Défi #609
Nous allons voir ce que nous allons voir !
Vidéo
Brindille tartine ; Lecrilibriste ; Laura ; Nana Fafo ;
Vegas sur sarthe ; Walrus ; Ilonat ; Kate ; Sebarjo ;
joye ; Yvanne ; Joe Karpov ; bongopinot ;
Ah non zut j’étais super motivée je voulais reprendre contact avec le groupe j’avais envie ,non pas de faire pipi,mais de rédiger un texte à la manière de ..un texte ou tu laisses rêver ton imagination guidée par la consigne ..bref un texte sympa joyeux ..de celui que quand tu le relis t’es ravie ..même si tu n’as pas de zizi....et là je clique défi 608.
URINOIR
Me voilà fort marri
Qui parfois rime avec ravi. Mais pas aujourd’hui
Pourtant chemin faisant dans ma tête de cacahuète
Je décide de relever le défi
Même si tout semble compromis
L urinoir est un accessoire
Qui n’a pour moi aucun intérêt
Étant rarement féminin
Sauf si t’es bien malade alitée incontinente
Vous voyez le genre
Je reste motivée pourtant
Et je ponds un sonnet
À mon grand désespoir
Le mot fût urinoir
Ma vie pleine de déboires
Me laissait peu d’espoir
Oh destin funeste
Verras tu un jour
Naître de mes écrits
L’espère paradis
Réveillant mon esprit
Laisseras tu ma prose
Exprimer sa narcose
Pour que réalisable
Et bien qu inconcevable
Un jour prochain
Vite vite ça presse
Urinoir rime avec gloire
U Urinoirs pour messieurs, utiles et forts précieux
R Rêvant pourtant d'une autre vie
I Ils récoltaient avec patience
N Nombre de deliquescences
O Oubliant les débordements
I Inhérents aux prostates fébriles
R Réjouies de leur existence
U Ultimatum rimant avec urgence
R Ratifiés en séance au conseil
I Ils furent installés en silence
N Nuit de la lune nouvelle
O Officieux dès leur présence
I Ils eurent la page de la « une »
R Relatant leur magique bienfaisance
U Une madame de pipi-room
R Râlant de voir cet instrument
I Ignorer la gent féminine
N Négocia avec les autorités
O Obsédée par cette injustice
I Improvisant un stratagème
R Réjouissant les deux partis
C'est ainsi qu'elle se mit à fabriquer
chaque soir, un urinoir bi-sexué
que ses rêves lui avaient révélé
comme un cousin de vespasienne
Un jour qu'elle roulait en vespa
celle d'une copine, pas la sienne
cheveux au vent elle avait eu l'idée
d'allier les deux, de les bi sexuer
Maligne, elle le fit breveter
Et depuis, tous et sans à-priori
Peuvent aller gaiement faire pipi.
Ne pas prendre les wc pour des lanternes
Ronchonchon s’était proposé d’animer
les ateliers du défis du samedi de Walrus à l’Ehpad de Sens.
C’était au tour de Tokéeeh de prendre la parole
pour son explication de texte du dernier atelier sur l’Urinoir.
L'assommoir, tu veux dire !
Tel un habile mouton, il ne fallait pas lui en promettre à lui…
on venait de lui donner parole, alors le voilà parti sur sa lancée.
Il ne prenait pas les wc pour des lanternes ! Ecrire c’était son dada !
Il commença spontanément son histoire :
“Maman, ça veut dire quoi urinoir ?”
“Regarde dans le wiki-dico mon chou !”
“Dis maman, tu peux me le lire ?”
“Ok”
A-huri et complètement dans le Noir à la lecture de l’article Wiki,
il décida tout simplement de le commenter.
Petite précision avant de commencer dit sa maman :
“attention, cet article ne cite pas suffisamment ses sources”
Ah bon ! on va faire avec, pensa petit chou…
enfin quand t’auras fini de lire la 1ère phrase de cette article, tu comprends mieux l’avertissement !
