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Le défi du samedi
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24 avril 2021

Défi #661

 

Une fois n'est pas coutume :
un gros mot !

 

Misogyne

 

À la demande de joye,
je remplace l'illustration originale par celle-ci :

6613

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24 avril 2021

S'y sont mis avec feu

24 avril 2021

Explosions (Laura)

 

C'est incroyable comme des événements pourtant importants disparaissent derrière d'autres souvenirs plus récents. Ainsi, le laboratoire de sciences physiques de mon lycée catholique privé a explosé alors que notre professeure une religieuse faisait une expérience. Ce fut dans mon souvenir une explosion grave avec des blessés mais ça me paraît aujourd'hui irréel comme l'accident d'une élève pendant ses vacances de ski, accident mortel cette fois. On fit une messe à sa mémoire. Ça me parait tellement loin  des établissements privés où j'enseigne maintenant. Les émotions étaient plus feutrées. Les limites étaient claires et peu les dépassaient. Les mots étaient pesés. Mais sous les apparences sages, les souffrances se cachaient dans les explosions de boules puantes ou les tribunaux où je comparaissais, victime expiatoire à l'époque où ce statut n'était pas revendiqué.

 

24 avril 2021

L’alchimiste (Lecrilibriste)

 

Ce n’est pas l’élixir de longue vie

Que j’envie

Mais l’élixir de l’éternelle jeunesse

qui de la fontaine d’Eden jaillit

plein d’allégresse et de promesses 

au fabuleux laboratoire de vie

C’était une potion magique

loin des cornues, des alambics

des pipettes et des éprouvettes

des entonnoirs et des burettes

des fioles et des pisserettes

Disparu à jamais …

Jamais on ne l’a retrouvé

Certains, des trucs ont inventé

Obsédés par la longévité

Nicolas Flamel a essayé

Et le massage de Zu San Li

sur le point des cent maladies

a des résultats avérés

 pour prolonger la vie

 

Non ! Moi, ce que j’envie

Y a rien à faire, ne vous déplaise

C’est l’élixir de l’éternelle jeunesse

Sans aucun doute, est-ce pourquoi

le piano des parfumeurs me fait rêver

Oh ! que j’aimerais avoir un « nez »

Celui de « Grenouille »* qui réussit à fabriquer

l’élixir pour se faire passionnément aimer

Finalement déçu par sa triste réalité

Il ne réussit qu’à se faire bouffer !

Alors, l’élixir de l’éternelle jeunesse

c’est peut-être finalement

 une  drôle d’idée traîtresse ?

 

 

*Le parfum  Patrick Süskind

 

24 avril 2021

Chez Monstranto (Emma)

Pour voir le montage d'Emma en plein écran, cliquez sur carré
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24 avril 2021

Mais qu'est-ce qu'un rat de laboratoire (Clio101)

           
            Lui, c’est Serge.

            Rattus norvegicus de son état ou, en parler commun, rat brun, portant comme il se doit queue longue et délicieusement annelée, belles dents tranchantes, museau pointu et oreilles rondes. De naturel curieux et aventureux il aime se cultiver et s’enrichir de nouvelles connaissances.

            Logeant en compagnie de sa famille et une multitude d’autres congénères à proximité du laboratoire de Paris-Diderot Serge peut y assouvir sa soif de savoir. Alors que les autres passent leurs journées à jouer, se battre ou dormir en attendant de se servir dans les poubelles qui jouxtent les bâtiments, il reste à l’affût. Dès que lui parviennent les sons caractéristiques du mouvement des scientifiques vers la sortie pour une pause il vient se poster jusqu’à l’orée du caniveau et écoute avec délices les bribes de résultats d’expériences, de questions à poser et reposer ou les errements d’une recherche difficile.

            Il connaît le danger. Sans cesse lui parviennent à l’oreille les échos de ses congénères tués de toutes les façons possibles, il a perdu sa mère et bon nombre de ses cousins empoisonnés à la mort-aux-rats ou pris dans un piège. Il sait que beaucoup de ses amis sont utilisés pour les expériences des humains mais il n’en a cure.

            « Si je meurs, au moins mourrais-je savant », est sa devise.

