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Le défi du samedi
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25 avril 2015

Défi #348

"Quand j'ai connu M. Hartz, il était marchand naturaliste et faisait

tranquillement ses affaires en vendant, aux amateurs de collections,

des minéraux, des insectes ou des plantes. Chargé d'une commission

pour lui, je m'intéressais médiocrement aux objets précieux

qui encombraient sa boutique, lorsque, tout en causant

avec lui de l'ami commun qui nous avait mis en rapport,

et en touchant machinalement

une pierre en forme d'oeuf qui s'était trouvée sous ma main,

je la laissai tomber."

...........................

"Laura ou Voyage dans le cristal" de George SAND 

 

Oeuf

 

A vous de continuer !

A tout bientôt à

samedidefi@gmail.com

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25 avril 2015

Ont remis la main dessus... ou pas

25 avril 2015

Participation de Fairywen

La deuxième vie des objets trouvés

Un peu partout dans les villes, il existe des bureaux contenant des objets trouvés, qu’on pose là en attendant qu’un éventuel propriétaire vienne les chercher. C’est un vrai paradis pour les petites souris, qui y trouvent des tas d’endroits pour jouer et se cacher. Elles aiment parler avec ces objets pas si inanimés que ça, et qui ont des tonnes de choses à dire.

Il y a les parapluies, utiles les jours de pluie, oubliés les jours de soleil, si drôles à escalader.

Les portefeuilles vides – ben oui, s’ils étaient pleins, ils auraient retrouvé leur propriétaire – qui servaient de cachette aux souriceaux et souricettes dans leurs jeux.

Les clés qui finissent par oublier ce qu’elles ouvrent et qui faisaient des bruits si amusants.

Les chaussures dépareillées. Avec ou sans chaussettes. Elles servent de cachette aux petites souris, qui les préfèrent bien sûr avec chaussettes.

Les doudous perdus. Ça, c’est triste, les doudous perdus, car cela signifie qu’il y a quelque part un enfant qui pleure. Et les doudous pleurent aussi d’être séparés de leur enfant. Alors les petites souris essaient de les consoler du mieux qu’elles peuvent. Elles sont contentes quand les doudous s’en vont, mais s’ils restent, elles les adoptent, et même s’il n’oublie jamais son enfant, le doudou perdu trouve un apaisement en servant de lit douillet aux bébés souris.

Les valises qui servaient d’abri et qui racontaient leurs voyages.

Les vêtements toujours douillets, qui enveloppaient les souris de douceur et de tendresse.

Et régnant sur cet univers, le gros chat qui ne chassait pas, mais accueillait les petites souris entre ses pattes pour qu’elles soient bien confortablement installées lorsque les objets racontaient leur vie.

Illustration défi 347 du samedi 18 avril 2015

25 avril 2015

Petites histoires par bongopinot

 

Depuis que je suis enfant

J’égare tous les objets,

Je me fais du mauvais sang

Je suis distraite, c'est vrai

 

Téléphone portable

Souvent Indomptable

Oublié, disparu dans une ruelle

Et découvert au fond d’une poubelle

 

Mes clefs, courir après dans un murmure

Et retrouvées, là, dans la serrure

Ma belle trousse, tous mes stylos

Réapparaissent dans le frigo

 

Et les lunettes sur mes cheveux

Font des claquettes, c'est pas du jeu

Sur mon poignet, ma montre en or

Tombée à terre quel sera son sort

 

Depuis hier de nombreux objets

Se sont tout simplement rassemblés

Dans un beau et grand bureau

Pour nous conter tous leurs maux

 

Marre d'être égarés, parfois perdus

Par des distraits un peu tordus

Ils vont nous raconter tous leurs déboires

Alors commencez donc par vous assoir

 

C'est l'histoire du cartable oublié

Dans le vent le froid par l'écolier

Un soir à la sortie de l'école

Petit enfant un peu frivole

 

Et ce sac en cuir de dame

Que personne ne réclame

Et ce vieux portemonnaie

Un peu fripé un peu laid

 

Le grand parapluie fleuri

Perdu un jour sans pluie

Et cette télécommande

A la couleur gourmande

 

Et beaucoup d'autres vous attendent

A vous de jouer à la marchande

Pour objets tristes, atterris par terre

Pour que chacun retrouve son propriétaire

 

25 avril 2015

La salle des "pas perdus" (Emma)

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25 avril 2015

OBJETS TROUVES (Lorraine)

            On m’a trouvé sur la plate-forme du tram, accroché à la barre. Elle avait pourtant juré qu’elle ne m’oublierait jamais !