Le terme urinoir “écouter” ??? pour bien comprendre il vaut mieux écouter… non j’ai pas osé
désigne d’une part … ah, il y a donc plusieurs significations
une installation sanitaire … ça doit être comme ça qu’on installe la crise sanitaire
destinée à être utilisée … c’est donc un outil ou un objet
pour uriner … encore faut-il savoir ce que ce mot signifie, sinon t’es pas dans la merde… parce que définir l’urinoir par le verbe uriner ça n’aide pas beaucoup à la compréhension du machin !!!
le plus souvent … donc il y a bien d’autres utilisations… lesquelles ?
par un homme … ça peut être aussi par d’autres catégories qui savent uriner… les femmes par exemples ou les animaux ou n’importe quoi vu qu’il faut connaître la définition du mot uriner ?
en position debout … ça nous renseigne déjà sur le type d’activités. Que peut faire un homme en position debout ? Très peu de choses en fait, il est déjà debout, c’est toute une activité en soi de nos jours confinés.
et d’autre part … accroche-toi, le suspens est à son comble, c’est palpitant la lecture de wikisaitou mon chou !
un édicule … y-a-t-il un lien avec ridicule ? ouf sauvé, il y a un lien qui explique le mot. “terme d’architecture qui recouvre plusieurs petites constructions isolées dans l’espace public ou des espaces ouverts, d’emploi et de statuts variés.” En effet, c’est très très clair… sinon en français du coin, vous auriez une petite photo ? Les scientifiques y nous emmerdent à inventer des mots et des définitions incompréhensibles, juste pour rester entre “savants”. Super ! ça a l’air génial… mais on comprend rien, alors à quoi ça sert ?
Allez Soyons fous… “Maman, clique sur le lien”, histoire de voir à quoi ça ressemble un édicule : et là c’est le drame ! pas de photo… ah si, il faut descendre un peu.
Là, j’ai un truc qui déchire !
“Tabernacle” dit la mère. Et non, ce n’est donc pas qu’un mot inventé par nos amis québécois pour nous faire rire ! c’est aussi un édicule…
Pour résumer la lecture qu’en fait sa mère… pour petit chou, ce serait un machin en pierre où on peut exposer une statue, une sorte de construction-verrue, qu’on pose là où on veut, pour y faire ce qu’on veut. Bref, on comprend mieux pourquoi ils inventent des mots pour désigner tout et n’importe quoi !
Revenons à nos moutons… dans le noir !
un édicule, appelé également vespasienne… décidément cette définition n’en finit pas de ses mystérieux mots… et que trouve-t-on pour définir vespasienne ? “un urinoir public pour homme” disposé sur la voie publique ou dans un lieu public.
T’as tout compris mon chou ?
Donc un urinoir sert dans un 1er temps pour uriner et dans un 2eme temps c’est un urinoir public…
Il faudrait penser à arrêter d’apprendre aux enfant à aller “faire pipi” ! Non ?
Histoire d’éclairer leurs lanternes.
Belle lecture créative à toutes et à tous.
L'endroit est froid, épuré, aseptisé aussi n'y vais-je que quand j'en éprouve le besoin.
Le lieu est quasiment désert à part ces deux vieux que j'appelle des vieux à débit immédiat et qui secouent sauvagement leurs bourses en quête d'une ultime liquidité.
Moi j'ai terminé de déposer les miennes depuis longtemps; j'étais pressé de me débarrasser de ce fardeau accumulé au fil des heures.
On dirait qu'ici tout le monde est pressé – certains triturent on ne sait quoi dans leur poche – il y en a même qui vous bousculeraient malgré les restrictions de proximité pour vous prendre la place.
On nous serine qu'en cette période d'incertitude ça ne sert à rien de thésauriser et que garder ça sous son matelas ou dans l'armoire sous une pile de draps ça n'est pas très sain …
Qui possède encore une pile de draps de nos jours ?
Ici un écriteau signale fort à propos qu'il ne faut pas en mettre à gauche ; j'ajouterais qu'il ne faut pas en mettre à droite non plus.
Où tout ce flot s'en va t-il ? Quelqu'un s'est-il déjà posé la question ?
Et je ne parle pas des grosses commissions pour lesquelles il est prévu des endroits fermés à l'abri des indiscrétions … et des jalousies.
En posséder trop c'est louche, ça sent mauvais.
