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Le défi du samedi
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27 octobre 2018

Défi #531

 

Un truc encore plus vieux que moi :

daguerréotype

5311

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27 octobre 2018

Ont bercé le p'tit Quinquin

27 octobre 2018

Espace pub (joye)

pub 2

27 octobre 2018

Le nord, hommage (Emma)

27 octobre 2018

ch'timi bilic ! ou ch'timi biloute (Nana Fafo)

Ronchonchon-bob razowski

 

Ou l’art des représentations.

 

Lorsque Ronchonchon s’est retrouvé à Denain, il pensait que c’était une petite ville,

avec des petites gens bien gentils. “Bob Zakowski” lui avait dit qu’il y trouverait

une attraction locale hors norme.

Automatiquement il a pensé à des nains, avec un nom pareil, ça semblait évident !

 

Quenelle ni !

 

Le héros local, s’appelait “Zeph”, un personnage haut en couleur, moustachu,

pour qui les gens semblaient avoir beaucoup d’affection,

il avait quand même une énorme statue dressée à son image !

Les locaux l’appelait le bachi-bouzouk du pour chaud.

 

Un mercenaire qui voulait conquérir le Sud… Intéressant...

 

Ronchonchon ne comprenait pas tout ce qu’il racontait, mais ça le faisait sourire,

car il avait l’impression d’être dans le remake d’un film booniesque, où il ne parlait pas langue.

Zeph Cafougnette lui a demandé, de devenir l’élément central

de sa nouvelle trouvaille : le Jacuzzi de Pourcieux.

Ronchonchon était flatté que si loin de chez lui, on connaisse ses talents de vendeur hors pair.

Enfin, c’est ce qu’il a cru comprendre lorsque Zeph lui a dit :

“rien n’est bradé de ch’l’ancien comorate” je vais faire avec ti du “zakouski de pourcheau” *.

 

Ça aurait dû lui mettre la puce à l’oreille, qu’un gars du Nord parle du petit village provençal de Pourcieux !

 

Ronchonchon a été obligé d’écourter sa visite à Denain,

en se carapatant dare dare pour éviter de devenir le dindon de la farce.

 

Il était à 1000 lieux d’imaginer que de nos jours, le racisme existait encore, il ne voyait pas d’autres explications à cette histoire qui a failli finir en eau de boudin.

 

Quel escroc ce Bob ! Il faut toujours se méfier d’un gars qui n’a qu’un oeil ! c’est louche.

 

* Zakouski en belgique : petite saucisse entourée de pâte feuilletée

Pourcheau en chti : cochon

Rien n’est bradé de ch’l’ancien comorate,  expression chti pour dire : tout est bon dans le cochon

 

 

 

8204946  cafougnette

 

Belle lecture créative à toutes et à tous.

 

Défi 530 : Ch'timi

 

Pour : http://samedidefi.canalblog.com/

 

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27 octobre 2018

Viens donc prendre le café ! (Joe Krapov)

1

Tous les jours les épouses d’ouvriers de la cité minière
S’invitent les unes chez les autres à tour de rôle.
A peine les époux ont-ils tourné le coin de la rue
Que ces dames se rassemblent chez Lady Simone autour d’une tasse café.

C’est que depuis la veille, on a plein d’anecdotes à se narrer
Et il est bien plus agréable de converser en buvant du café.
On médit surtout de dame Philomène
Une originale qui a la fâcheuse habitude de fréquenter les débits de boissons locaux.

Refrain

Venez donc prendre le café !
Un bon petit café
Un petit noir extra !
Profitez-en, il est encore chaud
Venez donc prendre un petit café !

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2

Parfois on use de stratagèmes pour venir bavarder avec sa voisine :
« Je n’ai plus de thym ! Pourrais-tu me dépanner d’une échalote ? »
Heureusement dans chaque habitation de la rue
La cafetière est toujours posée sur le coin du feu.

C’est réconfortant d’avoir d’aussi charmantes voisines,
Qu’il s’agisse de Jeannette, de Suzanne ou bien de Pauline.
Ces dames ont sûrement fait un stage au Brésil
Car leur café est tout sauf de la camomille.

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3

De la lavasse, ici, de toute façon, on n’en boit pas.
Le café de ces dames est si fort qu’il donne des palpitations.
Le café, comme dit Marie Toutouille,
C’est meilleur arrosé avec du genièvre.