            « Il est trop beau, disait-elle à ses amis, c’est un modèle des années 70, tout fleuri, au long manche recourbé. J’adore ! C’est plus une ombrelle qu’un parapluie, je trouve ! »

            N ’empêche, me voilà aux « Objets trouvés ». Comme vous, je vois.

            - Oui . M’oublier, moi, la valise du week-end, sur un quai de gare ! Je fulmine ! Le chef de train fulminait aussi  et elle, par la vitre baissée, faisait de grands gestes inutiles. Elle filait vers le soleil ; moi j’ai filé jusqu’ici !

            La paire de gants sourit dans son coin. C’est la deuxième fois qu’on la perd. Elle aime assez, elle fait des rencontres. Tenez, ce foulard de soie rose    s’agite sur l’étagère, indigné. Il était choyé, parfumé, jeté négligemment sur l’épaule ou sagement noué dans le décolleté accueillant. Et le voilà à côté d’une casquette à carreaux pas très propre, d’une poupée unijambiste, d’un porte-carte bourré et d’un panier à provisions vide. Un roman de Marcel Proust baille discrètement, aligné près d’une pile de romans policiers à deux sous. Voici un agenda, trois porte-monnaie, un cardigan très printanier, un beauty-case, une serviette d’homme d’affaires et une paire de chaussons.

            Leur destin ? Attendre que les maîtres écervelée songent qu’il existe un bureau d’ »Objets Trouvés » et viennent les récupérer.

            Sinon ? Eh bien, un an et un jour plus tard, on les mettra en vente. Pour un nouveau destin ?...

25 avril 2015

Tout n'est pas perdu, parfois c'est retrouvé (par joye)

Travailler dans un bureau d'objets perdus n'est pas toujours évident.

Tout d'abord, je suis tellement entourée de parapluies, de chapeaux, de serviettes, de livres, de manteaux et j'en passe qu'il est souvent impossible que j'y passe !

En revanche, c'est un boulot qui a ses récompenses.

Par exemple, quand je peux rendre un bambin à sa jeune mère ahurie - ne riez pas, cela arrive assez souvent - la joie est perceptible. Cela dit, j’ai fait des bêtises. Au début, puisque l'objet retrouvé n'avait pas de valeur calculable, je n'ai pas obligé la première à payer pour récupérer son bébé. Erreur ! Bien sûr que je devais ensuite changer de règlement, parce que, après que la nouvelle a circulé,  j'avais, dès l'ouverture, plusieurs « inventeurs » ou parfois une « inventrice » qui venaient déposer un enfant "perdu" et miraculeusement, la maman venait toujours le jour même, juste avant la fermeture, pour récupérer l'enfant  « perdu ».  Eh oui, j'ai commencé à avoir mes doutes quand lesdits « inventeurs » arrivaient en pyjama le bébé sous le bras et avec un biberon tout chaud prêt à donner...je veux dire, quelle coïncidence, hein ?

Alors, je dois maintenant être beaucoup plus stricte. Mais cela n'empêche pas que j'ai encore des clients intéressants.

Mardi dernier, vers 13 h 42, un vieux s'est présenté pour m'annoncer qu'il avait perdu l'ouïe. J'ai dû crier très fort pour lui faire comprendre - enfin ! - qu'il s'était trompé d'adresse et que le cabinet de l’ORL se trouvait en face.

Mercredi, une jeune nénette qui avait de ces rondeurs est venue pour me dire qu'elle voulait perdre quelques kilos. Malheureusement, quand je lui ai expliqué que mon boulot était de lui rendre ce qu’elle avait perdu, elle s’est fâchée et s’en est allée en claquant la porte.