On est là pour satisfaire un besoin naturel quelle que soit notre position religieuse – debout ou accroupi – notre couleur de peau – uriblanc ou urinoir – ou nos penchants politiques – gauche, droite ou centre – ou quel que soit notre sexe, même s'il y a des accès distincts pour éloigner les hommes des femmes.
Autour de moi les deux vieux se sont vidés et repartent en bouclant leur coffre à ceinture et bretelles, calculant déjà leur prochaine échéance sur l'échelle prostatique …
Un autre écriteau signale qu'il ne faut rien jeter d'autre qui pourrait freiner le débit et la bonne marche de l'institution.
Heureusement dans l'agence que je fréquente assidûment il y a Huguette qui veille à la bonne marche de l'institution.
Avec elle, pas besoin d'écriteau. Il suffit de lire dans son regard pour savoir si on a bien fait ou fait de travers, ou fait à moitié.
Huguette a le regard intraitable des gens assermentés, elle veille sur La Populaire du Grand Ouest située Place de Bourse (ça ne s'invente pas) où elle officie du lundi au samedi.
Si l'on n'est pas pressé on peut lire au dessus de la porte d'entrée et en lettres d'or «Pecunia non olet » ce qui veut dire L'argent n'a pas d'odeur ; il faut dire que Huguette n'est pas avare de désodorisant.
Ah elle pourrait vous en raconter des histoires, des incivilités des empêcheurs de déposer, des excités de tout poil, des barjos de la bourse.
Elle pourrait vous montrer comment on vire les petits branleurs avec un « C'est pas la banque du sperme, ici» bien senti ! C'est qu'elle s'y connaît en virement, Huguette.
Elle pourrait vous parler des voyeurs qui parient à celui qui a le plus gros pécule, des exhibitionnistes du découvert, des tordus de la main levée, de ceux qui émargent avant de sortir – laissant leur signature à la postérité des lieux – des amateurs de compte joint qui se retrouvent chez les dames sans parler des échangistes et de ceux qui se vengent contre la porte, comme des chiens après la fermeture de l'agence.
Les mauvaises langues disent que Huguette pratique des actes sous sein privé mais moi, je l'ai surtout vue faire le ménage et la police et puis son patron le receveur Vespasien parait plutôt tyran que souteneur.
Si je devais ne faire qu'une critique au sujet de cette agence ça serait qu'il y manque des toilettes, mais ça n'engage que moi.
J’ai toujours aimé avoir du champ libre. Aller jusqu’à la pointe du Meinga pour admirer la côte d’Émeraude, de Cancale jusqu’au Cap Fréhel ; monter jusqu’au port de Larrau et à cheval entre France et Espagne, dominer les fières montagnes basques ; Grimper en haut de l’Atomium et voir derrière la verdure Bruxelles surgir, avec au nord son stade et à l’ouest son ridicule parc de monuments miniatures européens... Bref…
C’est pour cela que j’ai toujours préféré pisser dans les vertes prairies, paisiblement, dans la glycine ou le long des troènes – en rêvant béatement dans un sofa à la rigueur –plutôt que dans un violon ou un urinoir.
Je laisse ces ready-made à l’art brut – je ne veux pas faire le long Dubuffet – à la musique minimaliste – encore moins en me regardant dans le Glass – à la fantaisie militaire des chanteurs de lavatories et aux bouffeurs de Burger.
Et cette envie irrépressible d’aller pisser au grand air s’est faite de plus en plus pressante depuis quelques semaines… Allez savoir pourquoi !
Où écouter Sebarjo : https://soundcloud.com/user-14258780
Je ne pisse pas debout
Pas de mot, pas de geste.
L’homme qui pouvait sauver la lettre u
A choisi « urinoir » par maladresse.
Quelque part à l’enfer
Y des hommes qui brûlent
De pouvoir aller pisser
Sans coup de férule
Comme une femme sans secours.
Sans W.C., sans buisson, peux pas boire,
Je ne pisse pas debout.
Alors, qu’est-ce que tu veux que ça me foute,
Un urinoir ?
Dans les toilettes remarquables,
Aux sièges rabattables,
L’urinoir est superflu
MAIS JE NE PISSE PAS DEBOUT.
