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Le défi du samedi
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26 octobre 2019

Défi #583

Là, vous n'aurez que l'embarras du choix :

Vade-mecum

 

5831

 

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26 octobre 2019

Y ont (presque) cru

26 octobre 2019

Participation d'Emma

26 octobre 2019

Vivent les utopistes (Adrienne)

Probablement qu'aujourd'hui, Henri a une opinion plus nuancée, mais entre ses seize et dix-huit ans il croyait que l'éducation était la meilleure réponse à tous les problèmes de société.

Il avait l'optimisme d'un Condorcet au bord de l'échafaud, rédigeant son Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain juste avant d'avoir la tête coupée:

N’est-il pas vraisemblable que l’éducation, en perfectionnant ces qualités, influe sur cette même organisation, la modifie et la perfectionne ?

Comme les Encyclopédistes et leurs amis, Henri était convaincu que par l'éducation on pouvait lutter efficacement contre les préjugés et leur cortège d'excès en -isme

Deux ou trois ans plus tard, il écrivait à Madame:

"Ik ben er heilig van overtuigd, dat kennis een eerste stap is om Utopia te bereiken, dat de wereld beter wordt met meer kennis" (Je suis intimement persuadé que la connaissance est un premier pas nécessaire pour atteindre l'Utopie, qu'elle rend le monde meilleur.)

Madame espère de tout cœur que ces belles dispositions ne seront pas broyées par la réalité.

26 octobre 2019

Élutopie (joye)

vécutopie

 

Vous aussi, vous pouvez aller visiter un peu en cliquant ici :

https://borderless.teamlab.art/

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26 octobre 2019

L'utopie de la nouvelle année (Laura)

 

A chaque premier janvier, naissent les bilans de l'année qui se termine
A chaque nouvelle année de sa vie ou calendaire, on prend des résolutions

A chaque premier janvier, tout change: les prix, les lois, les agendas, les calendriers.
A chaque nouvelle année de notre vie, on se bonifie comme les meilleurs crus classés

Mais à chaque premier janvier, on continue son livre de chevet: essai ou polar
A chaque nouvelle année, on a toujours un chapitre ou plusieurs tomes de retard

A chaque premier janvier, j'allume une nouvelle bougie pour mes chers disparus
La chambre verte[1] accueille morts illustres et illustres inconnus de nos paysages

A chaque nouvelle année de notre vie, il faut prolonger se connecter à nos bibliothèques
Pour prolonger si on peut, les livres qu'on n'a pas finis car on a imaginé le temps plus long

 

 


[1] Film de François TRUFFAUT

26 octobre 2019

Utopie (Lecrilibriste)


Perdue en mer de Toutes Ondes
Utopie est l' île magique
où tout est possibilité
Entourée de murs en granit
garnis d'une forêt d'osmondes
dans un mystérieux nouveau monde
elle enfouit secrets et idées
concentrés de l'humanité
qui vont peut-être un jour germer
car tout peut se réaliser
si tu nourris sa terre féconde

Là, c'est sans filtre , sans encombre
Tous les rêves ont droit de cité

Tu accèdes par un pont levis
bien protégé tu vagabondes
dans les ruelles de ton esprit
rien ne résiste à tes envies
tu peux t'arrêter aux échopes
des détenteurs de libertés
des mesureurs d'égalité
des férus de fraternité
des scientifiques et des poètes
des croque notes et des arpètes
qui rêvent de notoriété

Là c'est sans filtre, sans encombre
Tous les rêves ont droit de cité

Aux affammés aux assoiffés
de pouvoir et de picaillons
les autoroutes arborés
de prestigieuses adéquations
Paranoïaque a des soupçons
il fait des interprétations
Y a un podium pour les champions
des premiers prix auréolés
L'empêcheur de tourner en rond
détourne ses rond-points axés
pour les mettre en accordéon

Là c'est sans filtre, sans encombre
Tous les rêves ont droit de cité

Et si par hasard tu t'ennuies
 tu accumules les soucis
et rien ne va plus dans ta vie
va rêver en  l'île Utopie
pour transformer un peu le monde
pour transformer un peu ton monde
à l'envi