J’avoue que c’est plus intéressant quand il y a quelqu’un qui a perdu quelque chose de facile à remplacer, comme la patience, par exemple. Je garde une petite bouteille de Xanax sous le comptoir qui marche toujours dans de tels cas. Le charpentier qui m’a dit qu’il avait perdu la main s’est calmé quand je lui ai passé une tronçonneuse oubliée chez une dernière victime par un tueur inattentif.­­­­­­ Et pour ceux qui ont perdu une bonne occasion de se taire, j’ai toujours quelques rouleaux de sparadrap pour éviter qu’ils répètent l’erreur.

Donc, oui, c’est un travail fascinant, mais ce n’est pas pour tout le monde, non.

Ce matin, par exemple, il y avait encore une fois du sang partout et je devais sortir ma serpillière et le flacon d’eau de Javel avant d’aller prendre mon café. Qu’est-ce qui s’est passé, vous demandez ?

Vous allez rire quand vous voyez à quel point c’est facile. Voyez-vous, c’était le corps d’une jeune femme qui est entrée -- le sang jaillissait encore de ses artères et ses veines exposées à l’air.  Pas besoin qu’elle m’explique, j’ai tout de suite compris ce qui s’était produit.

C’était encore une nénette de retour de St-Jean, qui avait été, la veille, serrée dans des bras audacieux. Comment ne pas perdre la tête, hein ?­­

J’ai alors pris un entonnoir, je l’ai mis dans l’œsophage grand ouvert et j’y ai remis un litre de sang-froid. Ensuite, je lui ai retrouvé une jolie tête blonde que j’ai recousue sur ses épaules avec un bon fil blanc solide, et elle est repartie, en fredonnant.

25 avril 2015

Les clés du 36 (Vegas sur sarthe)

Allo Ouatson? Cette enquête sur le cambriolage du Bureau des objets trouvés... ça avance?”

Euh... on a pris du retard inspecteur. Vous connaissez pas la dernière?”

L'expression 'Vous connaissez pas la dernière' fait partie des phrases qui ont valu à l'inspecteur La Bavure un traitement de choc anti-stress: “Dites toujours mon vieux”.

Et bien figurez-vous que ces ploucs avaient perdu les clés du Bureau des objets trouvés!”

(Soupir)

Et alors?”

Et bien quelqu'un les a trouvées et rapportées mais ils pouvaient pas les accepter puisque le Bureau était fermé à clé alors j'ai eu l'idée d'essayer les nôtres - celles du 36 quai des Oeufs Frais - puisqu'ils sont au 36 rue des Morillons, alors je me suis dit qu'entre 36 on pouvait...”

Arrêtez mon vieux. Cette enquête, ça prend tournure?”

Une belle tournure inspecteur. Ouatelse et moi-même avons commencé par l'historique de la rue des Morillons. Savez-vous que les morillons étaient des petits raisins noirs récoltés dans les vignes de Vaugirard et qui...”

Ca suffit mon vieux. On n'est pas là pour les vendanges! Quoi d'autre?”

Très intéressant, inspecteur. A quelques centaines de mètres de là se trouve l'église saint Antoine de Padoue!”

Et alors? Vous allez à la messe pendant l'service?”

Non. Saint Antoine c'est celui qui aide à retrouver les objets perdus! C'est marrant, non?”

Bon Dieu, vous avez que dalle sur le cambriolage?”

Euh... si, inspecteur. D'après l'inventaire il y aurait plus d'objets après le cambriolage qu'avant le cambriolage! C'est dingue, non?”

C'est quoi c't'histoire? Les voleurs apportent des trucs, maint'nant??”

Attendez, Ouatelse m'a fait une liste que j'ai... que j'ai perdue. Faudra que je lui demande de m'en refaire une à l'occasion”

Pourquoi elle est pas avec vous?”

Euh... Ouatelse est juste en face, au parc Georges Brassens”

Qu'est-ce qu'elle branle au parc? Elle bronze ou elle est partie s'bécotter sur les bancs publics?”

Non. Elle suit les traces, inspecteur... des traces de pneus”

(Soupir)

Allez-y, mon vieux... j'peux tout entendre”

Les types étaient à vélo ou à trottinette - on sait pas encore - alors Ouatelse est sur leurs traces”

Et vous pensez trouver quelque chose deux semaines après les faits? Vous débloquez mon vieux! Et dans l'Bureau c'était comment?”