            Dernièrement un nouvel objet de questionnement lui est venu. A force d’écouter chaque jour durant les laborantins il s’est rendu compte qu’il avait beaucoup plus d’amis qu’il ne le pensait. Au cours de plusieurs de leurs conversations il a entendu les humains parler de « rats de laboratoire » pour désigner certains d’entre eux avec une légère nuance de moquerie.

            « Mais qu’est-ce qu’un rat de laboratoire pour les humains si ce n’est pas un animal ? », se demandait Serge.

            Cette question l’occupa des jours entiers. Il plongea dans les méandres de sa mémoire, dans les tréfonds de sa besace, sans parvenir à trouver de réponse. Il en vint jusqu’à dédaigner la picorée du soir, bien qu’elle soit toujours délicieuse et abondante, les scientifiques étant comme on sait, amateur de bonne chère mais parfois un peu tête-en-l’air.

            Après des nuits sans sommeil et des heures de réflexion la solution lui vint. Il fallait le demander aux humains. La tâche s’annonçait plus difficile qu’il n’y paraît, les rats ne parlant pas mais communiquant entre eux au moyen d’ultrasons. Pour poser ses questions il n’avait d’autre choix que de les écrire.

            Pour reconnaître et associer entre eux les signes qu’utilisent les humains pour communiquer il observa les grandes installations en fer sur lesquelles ceux-ci apposent ce qu’ils appellent des affiches. Quand il entendait certains les commenter il tentait avec ses griffes de reproduire le bâton qui correspondait au son. La tâche était ardue mais l’intelligence de son espèce et ses connaissances firent qu’il parvint peu à peu à dessiner des lettres et à former des mots. Mais c’était long, si long, qu’il désespérait de pouvoir finir son apprentissage avant de finir sa vie.

            Animé par la volonté d’avoir à tout prix la réponse à ses questions il observait les panneaux de plus en plus souvent, de plus en plus prêt et de plus en plus tôt. Si d’aventure quelque passant survenait il se dissimulait prestement derrière les poubelles, écoutait leurs paroles, puis reprenait son apprentissage.

            Un jour qu’il grattait les pavés de ses griffes pour former une suite de mots une ombre le recouvrit et une voix chantante parvint à ses oreilles.

            « Mais qu’est-ce que tu fais toi ? »

            Tout de suite après il se sentit soulevé par la peau du cou et mis à la hauteur d’un visage tout rond, aux yeux bleus et aux lunettes toutes rondes et à paillettes, parsemé de taches de rousseur ; la bouche fine et menue se creusait de très jolies fossettes.

            « Toi, tu n’es pas un rat ordinaire. J’ai l’impression que tu essaies d’apprendre à lire. 

-          Oui, voulut crier Serge mais il ne parvint qu’à couiner.

-          Je vais te montrer sur-le-champ aux collègues. Ils n’arrêtent pas de dire que je ne suis qu’un rat de laboratoire, grâce à toi je vais leur prouver qu’ils ont tort. Je t’apprendrai à lire et nous pourrons acquérir tout le savoir du monde ! »

Et elle le jucha sur son épaule.    

Serge sourit. Il était heureux.

Il avait trouvé une amie.

Il saurait ce qu’est un rat de laboratoire.

Et avec elle il apprendrait mille autres choses encore.

 

24 avril 2021

Dans le famille Ménagerie (Kate)

 

Dans le famille Ménagerie, le fils !

Je me présente.

Nom : Ménagerie

Prénom : Raphaël

Profession : laborantin

0-12 2 2

Voici mon arbre généalogique.

0 2

Mes grand-parents maternels : Ragnar

0-3 2

et Raïssa

0-14 2

Leur fille, ma mère : Rachida

0-2 2

Mes grand-parents paternels : Radomir

0-7 2

et Radegonde

0-1 2

Leur fils, mon père : Raoul.

0-5 2

Ma soeur : Rachel

0-6 2

ainsi que moi-même : Raphaël

quand nous étions enfants, tous, tous enfants de la balle, bien sûr, la balle au bond, vous saisissez, là ?

Ma soeur s'est très tôt passionnée pour la danse, tellement douée qu'elle est devenue petit rat de l'Opéra. Actuellement danseuse étoile, elle vit avec son mari, Sir Ruppert Alexander Devil.