Dans l'île Utopie
Tout est sans filtre, sans encombre
Tous les rêves ont droit de cité

26 octobre 2019

Ma vie sur Utopia (Vegas sur sarthe)

 

J'avais dévoré l'histoire de Thomas More et de son île Utopie en forme de croissant mais quand j'y posai le pied je trouvai qu'elle ressemblait à une banale île flottante.
Je ne fus pas autrement surpris qu'on brûlât sur le champ mes chéquiers et mes cartes de crédit puisqu'il n'y avait aucune notion de monnaie sur l'île et que l'utopien se servait au marché en fonction de ses besoins.
J'allais devenir un utopien parmi les cent mille utopiens qui peuplaient l'île : cinquante quatre villes magnifiques, une seule langue, les mêmes lois, la même retraite à 76 ans et les mêmes institutions; j'aurais dû m'intégrer facilement car nous possédions tout en commun, enfin … tout sauf les femmes.
En venant ici j'avais rêvé de bâtir un château en Espagne mais toutes les maisons en location étaient identiques et pour éviter l'enracinement les utopiens étaient obligés de changer de maison tous les dix ans.
Je me demandais s'il en allait de même pour les utopiennes, sinon les utopiens devaient s'ennuyer à mourir.
Dans mes rêves elle était grande et accueillante; pourtant celle que je tirai (au sort) bien que fraîchement ravalée était petite et sombre avec un jardinet broussailleux, je parle de la maison bien sûr.

Je songeai que dans dix ans j'aurais droit à une nouvelle demeure et que le sort me sourirait mais qu'en serait-il des utopiennes ?
Mon guide m'apprit que les maisons des utopiens n'ont pas de serrure pas plus que les femmes mais en cas d'adultère l'utopien perd sa liberté et devient esclave voire mort si récidive.

Celle qu'on m'offrit n'était ni blonde ni plantureuse comme dans mon rêve et j'allais devoir me satisfaire de ses petits seins pointus et de ses grands yeux étonnés tandis qu'elle me tendait en plus de ses lèvres le certificat attestant un examen prénuptial approfondi, la chasteté étant de rigueur avant le mariage.
J'imaginais aisément qu'après le mariage l'utopien perdait sa liberté et qu'il devenait donc un esclave comme en cas d'adultère, ce qui ne changeait rien au final.

J'avais lu que l'oisiveté y était interdite bien que la journée de travail soit limitée à six heures, ce qui me convenait amplement.
Il me restait à patienter jusqu'à 76 ans pour profiter de la retraite au côté de mon épouse aux petits seins et aux grands yeux étonnés.

Les soirées et les nuits étaient longues d'autant plus qu'il n'y avait pas de monnaie, ni espèces ni chéquier ni carte de crédit, que les jeux de hasard étaient interdits et l'adultère sévèrement réprimé.
J'allais devoir remiser ma mallette de poker et me retenir de loucher sur les autres femmes au demeurant fort attirantes.
Notre mariage fut vite expédié, mon utopienne se révéla si experte dès nos premiers ébats que je doutai de l'authenticité du certificat de virginité mais en venant ici j'étais décidé à ne m'étonner de rien.

Les utopiens qui renonçaient au mariage étaient appelés végète-à-rien; ils n'avaient pas de femme mais s'adonnaient aux délices de cinq fruits et carottes non râpées par jour, ce qui est mieux que rien.
Moi qui avais rêvé d'être un végète-à-tout – foin de leurs cinq fruits et légumes – et de profiter de la vie, des plaisirs et des femmes débauchées, je comprenais que la vie sur Utopie était irrespirable mais ne dit-on pas aussi qu'une vie sans utopie est irrespirable ?