Euh... Bien rangé inspecteur. Les robes de mariée avec les robes de mariée, les prothèses avec les prothèses, par contre j'aurais pas mis les statuettes religieuses avec les vibromasseurs... mais ça c'est un choix purement...”

Abrégez mon vieux! J'vous d'mande juste si c'était le souk ou pas et quels indices vous avez pu recueillir?”

Le premier indice inspecteur, c'est que les clés de notre 36 rentrent bien dans la serrure de leur 36!”

(Soupir)

Bon Dieu, on a du mouron à s'faire côté sécurité de l'état-major!! A part ça?”

Je me souviens des objets trouvés en trop, inspecteur: c'étaient deux masques de vélo et une pompe à Mickey”

Vous êtes sûr de ça?”

Excusez, inspecteur. C'étaient deux masques de Mickey et une pompe à vélo”

Deux cyclistes masqués! On progresse, Ouatson... on progresse. Allez récupérer Ouatelse et rentrez fissa”

On abandonne les recherches, inspecteur?”

(Soupir)

Ouatson! On dit abandonner quand on a commencé quelque chose...”

Euh... pour les masques et la pompe, inspecteur... on se demandait avec Ouatelse si c'était considéré comme des objets perdus ou des objets trouvés?”

Qu'est-ce que ça peut bien vous foutre?”

C'est rapport à l'enregistrement sur les registres, inspecteur”

(Soupir de fin)

 

 

25 avril 2015

Orphelines (JAK)


Miss Fétoubien est agacée. Elle en a ras-le-bol des disparitions journalières qu’elle constate lors de ses rangements. Elle a tout essayé pour résoudre le problème. Il reste récurrent.

Mais le plus étrange, c’est que ses copines, à qui elle a narré ses déboires, lui ont assuré avoir les mêmes.

Finaudes et équipées de leur Smartphone, elles ont décidé d’espionner ce qui se passe, en branchant une caméra dirigée sur le fauteur de trouble supposé, qui ne fonctionne que la nuit, aux heures creuses d’EDF.

Le lendemain, réunies devant un thé, elles zieutent attentivement ce qui se passe sur le visionneur.

Elles constatent que le responsable, rempli à ras le bord, démarre en couinant un peu vers les minuits 10. On le voit bien s’acquitter de sa tache ; tout tourne au poil, ca mousse…
Puis une petite demi-heure de silence, et hop le voila qui s’agite, il fait des tours et de retours comme si il voulait extirper quelque chose. Il est habité par un agitateur de première. C’est peut-être lui le coupable ?
Mais rien n’est apparu hors de l’engin… il est resté hermétiquement fermé. Il reprend sa pause finale  au bout d’une heure 30.

Ensuite,  elles vérifient de visu, ouvrent  la machine, déballent  l’ensemble constitué de nombreuses pièces diverses, et constatent avec des Oh ! ca alors ! , que certaines chaussettes ont perdu leurs sœurs ! Mais cela ne vient pas du lave linge,  elles vérifient  jusqu'à contrôler le tuyau d’évacuation : RAS

Le problème est donc en amont.

Bien sur, pour ne pas fausser l’enquête, elles avaient, la veille,  enfourné le linge comme d’habitude, sans vérifier les quantités exactes….

La maison est passée au peigne fin, du rez-de-chaussée au grenier, en passant par les dessous des lits des juniors, les disparues sont bel et bien envolées.

Alors ???

Ici je lance une requête, avez-vous entendu parler de ce cas ensorcelant pour beaucoup de ménagères ?

Oui, on peu jouer d’astuces, les épingler ensemble, ne pas les laver, en acheter des jetables…

Mais inlassablement,   seule en méditant rageusement, on range les esseulées dans une boite spéciale au cas où, mais la jumelle ne refait jamais surface laissant sa sœur pour toujours  orpheline.

25 avril 2015

Participation de Venise

Dans le bureau d’ALDO,

il y a un aquarium dans lequel les poissons  ont trouvé  l’âme d’ALDO.

Il l’a perdue dans un tripot la nuit dernière, et elle est venue se détremper au milieu  des

ACARONIA.

ve01

Sa femme dort à coté dans son lit .

Elle est si brune qu’elle a l’air d’être peinte sur les draps blancs

Elle a retrouvé dans ses songes l’espoir d’ALDO  perdu un matin de cale sèche.