...Pisse pas debout.
Des millions des arbres, et des murs partout
Et ce truc qui gâche tout,
Comme un signal pour me dire
Que je suis handicapée, qu’il faut surtout écrire
À propos d’un sale seau
Qui n’a jamais servi à nulle femme,
Never, nunca, point du tout.
Je. Ne. Pisse. Pas. Debout.
C'était réglé comme du papier à musique. Tous les samedis que le bon Dieu fait la tante Marguerite, dite Guite et l'oncle Léger – qui pesait bien son quintal ! - dit Zé, venaient à la ville. Ils entassaient dans l'Acadiane les corbeilles de légumes qu'ils produisaient, des œufs, quelques volailles et lapins vivants enfermés dans des panières en osier. A six heures pétantes – l'oncle n'en démordait pas - été comme hiver, ils prenaient la route pour le chef lieu, distant d'une quinzaine de kilomètres.
L'oncle aidait sa femme à s'installer sur la place de la cathédrale et de là, reprenait le volant pour aller se garer au plus près des urinoirs. C'était un impératif : sa prostate vous comprenez...L'odeur prégnante d'ammoniaque qui se dégageait des lieux d'aisance ne le gênait pas. Et pour cause : après avoir acheté le journal, il se confinait dans sa camionnette. Il n'en sortait que pour soulager sa vessie. Et ceci assez souvent ! Il ne se préoccupait pas non plus des regards intrigués et même quelquefois interrogateurs que lui lançaient certains passants. Cela l'amusait beaucoup et il ne manquait pas, lors de réunions de famille de raconter des anecdotes salées concernant les pissotières et ses fréquentations. Il en voyait des choses l'oncle Zé depuis son Acadiane ! Des jaloux sans doute n'hésitaient pas à le traiter de voyeur. Allez savoir !
Pendant ce temps, la tante vendait sa marchandise à ses pratiques. Mais la pauvre femme devait attendre que les bourgeoises veuillent bien se présenter. Et vous savez ce que c'est : le samedi, on fait la grasse matinée, on traîne et la plus grosse affluence a lieu autour de 10/11 heures. Guite avait beau serrer les cuisses, se dandiner d'un pied sur l'autre, au bout d'un certain temps, elle n'y tenait plus. Sentant sa culotte se mouiller, elle demandait à regret à Germaine – elle est bien brave la Germaine mais on ne sait jamais ! - de lui garder son étalage et elle fonçait chez moi.
J'habitais tout près de la place du marché et j'étais habituée à voir débouler tous les samedis matin la tante, la main comprimant son entre-jambes. J'avais à peine le temps d'ouvrir la porte que déjà Guite courait vers les toilettes en maugréant : « ah, ma petite, si c'est pas malheureux de te déranger comme ça ! Mais que veux-tu : je n'ai pas de quéquette – oui, la tante appelait un chat, un chat – et je ne peux tout de même pas m'accroupir derrière les piliers du porche de l'église. »
Après avoir lâché un jet puissant et sonore dans mes toilettes, la tante repartait, soulagée vers ses cabas me disant : « à tout à l'heure. » En effet, elle revenait chez moi pour les mêmes raisons avant de regagner son village, l'oncle refusant obstinément d'arrêter l'Acadiane au bord de la route. Ce n'était pas un mauvais bougre l'oncle. Il n'était pas macho non plus. Mais allez lui faire comprendre que ce n'est pas parce que les femmes n'ont pas de prostate qu'elles n'ont pas envie de pisser. Et comme les hommes, de plus en plus souvent en vieillissant. Non, ce n'était pas concevable pour Zé.
Un samedi comme les autres, la tante se présenta chez moi dans la matinée. Elle avait du mal à contenir un rire et elle me faisait des clins d'œil que je ne comprenais pas. Elle me dit « ne ferme pas la porte, ton oncle arrive. » Je n'étais pas autrement surprise. Quelquefois, Zé venait jusque chez moi quand il s'ennuyait un peu trop dans sa fourgonnette. La tante se dirigea, comme d'habitude à toute allure vers les toilettes pendant que j'attendais Zé en haut de l'escalier.