J'avais lu également que les utopiens ne sont pas superstitieux, pourtant ceux que je fréquentais évitaient de poser leurs chaussures sur la table, de croiser les couteaux et de se couper les ongles après 18 heures.
Mon utopienne n'était pas superstitieuse non plus bien qu'elle évitât de tuer les araignées du pied gauche et d'écraser les crottes de chien du même pied ce qui m'exaspérait de plus en plus.
Et puis ses petits seins devinrent plus flasques, ses grands yeux moins étonnés et mes 6 heures de travail hebdomadaire plus ennuyeuses devant la machine à café; aussi pris-je la décision d'en finir avec tout ça et de m'éveiller pour de bon.

Au prix d'un effort surhumain je parvins à ouvrir grand les yeux ; contre mon flanc Robert ronflait, je crois même qu'il me souriait bien qu'il ait encore vomi sur la couette.
Robert c'est le chat.
Dans l'escalier de l'immeuble une radio braillait du Jeanne Mas « Toute première fois, Toute toute première fois ... »
Enfin j'étais bien.
Ne rêvez jamais d'île déserte, ne lisez pas Thomas More, c'est un leurre.

 

26 octobre 2019

Utopie (Pascal)


Elle n’était pas là ; elle a changé de Service, il y a quelques mois.

Je m’en doutais ; quand je suis rentré dans le bâtiment, animal aux abois, les sens aux aguets, je n’ai pas flairé son odeur, ni aperçu son aura tremblante promenant dans les couloirs. À la place, il y avait une espèce de vide, un vide incommensurable plus profond que les abysses les plus insondables ; le soleil était sans chaleur, les ombres étaient maussades, l’air était vicié et rempli d’effluves que je ne cherchais pas à traduire. C’était l’uniformité pesante d’un bête bâtiment, des fenêtres aux ternes éblouissements, des étages et des escaliers gravis à l’allant désabusé, une ruche ouvrière sans le miel de mon abeille… adorée…

Vouloir me faire aimer par qui ne m’aimera jamais, quelle gageure ; c’était une utopie, un rêve de jouvenceau, une fantasmagorie d’imbécile, une inconscience de jobastre, oui !... J’ai laissé plus de dix ans de ma vie se heurter contre le rocher de son indifférence, et je ne m’en veux même pas d’en souffrir encore les éclaboussures brûlantes. C’était plus de dix ans d’espérance à voyager en solitaire, à grimper sur les étoiles filantes, à ruminer des incantations, à inventer des prières, à soudoyer mes indics, à mentir à mes amis…

En retard d’une bataille, tel le commun des mortels, je n’ai pas su allumer en elle une étincelle de curiosité ; je n’ai pas su saisir son mouchoir, je ne serai jamais son héros ; je souffre au quotidien de n’avoir pas trouvé la clé de son cœur. Elle est le plus cuisant échec de ma vie, et elle m’a tordu le cœur pour qu’il ne serve plus jamais à personne.
Quand je la pense, je visite mes souvenirs les plus entreprenants, les plus pathétiques ; si elle tournait la tête, c’était par sympathie ; si ses bises du matin touchaient le coin de mes lèvres, c’était pour s’amuser ; si elle me regardait à la dérobée, c’était pour mettre du bleu infini à chacun de mes gestes. D’un élan de chevelure trop blonde, elle effaçait toutes mes illusions au tableau de sa fausse ingénuité ; d’un sourire sans traduction, elle me punissait du mal qui me hantait ; d’un autre de ses rires moqueurs, j’admettais toute sa cruauté.
Quand elle me soufflait sa fumée dans la figure, j’entrais dans les nimbes de ses soupirs et, innocent escaladeur, je voulais remonter jusqu’à sa bouche. Quand, d’un revers de lassitude, elle retournait dans son bureau, le monde s’écroulait autour de moi comme si plus rien n’existait, comme si plus rien n’avait de valeur…

On me disait, on me criait, on me sermonnait : « Elle n’est pas pour toi !... », « Elle est ton démon de la cinquantaine !... », « Oublie-la, elle ne te veut que du mal !... », « C’est une chimère !... Un cauchemar !... Une calamité trop moderne pour ton cœur de dentelle !... ».

