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Le défi du samedi
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27 février 2021

Défi #653

 

Encaustique

 

Un peu d'huile de coude ou...

6531

 

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27 février 2021

Ont maîtrisé le souffle continu

pas cons

6522
Ben non, y a pas que les mecs...

Laura ; Walrus ; Vegas sur sarthe ; Lecrilibriste ;

Joe Krapov ; Kate ; joye ; bongopinot ; petitmoulin ;

Ilonat ; Vanina ;

 

27 février 2021

Curieuse dedidgeridoo, curieuse de tout (Laura)

 

Quand j'ai découvert ce matin le nouveau sujet du défi du samedi, il m'a enthousiasmé[1] car je ne connaissais pas le didgeridoo et maintenant grâce à vous, j'ai appris un nouveau mot et avec lui un instrument de musique, "âme-son" selon vos mots et symbole de la culture aborigène. Mon ignorance m'encourage plus que mon savoir à me lever le matin: apprendre quelque chose. J'ai eu peur de perdre cet enthousiasme (que nous partagions) au sens fort du mot mais la curiosité a envahi le vide que tu as laissé, le didgeridoo étant ma bouée de sauvetage de ce monde qui rejette vers la plage les restes du naufrage de nous deux.

 

Curieuse[2] de didgeridoo, curieuse de tout.

 

 

27 février 2021

Restons philosophes ! (Walrus)

 
Quand tu t'appelles Didier Ridoux, y a quand même relativement peu de chances que quelqu'un pense à relever l'homophonie de ton blaze* avec celui de cet instrument  mélange de cor des Alpes et de corne de brume.

Faudrait pour ça que tu tombes sur :

  • un spécialiste de la civilisation aborigène australienne
  • un pop-rocker épris de sons nouveaux
  • un participant au Défi du samedi.

Avoue que c'est pas précisément le genre d'énergumène qui court les rues (d'autant que les rues, avec le confinement...) !

Bref, t'aurais pu tomber plus mal, saucisse, et t'appeler Justin Bridou par exemple !

 

*Coïncidence, dans la langue de mes compatriotes du nord "Blazen", c'est "souffler". Ainsi, un sonneur de cor de chasse se dira "jachthoornblazer" et un abo australien "didgeridooblazer". Elle est pas belle la vie ?

 

Remarquez qu'il y a une légère différence entre cor de chasse et trompe de chasse,
mais ce sera pour une autre fois,  je fatigue, là !

27 février 2021

Le souffle des ancêtres (Lecrilibriste)

 

A la pleine lune

le souffle des ancêtres

murmurera cette nuit

l'histoire du monde

dans le désert en terre d'Arnhem

Le souffleur de didgeridoo

fera résonner la voix de tout un peuple

colorant la fête et les rituels

de sa vibration gutturale

Avec les danses et les chants

il emplira l'espace des cérémonies

de ses notes basses et méditatives

escortant les histoires

que l'on se raconte

qui parlent du chemin à suivre

et de la loi à respecter...

avec l'histoire de la fourmi à miel

du kangourou qui va boire au billaboug

ou du serpent arc en ciel,

Ses notes sonores résonneront dans le bush

Galvanisés par la musique

Les kangourous écouteront

et feront des bonds sous la lune

pour danser, avec les aborigènes

réunis autour du feu de bois

 

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27 février 2021

99 dragons : exercices de style. 63, Volubile (Joe Krapov)

