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Le défi du samedi
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25 septembre 2010

Défi # 117

C'est Papistache qui nous propose cette semaine ce nouveau défi :

Merci à lui de nous avoir laissé puiser dans son sac à idées ...

La situation :
17 heures ; une chambre ; au centre, un grand lit ; sur ce lit, un couple.

La narration :
Pas un seul verbe, ni à l’infinitif, ni conjugué.
Des participes passés employés comme adjectifs ? Oui, pas trop.

Quoi d’autre ?
Vous, votre plume, votre univers, votre patte... ou alors l’occasion d’un changement radical d’ambiance et de style...

Mais encore ?

***

Voilà, voilà !!! Nous attendons avec curiosité vos réponses à l'adresse habituelle :

samedidefi@hotmail.fr

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25 septembre 2010

Ont déjà fait caqueter l'oiseau

25 septembre 2010

L’illustre fable (Vanina)

vanina116

25 septembre 2010

Discours, sinon davantage (Joye)

Madame la Vis présidente,  Mètre Walrus,  chers Demis Oiseau et Demi Oiselles d’honneur, et tous les gentils membres des Défiants samediens, merci pour cet accueil chalumeau…euh…chaleureux.

Je suis fort heureux de vous parler ce soir d’un sujet qui m’est important – tellement important que je vais le dire même en anglais afin que certains parmi vous comprennent à tel point équerre.  Équerre à lotte.

Car, voyez-vous, chers amis, je vais vous parler un peu de l’espèce qui est la mienne : je suis moi-même un de ces rara avis, oui, je suis un Outiboeurde.   

Je suis né à Écouvillon-sur-Merle, un jour où il pleuvait des cordes.  Mon père était un quincaillier et ma mère une poinçonneuse.  Nous étions tellement pauvres que nous dormions à tête-bêche dans l’atelier de mon père, où il travaillait pour des clous.

Depuis ma plus jeune enfance, je savais que j’étais un drôle d’oiseau. Les autres me taquinaient cruellement. Eux, ils avaient des plumes, moi, des enclumes.  Les oies, elles se moquaient de mes faucilles. Tout le monde me martelait à la récré. Ils étaient vraiment des rabot-joie, mais j’essayais de rester poulie. Souvent, pour me donner du courage, je fredonnais, tout seul dans mon coin, « Ça plane pour moi » - récemment devenue lime nationale de mon espèce.

Mais diable !  Ça volait bien bas ! Oh, oui, j’avais un ami, mais lorsque mes relations avec  Guillaume des Feuillères  ont  dérâpé,  j’étais complètement scié.  Je pleurais « Aïe ! Aïe !  Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! »  Oui, six aïes misérables !

Et, soudain, j’ai entendu une voix doucine, et devant moi se trouvait mon diamant, jolie comme une fraise,  la fille qui m’a sauvé de mon désespoir - mon diamant, ma douille chérie- qui me murmurait :

- Ah non, non, ne pleure pas, mon pince-sans-rire, je suis là.

C’était elle ! Épuisette Laconsigne, elle qui a fait de moi un Outiboeurde connu et qui m’a donné la possibilité de joindre l’outil à l’agréable, qui m’a mis au bouleau, à voyager autour du monde pour vous parler de mon roman-à-clef, l’histoire de ma vie d’Outiboeurde.

Et tout le reste, comme a dit Verlaine, est littérature.  Très prochainement disponible en librairie.

Merci  sincèrement à tous et à toutes.

Bonsoir.

25 septembre 2010

Drôle d’oiseau (MAP)

« Quand l’oiseau-scie lance son cri

le bois entier est décimé ! »

*

« Quand l’oiseau « SILENCE » (sans cri)

mime la scie, point de copeaux ! »

*

« Par chemins routes et sentiers

quand l’oiseau s’y lance sans cric

impossible de faire la roue ! »

*

Voilà ce que se disait l’oiseau-scie qui rêvait d’être un grand poète. Il avait des idées à la pelle mais son caractère ombrageux nuisait à son image de marque. Certains jours en effet il n’était pas à prendre avec des pincettes !