Je m’en foutais ; en courant, j’allais brûler mes ailes contre tous ses pièges. Impératrice de mes sens, meneuse de mon esprit, bourreau de mon cœur, détentrice de mon âme, au pilori de ses fantaisies de jouvencelle, combien de fois m’a-t-elle occis ?... Combien de fois m’a-t-elle carbonisé, coupé la tête, démembré, fusillé, réduit en miettes ?... Encore aujourd’hui, Princesse vaudou, quand elle s’ennuie, quand elle s’invite dans mes rêves, barbare et glaciale, elle me pique avec ses aiguilles les plus pointues ; à son gré, elle me noie, m’électrocute, m’enlise, m’inocule ses infections les plus insupportables. Maladie venimeuse, son désintérêt a lentement empoisonné ma fougue, refroidi ma fièvre, éteint mon imagination de pauvre Montaigu ; dans le vide, combien de fois ai-je basculé de son balcon…

Je l’aimais, ici-bas, Dieu m’en est témoin, comme je l’aimais ; j’étais plus fort que les autres ; j’étais capable de renverser les montagnes, d’ouvrir les mers, de décrocher la lune. Hélas, toutes mes prétentions n’ont pas impressionné ma dame de cœur.
Je suis condamné à la temporalité assassine et lancinante, celle de compter les heures, les jours, les mois, les années sans plus jamais l’approcher. La barre était trop haute ; qui étais-je pour espérer ce qui ne sera jamais ?... Pour elle, j’étais l’incongru, le manant, le fou qu’elle toisait en mesurant l’inimportance !
Pourtant, j’avais tant à lui proposer, tant à lui donner ; main dans la main, on aurait dansé sur l’arc-en-ciel, sur Pégase, on aurait visité l’univers ; parce qu’elle aime la brillance, j’aurais mis à ses pieds tout l’or des mines du roi Salomon. Parfois, dans un regain de fierté, j’aimerais n’avoir jamais existé pour n’avoir pas campé à ses pieds. Parfois, je voudrais tout recommencer pareil, jusqu’à la dernière virgule, jusqu’au dernier soupir, jusqu’à la déconvenue sidérale. Je veux le croire ; vaille que vaille, envers et contre tout, je dois le croire : mon cœur s’est enfin désamorcé du sang qui bouillait pour elle.

Ses prises de responsabilité au sein de la Grande Entreprise l’ont poussée à se désactiver des réseaux sociaux. De fait, je ne sais plus rien d’elle ; était-elle seulement réelle ou bien n’était-elle que le prolongement de mes dérives d’argonaute, celui prenant ses désirs pour des réalités ? N’était-elle qu’un caprice que j’avais élevé au rang de muse ? Mes questionnements sont flous et aucune de mes réponses ne m’arrange. .

À l’automne de ma vie, c’est ma seule conclusion : le plus bel Amour, le véritable, je ne parle pas de celui qui fait des gosses, des crédits, et qui attend les dernières maladies, c’est celui qui n’aboutit jamais ; c’est celui qu’on décore avec ses illusions les plus merveilleuses ; mieux : à force de l’user, il faut fuir ce bonheur de peur qu’il ne se sauve, qu’il vous crache un jour tout son mépris à la figure. L’Amour, comme la petite souris, les lutins, le petit Jésus sur sa croix, le père Noël, la loterie, c’est du vent, de la poudre aux yeux, de la prestidigitation de pauvre humain pendant l’éternuement de sa vie.

Elle n’était pas là ; elle a changé de Service, il y a quelques mois…

26 octobre 2019

D'utopie (Kate)

 

D'utopie

0-7 2

À dystopie

0 219840-8 2

Et uchronie

0-2 2

U vert

On préfère

Les voyelles

Plus frêles

0-3 2

De "L'Île aux esclaves"

La-poibilite-d-une-ile

À "La possibilité d'une île"

D'"Une île entre le ciel et l'eau,

Une île sans homme ni bateau"...

