Défi de l'été 2011 (5)
C'est l'été choisissez vos consignes
comme vous le souhaitez !
Voici la liste des sujets
On vous attend à
C'est l'été choisissez vos consignes
comme vous le souhaitez !
Voici la liste des sujets
On vous attend à
Mon arc-en-ciel a sept couleurs
Le bleu de tendresse infinie
Le vert pour combattre mes peurs
Et le rouge qui m’incendie
Il a aussi, soyez-en sûrs
Du jaune d’or aimant la vie
Un peu de blanc très doux, très pur
En liseré, pour l’harmonie
Le mauve, lui, parle du coeur
Qui se recueille , aime et prie
L’ocre éclaire de sa splendeur
Les rêves tombés en charpie
Cette ronde des sept couleurs
S’enlace comme une utopie
C’est l ‘arc-en-ciel un peu menteur
Qui berce ma mélancolie.
LORRAINE
Défi 7 couleurs et 7 sentiments
A trois heures sonnantes, ce mercredi matin troisième jour du troisième mois de l’année en cours, il se leva.
Que pouvait le tirer de si bonne heure de son lit ?
Il suffira de lire les trois ou vingt-trois ou trente-trois pages suivantes pour en savoir plus sur cet homme, haut comme trois pommes. A savoir si cela ne fera pas cent-trois pages.
En deux temps, trois mouvements, il fila sous la douche, se sécha et fit ce qu’il devait faire pour être sur son trente-et-un avant d’enfiler un costume trois pièces.
En trois coups de cuillère à pot, il était prêt à partir.
Mais où allait-il de si bon matin ?
Nous pouvons imaginer au moins trois solutions :
Partir faire ses trois jours, il a passé l’âge et cela n’existe plus. Nous sommes en 2033, ne l’oubliez pas ?
Partir rejoindre une troupe où seront frappés les trois coups ? Dans le spectacle, il tiendrait le rôle principal d’une pièce qui respectera la règle des trois unités. Il jouerait l’un des trois mousquetaires ou des trois petits cochons ; à moins que ce ne soit pour être l’un des trois Pieds Nickelés ou des trois Rois mages.
Ou alors fait-il partie de l’Éternel triangle, ce ménage à trois ? Mais mari ou amant, telle est la question en suspens à ce point de notre récit.
Je crois que pour ce jour, les mots vont stoppés leur ronde. Trois petits tours et puis s'en vont.1,2 3 avouons-le, ce texte ne casse pas trois pattes à un canard !!!
Sur la maison abandonnée
se lamentait la cheminée :
« Plus de feu, plus de fumée
je n’ai plus d’horizon d’âtre …
J’aimais tant voir s’élever
ces volutes de fumée
belles preuves odorantes
qu’il y a ici des gens
qui vivent, qui rient, qui chantent !
Ils allumaient de bons feux …
De quels bois me chaufferais-je ?
A présent tout est fini
c’est un zéro de conduit ! »
Attendri par ce discours
dans le ciel bleu, un nuage
imagina à l’instant
un merveilleux stratagème :
il suffit de se poser
en haut de la cheminée
pour imiter la fumée
ainsi on pourra penser :
« La maison est habitée ! »
Un jeune couple passa
questionnant ici et là
sur les chances de trouver
en ces lieux à se loger.
La maison abandonnée
fut pour eux la bonne adresse
et bientôt un vrai bon feu
réchauffa la cheminée
parfumant les tuiles rouges …
Nuage pu s’envoler
il avait bien consolé
son amie désespérée
et lui avait porté chance :
De nouveau la vie régnait
et une douce fumée
s’échappait légèrement
sur le toit de la maison
s’étirant paisiblement
………………
vrai nuage de tendresse.
Pour cette quatrième couverture, Venise vous entraîne dans les dédales de la Sicile
À la recherche des plus capricieuses périodes de l’enfance .
Au milieu des couseuses à fil d’or ,des jongleurs d’alumettes,des voltigeurs des balançoires,
L’enfance creuse ses ilôts sur les pentes abruptes de l’Adriatique
A qui gagnera, sur les monstres en sautant du coq à l’âne .
C’est ici qu’il faut chercher l’enfance, universel creuset où se tient notre souveraine liberté d’être .
Photo de Pierre Jahan
Dix-sept heures, une chambre. Au centre, un grand lit. Sur ce lit, un couple… Au milieu des draps froissés, deux corps au repos, la pose voluptueuse.
Devant la fenêtre, rien que le filtre du rideau, séparation fragile avec la vie du dehors et pour ces deux-là, pourtant, le sentiment d’appartenance à un univers rien que pour eux.
Le passage insidieux du soleil cependant, et avec lui, de la chaleur… une grande flaque sur le lit, un bain pour nos deux amants.