Drôle d’oiseau que cet oiseau-scie !

Drôle de scie en bec à oiseau !

Drôle de bec où l’on mit la scie

* * *

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25 septembre 2010

L'AGONIE DU PHENIX (Cédille)

J'étais oiseau de feu, Phénix de légende,
J'agonisais le soir pour renaître au matin,
Vénéré des humains j'illuminais le monde,
La mystique du feu tel était mon destin.

Au temple du soleil j'étais l'enfant de Rê,
Sur la barque sacrée nous voguions de concert,
Chevauchant hardiment les vagues de l'Enfer,
J'étais Roi, j'étais Dieu, sur l'autel vénéré.

Un jour les dieux moururent, au progrès sacrifiés,
On célébra l'atome et l'électricité
Puis l'on me délaissa pour le feu nucléaire
Qui déchira mes os et me rongea les chairs.

Depuis je gis ici à l'ombre d'une clairière,
J'ai perdu ma superbe, de rayons je n'ai plus,
Comme un métal rouillé je m'effondre en poussière,
Les hommes ne m'aiment plus, les Dieux ont disparu.


25 septembre 2010

Complainte du héron cendré (Vegas sur sarthe)

"Un jour, sur ses pincettes, allait je ne sais où,
Le Héron égoïne emmanché d'une pelle."

Oui! Je sais qu'il n'y a point de rime en ces mots
mais la faute en revient au fieffé bricolo,
bricoleur du dimanch' ou plutôt Samedi
qui m'a mis sur le dos et la pelle et la scie!

Je l'aurais parié! j'entends se retourner
Monsieur de La Fontaine en son Père Lachaise,
ignorant qu'aujourd'hui on aime recycler
et peupler nos jardins de grinçantes foutaises.

J'eus même préféré une tête de veau
au tarin persillé ou à la fine aigrette
plutôt qu'une égoïne, un outil d'opérette
pourquoi pas la faucille ou même le marteau?

Des pincettes noircies à la pelle à charbon
je ne sais qui des deux me donne des boutons,
pour un héron cendré me voilà bien servi,
vous pouvez jubiler... défis du Samedi!

25 septembre 2010

Un drôle d'oiseau‏ (Lorraine)

Je suis l’oiseau né d’un mystère

Moitié femme, moitié martien

Souriez-moi. C ‘est pour vous plaire

Que j’ai le regard batracien

 

J’ai un long cou habile et fin

Le bec effilé des cigognes

Je n’ai pas un cœur d’aigrefin

Ce que je reçois, je le donne

 

J’ai reçu la patte gracile

Le nez frissonnant et l’œil doux

Une huppe, aucun bacille

Si vous voulez, épousons-nous

 

Je vous donnerai de l’amour

Du bonheur et de l’espérance

Ne riez pas comme un tambour

Ce que je vous dis, je le pense

 

Si vous croyez que je délire

Partez donc et tant pis pour vous

Un autre viendra me chérir

Et me supplier à genoux

 

Je suis l’oiseau sans queue ni tête,

Qui voudrait être aimée pourtant

Quelquefois je pleure en cachette

Puis je m’endors, près de l’étang…


25 septembre 2010

Déclaration enrouée dans une jachère chantante (Pivoine)

L'écriture a mal au cunéiforme
Et au signal alphabétique
L'écritoire a mal au bec
L'ordinateur crachote toutes ses puces
Le sculpteur a une épaule arthritique
L'esprit se vide de sa substance

L'herbe croît au milieu du bon grain et de l'ivraie
L'oiseau a ses artères handicapées
Il est ce coeur en forme de crampons rouillés
Un coeur vêtu à l'as de pique
Comme un roi nu mais que l'on croit vêtu
Avec une perruque de cheveux mouillés

Pauvre hère  Tel
L'écrivain poussif dans sa poussière de bulles
Perdu dans le clinquant de la boîte à outils