Paul-et-Virginie

On dérive vers celle de "Paul et Virginie"

51Opq0Lt9bL

Puis vers la terre effrayante des "Fourmis"

Mais je pars déjà à la dérive

Je me bats et me raccroche à la rive

71VjIaz5V0L

Avant que je me noie

J'en appelle à Pierre Benoît

De mes lectures d'autrefois

Qui prénommait toutes ses héroïnes en A

"Je t'appelle, je t'appelle Antinéa !"...

 

Si l'Atlantide a fait rêver

Et continue à faire fantasmer

D'utopie

D'uchronie

De fiction

À science-fiction

0 20-1 2

Pour une distanciation

Légère

Une réflexion

Salutaire...

Concluons

Pour ce faire

Par utopie en chanson

Douce-amère...

 

26 octobre 2019

Nous aurons de la pluie (petitmoulin)


Nous aurons de la pluie
Pour laver nos blessures
Un soleil éclatant
Pour sécher nos draps blancs
Et ce qu'il faut de vent
Pour essuyer nos larmes
Nous aurons des blés mûrs
Pour emplir nos greniers
Des fontaines d'eau fraîche
Au cœur de nos déserts
Nous ouvrirons des portes
Aux paroles murées
Allumerons des lampes
Pour chasser les ténèbres
Nous tresserons des rires
Aux lèvres des enfants

Nous hisserons nos rêves
Aux cimes indociles
De l'utopie

26 octobre 2019

Comme ça se trouve ! (Walrus)


J'avais d'abord pensé à Uranium mais j'ai renoncé à faire la bombe...

Du coup je me suis rabattu sur utopie en me disant qu'on verrait plus trad !

Et voilà-t-y pas que lors de son passage chez nous dimanche, Emilie (celle de nos petites-filles qui étudie la kinésithérapie) confie à sa grand-mère que quand elle en aura terminé avec ces études, elle se formera en gestion puis en comptabilité...

Tout ça, si j'ai bien saisi le sens de leur conversation, dans le but de créer un centre équestre avec une  annexe d'hippothérapie (en France, on dit plutôt équithérapie).

Bon, elle ne sait pas encore ni quand ni où ni comment, mais elle y croit !

Ce serait pas ça une utopie ?

Galopante, même !

26 octobre 2019

Utopie (TOKYO)


8H 30 les portes s ‘ouvrent.  Une immense salle d‘examen s’offre au regard des candidats.

v

Mon numéro 125 , je prends place  et dégrafe l’enveloppe .
SUJET DU BAC PHILO/ A quoi ressemblerait un monde utopique ?
Je fais défiler les diapos dans mon cerveau. Tout y passe, jusqu’à de pittoresques indigènes dans de longues pirogues.
Pour une raison quelconque mon voisin semble me regarder avec une admiration sincère.
Puis il me dit / sais tu que vouloir atteindre ta démonstration trop rapidement c’est une pulsion de mort sublimée ?
Le Sahara serait ton monde utopique à toi pour une impatiente comme toi . Je le récompense d’un sourire aussi large pour décorer une niche à chien .
Apparemment je m’attendais à un sujet plus traditionnel comme/
Pourquoi les hommes portent-ils des T -shirts sales ?v2


Je commence à sérieusement regretter d’avoir ingurgité toute la semaine dernière des documentaires ethnologiques qui parlaient d’Harry Potter saison 8. Je commence à faire naufrage.
Le surveillant se penche sur moi / Vous ne seriez pas en train de penser à FRED ASTAIRE ?
Arrêtez donc de taper avec vos pieds vous dérangez tous les candidats.
Bon en fait ce sujet m’intéresse tout de même un peu .
Je me souviens tout à coup de la remarque de mon père à ma mère parlant de moi  .
On peut emmener un crapaud à la rivière mais on peut pas l’obliger à penser.
C’est drôle pour une fois je suis d’accord avec lui .
Allez je me jette à l’eau , premier rond dans l’eau / mon monde utopique ressemblerait à une pâte à tarte avec de la lumière des étoiles .Un monde où seul un aventurière comme moi se hasarderait , ou seul un romantique me pardonnerait , ou que seul un nomade trouverait hospitalier alors que peut être qu’un chameau aimerait .
J’ai eu cette audace d’occuper avec toute cette fantaisie enfantine le vide de ma pensée pendant 3h de charabia.
J’ai récolté un 0,5 pour l’encre sans doute.