Les gisants perdent leur nom sur les pierres tombales cachées par des lauriers roses.

ALDO  a encore perdu ses initiales, c’est sur un coin d’un cahier d’école que son fils les a retrouvées.

C’est par distraction qu’ALDO perd son âme, son temps, l’espoir et ses initiales

Il est la proie d’une maladie métaphysique  qui l’allège, l’allège ; !!!!

 

18 avril 2015

Défi #347

Perdus puis trouvés,

-rassemblés dans un grand bureau-

contez-nous cette semaine les boires et déboires

des objets aux propriétaires distraits !

 

Objets trouvés

Vos envois sont attendus à

samedidefi@gmail.com

A tout bientôt !

18 avril 2015

Ont reçu leur précieux parchemin

18 avril 2015

Participation de Venise

 

LISTE  DES  LAURÉATS 

De la recherche improbable  2015.

 

Le   premier  PRIX NOBEL DE

« Comment extraire de la vanille de la bouse de vache « 

         Est REMIS à

WALRUS.

 

LE  deuxième  PRIX NOBEL

‘Pour l’étude des cerveaux humains qui voient JÉSUS sur un pain grillé.’

Est remis à

JOE KRAPOV.

 

 

Le  troisième  PRIX NOBEL

‘Pour avoir constaté que les chiens font leur besoin en s’alignant sur un axe nord sud.’

Est remis à

MAP.

 

LE  quatrième PRIX NOBEL ‘de la science Arctique pour l’étude des réactions des rennes  à la vue d’humains déguisés  en ours polaires ‘

         Est remis à

 

JOYE.

 

LE cinquième prix NOBEL ‘qui reconnait à l’homme la possibilité de marcher sur l’eau si cette étendue d’eau est sur la lune ‘

 

Est remis à

Bongopinot.

 

Le sixième prix Nobel ‘ les gens saouls sont plus beaux ‘

Est remis à

EMMA.

 

Le septième prix Nobel pour’ les ODIEUX sont des gens inhabituellement sincères ‘

Est  remis à

VENISE.

 

 

Les lauréats de ces douteux prix - vilèges

Sont priés de venir  IMPASSE DE LA LOUFOQUERIE  à 17h.

CORDIALEMENT à  TOUS.

18 avril 2015

MST Option Blanc cass' (Vegas sur sarthe)

Quand Oncle Hubert nous réunit pour nous annoncer qu'il avait décroché une MST, on eut d'abord un mouvement de recul comme si un pestiféré débarquait dans la famille.

Cheu nous autres, on n'était jamais malade à part peut-être une fois quand le pépé avait eu sa drouille galopante à cause d'une orgie de pêches de vigne traitées anti-mildiou!

Quand Oncle Hubert a ajouté qu'il avait bien mérité sa MST, on a eu un second mouvement de recul en nous demandant bien ce qu'il allait dire pour sa défense et surtout si tante Anastazia était au courant des détails?

Quelle pouvait être la réaction d'une polonaise présentement occupée à la préparation d'un bortch aux haricots sur le délicat sujet d'une infection sournoisement contractée lors d'une chaleur extra-conjugale?

Il ne pouvait pas avoir berdauillé cette gouine de Rolande, ni la grosse Margot et ses relève-titi... donc, c'était la mère Fromageot, celle qui tenait l'écluse n°33 ?

Un troisième recul nous eut flanqués dans l'arrière-cuisine mais comme notre Oncle brandissait nerveusement quelques feuillets - sans doute les résultats d'un récent dépistage du sida - une des pages tomba, vivement ramassée par p'tit Louis.

Ça cause de nononque!” s'écria t-il crânement.

 

S'étant étranglé sur les cinq premiers mot “Cé-avec-une-im-mensse-zoie” je lui arrachai la page des mains en me raclant la gorge pour dénoncer l'infamie à haute et intelligible voix, et je lus:

C'est avec une immense joie, et beaucoup de fierté, que nous vous annonçons que vous venez d'obtenir avec succès votre Maîtrise d'histoire des Sciences et Techniques option Blanc cass'.

Afin de marquer ce moment important de la vie qu’est la fin de la période étudiante, une cérémonie de remise de diplôme est organisée le 18 avril 2015 à 16 heures à l'annexe de la mairie de Fouzy-sur-Bèze.