Pour ma part, le contact des animaux m'ayant toujours attiré, je suis un temps devenu rat de bibliothèque, ce qui m'a permis d'acquérir des connaissances pour préparer le concours de garçon de laboratoire.

En charge essentiellement de rats, je vis donc désormais entouré de rats de laboratoire. Ma collègue et fiancée, Rama Deschamps, étant originaire de Brest, c'est là que nous allons nous marier et toute la famille viendra. Notre voyage de noce commencera à la Pointe du Raz et s'étirera où l'on voudra...

0-8 2

0-9 2

P.S. : Rendons à Jean-Pol, ce qui est à Jean-Pol, le dessinateur créateur de Marc et Julie (à qui j'avais déjà eu recours pour le mot "drugstore" et je l'en remercie), ici la famille Ménagerie et si j'ai supprimé les prénoms de Marc et Julie au bas des photos des cartes, c'est pour servir la cause de mon laborantin laborieux et ra...vi !

0-11 2

Plus sobrement, pour la famille Domp'tout pas de nom de dessinateur... mais un petit air de famille, non ?

 

24 avril 2021

À l'eau Jean-Paul ? ici Charlotte... (joye)

je compose

quand je l’ose

mon oratoire

obligatoire

mais aléatoire

au Purgatoire

expiatoire

de mon baignoire...

si

migratoire

ce laboratoire

jubilatoire…

de l'observatoire

inflammatoire.

anti-discrimatoire,

et

contra-

interro-

ga-

toire...

comme

un coup

de couteau

dans le dos

                        à

                                    l'...e

                                                  ..a

                                                            ...u 

Jacques-Louis David

 La Mort de Marat par Jacques-Louis David, 1793 (Wikicommons)

24 avril 2021

Le délit du labo (Ilonat)

 

Nous avions tous en tête avec Charles Trenet
Le beau débit du lait lorsqu’il  le comparait
Au laid débit de l’eau

Voilà t’y pas qu’on nous annonce
Un sale délit dans un labo
Figaro ci Fanossi  là…
Mais quel méli mélo
A Fanossi y a du dégât

Ils nous avaient promis un beau vaccin pour Mardi Gras
Mais Pâques est arrivé et le vaccin n’était pas là

Quand même des profits, ils en ont fait à Fanossi
Et maintenant ils licencient ! Ça frise l’infamie !

Le dédit d’un labo c’était déjà pas beau
Mais si c’est un délit il faut y mettre le holà !

Oh là oh là ! Faire un débat sur le labo
Un début de débat… tout à fait délicat !
On n’en sortira pas 

Figaro si Fanossi là
Et pourquoi pas la Zénica
Avec ses falbalas

Avec tous ces pourquoi
On va alimenter
Le débit des bobo(f)s
Sur un délit pas beau

Cette histoire de labo
C’est un piège à gogos
Pour faire les rigolos le Samedi matin
En rajouter sur  les potins
Avec tous ces yakas sur les vaccins
Tous  les  yaurai-eu-ka
Et patati et patata

Un  délit de labo c’est vraiment pas joli
Plus laid en vérité que le débit de l’eau
Mais il nous reste les chansons
Du Fou Chantant la Douce France
Avec son beau débit de lait si loin de nos labos
Et l’âme des poètes sur la Nationale Sept
 

24 avril 2021

Bombinette ou chansonnette ? (Joe Krapov)

Oui, je sais, je ne me renouvelle pas !

Dans mon laboratoire rennais, vous ne voudriez tout de même pas que j'y fabrique des bombes atomiques , tout de même ? 
Ne vous inquiétez pas, d'autres s'en chargent ailleurs.

Non, moi, je préfère pousser la chansonnette que de m"occuper de l'élevage de champignons nucléaires !

Et donc, en compagnie de Boris Vian, celle-ci est en guise de remerciements  à ce cher oncle Walrus, notre tenancier  de boutique préféré !

 

24 avril 2021

Speed shooting (Vegas sur sarthe)

 

En me quittant elle avait lancé dans un accent mi-suédois mi-britannique « Je serai au labo à minuit »
Ce que j'aime dans le speed dating c'est que c'est speed et qu'on ne s'embarrasse pas de salamalecs mais là, je restais sur ma faim … comment s'appelait-elle déjà ?