Je vis alors arriver un Zé tout penaud qui passa devant moi sans mot dire. La porte refermée, il me demanda si je ne pouvais pas faire sécher un peu son pantalon. Je remarquai alors que ce dernier était trempé jusqu'à mi-jambes. Ses chaussures dégoulinaient d'eau. Comme je le plaisantais « ben alors, tonton, c'est-y que tu aurais besoin d'un tuteur ? « il me tourna un regard noir et s'exclama : « ces cons de la Mairie, ils ont enlevé les pissotières. Ils ont mis à la place des choses à la turque . J'ai tout fait comme ils disent, tiré sur la chaînette et voilà pas qu'il m'est arrivé dessus des trombes d'eau. Sont pas près de m'y reprendre ! Et j'irai pisser juste à côté pour les emmerder. »
Questions bleues de Mme Leprieur d’Agon-Coutainville (Manche)
1) Dans une comptine célèbre, quels sont les deux types d’animaux qu’on arrose lorsqu’on fait pipi sur le gazon ?
2) Que se passe-t-il quand on prend sa vessie pour une lanterne ?
3) A part la transformation des urinoirs en objets d’art, Marcel Duchamp avait une autre passion. Laquelle ?
4) Dans quel pays d’Europe le ciel est-il si gris qu’un canal de l’urètre s’est pendu ?
5) Quel est le nom de la fontaine qui représente un enfant en train d’uriner ?
6) Quel est le chanteur qui pisse comme je pleure sur les femmes infidèles ?
Questions blanches de MM. Serge Lama et Alain Delon de Niort (Deux Sèvres)
7) Quel est le coureur cycliste positif qui urine dans une éprouvette à l’insu de son plein gré ?
8) Est-ce qu’un pisse-froid peut attraper la chaude-pisse ?
9) Dans les pays où il pleut comme vache qui pisse, existe-t-il des tonneaux en forme d’urinoir pour recueillir l’eau de pluie ?
10) Quel réalisateur de cinéma français a été à deux doigts d’intituler son film « Laisse pisser, c’est une valse ! »
Questions rouges deM. Giuseppe Bottazzi, dit Peppone, à Bruscello (Italie)
11) Quel est le nom du photographe qui a pris cette photo ?
12) Quel est le nom du photographe qui a pris cette photo ?
13) Dans quelle ville chère à Bongopinot a été prise cette photo ?
14) Dans quel album de ses aventures le pilote automobile Michel Vaillant est-il obligé de consulter un auto-urino-laryngaragiste ?
15) Quel est le nom de cet installateur de sanisettes dont l’associé était M. André Castelot ?
Questions Banco et Superbanco de M. Alexis Raneau, de Bergerac
16) Dans quel film un petit garçon tout nu exhibe-t-il son zizi en déclarant « Si j’aurais su j’aurais pas v’nu !» ?
17) Question super banco attenante : ce film est tiré d’un roman. Quel en est l’auteur ?
18) Quel est le titre de ce roman dans lequel les habitants d’un village du Beaujolais se déchirent à propos de l’emplacement d’une pissotière ? (Pour vous aider ça commence comme par une querelle de clocher et ça se termine en nom d’oiseau).
19) Question super-super banco attenante : qui a écrit ce roman ?
20) Quel écrivain a dit « Je ne connais rien de plus agréable que pisser. Si j'étais riche, je pisserais tout le temps. »
Réponses
1 Les coccinelles et les limaçons. 2 On se brûle. 3 Le jeu d’échecs. 4 La Belgique. 5 Le Manneken-Pis. 6 Jacques Brel (Amsterdam). 7 Richard Virenque. 8 Oui s’il n’a pas froid aux yeux et ne craint pas de fréquenter les quartiers chauds. 9 Je ne sais pas car j'habite en Bretagne où il ne pleut jamais mais ailleurs tout est possible, tout est réalisable. 10 Georges Lautner. 11 Robert Doisneau. 12 Joe Krapov. 13 Sablé-sur-Sarthe. 14 De l’huile sur la piste. 15 JC Decaux (Eh non, ce n’est pas Alain !). 16 La Guerre des boutons. 17 Louis Pergaud. 18 Clochemerle. 19 Gabriel Chevallier. 20 Alphonse Allais.