Et comme chacun s'en doute
Voilà la fin
De mots humains rêvés pour l'âme soeur
Triste ou indifférente  Cette faim
D'une histoire de pics parallèles
Qui ne se rejoindront hélas jamais...
25 septembre 2010

Quand l'Aggrippine aviaire contrarie un héron, faites la liaison ! (Joe Krapov)

DDS116_heron03- Dis donc, vieille tare puante gluante, ta nullasse de copine va se faire avoiner la gueule si elle persiste à rouler des gades à tous les gnolguis qui la matent !
- Sais, tu, ma chère amie, que ta copine antipathique va s’attirer de gros ennuis si elle continue d’embrasser tous les garçons qui la regardent ?


- Je m’en bas les yeux grave, N‘héron ! Miss Cuckoo, c’est une pouffe qu’a rien sous L’oréal ! Elle a des plans canons pour se taper des grumeaux bouffis. C’est sûr qu’elle va se prendre un pain dans lague un de ces quatre mais toi, bloc d’agglo, tu m’esclaves avec tes scoops crevés sur cette morue à gros nibards !
- Je m’en fiche impérialement, N’héron ! Miss Cuckoo fait partie de ces filles pas forcément très intelligentes qui caressent toujours des projets très intéressants et ont des vues sur des garçons sans grand intérêt. C’est certain qu’un jour ou l’autre elle se prendra une belle claque ! Mais toi, espèce de grand niais, qu’as-tu donc à faire de ces ragots nauséabonds à propos d’une fille vulgaire au corsage bien rempli ?

- Ca me prend vapeur qu’elle vienne baby-sitter si souvent. Quand on n’a pas une goutte, c’est pas avec des jobs comme ça qu’on va faire une montagne de jus !
- Ca m’énerve un peu, à vrai dire, qu’elle vienne si souvent garder les enfants. Sans compter qu’elle n’y gagne pas beaucoup d’argent…

- Ca me plie les bronches de t’entendre dire ça alors que j’ai plus rien à me griffer sur leuque ! Sans kidde, tu crois que ça cascade un max, ton job de poète du dimanche ? Quand est-ce que tu nous ponds ta sedan du narca avec ses œufs d’or, ma poule ? Tu devrais gratter des scénars, ça, au moins,  ça ramène du flot !
- Ca m’insupporte que tu dises cela alors que je n’ai plus rien à me mettre sur le dos. Sérieusement, tu crois que ça rapporte beaucoup d’argent ton métier d’oiseau-poète ? Et quand est-ce que tu nous concoctes l’équivalent de la « Danse des canards » ? Tu devrais écrire des scénarios de films, ça au moins ça rapporte de l’argent !

- Tu parles sous toi ! J’en ai peanuts à traire si ça n’a pas été le don avec les producteurs ! Au moins j’ai libéré l’aura. Mon opéra-rock pour oiseau-lyre, ciel incendiaire et orchestre, je labeure dessus night and day. Tu vas collapser raide quand il sera donné ! Ca va trouer tes biomanes !
- Tu dis n’importe quoi ! Je m’en fiche, du pognon ! Ce qui m’intéresse c’est d’exprimer mon tempérament. Mon opéra pour oiseau-lyre, ciel incendiaire et orchestre, je travaille dessus jour et nuit et tu vas tomber raide de saisissement le jour où il sera joué ! Tes parents vont être bien étonnés !

- Overdose, le momac ! Tu fais vraimench’ ! T’es pas assez polyglotte comme obsédé ! Je suis au courant  depuis trois mille ans que t’es pas performe ! J’ai beau être très prude comme pouffe, ca me plie de voir que t’es un raymond à gerber. D’ailleurs, autant que tu le saches, je me casse away !
- Tu m’ennuies, bonhomme ! Tu ne connais pas suffisamment bien les langues étrangères et moi je sais depuis longtemps que tu n’es performant dans aucun domaine. J’ai beau être une jeune fille discrète et rangée, ça me sidère toujours de te voir aussi passif en tout. D’ailleurs, autant te prévenir tout de suite, j’ai décidé de te quitter.

