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Galanterie (en femmage à Poupoune)

C’est vraiment la foule dans l’abattoir !

Mon unique cadavre sous le bras, je me colle en bout de file.

L’horrifiante vieille assassine qui me précède pousse à grand peine un chariot surchargé.

Se tournant vers moi, elle déclare : « Passez donc devant moi, vous n’avez qu’un … »

A quoi je rétorque : « Chère Madame, si  j’avais voulu me trouver devant vous, je vous aurais fait la peau plus tôt ! » Et puis…

Sa tête ! J’en ai encore des remords …

C'est vraiment la foule dans le magasin de bricolage !

Mon unique achat - une superbe pierre à aiguiser - sous le bras, je me présente à la caisse .

La charmante vieille dame qui me précède étale ses nombreux achats sur le comptoir.
Se tournant vers moi : elle déclare : «  passez donc devant moi, vous n'avez qu'un … »

Ce à quoi je rétorque : «  Chère Madame, si j'avais voulu me trouver devant vous, je vous aurais fauchée, plus tôt ! »

Sa tête ! … raide morte de stupéfaction.
Mon immense cape noire, ma faux, mes grands doigts squelettiques ont toujours cet effet refroidissant.

Pourquoi aurais-je des remords ?! ...

C’est vraiment la foule dans le supermarché !

Son unique article sous le bras, elle me colle en bout de file.

Sa main libre elle croît me la mettre aux fesses (que j’ai musclées) …

La charmante vieille dame qui me précède pousse un petit cri et à grand peine un chariot surchargé.

Se tournant vers moi, elle déclare : « Quel hommage cher Monsieur, il y avait longtemps qu’un … »

A quoi je rétorque : « Chère Madame, si j’avais dû me trouver devant vous, mon sexe ne se serait levé plus tôt ! »

Sa tête ! J’en ai encore des remords …

C’est vraiment la foule, le flot l’essaim l’abeille.

            Et tout ce passé qu’on broit, je me colle en bout de la file.

            La charmante vielle dame qui me précède pousse à grand peine le voleur de feu.

            Se tournant vers moi,elle déclara :

            « Passez donc devant moi vous n’avez qu’un horizon infini »

A quoi  je rétorquais « Chère tête blanche

Si j’avais voulu me retrouver devant vous je me serais endormi dans votre songe. »

Sa tête j’en ai encore des remords comme une chauve souris rentra dans le fond muet de l’ombre.

Un, Dos, Tres

C’est vraiment la foule dans le supermarché !
Je pousse à grand peine mon chariot surchargé jusqu'à la caisse.
Une charmante jeune femme se colle à moi, son unique article sous le bras.
Me tournant vers elle, je déclare : « Passez donc devant moi, vous n’avez qu’un … »
A quoi elle rétorque : « Cher Monsieur, j’en attends pourtant trois et vous êtes dans la file réservée aux femmes enceintes»
Ma tête ! J’en ai encore des remords …

C’est vraiment la foule dans le supermarché !
Mon unique article sous le bras, je me colle en bout de file.
La charmante vieille dame qui me précède pousse à grand peine un chariot surchargé.
Se tournant vers moi, elle déclare : « Passez donc devant moi, vous n’avez qu’un … »
A quoi je rétorque : « Chère Madame, merci de nous laisser passer devant vous, voici justement mon épouse qui me rejoint avec son chariot plus surchargé encore que le vôtre ! »
Sa tête ! J’en ai encore des remords…

J'aime vraiment la moule dans le steak haché !

Mais plus aucun mollusque sous l'bras, je m'envole pour Abou-ville

La charmante vieille dame qui m'accueille me tousse son haleine d'un rôt surchargé.

En toussant vers moi, elle déclare : « Prenez donc des noix, j'les ai lavées ce matin.. »

A quoi je rétorque : « Chère Madame, si j'avais voulu en acheter chez vous, je me serais équipé d'un sac à dos »

En fait ! J'aime encore mieux le roquefort .

Droufn

            C’est vraiment la foule devant le théâtre ! Mon sac à main sous le bras, je me colle en bout de file .