Un QCM de rattrapage pour les candidats malheureux qui auront marqué moins de huit points ?
Quel personnage célèbre s’est préoccupé de dispenser avec bonheur des édicules destinés au soulagement vésical de la gent masculine ?
q Le directeur du cirque Mérinos
q Le pape Pie VII
q L’empereur romain Vespasien
La coutume est de voir dans la "Fontaine"/urinoir de Marcel Duchamp la naissance de l'art contemporain et si j'adore l'art et que je lis et je vois beaucoup de choses dans ce domaine, je ne me permettrais pas de mettre cela en doute. Ce que j'aimerais dire, c'est qu'il y a art contemporain et art contemporain. L'art contemporain c'est aussi le peintre du dimanche super figuratif que des trucs ultra conceptuels comme ceux que nous avons vus au MAMCO de Montpellier[1]. J'essaie de comprendre ce que ces installations veulent dire mais de là à dire que j'aime... Par contre, Soulages[2] qui vient d'avoir cent ans, j'adore!
[1] http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2019/06/26/mo-co-montpellier-contemporain-pour-elisabeth-6160438.html
[2] http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2019/07/23/musee-soulages-a-rodez-deja-visite-6165976.html
Il était une fois un empereur romain
Qui, découvrant que nos mictions pouvaient rapporter gros
Fit installer devant chaque demeure
De belles amphores en terre cuite
Pour les y recueillir
Son fils lui reprochant
De faire ainsi son beurre
Avec ces émissions
Vespasien lui tendit un bel écu en or
En proférant cette maxime à jamais éternelle :
« L’argent n’a pas d’odeur »
Plus tard, au Moyen Age
Et jusqu’aux temps du Roi Soleil
Si l’on n’oublia pas cette maxime
On fit sa p’tite affaire dans le jardin
Ou bien au coin de sa maison
Et il fallut attendre le Comte Rambuteau
Le Préfet de la Seine
Pour que des édicules harmonieux
Destinés aux mictions à l’abri des regards
Ornassent les trottoirs
Du Paris Haussmannien
Hélas, ces édicules devinrent aux temps modernes
Des lieux de rendez vous de la gent androgyne
Et d’amours clandestines prohibées
Si bien qu’on résolut de fermer à jamais
Ces derniers lieux de liberté.
Vinrent les « sanisettes » d’aujourd’hui
Faites au goût du siècle
Plus hygiénistes, individualistes, impersonnelles…
Il en faudra payer le prix !
Pecunia non olet
Peut-être que cet urinoir n'est pas bien joli mais forcément nécessaire et d'un design industriel magnifique de modernité et d'hygiène, l'oeuvre de Marcel Duchamp permettant d'interroger les rapports de l'art et du quotidien, de l'art et de l'industriel, de l'art et de l'humour... enfin, l'art moderne, quoi !
Avant, oui "avant", quand on avait le droit de sortir sans autorisation et qu'on pouvait lécher les vitrines tout à l'envi (et même déguster des boissons, des glaces, des crêpes, des gâteaux, des peties plats dans des endroits charmants et pas exclusivement féminins),
un magasin de BD avait fait bon usage des précieux rouleaux et avait retenu toute mon attention pour cette promo façon "mise en scène" plutôt "fun" !
Maintenant, ("pendant"), après avoir dûment fait, comme tout un chacun, des stocks de différents articles (mais couru après de la levure, des pelotes de laine et de l'élastique, pour ce dernier article, en pure perte !), je repense au temps où la Médiathèque ouvrait grand ses portes sur ses immenses trésors : livres, disques, CD, DVD, presse, documents en tous genres, et accueillait de nombreux visiteurs tant flâneurs que chercheurs, de tous âges et de toutes conditions. Certains y faisaient une simple escale technique, façon "comment pisser gratuitement en centre ville sans aller dans un bar" (ni dans une impasse de ce style),
d'autres y passant de nombreuses heures, le petit coin était forcément un endroit hyperfréquenté. Avec une pointe d'humour et beaucoup de lassitude, je suppose, les bibliothécaires avaient, il y a quelques mois, renouvelé et multiplié les affichettes rédigées avec force talent littéraire contrarié...