METTRE LE D.J. EN RIDEAU

Albrecht Dürer - Saint-Georges à cheval tuant le dragon 2

- Alors comme ça c’est vous le représentant de l’ordre public ? Eh bien dites donc vous en avez mis du temps pour arriver ! Vous faites partie des carabiniers d’Offenbach ou quoi ? Je suis enchanté de faire votre connaissance, Messire de La Croix rouge. Vous avez une bien belle épée, un bien bel écu mais la fatigue de votre haridelle laisse à penser qu’on est allé vous chercher un peu loin. Ne seriez-vous pas, par hasard, un mercenaire étranger ? Ceci expliquerait cela. De fait il ne fallait pas vous déranger pour si peu. A mon humble avis vous avez fait ce long voyage pour des prunes. Si vous voulez on va reconsidérer la situation. Elle n’a rien d’exceptionnel. Il se trouve, voyez-vous, que le Dieu que vous servez m’a créé carnivore ainsi que vous et que, tout bien considéré, du fait de ma grande taille, de mon surpoids, de mon système de cuisson intégré au palais, je puis paraître terrifiant au commun des mortels, voire vorace à outrance. Mais quoi ! Un mouton par jour, ça équivaut à quoi à votre échelle ? Un plat de lentilles pour Esaü ! Le pain béni du repas quotidien ! Notez de plus que je ne reproche rien à ces pauvres ovins. Je pourrais, tel un loup, et je vous rappelle que l’homme est un loup pour l’homme, reprocher à l’agneau de troubler mon breuvage ou me jeter avec méchanceté sur la chèvre de M. Seguin. Eh bien pas du tout ! Ça me chagrine même de mettre fin à l’existence de ces pauvres bêtes. Mais quoi, il faut être raisonnable. Si le monde entier devenait végétarien par exemple les espèces animales n’en prolifèreraient pas moins ! Vous seriez très vite encombrés par les sangliers bretons, les chats sauvages, les chaussettes noires, les chiens errants, les vaches sacrées, les bœufs, les moutons à cinq pattes, les canards boiteux, les poulets ripoux, les ânes bâtés, les pangolins, les chauves-souris, les virus couronnés, les cochons de payants, les truies qui filent, les requins de la finance, les chevaux de retour et tous ces drôles de zèbres que votre Créateur a lâchés dans la nature ! Tout de même, vous serez d’accord avec moi : un peu d’ordre et d’équilibre s’imposent. Et puis, voyez-vous, j’ai quand même l’impression que le problème n’est pas tout à fait là. Si j’étais un dinosaure herbivore ou un Martien tout juste débarqué de sa soucoupe volante, eh bien, je vais vous dire, on aurait quand même fait appel à vous ! J’ai comme l’impression qu’ils n’aiment pas beaucoup les étrangers par ici. Alors moi du coup, en tant que vagabond, pas du coin, manouche, saltimbanque et cracheur de feu, je coche toutes les cases. On ne dira jamais assez les méfaits de la sédentarisation. Déjà qu’ils ne parlent plus le même langage les uns et les autres, ils sont toujours en conflit pour l’appropriation des richesses du sol et du sous-sol. Et pourtant la culture, plus que le remplacement de la forêt par des plantations d’huile de palme ou par la construction de bateaux qui vont faire du commerce triangulaire, ça consiste bien en une ouverture aux autres, non, en une curiosité, en un dialogue permanent ? Enrichissez-vous, certes, mais surtout apprenez à vous aimer les uns les autres ! Nous avons la chance de vivre dans une époque prospère : l’abondance des ressources de la planète permettrait que chacun mange à sa faim, se déplace ciomme il le souhaite pour ses loisirs et développe en lui le petit Mozart qu’il a forcément. Alors pourquoi confiner les uns et les autres dans des tâches rébarbatives ? Au profit de qui et dans quel but ? Pourquoi ne pas songer plus à l’égalité, à la fraternité, à la liberté ?

DDS 652 Volubilis
C’est à ce moment-là du discours que Saint-Georges a coupé la parole et la tête au dragon. Le sang du monstre s’est répandu sur le sol et comme par miracle on a vu pousser instantanément de jolies fleurs bleues de la famille des Convolvulaceae, principalement dans le genre Ipomoea, plus communément appelées volubilis. Puis le chevalier s’est remis en selle et a éperonné son cheval blanc, lequel n’a pas tardé à prendre la parole.