A vingt trois heures, n'y tenant plus j'ai poussé la porte entr'ouverte de ce labo.
Au bout d'un long couloir se trouvait une pièce sombre éclairée d'une lampe rouge comme qui dirait cette chambre noire qu'utilisent les derniers survivants du développement argentique.
Les quelques photos en noir et blanc accrochées aux murs me faisaient penser à des radiographies mais elle avait du en développer des clichés coquins, cette polissonne !

« Je ne pensais pas que vous viendriez » a susurré une voix suave dans mon dos.
Ce vouvoiement m'émoustillait et je me suis retourné lentement pour prolonger le plaisir.
J'ai vu ses petits seins pointer sous la blouse blanche, certain qu'elle était nue là dessous. Côté face j'étais aux anges et j'aurais pu rester des heures ainsi mais elle s'est retournée pour ouvrir une sorte de frigo.
Côté pile, malgré sa chevelure flamboyante et une belle chute de reins la blouse était banale floquée d'un grand logo où même un myope aurait pu lire Astrazeneca.
Elle se retourna vivement : »Déshabillez-vous ».
Le ton avait changé et j'étais coi, doublement coi à la vue de cette horrible seringue dans sa main finement manucurée.
Je poussai un cri étranglé.

Une lumière vive me fit sursauter dans le lit. Quelqu'un avec la voix de Germaine avait crié aussi.
Je criai à nouveau.
Jamais je ne pourrais me faire à ce masque anti-âge verdâtre créé par Tue-l'amour et dont Germaine se tartinait vicieusement à chaque fois qu'elle se trouvait une ride.
« T'as encore fait un cauchemar ? » demanda t-elle d'une voix ensommeillée.
Je me sentais vidé, fiévreux : »Ouais... j'ai rêvé qu'on me vaccinait »
« Avec quoi ? » a t-elle ajouté car même en pleine nuit Germaine possède cette envie tenace de détails qui me tient éveillé jusqu'à l'aube.
« C'était de l'Astra... »
Déjà elle se tournait contre le mur en maugréant : »T'as du pot... ç'aurait pu être du Zeneca »

Avant qu'elle n'éteigne la lumière j'entrevis son dos nu et plus encore mais le cœur n'y était pas et puis mon épaule gauche me faisait souffrir.
J'y passai la main et y trouvai une étonnante grosseur, un peu comme cette turgescence que j'avais ressentie dans mon rêve mais beaucoup plus bas que l'épaule …
J'essayai de me rendormir.
Demain matin, j'irais consulter au labo... au laboratoire.


24 avril 2021

Ne croyez pas votre mémoire (Walrus)

 
Je m'étais (bêtement, as usual) dit qu'avec ce mot-ci, je serais peinard, que je trouverais bien dans  ma mémoire un gag de laboratoire : des labos, j'en ai fréquenté, que dis-je,  j'y ai vécu durant toute ma vie "active" (mouarf !).

Mais j'aurais dû savoir, si j'avais appliqué le célèbre aphorisme grec Γνῶθι σεαυτόν (ceci juste pour faire plaisir à celles ou même ceux qui se sont plongés avec délices, ou pas, dans les études classiques), que lorsque je rencontre un mot, je commence par creuser, généralement au hasard, plutôt que de plonger dans ma mémoire.

Et devinez ce que j'ai déterré en creusant ?

... un bouquin !

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Ça vous intrigue ? Pas de problème, vous pouvez le lire ici, bonne chance!

Et ça, ce n'était que la première couche, c'est fou les liens qu'on peut trouver entre le labo et la littérature, voyez-vous même.

Bref, on trouve des tas de labos qui n'ont rien, mais alors strictement rien à voir avec ceux qu'avec bonheur j'ai pratiqués !

Et c'est là que ma mémoire est revenue à la charge : j'aurais dû savoir !

Lorsque les beaux-parents de ma fille habitaient encore Selles-sur Cher, Anne (elle est Bretonne) la mère de mon beau-fils, travaillait chez un charcutier local et parlait de "laboratoire". Ça m'avait frappé, ici, on dirait plutôt atelier ou même cuisine si le dit charcutier fait aussi un brin traiteur.

Bref, le monde des labos s'étend bien au-delà de ce qu'on imagine habituellement.