Enfin, puisque si on pisse urine, tout va (bien, encore, plus ou moins...), on danse la carioca ?
(photos de l'auteur "avant", disons entre 2019 et février 2020)
À coté du cimetière
Il y avait des pissotières
Pratique pour vider sa vessie
Un moment que tous apprécient
Debout devant cette chose
Un endroit qui ne sent pas la rose
Tu déverses ton jet d’histoire
Dans ce drôle d’urinoir
Et pour respecter ce lieu
Un bouton se trouve au milieu
Pour tirer la chasse d’eau
Le tout effectué avec brio
Pour vous pour les autres
Ne pas laisser de traits jaunâtres
Et sortir la tête haute
En refermant la porte des chiottes
Dans mon monde schizophrène, quand la fraction joueur découvre avec stupeur (et tremblements comme disent de concert l'Adrienne et l'Amélie) la proposition de son versant "organisateur" (tu parles d'une organisation !), elle se met à gamberger ferme et se lance dans des tas de directions avant de s'en fixer une bien précise et de s'y accrocher.
Cette semaine, par exemple, j'avais pensé utiliser la fameuse charade, mais comme elle est fameuse, j'ai craint que ça ne tombe à plat.
Ensuite, j'avais pensé à un titre percutant : Pisseuses de tous pays, unissez-vous !. Mais j'ai craint les foudres des féministes de tous poils (non, j'ai pas dit à poil), des chiennes de garde et des Femen. Pourtant, il y aurait eu beaucoup à dire sur l'intolérable discrimination qui existe au niveau pécuniaire entre les pisseurs et les pisseuses...
Je me contenterai donc de faire appel à des souvenirs personnels.
Il existe dans ma ville (Bruxelles) un endroit étonnant : un établissement dont la construction en 1886 a été commanditée par un industriel italien, roi de la conserve de légumes et singulièrement de la tomate : Francesco Cirio.
À l'origine restaurant italien, il s'est transformé au fil du temps en brasserie typiquement bruxelloise et a conservé le nom de son fondateur : Le Cirio.
Le décor originel en style art nouveau a été conservé jusqu'à ce jour.
Au temps béni où la Grand Place pouvait encore être utilisée comme parking (gratuit) et même longtemps après encore, nous y débarquions de temps à autre, généralement en compagnie de mes collègues pour y déguster en fin de soirée une des spécialités de l'endroit : le half en half (moitié moitié en français) un breuvage apprécié de Jacques Brel.
Il s'agit d'un mélange en parts égales d'Asti et de vin blanc sec.
Cela fait un petit temps que nous n'y sommes plus allés et j'ignore qui fréquente encore ce lieu aujourd'hui, mais à l'époque, il s'agissait souvent majoritairement de personnes plutôt âgées, ce qui faisait dire à un de mes amis "C'est l'antichambre de l'hospice, ici !"
Et que vient faire l'urinoir là-dedans, me direz-vous...
J'y viens : l'endroit possède toujours ses sanitaires d'origine avec de monumentaux urinoirs Jacob Delafon.
Cette circonstance générait chez le même personnage une autre réfexion profonde : "Quelle triste destinée quand même que celle de ce pauvre Jacob : se faire pisser dessus à longueur d'année !"
Laura ; TOKYO ; Vegas sur sarthe ; Lecrilibriste ;
Walrus ; Ilonat ; Kate ; Sebarjo ; Nana Fafo ;
Joe Krapov ; Yvanne ; joye ; Pascal ; bongopinot ;
JAK ;
Vous vous rappelez la cour de notre habitation transformée en bassin de natation ?
Comment ? Vous ne lisez pas mon blog ? Comme je vous comprends !
Donc, un beau jour (le bassin était vide), mon père débarque avec une énorme brassée de brindilles vertes. Il les dépose sur le sol devant la cour enterrée et me demande d'aller chercher la bêche dans la remise du jardin.
Je la lui ramène et il se met à creuser une petite tranchée le long de la bordure en béton de la cour.