Plus de torpeur encore, de la béatitude sur leurs lèvres souriantes et dans leurs visages endormis… Le sommeil à deux, pour quelques minutes puis, au réveil, un regain de vigueur pour une ultime union, pleine de fureur…
Un subtil changement de la lumière du jour, annonce du soir. La disparition du soleil par derrière les toits, et avec, le rafraîchissement de l’air et l’apaisement des corps…
Cueillette rapide des vêtements, partout sur le sol de la chambre… Frôlements, doux échanges de regards, ébauches de caresses, soupirs de regrets…
Sortie dans les ruelles sombres et fraîches de la ville, main dans la main…
Sous le porche de la belle, un dernier et langoureux baiser…
Dans un souffle, une demande ou plutôt, une promesse : « Demain, dix-sept heures ?... »
Liste des consignes
Pour votre facilité, j'ai rendu public le tableau énumérant les diverses consignes et le nombre de participations les concernant.
Plutôt que de laisser le lien vers ce tableau dans mon commentaire sous l'annonce du quatrième défi de l'été, je l'ai collé dans la colonne de droite du blog dans la rubrique "LIENS" sous le titre "Liste des sujets".
Cela aidera peut-être certains à trouver un sujet qui les inspire.
Amitiés
Défi en libre choix parmi toutes les consignes
déjà proposées ...
voir l'explication détaillée ICI
A bientôt le plaisir de vous lire !
Un petit cœur pour le bonheur
Aussi tendre que le beurre
Un qui déborde de douceur
Et fait la vie meilleure.
Un petit cœur pour l’aigreur
La jalousie et la rancœur
Qui se noie dans la noirceur
Et fait une vie de malheur.
Un petit cœur de fantaisie
Pour laisser parler sa folie
Qui s’amuse d’une poésie
Et fait la vie bien jolie.
Un petit cœur pour la tristesse
Qui le serre et le compresse
Sans larmes avec délicatesse
Et qui fait la vie justesse.
Un petit cœur de générosité
Pour tout offrir et tout donner
Sans cesse et sans compter
Et qui fait la vie bonté.
Un petit cœur d’avidité
Pour tout prendre tout capter
Sans fin et sans satiété
Et qui fait la vie aridité.
Un petit cœur de beauté
Pour s’émouvoir d’un sentier
De la douceur d’un soir d’été
Et qui fait la vie chamarrée.
Un petit cœur pour rire
S’amuser et faire sourire
Sans se prendre pour un messire
Et qui fait la vie désir.
Dans notre cœur en éternelle enfance,
Cohabitent ces huit cœurs pleins d’incohérences.
Ainsi va la vie du blanc au gris en alternance
Et notre humaine faiblesse a besoin d’indulgence.
L’évêque bleu-noir est un « gros-bec », je n’y suis pour rien. J’imaginais un ecclésiastique doré sur tranches, lisse, mitré, bagué, mais en y regardant de plus près pour écrire mon papier, je constate que c’est un oiseau. Un bel oiseau, d’ailleurs., pas du tout bling-bling comme ce vantard de faisan argenté ! Son cui-cui a du sens, alors que le frou-frou de la faisane, nul ne le contestera, la déhanche avec arrogance.
Je vous le dis tout net : je lui préfère le « troglodyte mignon », qui a pour frère jumeau le « troglodyte à sourcils roux ». Ils sont petits, discrets, leur glou-glou s’entend à peine quand ils se penchent à la margelle pour boire l’eau de la fontaine.
Vous les trouvez trop insignifiants pour votre journal ? Hum ! Je vous parlerai donc de l’autruche, grande, écarquillée et un peu sotte. Elle a le pied large, la jambe maigre, le cou affolé. Quant à l’aimable roitelet…
Comment, je me trompe de sujet ? Vous avez dit « PAPIER ». Le voici, il ne manque que la signature…
LORRAINE
Les clés
Une idée comme ça dans ma tête j’ai voulu dessiner des clés
mais alors de très vieilles clés de celles qui ont une histoire
et qui ont beaucoup travaillé !
Comme un jeu de ni "huis" ni noms, un tour un jour
et demain double tour …
Il fait noir comme dans un four !
Mais voilà une autre question :
Y’at-il des gonds chez les dogons ?
Mon âme étant un peu fleur bleue j’ai voulu azurer le tableau
Les clés se sentant comme chez elles, croyaient vraiment avoir des ailes
et s'apprêtaient à s'envoler !
Redevenant plus terre à terre j’ai donc pris la couleur de Sienne
en buvant un verre :
« A la tienne » !
Elles se sont trouvées empotées et criaient :
"Nous ne fleurirons jamais !"
Il fallait un compromis :
j’ai pris un double de ces clés, proposant : mi-terre, mi-ciel
puis j’ai complété la « compo »
et ainsi je vous l’offre en cadeau !
Pince mon saigneur
Pliée en deux, sa boite de daphnies encore fermée à la main, la célèbre zoologue, une pince de crustacé fichée dans la gorge, piquait une tête dans l’aquarium marin. A travers l’eau rougie on voyait se terrer les crustacés .
Le commissaire Arien, à peine arrivé sur les lieux déclara "il n'est pas prudent de faire languir les langoustes affamées . Le homard l'a tuer.
http://www.aquarium-rochelle.images-en-france.fr/homard-bleu.html