            Le charmant jeune homme qui me précède  avance  à grand peine mais se tournant  vers moi,  il déclare : « Venez donc contre moi sous mon parapluie, il pleut !... »

            A quoi je rétorque : « Cher Monsieur, si vous me voulez contre vous, me voici !... »

            Sa tête !.. Après tant d’années, nous y repensons en riant……

C’est vraiment la foule dans le supermarché des volatiles!
Mon unique article sous le bras, je me colle en queue de file.
La charmante et belle oiselle qui me précède glousse et pousse à grand peine un chariot surchargé.
Se tournant vers moi, elle déclare : « Passez donc devant moi, vous n’avez qu’un paquet de boules … »
Je la coupe et lui rétorque : « Belle oiselle, si j’avais voulu me trouver devant vous, j’aurais caché sous mon aile gauche mon achat et me serais envolé à tire d’aile »
Sa tête de linotte se défit! J’en ai encore des remords …

C’est vraiment la folie dans le supermarché !
Mon unique balai sous le bras, je me colle en bout de file.
La charmante vieille sorcière qui me précède pousse à grand peine un hibou surchargé.
Se tournant vers moi, elle déclare : « Passez donc devant moi, vous n’êtes qu’un … »
À quoi je souris : « Chère Madame, si j’avais voulu être Dragonus devant vous, je me serais transformé plus tôt ! »
Sa tête ! J’en ai encore des frissons …

C’est vraiment la foire dans l'alimentation du coin !

Mon unique bésicle sur le nez , je me colle des bouts de fils.

L'affriolante vieille chipie qui m'aide tousse à grande haleine un mégot surchargé.

Se tournant vers moi, elle déclare : « Toussez donc aussi sur moi, vous n’avez qu’un … »

A quoi je rétorque : « Chère Madame, si  j’avais pas voulu tousser sur vous, je me serais

tiré plus tôt ! »

Sa tête ! J’en rigole encore

C’est vraiment la foule pour le Lagarde et Michard.

Mon unique texte prêt pour l'offset, je me colle en bout d'imprimerie.

La charmante poétesse qui me précède clame à grand cris ses strophes poignantes.

Se tournant vers moi, elle alexandrine: « Passez donc devant moi, vous n’avez qu’un dizain… »

A quoi je rétorque : « Chère comtesse", "Pour un ou deux pieds, quelle différence? »

Ô manège des mots... J’en bois encor l'encre fraîche

Je me serais bien volontiers payé sa tête !
Et devant vous, foule charmante,
ma vieille dame sous le bras,
n'en eusse encore aucun remords.

C'est que la peine la précède
dans un grand chariot surchargé
d'articles de supermarché
la Vieille devant qui l'on plaide :

« Si j’avais voulu me trouver,
  levé plus tôt, en bout de file,
  chère madame, en quel péril
  m'eussiez-vous promptement mené ?
  Vous n’avez pour unique objet
  que de m'être en tout point hostile...
  Passez donc ! Souffrez que je colle
  aux préceptes de mon école
  qui me pousse à vous rétorquer
  par quelque raillerie puérile :
  non, je n'ai rien à déclarer »

Cévriment alfioule dan lesse Upermarké !

Min unix hartikle soul broit, ejme coule inboudfiole.

Al karmantt vyel Dam kimepressaide pouce  granpenne 1 chariau ursachjé.

Estournan vert moy El Déklarr : "PACé donk edvan moy, vou navet k' 1 ..."

Akoi ejrétork : "Cheir Madamm si javet vou-LU emtrouVé edvan vou, ejme SRET l'Vé plu TAU !"

ASS taîte ! Enjai en'koR DérrmorRR ...

(Pour l'instant c'est plutôt moi qui ai DérrrmoRR !!! Oh la honte !!! J'ai osé !!! Un moment de folie sans doute !!!)

Je n'y croyais pas ,c'est vraiment le paradis. La foule, on se croirais dans un supermarché.
Mon unique dossier sous le bras, je me colle en bout de file, inquiet. La charmante vieille dame qui me précede,
pousse à grand peine son dossier surchargé.Se tournant vers moi,elle déclare "mais passez donc devant moi, vous n avez qu'un..."
A quoi je lui rétorque "chère madame,si j'avais voulu me trouver devant vous, je me serais couché plus tôt !"
Sa tête d 'enterrement , j'en ai en corps des remords.