DDS 652 Lucky-luke-jolly-jumper-ne-repond-plus-9782884713702_0- En même temps, c’est pas faux, ce que racontait ce dragon ! Je me mets à sa place ! Ça ne me plaîrait pas vraiment qu’on vienne faire du foin ou me brouiller l’écoute à propos de ma nourriture ! Après tout, on ne fait qu’assumer une fonction de combustion, d’absorption d’énergie pour assurer notre survie. Bien sûr qu’il ne faut pas vivre pour manger mais il faut manger pour vivre ! Quant au mouton, à la brebis ou à l’agneau qu’il dérobe aux agriculteurs ou plutôt aux éleveurs, enfin bon aux deux en un puisque bien souvent ils cumulent les emplois, c’est un peu comme le renard dans le poulailler. C’est la nature certes, mais si on y réfléchit bien, c’est le mot « poulailler » qui pose problème. En quoi une poule, une vache ou un cochon ont-ils vocation à devenir la propriété d’autrui ? Et quand je dis autrui, bien sûr je pense aux hommes ! Je ne pense pas être un mauvais cheval mais vous avez quand même, outre une propension assez nombrilique, un sacré culot à vous accaparer tout ce qui se trouve sur cette planète, y compris les êtres vivants, et vous allez même jusqu’à réduire vos pareils en esclavage ! Si mes renseignements sont exacts, et justement ce ne sont pas des fake news, je n’ai pas d’œillères, je m’en remets à ce que j’ai vu de mes propres yeux, le marché aux esclaves, à Rome, ça existe bel et bien et un mercenaire, ça s’achète comme le reste…

C’est à ce moment-là que Saint-Georges a coupé la parole et la tête à son cheval. Il est rentré à pied de cette mission-là mais cette marche silencieuse lui a fait des vacances. C’est un peu, toutes proportions gardées, comme quand on éteint Olivia Gesbert, qu’on coupe le sifflet à Adèle Van Reetha-Kouchovski ou qu’on fait cesser le bagou d’Ali Badou sur France-Culture ou qu’on zappe d’autres baratineurs de la télé pour se mettre à table en vue de déguster une bonne côtelette d’agneau.

Ou lorsque, dans le bush australien, cesse le son du didjeridoo et que le kangourou remet dans sa poche ventrale ses gants de boxe rouges, cadeau de Georges Carpentier ou de Mohamed Ali, il ne se souvient plus très bien. A force de se prendre des coups dans la gueule, on a la mémoire qui flanche.

DDS 652 gotlib_kangourou18

27 février 2021

Grégorix ne manque pas de souffle (Kate)

 

Chère Sarah,

Tu railles ? Gentiment, poliment et patiemment quand même !

Je me souviens que Pacôme nous avait parlé de la passion de son frère pour les trains mais je n'imaginais pas à ce point...

Nestor s'occupe de son fils en ce moment, un texto de temps en temps. Et je fais le grand ménage chez moi, ça fait un bien fou !

"Didgeridoo

J'digère pas tout

Je l'ai cherché partout

Ton roudoudou

Mais il est où ?"

C'est le SMS que j'ai envoyé à Greg en réponse à son appel enregistré sur ma boîte vocale :

"Merci Ma Rianne de me préparer mon didgeridoo. Je passe le prendre demain."

Bon, tu vois ma surprise ? D'abord il est (ou était) au Pays Basque et soudain il va débouler chez moi pour récupérer cet instrument.

Suite à mon SMS, il m'a appelée immédiatement pour me donner des précisions. En résumé :

La mission au Pays Basque s'est terminée plus tôt que prévu et une nouvelle opportunité s'offre à lui. Enfin, plusieurs, c'est un peu compliqué mais il s'agit toujours d'un truc où on souffle dedans, sa spécialité à la base...

Finalement, je lui ai décrit les deux longs tubes que j'ai retrouvés derrière la porte d'un placard où je vais rarement : l'un qui fait du bruit comme si des paillettes d'étoiles crépitaient doucement et l'autre avec des dessins et un trou pour souffler, je suppose. Non, pas le premier c'est un bâton de pluie (le bruit doit l'attirer, celle-là) mais le deuxième, c'est ça le didgeri...doudou.

Son cri de joie : "Oui, c'est ça ! J'arrive demain fin de matinée."

Dimanche matin, levée tôt, je n'avais pas dormi pour tout dire, quelques courses au marché et j'ai mis au four le filet de poisson, le tian de légumes, mis du riz au cuiseur et préparé une petite mousse au chocolat et une salade de fruits frais, du vite fait !

Quelques rides sur son visage, mêmes yeux, même sourire, c'était bien lui. Nous avons déjeuné de bon appétit et il a été enchanté de retrouver son DJ machin et aussi son bâton de pluie et encore son attrape-rêves qui va avec, ça peut toujours servir, n'est-ce pas ?