Elle sera suivie fort à propos d'un cocktail que n'aurait pas renié Félix Kir, notre célèbre chanoine et inspirateur de votre brillante thèse”.

 

J'avais tout lu d'une traite sans respirer et comme p'tit Louis demandait ce qu'était une option blancasse, la réponse arriva sous la forme d'une Master-calotte que lui administra Maître es Blanc cass' en personne!

Un bregognon pure souche pouvait -il ignorer ce qu'est un blanc cass', ne fusse qu'un drouilloux de cinq ans?

Je me souvenais avoir dû apprendre par coeur les proportions et les densités d'alcool du rince-cochon et même celles du 'Double K' créé pour la rencontre entre Nikita Khrouchtchev et le Chanoine Kir dans les années 60 (2 cl de crème de cassis, 4 cl d’Aligoté et 4 cl de Vodka)...

Tandis que p'tit Louis chouinait sur son ignorance, un immense soupir de soulagement souleva notre groupe... oubliées les Rolande, Margot et jusqu'à la mère Fromageot!

Tante Anastazia - du bortch plein les mains - était aux anges c'est à dire empressée à dégainer cette wodka frelatée coupée au méthanol qu'elle gardait pour les grandes occasions...

Ainsi nous avions un étudiant dans la famille, un étudiant de soixante balais et très mal fagotté mais très diplômé!

C'étaient donc ça ces soirées passées à aligner sur la table toutes ces fillettes de Chablis, de Meursault, à treuiller les cassis au pressoir, à se gargariser jusqu'à point d'heure et à ronfler chaque nuit comme une 241-P en gare de Dijon?

Tout ça pour décrocher une MST et aller faire le beau à l'annexe de la mairie de Fouzy-sur-Bèze samedi prochain!

De mémoire, je n'avais jamais vu autre chose que des Certificats d'Etudes primaires dans la famille et mise à part la “petite” croix de guerre du pépé en 14, on ne brillait pas en distinctions vu qu'on ne faisait pas de vieux os sur les bancs de l'école communale.

 

Oncle Hubert rayonnait: ”Tu repasseras mes culottes” lança t-il à Anastazia d'un air suffisant, l'air que prendrait dorénavant celui à qui elle s'adresserait en disant Maître et en tortillant son devantier.

P'tit Louis se fraya un passage dans le groupe pour toucher Le Maître: ”Alors nononque... t'es pas malade?” bredouilla t-il.

L'énorme rire d'Oncle Hubert nous plaqua définitivement au buffet où Anastazia servait des galopins de son infâme tord-boyaux.

Malgré l'heure tardive il nous restait à battre - les mains tournant en forme de coupe à hauteur du visage - notre traditionnel ban bourguignon «Tra, la, la, la, la, la, la, la, la, lère»...

Si nous allions être au plus mal dans une heure, Oncle Hubert n'était pas malade.

 

 

18 avril 2015

VF. (Minuitdixhuit)

 

On en parlait entre nous, à la cantine, ça nous prenait un peu la tête, ce diplôme. Pourtant ces études à la campagne étaient agréables. Ça nous élevait beaucoup, cette vie au grand air.

Les anciens nous disaient en dodelinant : ne vous inquiétez pas, comme ça se passe ici, comme tout est bio, vous l’aurez, votre certification.

Alors ça nous donnait un peu de courage, et moi, avec Micheline, Micheline c’est ma petite amie, on se serrait un peu plus tendrement pour se le donner, finalement, ce courage, qu’on n’avait pas trop… Et me serrer contre Micheline, c’était que du bonheur, vu que sa croupe c’était vraiment la plus merveilleuse des croupes…

Mais, quand même, les vieux, les chenus, les cornus, on trouvait qu’ils ruminaient un peu facilement : nous, on était moins sûrs.

Et puis un matin, José, il s’appelait José et c’était notre maître de stage, nous a dit : là, les six vous êtes prêts, on y va.

Le jour, enfin le grand jour ! Et on est monté dans le camion, à l’arrière, tout joyeux, il y en a même un qui a amené une cloche et qui battait la quille en meuglant comme un âne.