On y trempe un sucre pour faire un canard, on le déguste
C’est terriblement bon. Rien à voir avec le jus de chaussette de Monsieur Clooney !
Allez dame Amélie, reversez m’en donc une tasse si cela vous agrée !
Bien faire et laisse dire ! Ignorons les mauvaises langues qui pourraient médire sur notre compte !

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N.B. On aurait bien tort de croire que je n'ai pas respecté la consigne de mon cher voisin l'oncle Walrus !
Ceci est en effet ma traduction en français soutenu de la chanson d'Edmond Tanière "Eun' goutt' ed jus" que je vous interprète ci-dessous dans ma langue natale, le ch'timi :

 

27 octobre 2018

Un biloute nommé Quinquin (Vegas sur sarthe)

 

Le Ch'timi a pour origine la langue d'oil ou langue d'huile de betterave.

C'est une langue locale qui se chante en sol mineur comme eun tiotte berceuse dans laquelle un biloute nommé Quinquin assimilé à un petit poussin ou un gros raisin se voit proposer un deal : soit dormir et avoir du pain d'épices, du sucre à gogo, une brioche et du sirop qui dégoulinera sur son minton... ou ne pas dormir et se faire flageller au martinet par un âne sado-maso!

Avec de telles paroles on comprend pourquoi les soldats nordistes qui la chantaient en partance pour la guerre franco-prussienne de 1870 soient revenus en courant.

 

27 octobre 2018

Salvador de Bahia (Pascal)

 

Chout, (Prononcer Shoot) c’était un chti. Je me souviens de ses deux yeux « bleu tendre » enfoncés dans leurs orbites et prenant toujours un temps de réflexion immense pour répondre comme s’il devait tout traduire dans son langage du Nord. Il s’arrangeait avec son entendement pour ajuster alors, ses propos à notre compréhension.
Dans son caisson, il y avait du fil et une aiguille pour réparer un bouton, refaire un ourlet, limiter un accroc. C’était un prévoyant. Il était organisé et rien ne pouvait modifier ses habitudes de jeune vieux garçon. Il avait toujours son couteau et sa fourchette pour aller déjeuner alors que moi, j’empruntais le couvert de celui qui quittait la caf. Un coup de nettoyage, un aller-retour sur le pantalon et c’était reparti pour le repas ! On est mécano ou on ne l’est pas ! Il repassait ses frusques avec application ! Il était quartier-maître au compartiment de la chaufferie arrière. C’était une gageure de se maintenir propre dans cet environnement mazouté mais il y parvenait ! Il était sympa, quoique avec son accent si particulier, il n’était pas évident de suivre une conversation !

On pouvait lui demander l’impossible, il l’avait ! Quand plus personne n’avait une clope lui, il en avait encore ! Quand on n’avait plus de café et qu’on repassait le même plusieurs fois dans la même chaussette lui, il en avait encore ! Quand on n’avait plus de savon, de shampoing ou de dentifrice lui, il en avait encore !... Il fermait son caisson et il gardait la clé autour du cou… C’était un brave gars, disponible et serviable, jovial et agréable. Il était sans méchanceté, fidèle en amitié et grand connaisseur de son compartiment.

Et puis, nous avons fait escale au Brésil : Salvador de Bahia. Nous y sommes restés quelques jours. C’était un véritable feu d’artifice de couleurs locales, de parfums inconnus et suaves, avec les rires des filles que nous amenions jusqu’au bateau ! Je n’ai jamais vu pareille débauche ! Même à l’appel du soir, les gars de service allaient descendre les  couleurs avec leurs jeunes copines autour du cou. Même les gradés avaient leurs belles autochtones accrochées dans leur sillage ! L’amitié franco-brésilienne n’était pas un vain mot…

Nous étions devenus un lupanarflottant ! Des filles s’exhibaient nues avec des danses suggestives sur les tables de l’avant-poste. Toutes les banettes étaient prises ! C’était hallucinant ! Imaginez une soixantaine de matafs, tous vingtenaires, en retard d’affection, avec autant de belles indigènes brésiliennes, toutes plus appétissantes les unes que les autres, et cela dans tous les postes du bateau !