Tu vas sûrement le voir au pays Arverne dans les jours qui viennent car l'équipe du film l'a pris comme conseiller artistique musical pour un film : Astérix. Il a besoin de plusieurs de ses instruments à vent pour travailler le son et son didgi truc va lui servir. Mais non, même bardé d'instruments, il ne jouera pas le rôle du barde, enfin je ne pense pas !

Ce projet de cinéma l'emballe complètement et il a pris contact avec le musée de Tintignac à propos du carnyx pour enregistrer des sons, en faire faire des copies 3D par les décorateurs, enseigner aux figurants la manipulation de l'instrument qui n'a rien d'évident.

D'ailleurs, en 2014, pour la fabuleuse expo intitulée "Tumulte gaulois" à laquelle tu avais participé au Musée Roger-Quilliot, on avait eu la chance de se trouver avec toi au Musée Bargoin pour une démonstration exceptionnelle de John Kenny, spécialiste mondial du carnyx, qui avait été assisté par Greg. Le mot "tumulte" était à la mesure de cet instrument démesuré !

Côté nostalgie, encore, quand Grégory a revu le coquillage qui donne à ma salle de bain des airs des mers du Sud, il s'est souvenu qu'on l'avait trouvé près des usines sur un trottoir à côté de poubelles de gens qui déménageaient... Il m'a raconté l'histoire du coquillage retrouvé dans les réserves d'un musée de Toulouse qui serait le plus ancien instrument de musique du monde connu à ce jour.

Encore une histoire de souffle et Grégory n'en manque pas !

Voilà, chère Sarah, une belle surprise

Et reçois des bises

De ta cousine Marianne

 

 

27 février 2021

Nous t'écoutions (petitmoulin)

 

Nous t'écoutions

Hisser la poésie

au-delà de l'accessible

tourmente

Exalter un à un

les mots

Les habiller

de ta voix chaude

Et plus vibrante

que le didgeridoo

Nous t'écoutions

Enrouler sur ton cou

la mort du condamné

Marcher au cœur vivant

des poètes

Accrocher à ta guitare

la liberté plurielle

Redonner à la parole

la plénitude de son cri

Toutes les heures du jour

ont sonné

Indomptable nuit

Et puis après

 

Nous t'écoutons

un oiseau chante

derrière l'horizon
 

27 février 2021

Didgéridoodledoo ok (Ilonat)


Didgéridoodledoo didgéridoodledie


Didgéridoo didgéridoo
Oucékilémontidoudou oùcékèlépassée
J’ai pas d’oukoulélé pour aller la chercher
Seulement mon ti kazoo
Didgeridoodledoo

Didgéridoo didgerida
Ça s’est passé comme ça  
Un soir de Mardi Gras
Avec tous mes amis du Sam’di tépakap
Je leur ai dit comme ça :
Pour fêter Carnaval, le didgérimachin des autochtones
En Arborigénie , c’est un peu monotone
Vooom vooom vooom vooooooooom
Voom voom et compagnie
Ça manque un peu de fantaisie
Ce soir c’est Mardi Grav, on va se faire une fête à tout cassav !

Apportez le gwoka
Amenez vos tambours amenez vos djembés
Tams tams cayambs et maracas
Badabam badabam
Toute la nuit pour faire du ramdam
Et danser la gwoka
Ah mes amis quelle fête on a eu là !
Toute la nuit à danser l’maloya
Le zouk et le salègy et le kwasa kwasa
A boire des ti punchs du rhum et du tafia
Toute la nuit, toute la nuit de Mardi gras

Mais voilà qu’au matin quand je rentre chez moi
Dans mon ti case bambou à l’orée du village
Pensant y retrouver ma fidèle doudou
Ma doudou l’é plus là ma doudou l’est partie
Didgéridoodoo didgéridoodledie

Oh mon Dié tou là haut
Oukilémondoudou oùcékèlépartie
De l’aut côté d’la mer pour vivre une autre vie ?
Oh ma doudou chérie Eurydice adorée
J’ai pas d’oukoulélé pour aller te chercher
Seulement mon kazoo
Pour t’appeler sans fin jusqu’au bout de la nuit
Didgéridoodledoo digéridoodledie

27 février 2021

Le didgeridoo pour les Nuls (Vegas sur sarthe)

 

Selon un célèbre DJ féru d'instruments de musique – le DJ Ridoux – l'instrument du même nom fait partie des instruments « avant » comme le larynx, contrairement aux instruments « après » comme le piano aqueux.