Elle s’envole.
Elle s’envole.

DDS116_heron02


Resté seul, N’héron cogite :
Resté seul, N’héron réfléchit :


DDS116_heron01- Ca va être farineux si je le prends douleur comme break ! Ca faisait trop longtemps qu’on se foutait sur lague ! Phoque la morue ! Le vieux joke ! Comment j’ai grugé le pigeon ! Maintenant je peux conclure avec Miss Cuckoo ! La famille one mariage, c’est trop galère ! Sur ce coup là, t’as été giga, N’héron !
- Cela ne sera pas très gratifiant si je prends à cœur cette séparation et si de surcroît je me mets à en souffrir. En même temps, ça faisait tellement longtemps qu’on se plumait, elle et moi ! Allons, quelle galéjade ! Je vois que je l’ai bien arnaquée. Je peux aller vivre maintenant le parfait amour avec Miss Cuckoo. Il est temps que je goûte moi aussi aux plaisirs de la famille recomposée ! Soyons modernes, que diable !

P.S. Merci à Mme Claire Bretécher pour son inventivité ! Les photos ont été prises à Rennes et à Redon.

25 septembre 2010

La Vie comme elle va … (Teb)

La Vie comme elle va …

Je m'appelle Pincipelle

Mon père, le poisson-scie…

A chopé la pince de la belle qui s’était pris une pelle…

Ils ne se sont plus quittés !

Et me voici ...

pincipelle

Je suis vraiment un drôle d’outil J !!!

                                                                                                   nb : dr_le_d_outil

25 septembre 2010

Défi 116 : Héron héron… (Adrienne)

Je les entends rire dans mon dos, les petits couples venus se mettre au vert pour batifoler loin des regards indiscrets:

- Ah ! voilà mademoiselle Lelonbec !

Ils voudraient que je leur chante La Marche nuptiale, peut-être ? Ici, c’est pas les Joyeux Pinsonnets du dimanche !

- … au long bec emmanché d’un long cou !

Ça, ce sont les potaches qui veulent me faire croire qu’ils ont des lettres. Hahaha ! de lettres ils n’ont que les trois qui forment le mot sot !

Et je vous passe les « héron déplumé » ou autres joyeusetés… ah ! on peut le dire, les railleurs manquent sérieusement d’imagination et d’originalité !

Toujours ces mêmes rengaines selon l’âge des moqueurs… tenez, quand c’est les petits, voilà ce que ça donne :

- http://www.youtube.com/watch?v=bzcxrD8lc3Q&feature=related !

25 septembre 2010

Mise en garde (Tilu)

Scie tu fais la tête et qu’ tu en pinces pour la bon’bière, tu s’ras bientôt… hé !.... rond comme un’ queue d’pelle ! … Hips !.... crois en ma longue expérience….

Signé : la scie grogne … hips…..


25 septembre 2010

Nettoyage de printemps (Suite du défi #114) (Jo Centrifuge)

Cramponné aux tige métalliques qui couraient jusqu'à la tête de la statue, Frère Paul ne pouvait plus faire un mouvement. Ses muscles tétanisés luttaient contre les rafales de vent qui semblait vouloir le pousser dans le vide. Il avait « tilté », encéphalo plat, seulement trois neurones en état de marche : l'un pour maintenir ses yeux fermés, un autre pour serrer les mâchoires, et le dernier, en mode repeat, pour chouiner « mais qu'est-ce que je fous làaa!... »

Cling !

Un bruit métallique lui rendit un semblant d'activité cérébrale. Un héron en feraille fait, entre autres quincailleries, d'une pelle et d'une scie, venait de se poser en face de lui sur un bras de la statue. Paul s'étonna :

-Merde c'est quoi ça !

Clong !

Bizarrement, le héron était doté de parole :

-Je vous en prie mon vieux, n'allez pas faire de remarques sur mon aspect. Ce serait plutôt à moi de m'étonner.de vôtre présence ici. Vous aimez les défis hein ? Adepte des sports extrêmes, c'est ça ?