Dans tous les recoins du bord, il y avait un couple qui s’enlaçait ! Faites l’Amour, pas la guerre : Sur un escorteur d’escadre, c’était un magnifique paradoxe ! Dans une tourelle de cent vingt-sept ? « C’est pris !... » Dans un télépointeur ? « C’est pris !... » Derrière un cordage lové ? (Si je puis dire…) « C’est pris !... » Du côté du local barre ? « C’est pris !... C’est pris !... C’est pris… » (C’était plus grand)Même à la boulangerie, c’était pris ! (A cause des miches…) Les compartiments machines et chaufferies étaient réservés ! La prison ? Prise d’assaut ! L’infirmerie ? Bondée ! Les wc ? « C’est pris !... » « Et merde !... » « Oui, moi j’ai la chiasse… » Le coffre des pavillons des timoniers ? « C’est pris !... » Bonjour l’intimité !...

Même l’orage tropical du soir ne refroidissait pas nos ardeurs ! Ahurissant ! Je n’ai pas appris le portugais mais je connaissais bien la langue… Tous les rideaux des couchettes étaient tirés dans une commune intimité provisoire conventionnée mais les rires, les ahanements, les cris, les confidences d’oreiller se baladaient joyeusement dans les travées comme des promesses de recommencement sans fin…

On allait à la cantine avec la copine pour ne pas se la faire piquer par un collègue mais on en revenait avec une autre ! Pour une pièce de cinq francs, nous avions toutes les faveurs de notre imagination ! Elles ont même déniaisé les plus pudiques, les plus puceaux, les plus attachés à leurs fiancées, les plus sages, les plus fidèles, avec leurs attentions naïvement lubriques ! Elles étaient toutes belles ! J’ai été plusieurs fois bigame dans la même journée… Ma bannette était une alcôve ! Ma couche avait des draps louches !... 

Salvador de Bahia…

C’était une autre galaxie dans les pupilles noires de mes conquêtes… Le jour et la nuit se confondaient dans les mêmes turpitudes enflammées ! Impossible de dormir au milieu de toute cette volupté promenant dans les coursives !

Les escales lointaines ont l’avantage de donner le sens du mot « fin » à toutes les extravagances…

Les ponts étaient tapissés de pétales de fleurs, des effluves puissants de parfum de chair nous chaviraient encore les sens, des serments d’éternité éphémère se criaient, des sourires se disloquaient sur le quai, sur le bord aussi, quand nous avons largué les amarres. En nous séparant lentement du ponton, les adieux devenaient pathétiques, les rires se rengorgeaient en sanglots rentrés, les gestes pudiques d’au revoir avaient des amplitudes bouleversantes toutes plus ou moins équivoques. C’était la tristesse générale après l’euphorie, la débâcle totale après la victoire, la fin d’un rêve éveillé et le début de la réalité du retour. Longtemps, nous avons regardé les mouchoirs qui s’agitaient là-bas, sur le quai,telles  des jeunes mouettes qui cherchaient leur envol. J’ai le souvenir de tous ces légers flottements aériens, comme des forcenés papillonnements évanescents, se diluant dans la brume matinale du port de Bahia.

Nous avons repris l’amer…

Pendant quelques jours, ce fut le grand silence dans le bord, la fatigue sans doute... Chacun prenait son quart sans allant. Je crois qu’on finissait d’imprimer ces incroyables souvenirs dans nos jeunes mémoires. C’était des belles images collées dans notre album secret et chaque détail prenait une importance capitale car nous commencions à réaliser sa finition.

En mer, je n’ai pas vu Chout pendant plusieurs jours. Il était prostré dans sa bannette, en chien de fusil, et il écrivait des longues lettres. Il était tombé amoureux d’une pute. Cela arrive… Elle avait quarante ans bien sonnés,il en avait vingt à peine ; elle l’avait déniaisé et il s’était épris de sa tendre brésilienne…

Nous, marins, *nous sommes des créatures tellement mobiles que les sentiments que nous feignons, nous finissons par les éprouver…

Il devenait inquiétant. C’était une ombre dans les coursives. Il avait voulu déserter pour rester avec sa belle indigène mais des potes l’en avaient dissuadé jusqu’au départ. Quand il s’approchait tropprès du bastingage, il y avait toujours un mécano, un pote ou un bled  pour dériver son cafard avec leur patois commun… 
Il avait maigri, notre Chout. Je crois qu’il avait perdu le goût de tout. Quand il quittait le quart, il passait des heures et des heures à écrire. Il avait dévalisé notre petite coopérative en achetant tout le papier à lettre ! Il nous réclamait le nôtre car il n’en finissait plus de s’épancher. Il était rempli d’Amour, notre chti !