Micheline s’est blottie contre moi, toujours inquiète. J’ai passé ma langue sur son museau pour lui dire que j’étais là et qu’elle pouvait être sereine.

Après, on est arrivé et on est descendu, le jury nous attendait en blouse blanche et mine patibulaire, des bonnes têtes de tortionnaires, comme on s’y attendait. Ils nous ont appelés un par un et c’est Micheline qu’ils ont nommée en premier.

J’ai attendu mon tour, anxieux.

Et puis j’ai vu ressortir Micheline.

Elle était pendue par les bras, elle était nue, et sur sa croupe, sa merveilleuse croupe, il y avait son diplôme marqué au fer bleu : « VF - Vache Française ».

18 avril 2015

Le Lauréat (joye)

Mon merle

18 avril 2015

Trop fort (MAP)

 

 

PIERRE s'est arrangé

pour se faire INCARCERER

car il voulait obtenir

le Diplôme :

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du plus beau ROC  FORT !

 

Roc en cage

 

Ça a fait tout un fromage dans le pays !!!

 

 

Gif sourire

 

 

18 avril 2015

« Si j’aurais su, j’aurais menti » (JAK)

J’étais dans mon hamac, humant avec délice l’herbe que je venais de tondre.

Ce repos était mérité : 350m2 c’est dur dur par cette journée orageuse printanière.

Soudain le chant du coucou : c’est le signal de ma tablette pour un mail en entrance…

 Un peu désœuvrée, je jette un œil, on ne sait jamais, si un pote m’invitait au resto, ce ne serait pas de refus.

Non, ce sont les Finances Publiques qui me mèlent.

Je les avais totalement occulté ces ceusses.

Déjà que chaque mois ils me ponctionnent, si faut qu’en plus qu’ils m’écrivent ????  Pour me dirent quoi ????

Bon j’ouvre, et bien vous n’en reviendrez pas,

Ils me décernent le diplôme de l’assiduité – ca fait fais 60 ans qu’on se fréquente remarquez,

Je vous le reproduis ci dessous car il vaut son pesant d’or, et en matière d’impôts les mots veulent bien dire ce qu’ils veulent dire !

 ja01

Bon ce n’est pas que je veux me plaindre…j’apprécie, les routes avec  ses limitations de vitesse, les ronds points qui ne s’interrompent jamais, la carte des départements décomposés, moi qui avait dû les apprendre par cœur… etc.

Mais vrai de vrai on n’est vraiment pas tous à la même enseigne.

 

18 avril 2015

Un jour, un diplôme par bongopinot

 

Je me souviens à l'école vers la fin de l'année scolaire

Le directeur distribuait aux meilleurs élèves un diplôme

On se retrouvait dans une salle décorée de belle manière

Qui semblait grande pour nous qui n'étions que des mômes

 

Les meilleurs écoliers allaient chercher ce certificat

Un joli parchemin enroulé et fermé d'un nœud sage

Je m'étais assise au fond de cette pièce tout à côté d'un yucca

Avec ma voisine, nous attendions la récré telles des oiseaux en cage

 

Comme tous les ans on s’apprêtait à applaudir le meilleur en mathématique

En orthographe, en sport, en histoire, en géographie en récitation

Ensuite le directeur nous annonça une nouvelle sympathique

Le retour de M. Plume un homme adoré de tous et plein de bonnes attentions

 

il faisait l'entretient des locaux et s'occupait de la cour de récré

il nous avait manqué, nous avions l'habitude de le voir dès le matin

et nous les deux petits cancres de l'école nous avions décidé de le remplacer

et Monsieur Plume nous appela pour remettre de sa part un petit parchemin

 

le plus beau cadeau que nous avons reçu de toute notre courte scolarité

il avait appris par le directeur que nous l'avions remplacé pendant son absence

nettoyé la cour, enlevé les feuilles, papiers et, décollé les gommes à mâcher

Il nous remercia à sa façon et nous offrit un prix, c'était pour lui une évidence 

 

bo01

11 avril 2015

Défi #346

Vous êtes convié(e) à la remise d'un diplôme

totalement déjanté !

 -Ou bien c'est vous qui le recevez !-

 Racontez !

 

Diplôme

Et envoyez vos récits à

samedidefi@gmail.com

A tout bientôt !

 

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