-Mais pas du tout ! s'emporta Paul. Tu vois pas que je crève de trouille, maudit bricolage ? J'suis bloqué ici, aides moi à descendre !

Clung !

-Po po poo ! Je suis un héron, je n'ai pas de bras moi. 'Va falloir vous débrouiller tout seul mon petit bonhomme.

Paul désespérait

-Mais c'est pas possible ! 'Faut m'aider là ! Les seules acrobaties que j'ai jamais osé datent de quand j'étais môme.

Clang !

-Laissez moi deviner. C'était lorsque vous appreniez à faire du vélo sans les petites roues. Vous aviez tellement envie d'y arriver. Alors cent fois vous êtes tombé jusqu'à vous écorcher coudes et genoux.

Paul eut le coeur gros à l'évocation de son jeune temps.

Clong !

-Excusez-moi de vous le dire mais vous n'avez vraiment pas le profile d'un moine, remarqua le héron. Je me trompe?

Paul ricana :

-Tu es dans les ressources humaines, le bricolage?

Cling !

-Mmph ! Je vais faire comme si je n'avais rien entendu ! Ah mais je sais ! Amour déçu, pas vrai ?

-Bingo, tête de scie! fit Paul, plus mauvais que jamais. Ici au moins, je ne souffre plus. Ca te poses un problème?

Clang !

-Oh je disais ça, c'était histoire de passer le temps. Vous savez, une scie ça peut être très utile. A couper une branche morte par exemple...

Paul explosa :

-Putain mais tu veux quoi ? Et t'es quoi d'abord ?

Cling !

-Mais je suis toi, Paul...

-Moi ? Mais... la pelle ?

Clung !

-Ta mémoire.

-Et... la scie ?

Cloung !

-Ton avenir.

Et le héron disparut, laissant Paul abasourdi en haut de sa statue.

Clang !

Clong !

Clung !

Au gré des rafales de vent, le bidon de Mirror dans sa poche tapait sur la statue.

 

N'allez pas croire que cette révélation décida Paul à quitter son perchoir par ses propres moyens. Il fallut pour cela l'intervention d'une équipe spécialisée de sapeurs pompiers et le renfort d'un psychologue du SAMU. Mais quelques jours plus tard, il se défroqua et parti du monastère au petit matin, bien décidé à vivre à nouveau.

25 septembre 2010

Violette qu'a pas su parler avec l'oiseau en même temps que les autres‏ (Violette)

" Pas fer ça"


- "t'as vu à quoi tu ressembles!!"
Son père disait : elle a des cannes épaisses comme mon serin qu'est mort de faim dans sa cage.
- "mais moi j'suis pas dans une cage.......
- c'est c'que tu crois
- J'me sens bien
- Tu t'sens bien?
- Oui ça m'fait du bien...
- ça te fait du bien de te faire mal?
- Je m'fais pas mal
- T as trop perdu là, tu es en danger
- Tu diras rien à ma mère?
- Qui prendra soin de toi?
- Pas elle
- Je ne peux pas me taire..."
Elle s'est mise à pleurer, je l'ai prise dans ma bras, je devais pas "fer" ça.......

 
25 septembre 2010

Monologue du jardin (Walrus)

Bonjour ! Depuis que je suis dans ce parc, les visiteurs m’ont baptisé “Néron le héron”. Je comptais bien profiter de cette erreur pour vous tenir un discours de circonstance commençant par “Héron, héron, petit patapon”, mais un Breton célèbre (voir les comms) m’a coupé l’herbe sous les pieds (ce qui est bien un comble dans un parc !)

Du coup, je ne suis plus à prendre avec des pincettes et je suis déterminé à faire éclater une vérité dont je m’étonne qu’elle puisse être si facilement cachée au commun des mortels (vous voyez de qui je parle, hmmm ?)