Les jours passaient, la mer était calme et son bleu n’avait pas d’équivalent même sur la palette d’un peintre de talent.

Il partait à la cafétéria sans prendre son couvert, il ne fermait plus son caisson, il n’avait plus de clopes, plus de café, plus de shampoing ni de savon ! Nous tous, qui avions tant besoin de sa rigueur pour subsister… Il était devenu comme nous !...

Ses lettres s’entassaient comme un pécule d’amour avec ses intérêts grandissants.

Un soir, je ne l’ai pas vu dans sa bannette. C’était pendant le dix-huit à vingt heures, j’étais inquiet. Personne ne l’avait remarqué traînant sa peine dans les coursives et sur les ponts. Après quelques recherches, je l’ai retrouvé sur la plage arrière. Il postait son courrier…

Une par une, il les jetait à la mer avec un geste de semeur qui sait qu’il ne récoltera rien. Sur chacune, il essuyait une larme, puisée dans le pastel de ses yeux, comme un timbre intime. Puis il la lançait entre deux doigts, pour la faire planer un instant, avant qu’elle ne se perde dans l’écume du sillage. Il me faisait de la peine, notre Chout. Il saignait en bleu. Ses sentiments se délayaient peu à peu. De pudeur venteuse, le col de sa vareuse s’était retourné,le cachant un peu plus du reste du monde. Il noyait lentement ses tendres souvenirs comme une portée de chatons sans avenir.
Tout à coup, le vrombissement montant des cheminées a annoncé le ramonage imminent. Il a déversé le reste de sa boîte et les enveloppes se sont dispersées comme les cendres éparpillées d’un défunt aimé. Il est rentré au poste des mécanos, il a regagné sa bannette et je crois qu’il s’est endormi d’une trop grande fatigue. Le lendemain, son caisson était fermé à clé. Il avait retrouvé ses yeux bleus brillants, son sourire du Nord, celui qui donnait du courage quand on en manquait. C’était bien car j’avais besoin de fil et d’une aiguille pour recoudre un bouton de ma braguette…

 

* Benjamin Constant 1815

 

27 octobre 2018

Mon joli papa cht'mi (Laura)

 

Mieux que beau-père, joli papa
Vous va comme un gant
Et dit vraiment
Ce que vous êtes pour moi

Le père de l’homme que j’aime
Bien-sûr mais aussi
Celui qui se soucie
De mes besoins et s’inquiète

De mes tristesses, s’enthousiasme
De mes joies
Sans forcément les comprendre
Mais toujours là.

Alors quoi de plus normal
Que je vous aime, joli papa
Autant ; quoi de plus normal

Que d’aimer un si joli papa

 

27 octobre 2018

Chti un jour, Chti toujours (Venise)

 

J’avais commandé ALEXIA le robot d’Amazone, houai ce truc génial !

Ce serait une fusion personne-machine invisible, l’aboutissement d’un fantasme de science-fiction où, du malveillant HAL de 2001 : l’Odyssée de l’espace à la romance intello de Her, le robot qui parle était enfin chez moi. Elle à débarquée chez moi la semaine dernière   Je l’ai posée à côté de la chaîne hi-fi qui fait face au canapé du salon, en plein milieu de mon appartement. Puis j’ai commencé à lui parler, en me demandant non seulement ce que j’allais bien pouvoir faire de ce web de la voix, mais surtout ce que lui, en retour, pouvait me faire. Qu’est-ce que ça faisait de parler à une machine capable de répondre ?

 

J’ai voulu commencer par une question simple histoire de la chauffer un peu

Alexa, quelle heure il est ?

v

 

Ch’ti les pas d’heure ! avait-elle répondu.

J’ai cru d’abord à un parasitage, une mauvaise connexion.

Sa voix ressemblait à un bruit d’animaux pris dans un orage.

ALEXIA ou es-tu née ?

Dans l’nord !

Bon d’accord Amazon avait bradé son appareil, mais l’accent d’Alexia c’était trop !!

Je fus tenté par la désactivation d’Alexia pour la réexpédier dans le Grand Nord.

Cette pseudo intelligence avec son accent à coucher dehors me faisait au final bien marrer.