Le didgeridoo a été inventé par les aborigènes d'Australie – grands fumeurs d'eucalyptus – et popularisé dans la culture rock australienne par le groupe Assez d'Essais raccourci en AC/DC.
Son usage remonterait à l'âge de Pierre bien qu'on ignore l'âge de Pierre.
L'instrument a été baptisé ainsi par des colons blancs qui avaient déjà nommé la trompette Tutut, la guitare Glingling et la batterie Boumboum ...

Le didgeridoo – le didge pour les non-Nuls – naît d'un jeune eucalyptus rongé de l'intérieur par les termites.
Il est d'origine australienne car c'est le seul endroit de la planète ou les termites peuvent bouffer de l'eucalyptus vivant.
Une fois bouffé, on le coupe puis on barbouille son embouchure de cire d'abeille sauvage. (Préférer Murray's Beeswax chez Amazon)

Le joueur de didgeridoo fait vibrer ses lèvres par une technique de respiration continue qui cesse au moment de l'asphyxie.
On utilise alors une autre technique de respiration dite artificielle pour ranimer le joueur.
Dans ces conditions on peut douter de son soi-disant effet pour le traitement de l'apnée du sommeil !

Le son de base s'appelle le bourdon en référence à la cire d'abeille. La fréquence du bourdon est de 65 Hertz, suffisamment éloignée du 42 Hertz pour qu'on ne la confonde pas avec le ronronnement de la bourreuse dont j'ai parlé il y a deux semaines.
Au bourdon se superposent des vocalises comme des cris d'animaux, des injures aux belle-mères ou encore des tubes de Mike Brant selon le style de musique.

Plus l'instrument est long, plus les notes sont graves ; dans ce cas on l'utilise pour les cérémonies de funérailles.
On préférera les sons aigus pour accompagner les rituels de circoncision … mais rien n'oblige à le faire non plus.

Les airs les plus connus joués au didge s'appellent tout naturellement des tubes.

Par sa gravure « Made in China » sur le corps de l'instrument le faux didgeridoo se distingue de l'authentique didgeridoo qui est estampillé « Made in wood».
Méfiez vous des imitations

 

 

27 février 2021

Un instrument de la paix (joye)

page 1

page 2

page 3

27 février 2021

Un son magique par bongopinot

b

 


A chacun de tes souffles
Comme pour raconter une histoire
Les notes du didgeridoo s’envolent
Viens les écouter viens t’assoir

Ces sons arrivent en maître
Comme un devoir de mémoire
Une empreinte dans le soir
Pour nous, pour nos ancêtres

Cette musique nous ouvre la voix
Telle une lumière dans la nuit
Quand le jour s’enfuit


Même si tu n’as plus d’espoir
Cette lueur dans le brouillard
Sèchera toutes les larmes

27 février 2021

Didgeridoo Vanina

PL&E_Didgeridoo_web

 

20 février 2021

Défi #652


Laissez-vous prendre à l'âme-son !

 

Didgeridoo

6521

20 février 2021

Nous ont fait part de leur(s) expérience(s)

20 février 2021

Le curriculum vitae, "déroulement de la vie[1]" ou la fuite du temps. (Laura)

 

Je ne suis pas la seule, je pense à ne pas bien me souvenir de mes premières années d'où mon émotion en revoyant et entendant mes proches et moi dans une vidéo exhumée par une cousine. Revoir mes disparus, surtout, est surprenant car la représentation  que j'en avais dans mes souvenirs est différente.
J'ai étudié "La fuite du temps" au lycée, à une période de ma vie où je voulais, au contraire que le temps passe plus vite, être plus âgée, pour faire ceci ou cela. Si "Le lac" de Lamartine [2]me plaisait, je me sentais plus proche de Baudelaire et de son Ennui[3] ou spleen.
Pourtant, je ne m'ennuie pas comme les collégiens que je côtoie dans mes CDI de professeure-documentaliste. A ceux qui m'écoutent, je leur réponds que j'aimerais bien m'ennuyer comme eux. Je n'envie pas leur ennui en fait mais le temps qui leur reste pour faire toutes ces choses dont j'ai envie ou pour revivre les instants passés dont j'ai l'impression de ne pas avoir assez profité et je me souviens de:

 

"Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours ![4]"

 

et de notre séjour sur les traces de Lamartine.