“Néron le Héron” ! Vais t’en foutre, moi ! Tant qu’ils y étaient, si on regarde bien, ils auraient pu me baptiser “La pelle du cul”, ça aurait eu l’avantage de m’offrir un petit côté poupounesque.

(NDLR : je vous ai dit combien j'aime Poupoune ? Pas de digression dites-vous ? Bon !)

Non, mais regardez-moi bien...

C’est évident ! Ça se voit comme le bec au milieu de la figure, non ?

Allez, un petit effort...

Vous l’entrevoyez enfin, la vérité vraie ?

Oui ?

C'est pas trop tôt, (z'êtes pas trop gâtés côté matière grise dites-moi...)

Ça vous scie, hein ?


shadok

25 septembre 2010

contribution pour le défi 116‏ (Venise)

venise
Cliquer sur l'image pour l'agrandir

25 septembre 2010

le défi du drôle d'oiseau (KatyL‏)

katyl2


-" Bonjour toi que fais tu là ?
    - je suis venu surveiller les enfants qui passent dans la forêt
    - des enfants qui passent , tu en as vu ?
    - oui vous deux  ...Cuicui !! les enfants , où allez vous d'un si bon pas?
    - oh ! un oiseau qui parle  dit le garçon, tu es en métal , et tu parles ?
    - oui je lui le phénix des hôtes de ces bois , oiseau fabuleux protecteur de la forêt, je détecte les enfants égarés c'est mon rôle...
    - ah bon! dis la petite fille, alors dis-nous comment on peut sortir du bois et aller vers une clairière, nous sommes perdus...
    - je vais vous conduire , mais il faut me promettre deux choses avant cela
    -oui oui dirent ils en cœur on te promet
    -la première chose est que vous n'allumerez aucun feu dans cette forêt, je dois vivre 500 ans
      et après je peux bruler, mais n'ayez pas peur, je vais revivre, je ne suis pas le phénix pour rien, j'ai déjà 2010 ans , j'ai survécu à plusieurs incendies, je suis né en même temps que Jésus Christ à Bethléem, j'étais là , j'ai tout vu, un roi mage m'avait pris sur son épaule pour m'offrir à ce petit Jésus,

    vous le connaissez demande t-il aux enfants ?
        -oui oui dirent -ils encore en cœur...peux tu nous dire la deuxième promesse?

    -non pas encore il faut écouter toute l'histoire
    -bon nous t'écoutons, qu'as tu fait avec le petit Jésus?
    - j'ai grandi avec lui, il m'a donné la faculté de parler , il faisait plein de miracles, quand j'avais faim même dans le désert, il sortait des poissons de son sac, j'avais toujours à manger,puis on rencontrait plein de monde, j'aimais beaucoup sa maman, douce souriante, et son papa le charpentier, il m'avait fait une super maison en bois rien que pour moi.....
      les deux gosses n'en croyaient pas leurs yeux et leurs oreilles, un oiseau qui parle et qui a connu Jésus, celui qui est mort sur la croix

    -dis donc l'oiseau , pourquoi Jésus est mort sur la croix?
    -à cette époque c'était monnaie courante les enfants, un voleur, un criminel, tous étaient crucifiés, mais Jésus lui il n'avait rien fait de mal, au contraire, il voulait que les gens soient gentils, sympa et partagent leurs biens, donnent aux pauvres, et surtout arrêtent de tuer  et de voler....
    - alors pourquoi ils l'ont tué??
    -en fait , ils voulaient continuer à s'entretuer , à voler les autres, a se battre .. et Jésus avec ses  bonnes paroles il commençait à agacer plus d'un, surtout que les gens , les voisins, les pauvres eux commençaient à l'aimer beaucoup et partout où il passait avec moi sur son épaule il me disait : " phénix surveille les enfants qu'il ne leur arrive rien, survole les environ et voit s'il n'y a pas de soldats dans le coin, car vois tu quand j'étais nouveau né
( c'est ma maman qui me l'a dit) un gars nommé Hérode à fait tuer tous les nouveaux nés, depuis je me méfie "... c'est comme ça que depuis je surveille les enfants égarés et qu'à chaque fois qu'un incendie de forêt me tue comme mes confrères les animaux, je revis toujours car Jésus m'a confié cette mission.