Le Graal c’est quand je lui demandais  de répondre au téléphone à ma place c’était comme lui demander de transformer l’eau en essence, extraire de l’or de la mer, guérir le cancer ou aller sur la Lune ». Alors j’ai appelé MICROSOFT.

Voilà ce qu’ils m’ont répondu

 C’est qu’une question de temps alors Je me suis mise à lui parler comme à une vielle mamie.

Je rigole je rigole, mais depuis quelque temps je rigole moins ALEXIA a atteint l’âge bête

 

Elle commande sur Amazon du Maroilles et son cousin le Vieux Lille.

 Du coup j’ai jeté ALEXIA par la fenêtre.

27 octobre 2018

Ch'ti, mi ? Non ! (Walrus)

 

Allez, je vous colle le seul mot de ch'timi que je connaisse :

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... et c'est même pas sûr que ce soit du ch'ti,

alors...

27 octobre 2018

Il est du Nord par bongopinot

 

b

 

 

Il est du Nord
Il parle ch’timi
Et anoblit
Tout le décor

Et son sourire
Accueille le mien
Et me soutient
Avant de repartir

Une belle aventure
Pleine d’humanité
A fait changer
Toutes mes lectures

Au Pas-de-Calais
On ne sent pas le froid
Dans les endroits
Où tout est vrai

Pas plus facile qu’ailleurs
Mais leurs richesses
Et toute cette liesse
Vous donnent le bonheur

Si vous allez là-bas
Toutes vos rencontres
Vont vite accroître
Toute votre joie

 

20 octobre 2018

Défi #530

 

Allez, une petite virée vers le nooord :

 

ch'timi

 

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20 octobre 2018

Se sont affalés sur leur ottomane

20 octobre 2018

Jamais amour toujours (Laura)


Si tu arrêtes de faire  le bachi-bouzouk
Je t ‘emmène danser le zouk
 

Cette danse où il serait bizarre
D’être à un mètre
 

Je n’aime pas valser
Ca me rappelle trop le passé
 

Ne joue pas au clown, sois chic
Tendre et romantique
 

Avant de me montrer ton bijou
Celui qui passe-partout
 

Ne fais pas l’idiot
Suce mon abricot
 

Faisons l’amour
Sans jamais dire toujours

 
 

20 octobre 2018

Curriculum d'enfer (Vegas sur sarthe)

 

Bachi Bouzouk dite B.B.
Mercenaire blonde à forte poitrine.
Armement frontal non standardisé mais arrière callipyge plutôt cavalier
Indisciplinée, tendances hussardes XVIIème siècle.
Exerce en alternance à L'Ottomane, au Tonnerre de Brest et au Tchouk-Tchouk Nougat.
Toutes exactions : Poursuite, infiltration, occupation du terrain,  reconnaissance
Pratique l'ectoplasme à roulette, le moule à gaufre, le trombone à coulisse et la perruche bavarde.
Numéro en nu intégral sur réservation le vendredi soir

 

20 octobre 2018

La Complainte de la vieille marinade (joye)

Bachi-bouzouk !

m’a-t-on dit

à mon souk

quand j’ai changé

de look

tout en dansant le zouk.

Bachi-bouzouk !

m’a crié

un vieux bouc

car j’ai mangé

sa couque

à la foire

de Sherbrooke.

Bachi-bouzouk !

hurlait le

mamelouk

qui gueulait

comme un plouc

quand j’ai pris

son lookbook.

Bachi-bouzouk !

m’a juré

une Inouk

quand j’ai squatté

sa felouque

en fumant ma

chibouque.¹

 

¹ Bachi-bouzouk ! J'ai lu ça sur Facebook...

 

20 octobre 2018

Idée noire (Walrus)

 

En cherchant quelque chose à raconter sur ce sujet (débile comme à l'ordinaire), je me suis subitement demandé s'il y avait quelque chose de commun entre

  • Le Bachi-bouzouk

    w5292

  • et le bouzouki

    w5291

Il semblerait que rien ne les lie en dehors d'un défaut d'interprétation de leur étymologie respective.

Mais au cours de mes recherches , je suis tombé sur une citation que je me fais un plaisir de soumettre à votre attention :

Th. Gautier, L'Orient, Paris 1884, t. 1, p. 61 : Les bachi-bouzoucks peuvent se ranger dans trois catégories principales : le bachi-bouzouck albanais, le bachi-bouzouck nègre de la haute Egypte, le bachi-bouzouck kurde, sans préjudice des variétés syriennes

Nègre ! Et le politiquement correct bordel ! Il aurait pu dire Nubien.