J'en resterai donc là, faut pas que je me disperse (comme les fragments de l'étuve où mon copain Robert avait mis à sécher sa préparation clandestine de fulminate de mercure, ça avait fait du bruit dans les labos!).

 

24 avril 2021

Belynda, (maryline18)

m18

 

 

 

 

*Oratoire dédié à Notre-Dame de Bonlieu.

 

 

"LAB ! Oratoire en vue ! Regarde là haut, ton but ne se trouve plus qu'à quelques centaines de mètres, à vol d'oiseau !"

"LAB" est un diminutif de : Louison/Alias/Belynda. Sa petite voix intérieure, Louison l'entend fréquemment : "Allez LAB ! Respire, tu y es presque ! Allez LAB, encore quelques dizaines de mètres et tu feras une halte ! Tu lui raconteras ton parcours à Notre-Dame de Bonlieu, tes efforts pour rester... dans la course et puis ce virage à quatre-vingt-dix degrés que tu vas devoir négocier au mieux ! Tu vas y arriver LAB ! Personne n'a misé sur ton cheval mais tu sens sa fougue monter en toi. Ne lache rien, ta monture a des ailes, crois moi, les obstacles tu les survoleras !

Elle n'était encore que Louison quand pour clore la fin de l'année, elle osa proposer la chorégraphie de la fameuse chanson de Claude François, Bélynda, à son institutrice. La danse eut un tel succès, que toute la classe la rebaptisa ainsi, puis, "LAB" pour faire plus "fun" ! Elle se souvient encore du podium de la kermesse, de sa jupette de crépon et de ses bottes recouvertes d'une fine peinture argentée ! Une vraie Claudette !

Quelle idée lui est passé par la tête, pourquoi avoir emmener ce sac qui pèse une tonne sur ses épaules ? Elle le pose au sol et l'ouvre pour en sortir la brique de jus d'orange. Un tas de choses qu'elle y a fourrées l'empèche de s'en saisir : Un Bob, un briquet, de la crème solaire, un gilet de laine, un baume à l'arnica, un antiseptique, des pansements, un canif, un manuel sur les plantes comestibles, des ameçons...Tiens, après avoir tout raconté à la Sainte Dame, elle ira essayer de taquiner le poisson ; Elle a lu que le lac regorgeait de perches, de chabots, de rotengles...

La nature lui donne des envies de Robinsonne ! Elle pourrait faire un feu et en cuire un, juste pour rire !

"Eh !"

"Quoi ?"

"Range-moi tous c'barda, tu veux et avance ! Tu sais très bien que faire du feu ici et pêcher sans un permis, c'est interdit !"

"Oui, bon, ça va ! C'était juste une idée !"

("Elle me fait suer celle là !")

...Louison troue la brique et aspire le jus encore frais. Elle sourit et dit :

"Alors, LAB ! Elle n'est pas belle la vie ?" Puis elle aspire le fond bruyamment. Elle est heureuse. Elle a envie de rester un peu encore dans le sous bois ; Tiens, voilà de l'aubépine, ses jeunes pousses peuvent se manger, c'est précisé dans son livre. Elle approche une tige de son visage et l'attire dans sa bouche comme le ferait une girafe. C'est bon ! Son visage s'illumine, elle sourit à nouveau. Elle se souvient d'une journée au Zoo de Vincennes, il y a si longtemps déjà...Elle avait pris son gros poupon et toute sa layette, refusant, à grands cris, de le laisser seul à la maison. Elle l'avait installé confortablement sur la banquette avant d'aller à la rencontre des animaux, si beaux, si gros, si terrifiants aussi, pour certains !

Elle se relève un peu à regret et reprend sa marche. Elle grimpe, humant avec délectation les fragrances des sapins massés à sa droite. Elle suit le chemin qui sépare les épineux des grands hêtres. Dans un élan spontané, elle s'approche de l'un d'eux et enlace son tronc bien lisse. Les yeux clos, elle se fond dans sa force, la joue posée sur l'écorce grise. Alors qu'elle le caresse doucement, il lui demande de le regarder. Elle cherche son regard à travers son feuillage et découvre sa lumière bruissonnantes, piaillante jusqu'au faîte. Elle tend encore un peu plus son cou jusqu'à voir sa cime, baignée de soleil. Elle y est . Ses yeux sont bleus. Elle se sent forte et légère, abandonnée et confiante. Ses peurs s'évanouissent, tombent, poussée par des oiseaux complices qui plongent pour les noyer dans le lac en contre-bas. Alimenté par de nombreuses sources aussi souterraines que mystèrieuses, ses rives de toubière, de calcaire et de marne le peignent d'un bleu sombre, grave, magnifique ! Avec le ciel pour édredon, il semble plongé dans un sommeil imperturbable, que surveille le Massif de Trémontagne . Louison aimerait s'enrouler dans la douceur de cette nature amie jusqu'à s'endormir.