Je lui demande alors s'il compte planter ses baguettes dans le sol et lui signale qu'elle n'ont pas de racines et qu'elles vont se dessécher et mourir.
"T'en fais pas !" me répond-t-il, "C'est du ligustrum, ça pousserait même dans des briques !".
Et effectivement, les brindilles ne se sont pas étiolées, bien au contraire au bout de quelques mois elles avaient déjà bien grandi et, en quelques années, on avait une haie dense et envahissante, la rambarde en tubes d'acier scellée dans le mur de la cour s'y était perdue et on devait régulièrement jouer des cisailles (ben oui, à l'époque, les taille-haies électriques n'existaient pas).
Pourquoi je vous raconte ça ?
Parce qu'il m'a fallu attendre bien des années encore avant d'apprendre que ce fameux ligustrum s'appelait en français du troène. Jamais mon père ni aucune de nos connaissances n'avaient utilisé ce mot. Étonnant, puisque ligustrum est le nom savant du troène.
Remarquez que nous sommes en Belgique et qu'en néerlandais, troène se dit liguster, faudrait peut-être creuser (c'est le cas de le dire) de ce côté-là.
Troène dans les haies
Fleurissent, fleurissent...
Mais dans mon périmètre circulaire d'un kilomètre et mon créneau horaire d'une heure et ma trouille, n'en ai point cherché ni trop trouvé...
Plutôt emballée par les lilas d'avril, même si tous les lilas, tous les lilas de mai, n'en finiront, n'en finiront jamais et qu'heureusement tu fais tourner de ton nom, tous les moulins de mon coeur...
Comme chantait Yves Duteil fin des années 70 : "Un lilas pour Eulalie... Eulalie pour un lilas", plaisir musical de l'euphonie, et on ne l'envoyait pas là-haut "Siffler sur la colline" avec un petit bouquet d'églantine... pour ne jamais venir, c'est lui qui rencontrait Lili en chemin et lui offrait le lilas, le lilas pour Eulalie...
Donc, Yves Duteil, je m'en souviens, chantait aussi "vous avez appris la danse, vous avez appris les pas, redonnez-moi la cadence et je vous donne le la" ; d'ailleurs, cette tarentelle n'était pas sans rappeler celle évoquée par Brassens...
En tout cas, pouvoir encore voir du lilas, pouvoir encore s'arrêter vite fait en voiture sur le trottoir pour le photographier, pouvoir encore le respirer, que c'est beau, c'est beau...
Alors si on a le la, la cadence, les pas, entrons dans la danse qui guérit le corps et l'âme...
Pas trouvé de troène...
(*) "Il suffit de trois petits bonds, c'est tout de suite la tarentelle"
photo de l'auteur, avril 2020
J'ai trop la haine !
1. Recueillez les données terrain
2. Triez et Choisissez les meilleurs pousses
3. Rédigez un plan d'action
4. Plantez la petite graine de votre ouvrage, Assurez le coup et plantez-en plusieurs.
ça vous évitera d'avoir trop la haine !
Voici la consigne qu'ont reçu nos chers résidents de l'EHPAD de Sens.
C'est quoi cet atelier pourri !
Envoyez la purée, une bonne patate, la sauce et tout le tra la la.
Débrouillez-vous avec ça...
Et "Soyez créatifs"
C'est ainsi qu'Al a raconté à Ronchonchon son histoire sur les ateliers du jeudi après-midi.
Parfois, il y a "bien beaucoup" des non-sens, 601 en fait.
Al avait trop la haine d'être là.
Lui, il aurait préféré jardiner...
Alors c'est ce qu'il a fait,
pour respecter la consigne littérale sensée être littéraire.
Il n'a pas eu la Trôye, comme le Sanglier de Cornouailles
son voisin de chambre, agoraphobe, qui a peur des films gore.
Lui, il a défoncé le jardin et planté sa contribution à fleurir la vie.
On saura ce qu'il a planté le 4 ventôse... euh le 4 juin ! Quand ça sortira (sauf si...)
Sauf si quoi ? Ben, soyez créatifs !
Belle lecture créative à toutes et à tous
Pour le défi 607 - Troène - du défi du samedi