    - les gosses attendris embrassèrent le phénix... tu es un peu froid puisqu'en métal , mais on t'aime bien oiseau!
    - aussitôt l'oiseau en métal se transforma en vrai oiseau avec des plumes , un bec, des yeux....
      les enfants restèrent silencieux devant cette transformation...

    -quel est le deuxième point que l'on doit te promettre oiseau
    - la deuxième promesse est de ne parler de moi à personne, je ne peux apparaitre qu'aux enfants qui ont le cœur pur , et c'est votre cas, je ne peux pas parler aux enfants qui savent mentir, or vous êtes de bons enfants , je ne peux vous guider et me transformer que si vous avez de l'amour dans le cœur et c'est votre cas, mais si vous le dites à un adulte il ne vous croira pas, pour les adultes le phénix es un oiseau de légende et il n'existe pas , vous auriez des problèmes ....
      Puis les gens vont vous demander comment vous êtes sortis de la forêt, il ne faudra pas leur dire, ils faut les laisser croire ce qu'ils veulent ...vous avez marché droit devant vous...
      et c'est tout .. OK ?

    - oui oui phénix on te promet....
    Alors l'oiseau les prit sur son dos et il s'envola avec ces deux enfants perdus...
      il survola une forêt épaisse et noire, rien à l'horizon, des jours de marche à pied....les enfants n'avaient aucune provision .. ils comprirent que sans cet oiseau ils auraient été perdus et seraient sans doute morts de faim de froid et d'épuisement..

    Ils se mirent à prier en silence et dirent au fond d'eux " merci Jésus , car sans toi , ce phénix n'aurait pas ce pouvoir"
    l'oiseau les déposa à la lisière de la forêt ....il repartit et les enfants promirent de ne jamais parler de cette histoire ...
      seule une artiste peintre dans son atelier eut vent de cette histoire , car elle était la petite fille sauvée par le phénix, elle en fit un tableau
...

katyl1

25 septembre 2010

Le héron ne se marre pas tous les jours (Zigmund)

zig1





Ma Ginette,
   Comme tu peux le constater, je me suis mis au vert, mais je m'ennuie à mourir dans ce coin de campagne mayennaise.
   Tu en as de la chance d'avoir trouvé ce petit boulot au bord de la mer.
    Je bave d'envie en regardant la carte postale que tu m'as envoyée : surveiller le golfe du Morbihan du haut de la terrasse du restaurant " le petit chantier", c'est quand même plus fun que faire le pied de grue dans ce coin paumé…
   De plus, on raconte que Myriam, la patronne, est aux petits soins pour tout le monde, nul doute que tu dois être comme un coq en pâte.
(moi on me nourrit de nouilles !*)
   zig2 (**)

zig3Entre moi et la campagne, la mayennaise ne prend pas, trop de vert sans doute.
   Franchement, ce coin isolé ne casse pas trois pattes à un canard.
    Mes seules distractions ce sont les bagarres des quelques canards boiteux qui peuplent la mare voisine. Parfois,  j’ai droit aux réflexions des mômes mal élevés qui chantent en me voyant : « un canard, moi j’aime bien les canards »(et ignares  avec ça !) ; ou alors ce sont des adultes qui fredonnent finement « héron héron petit patapon ! ». 
    Ouf ! mon CDD se termine bientôt, et je vais enfin pouvoir te rejoindre. Si tu le souhaites, nous migrerons ensemble,avec quelques copains, mais avant de partir nous pourrions nous reposer sur l’ile de Berder(sous l’aile protectrice de la LPO) et survoler le golfe avant de revenir l’été prochain.

*et tout le monde sait que les nouilles ça ne casse pas trois pattes à un canard !
**cette image n’est pas de moi elle m’a été transmise par un ami  via internet j’en ignore la provenance.

25 septembre 2010

Défi 116 (32Octobre)

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