Ce ne fut pas mon heure de gloire mais quand même une question pareille te prend une vie pour y répondre !!
Je reviendrai à 75 ans passer ce bac philo .v3



26 octobre 2019

Ma ville d'Utopie par bongopinot

b


Parfois pour me protéger
Je rejoins un endroit
Où il ne fait jamais froid
Et où mes jours sont légers

Dans ce pays lointain
Dans la ville d’Utopie
On vit en harmonie
Du soir au matin

Le soleil ne brûle pas
La pluie gentiment rafraîchit
La lune illumine nos nuits
Les étoiles éclairent nos pas

Le vent doucement caresse
Les oiseaux nous enchantent
Les rivières nous chuchotent
Des messages de sagesses

Ici pas de peur ni de crainte
La méchanceté n’existe pas du tout
L’amitié est partout
La joie est sans complainte

Je vis entre deux abris
L’un réaliste l’autre imaginaire
Mais ils sont complémentaires

Pour garder mon esprit

26 octobre 2019

La dissertation. (maryline18)

m18

 

"les bons sentiments, peuvent-ils changer le monde ?"

 

Si ça c'est pas une de ces questions absurdes qui fait tourner les méninges en rond ! C'est néanmoins, l'un des sujets du DAEU (l'équivalent du BAC) pour les étudiants de la deuxième chance, comme Marie, la trentaine, quatre enfants. Elle a Quatre heures pour analyser la phrase, la disséquer, l'inverser, l'envisager, pour enfin peut-être la contredire ou alors l'approuver, arguments et exemples à l'appui, il va sans dire...

Changer le monde...C'est pas les idées qui lui manquent mais les moyens ! Et puis, par où commencer ! Il faudrait établir des priorités, les femmes et les enfants d'abord ! Oui, mais non, les féministes vont encore raler, pas de discrimination, même positive...

Ou alors, on sauve une personne, une ville, un département à la fois ! L'idée lui plait assez. Elle fait appel à son penchant pour l'ordre. Elle la note sur son brouillon. C'est une bonne méthode pour n'oublier personne !

Mais on les sauve de quoi ?

Elle décide de lister les dangers de la vie moderne :

-Ceux liés à l'environnement : ( Polution, diminution de la couche d'ozone, les maladies...)

-Ceux liés aux accidents de la route, aux accidents domestiques, et à ceux qui découlent des accidents de parcours : Dans l'ordre logique : mariages, enfants, divorces. Non, attention, évitons de faire de l'humour, se dit-elle, il peut ne pas être apprécié du correcteur...( Elle barre.)

-Ah oui, elle parlera aussi des addictions, du manque chronique de sommeil et de la "mal bouffe !"

Elle dira un mot ou deux sur les attentats mais évitera de parler religion ( trop explosif ! ).

D'un coup lui vient une idée lumineuse, une étincelle justement, qui embrase toute ses réflexions déjà notées et traitées de long en large, il est vrai, dans tous les magazines.

- Et si le danger "number one" c'était " L'AMOUR " ? Le manque, le trop peu, le trop plein, le "pas bien", le mesquin, le grandiose, le magnifique, le possessif, le jaloux, le destructeur, l'utopique,...le rêveur !

Si le plus grand des bons sentiments pouvait à la fois sauver et anéantir un enfant, une femme, un homme, une famille, un bourg, une ville, un département, un pays...toute une génération ! Toutes LES générations futures !

Mais oui ! Elle a l'idée, le fil conduteur de sa dissertation ! L'amour, celui qui apporte l'intensité, la lumière à la vie et  reprend tout en un seul instant, dans un regard, dans un silence... Il foudroie, transcende, humilie, torture, dilapide, exécute.