Elle avance de plus en plus lentement au fur et à mesure que le chemin se rétrécit. Elle aurait du apercevoir la grange depuis longtemps, celle just'avant le belvédère.

"_Dis LAB ! On se s'rait paumées qu'ça n'métonnerais pas hein !?"

"_LA FERME !" Son coeur s'accélère.

"_... On ne devait pas prendre à gauche, tout-à-heure à la patte d'oie ? T'as pas pris ton manuel sur : " comment survivre en forêt ? As-tu seulement déjà pécher UNE seule fois ? J'ai faim, j'ai peur, dis LAB qu'est-ce qu'on va devenir ? T'as pris une torche ? Le soir tombe vite en forêt !

-"Ecoute, on va dormir, on va juste s'endormir et demain il fera jour ! Reste avec moi...mon ange !"

 

24 avril 2021

Laboratoire (TOKYO)

 
Dans le laboratoire le téléphone glougloute, glougloute et reglougloute.

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 A l’autre bout du fil, moi, j’attends que quelqu’un décroche.

Qu’est’ ce que cela signifie, ils ne se sont quand même pas tous tirés du labo ?

C’est sur ils se sont taillés de là à toute vitesse.

Bonzaï ou harakiri ?

Une voix enregistrée caverneuse m’informe que suite à, un incident majeur le laboratoire est fermé.

Je raccroche violemment et me demande si Dieu n’a pas un répondeur pour filtrer ces messages.

 

 Je feuillète frénétiquement les pages jaunes.

 P comme professeur de virologie.

 Dans les pages jaunes la rubrique la plus longue c’est celles des avocats.

 Il ne faut pas négliger cette page on va peut-être en avoir besoin.

Donc on casse un flacon, un virus s’échappe du labo, on provoque une pandémie et on a la planète sur le dos.

 J’essaie d’imaginer dans quelle circonstances l’incident majeur s’est déroulé. Mais je n’ai pas assez d’imagination.

 Accoudée au comptoir du bar j’entends les infos de 22h.

J’enfouis ma tête dans mes mains.je peux presque sentir mes cheveux d’un noir brillant devenir gris.

J’ai le moral d’un marshmallow tombé dans le feu au cours d’un pique-nique.

La planète est foutue dis je à haute voix devant un barman ahuri.

L’humanité va s’aventurer dans des sables mouvants sans personne pour la guider.

De toute évidence une petite bougie d’anniversaire vacille encore au fond de mon cœur.

Sinon pourquoi je me trouve devant le laboratoire mis sous scellé.

 L’armée en barre l’accès. J’étais décidé à obtenir des informations.

Je déteste l’armée Les cocktails que j’ai ingurgités au bar pour adoucir les chocs des infos sont en train de faire leurs effets.

 Qu’est ce qui s’est passé aujourd’hui ma puce dis-je au militaire ?

Détalez d’ici et mettez-vous à l’abri ma petite dame.

Je n’ai pas de cerf-volant je n’irai pas plus vite.

 Je suis génétiquement programmée à affronter cette pandémie laissez moi pénétrer dans le laboratoire.

A la lueur des lampadaires je peux apercevoir le visage amusé du militaire. J’entretiens depuis l’enfance un rapport au risque aussi identique d’un diabétique avec l’insuline ; Alors je reste ici me dis-je.

Vous connaissez la suite. J’espère car moi je ne la connais pas.