Les vanités[5] sont les symboles picturaux de cette fuite du temps inéluctable.
Je ne suis pas seule, je pense à ressentir, après la perte de l'être aimé qui nous était le plus proche(pour moi, mon mari) , l'urgence absolue de vivre puisque la mort nous a frôlé de près en nous obligeant vis à vis de celui qui est mort à vivre pour deux:

« Trois mille six cents fois par heure, la seconde chuchote : souviens-toi ! »
Vers 9 et 10 de L’horloge dans les Fleurs du mal
Charles Baudelaire

et je me souviens du thème étudié au lycée notamment à travers Ronsard:

« Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain :
Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie. »

reprise du Carpe  diem" d'Horace.

20 février 2021

Blanche-Neige (maryline18)


Je suis sûre que ça peut marcher, il suffit de le vouloir très, très fort ; Maman me l'a assez rabacher : < Quand on veut, on peut !> Je tourne pour la énième fois le bouton de ma télévision magique, il faut que j'y soit avant que les Sept Nains ne rentrent du travail. Allez, je ferme les yeux et j'me concentre,  <Abracadabra, je quitte le sol et je m'envole !>
...
" Eh oh ! Eh oh ! On rentre du boulot !"
...
Ouille ! Aie ! Eh, toi là haut, doucement ! Le sol est dur ! Enfin, j'ai réussi ! C'est pas trop tôt !
-"Siffler en travaillant...La la la la la la... !"
Ah ! Bonjour Blanche-Neige ! Je visite toute les maisons de Walt Disney pour aider les héroïnes.
_  Mais qui es-tu ?
_ Je suis la "Fille qui tombe à pic", une sorte d'assistante spatiale au service des exploitées !
_ Oh mais j'adore me rendre utile et j...
_ Taratata ! Tes septs petits mecs se fichent de toi à plein nez, tu vas arrêter de laver leurs chaussettes et de ranger leur bazar ! Tu feras une formation s'il le faut mais je ne veux plus que tu te fatigues au ménage ! tant que tu ne quitteras pas cette maison, tu ne t'en sortiras pas ! Que veux-tu tirer de ces rigolos : un pseudo intello, un coincé, un flémard, un raleur, un idiot, un enrhumé qui éternue tout le temps et un autre qui s'marre sans savoir pourquoi...!
...
< Eh oh, Eh oh, on rentre du boubot !>
...
_ " Vite ! Viens avec moi, on va se trouver un p'tit coin tranquille pour envisager ton avenir !
-Premièrement, pour trouver du boulot, il faut que tu changes de look !
-Deuxièmement on va taper ton CV, t'as un ordi ?
_" Mon quoi ?"
_" ben, ton CV, ton Curriculum Vitae quoi ! Oh la la ...j'ai bien fait d'venir ! Bon, tu faisais quoi avant d'atterrir ici ?
_"Je soignais mon père qui est mort..."
_Oui ben, des fois ça vaut mieux...
_Quoi ??
_Non, laisse tomber...J'ai pas l'temps de t'expliquer !
_Bon, qu'attends-tu de la vie ?
_L'Amour !
_Concentre toi Blanche-Neige ! Ne me répond pas N'IMPORTE QUOI, s'il te plaît !
...
_ La voilà qui pleure maintenant ! Bon, on reprend...Dans l'idéal, tu préfèrerais travailler en plein air, ou dans une chocolaterie ? Vivre dans un château où dans le ventre d'une baleine ? Vendre des allumettes ou refuser de grandir ? Glisser magestueusement sur un lac ou claquer du bec dans une mare ? Te perdre dans une forêt ou être changée en grenouille ?
_ Mais je sais pas moi...
_Ben dis c'que tu veux, il faut juste que je coche, t'as aucune chance de t'en sortir si tu ne rentres pas dans une case ! Oh et puis flûte ! Viens on va voir les nains...Je les aime bien moi aussi !  Pardon, j'ai été méchante...j'adore ta coiffure !
 

