur une couette synthétique. Faut vivre avec son temps.

 

Évreux, 23 décembre 2016

24 décembre 2016

Quoi ? (Walrus)

434

 

Un élevage de poêles en batterie !

Mais que fait Gaïa ?!?

24 décembre 2016

Participation de JAK

j aime le son du corps

24 décembre 2016

Bon Noël par bongopinot

bo


Un petit chalet
A flanc de montagne
Un petit noël frais
En pleine campagne

Des fêtes en famille
Au cœur d’un quartier
Partout les yeux brillent
Sous le sapin nos souliers

Un feu de cheminée
Des poêles des casseroles
Une peau de bête accrochée
Des bougies une boussole

On retrouve le moral
On espère on veut croire
En un bonheur total
Protégeons nos espoirs

En attendant ce moment
Profitons de l’instant
D’un endroit charmant
Et peut-être d’un noël blanc

24 décembre 2016

Participation de Venise


Je suis entrée dans cette cuisine au moment où l’orage et les éclairs claquaient au dessus de Paris .
Je l’ai vu exactement se perdre en claquant sur le cul des casseroles en cuivre .
A l’intérieur une odeur de fleur d’oranger  flottait dans l’air.
Alors qu’un homard cuisait dans l’eau bouillante et que la foudre allait d’un moment à un autre le saisir dans sa robe rouge je fus attirée par la peau de lapin qui trônait au dessus de la grosse cuisinière
Le cuistot  passa immédiatement aux aveux dès que je mis la main sur la photo dissimilée sous la peau .de l‘animal..
Lui faire cracher le morceau fut facile .Mais il continuait à crier et de sa voix qui couvrait l’orage.
« il n’a jamais eu le sens de l’orientation , il s’est perdu dans la forêt . A cette heure il sèche sur une souche!!
Il avait l’habitude de disparaitre c’était un animal  ingérable .

Mais enfin  cette photo c’est bien un lièvre  !!non un lapin.
C’est pareil c’est un animal  innocent qui portait sûrement un nom de son vivant!!
Je cherchais la vérité comme un illuminé cherche de l’or .
Vous êtes méprisable et cet homard , vos mesquineries sont méprisables!!
Vous aimeriez qu’on vous empale sur la girouette de l’église dis je en criant ?
Vous ressemblez à un porc épic dit le cuistot épuisé par  autant d’assauts imbéciles.
Il m’a fait boire un vin rosé qui m’a donné un coup de bambou . Je suis revenue à moi à midi de ce sommeil comateux.
Il m’a dit que j’avais fini par rejoindre son lit et que nous avions joué à saute lapine.

ve01

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