Mais maintenant que l'ennemi est démasqué, il lui faudrait trouver les termes à utiliser pour une prochaine campagne publicitaire destinée à repousser le plus possible le redoutable danger ! Une campagne de dissuasion, en quelque sorte...

 

Alerte à la population :

 

Toute personne étant surprise avec des quantités d'amour non conformes au régles en vigueur, sera dépossédée de son coeur et condamnée à errer, à tourner inlassablement en circuit fermé, dans les méandre de ses pensées tristes, à perpétuité !

 

Marie rassemble ses notes et rédige sa copie, de sa plus belle écriture en évitant les fautes d'orthografe, d'orthographe.

Voilà, tout est dit, pense-elle, en se relisant, ça ferait un bon début pour une histoire de science-fiction, en tous cas "ça fout les j'tons !"

19 octobre 2019

Défi #582

 

Un peu de rêve ?

Utopie

 

5822

 

19 octobre 2019

Nous ont balancé un petit air de rebec

19 octobre 2019

Le troubadou (joye)

19 octobre 2019

Question musicale (Adrienne)

De samedi matin à vendredi soir, ça fait sept jours pleins que l'Adrienne se demande ce qu'elle pourrait bien raconter sur les troubadours sans faire un cours d'histoire littéraire.  

Alors il s'est passé exactement la même chose que dans la conversation qu'elle a eue, l'autre jeudi, avec son prof d'accompagnement musical:

- Qu'est-ce que tu aimes, comme chansons? demande-t-il, dans le but de trouver des musiques sur lesquelles s'exercer à faire des arrangements.

- Euh..., fait l'Adrienne, qui se met à réfléchir à toute vitesse sans réussir à rien sortir.

La ci darem la mano, est-ce que ça compte comme chanson?
Ou Voi che sapete che cosa è l'amor?
Non, bien sûr, ce n'était pas la question.

- Brel, peut-être? propose le prof, qui a visiblement fait l'effort de trouver un nom adapté au grand âge de l'Adrienne ;-)

- Ah oui! fait-elle, soulagée, Brel, Brassens...

Là, c'est au tour du prof de sécher. On ne peut pas lui en vouloir. D'abord parce qu'il est jeune et ensuite parce que pour connaître Brassens, il faut avoir baigné dans la culture française. Ce n'est pas son cas.

- Vous savez, dit l'Adrienne pour s'excuser, déjà à seize ans je n'étais pas normale, je préférais Mozart aux vedettes du moment. Je ne connaissais aucun des groupes que mes copines aimaient...

Il n'a plus rien trouvé à dire, le pauvre.

 

 

19 octobre 2019

Troubadour et sa troupe (Kate)

 

J'aurais pu n'en mettre qu'un

Troubadour

Qui parle d'amour

Mais ce n'est pas beaucoup un

OFF SESSION - Oldelaf: "La Tristitude"

J'aurais pu

Si j'avais su

Faire

Un abécédaire

 

Aède

Barde

barde

Chantre

Duo

Eicher Stephan

Flûte

Griot

Harpe

Iliade

Johnny Cash

Keith Jarrett

La Castafiore

castafiore

Mozart

Nina Simone

Orphée

aède

Patti Smith

"Que reste-il de nos amours ?"

Rolling Stones

Scalde

Troubadour

U2

Van Morrison

Waltz

Xylophone

Yoddler

Zorba

Et la boucle, eh !

Aurait été bouclée !

 

J'aurais pu

Si j'avais su

Faire un scrabble

Mais pas capable

scrabble

J'aurais pu

Chanter mes joies

Chanter mes peines

Si j'avais su

Trouver des mots de choix

Sur des musiques miennes

 

J'aurais pu

Si j'avais su

Faire un texte

Dans un contexte

De solitude

Sur fond de la force des habitudes

Mais tant de troubadours

Ont fair rimer

Amour avec tambour

Toujours avec aimer

Que non, je ne suis jamais seule

Non jamais seule

Il y a toujours une société

Des gens de la gaieté

EXCLU -- La tristitude spéciale Saint-Valentin par Oldelaf

Et la boucle, eh !

A-t-elle été bouclée ?

 

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