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24 avril 2021

Souris blanche ou souris verte ? (Yvanne)

 

Pas eu le temps d'écrire – vous allez comprendre pourquoi - sur Minnie la petite souris. Non, pas celle d'Henri mais celle à qui nous devons beaucoup, la souris blanche de laboratoire.

y

 
Ben oui, toute la semaine j'ai chanté et mimé - avec bonheur - « La souris verte » à Ernest, mon petit fils de 10 mois.

 y2

 

 C'est toujours une histoire de souris n'est ce pas ? Il y en a bien d'autres. La souris d'ordinateur par exemple. Et encore ? Je vous vois venir...Cela me permet de participer en tout cas. Même très succintement.

 

Merci pour votre indulgence.

24 avril 2021

Au bout du couloir par bongopinot

b

 

Au bout du couloir
Un petit bureau
Où je trouve le repos
Je l’appelle mon laboratoire

Mon labo de mots
Pas besoin d’éprouvette
Ni même de pipettes
Un simple cahier un stylo

Pour noter mes pensés
Qui arrivent par cascade
Mes lettres en escalade
Retombent sur le papier

Puis je regarde par la fenêtre
Je peux admirer la nature
Et observer le ciel bleu azur
Je m’en imprègne et me concentre

Je passe par différentes émotions
Et quand la vie me paraît difficile
Mes écrits la rendent plus docile
C'est peut-être une drôle de solution

Mais dans ce laboratoire de mots
Là où je me réfugie
Quand tout me semble trop gris
Je m’invente un monde plus beau 

 

24 avril 2021

Chas mord -tiniak


Le petit chas ? Il mord, d'accord ?
Avec son trou d' soupir !
Ben quoi ? 'Faut bien le dire...

On chante ailleurs, l'âme oratoire.
Rien pour douter de Ce Grand-Soir ?
Ah bon, pardon. J'étais ailleurs.
Tant va la cruche au puits...
On cherche. On tergiverse, et puis ?
Il ne se passe rien.
Rien entre nos mains, hélas.
Et notre "...Vie Est Dégueulasse" !

(c'est pas moi qui l'ai cri !)

ti


***

J'ai bon ? Hein ? J'ai bon là ? 🤔😏



17 avril 2021

Défi #660


Un petit truc sur mesure
(pour moi bien sûr)
 

Laboratoire

6601

17 avril 2021

Ont embouché les trompettes de la renommée

17 avril 2021

Equinoxe (maryline18)

 

La Terre ronde,

Laisse entrer le soleil,

Et... il fait fondre

De ses rayons vermeils,

Les profondes gelées

En ses creux dénudés.

 

Elle---- en est moi

Lui tend ses saints trop pales,

Prie, un peu...croit, sans foi,

Prend peur qu'il ne détale,

Si bel est l'éphémère

Qui embrase les hémisphères...

 

Jour, nuit, Nord, Sud,

S'adoucissent aux lointains,

Nombres de soirées rudes.

Tout hiver a une faim,

Que le printemps peut nourrir ;

Que peut-on en abduire ?

 

Chute l'avenir,

Quand la douleur revient

Prendre mes bras

Et engourdir mes mains !

Ne pouvant rien étreindre,

Pas même la peur de feindre...

 

Question posée,

Sans réponse d'absolu.

Bien périmée,

La logique dissolue

En plombs grégaires,

Que mon cerveau fait taire.

 

Ecervelée,

Tu l'es bien, toi ma Terre !

Tant, j'ai planté,

M'écorchant de misères !

Et qu'as tu fais pousser ?

Tes fruits sont mes regrets,

 

Tes mers autant

De cimetières flottants.

Et tes forêts

Regarde, sans cesse, écimées !

Ton front transpire,

Plus que tu n'inspires.

 

Que feras-tu

Quand, refroidie d'effroi

J'irai, foutue,

Me réchauffer en toi ?

Me consoleras-tu ?

Ben non, bien entendu !

 

Je te hais,

Si loin qu'on peut le faire,

Jusqu'à t'aimer

...à m'envoyer en l'air !

Ma vie de paradoxes

C'est mon cadeau, ma box !

 

Je ne fais qu'un,

Disséquée, en morceaux,

Je résiste, je tiens,

Recousant mes lambeaux.

Les tissus tiennent bon,

Ils m'enterreront...Mais bon,

 

Rêvons encore,

L'aube se lève, pour tous !

Laissons éclore,

Les espoirs, sur la mousse

D'un été... sans klaxons ?

S'étirent nos axones !

 

Ouf !

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