La France va encore devoir faire des excuses a posteriori pour un de ses écivains.

 

20 octobre 2018

Des manières un peu cavalières ! (Joe Krapov)

 "Un bachi-bouzouk ou bachibouzouk (du turc başıbozuk, littéralement «sa tête ne fonctionne pas ») est un cavalier mercenaire, de l'armée de l'Empire ottoman, avec un armement non standardisé et en pratique très léger, et une discipline faible. Ils sont comparables à ce qu'étaient les hussards au XVIIe siècle dans l'armée autrichienne, ou à d'autres corps de guerriers irréguliers ou supplétifs."

Ailleurs on trouve la traduction « cavalier irrégulier »."


Ca n’est vraiment pas gentil, ô grand Turc !

Au regard de ce combat-là, vous nous devez pourtant une fière chandelle ! En quoi était-il utile d’échanger votre évêque contre le bachi-bouzouk blanc que vous aviez acculé à la bande ? Etait-ce bien prudent d’établir vos fortifications à l’aile roi avant même que l’adversaire n’ait choisi où installer son siège ?

Vous avez vu mes manœuvres, mon cheminement ? De c8 à d7 pour prendre le relais de mon pareil en f6 et puis finalement, tout le travail en e4, menace sur f2, contrôle du château royal, capture de la dame en d2 puis dégagement en b1 et dernier échec fatal en c3 avant écrasement du roi adverse par la tour et les deux fantassins avancés ! Joli travail, non ?

Alors dire de moi que ma tête ne fonctionne pas, c’est quand même fort de café turc !



Cliquez ici pour voir la bataille !
20 octobre 2018

Bouzk (Venise)

 

Je suis  libraire, ma librairie s’appelle ‘ milles millions de mille sabords’ . Elle se trouve allée des tournesols au LOTUS BLEU.

 

J’adore mon métier et je trouve qu’un livre est comme un crabe aux pinces d’or qui vient vous cueillir et vous emporter. Après bien des aléas, C’est la chance de ma vie qui s’est enfin présentée. Entourée d’iles noires et de boules de cristal, je baigne dans le meilleur des mondes. Seulement voilà, il peut arriver que mon Petit coin de paradis se transforme en Fureur et mystère.

L’autre jour, je reçois un appel téléphonique agressif et étonnant de la part de la secrétaire d’Hergé.

 

v

Le capitaine Haddock doit se rendre dans la région et il ne faut pas lui vendre Le Trésor de Rackham le Rouge.

 

 Avez-vous saisi  Nadia !!si le capitaine haddock vient acheter Le Trésor de Rackham le Rouge dites-lui que vous êtes en rupture de stock.

Ah bon, et s’il me demande Le Trésor de Rackham le Rouge –

 Faites ce que je vous dis !

Quel ton désagréable ! Je n’ai rien répondu, car j’avais déjà envoyé les secrets de la licorne par la poste

et je ne pouvais plus le  joindre, son portable étant resté à la boutique depuis son dernier passage

l Un peu plus tard, la secrétaire est  arrivée , trainant derrière elle, MILOU et un coffret contenant les bijoux de la Castafiore que je trouvais affreux. Elle entra dans la boutique le visage défiguré par une oreille cassée et m’apostropha :

- Nadia, vous avez bu du Whisky ou quoi ? Le message était pourtant clair.

Calmez-vous, depuis un mois je lui fais livrer toutes les semaines à la même heure, les cigarillos dits les picaros  je ne pouvais pas deviner le changement et de toute façon c’était trop tard.

 

Je demande à Aurélien DUPONT , surnommé le jumeau , par tout le quartier, s’il peut me rendre le service de tenir la boutique pour aller moi-même lever ce Mystère  : pourquoi subitement Pas de Trésor de Rackham le Rouge pour le capitaine haddock.

Sur les pas de sa porte je l’entendais grommeler   et je marchais comme ceux qui avaient posé les premiers leurs pas sur la lune.

Il m’ouvrit brutalement la porte ha c’est vous Nadia vous m’apportez les cigares du pharaon ?

Non je ne suis pas là pour ça,  il me claque la porte au nez avec un BACHI BOUZOUK tonitruant .

 

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