20 février 2021

Ah... Les curriculums (Vanina)


Connaissez-vous l’Eugène?
C’est un vigneron, tout comme son cheval.
Une fois dit cela, c’est un peu comme si l’on avait tout dit de son curriculum.
Cependant l’Eugène aime son cheval. Comme tout bon maître de troupeau, car le cheval est un animal grégaire, il le nourrit, le protège, le soigne et si besoin le gronde! C’est que l’Eugène il l’a vu naître son compagnon. Vu qu’la jument s’appelait Jolie Dame, l’Eugène avait eut l’idée d’appeler le poulain Quel Homme. Mais lorsqu’il déclara son animal, il y eut une erreur de saisie. Le Quel Homme devint Qul Homme. Il en aurait fallu bien plus pour ennuyer l’Eugène qui préféra en rire!
Qul Homme est fort, gentil, intelligent. La grande précision de sa traction, permet à l’Eugène de traiter chaque rangée et même chaque cep de vigne. Son crottin nourrit la terre, valorise le terroir, comme y disent à la ville. L’Eugène se moque un peu des benêts de la ville, il a fait étiqueté son vin «bio», du coup le prix a flambé. L’Eugène aime son travail auquel il n’a jamais rien changé, malgré un diplôme d’ingénieur agronome (Master 2); il respecte les traditions ancestrales. Comme il le dit lui même avec un ton malicieux: «Là où y’a d’l’Eugène, y’a du plaisir!». Il est ravi de mettre quelques sous de côtés et d’pouvoir offrir à Qul Homme, d’ici que’ques années, une belle retraite. D’ailleurs ils la prendront ensemble! Pour sûr, Qul Homme est le cheval de sa vie.
Chaque jour, Qul Homme passe sur des parcelles pentues là où les tracteurs motorisés trépassent... Et chaque soir, lorsque le labeur, du labour à la vendange, est fini, l’Eugène invite son compagnon à rentrer au bercail : A l’écurie Qul Homme !


- - - Il y a de cela quelques années, j’avais écrit pour un défi, une lettre de motivation - - -
http://samedidefi.canalblog.com/archives/2008/06/07/9477529.html
 

20 février 2021

Ordinaire (Kate)

 

Toi Danny moi Brett comme une évidence

Notre amitié comme un hasard

Toi Danny qui se bat et s'élance

Moi Brett aristo en costard

J'y repense

Comme il se fait tard

Notre amitié

Dura des années

On s'identifia

À ces beaux gars

Nous des filles

Sans sombre héros

Ni mantille

Juchées sur nos vélos

 

Musique de John Barry, "britannico-américain" comme dit sa bio

(et "véritable créateur de la musique "bondienne""

et premier mari de Jane et père de Kate, mais c'est une autre histoire...).

Musique qui nous transporta 

Toi vers la folk de New York à San Francisco

Moi de Cambridge à Glasgow

Nourries de nos héros

Tels des flambeaux ardents

Nous réchauffant souvent

Surtout nous permettant

D'échapper à nos parents

Adolescentes nous sommes restées

Nourries de nos clichés

Attirées par nos vies rêvées

Adolescentes vieillissantes

Mais de ciné

Et de musiques gavées

Toi attirée par Liam

Et moi William

Quel message dans cette bouteille

Sacrée bouteille ?

Ben ordinaire

Nous étions ben ordinaires

Nous ne l'acceptions pas

De cette vie nous n'en voulions pas

Mais quand j'entendais cette chanson

Je ne l'écoutais pas

Maintenant c'est ma passion

Si tendre est Charlebois

Je ne dis pas non

Je crie qu'il a raison

Et on n'en guérit jamais

C'est ben vrai...

Hommage

À l'auteur

Et aux interprètes

Vigueur

Des poètes

Ben ordinaires ?

 

20 février 2021

J’ai… (tiniak)

 


Cargué la voile de mon cotre
Uni Le Chien à quelqu’un d’autre
Rengorgé ma colère, toute
Rebattu les cartes du doute
Ignoré les menaces veules
Caressé à paume l’éteule
Usé le Sort à mon Festin
Lofé à l’anse du matin
Usiné ma voix sous le vent
Mûri de songes mon tourment

Voilà tout mon curriculum
Il est léger, m’en diriez-vous ?
Testez-le à l’aune d’un somme
Après ce premier rendez-vous
Et goûtez ce qui me fait homme

 

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