Nous ont fait des yeux de cocker
Une petite ville par bongopinot
Une merveille de la bande dessinée
Deux amis inséparables
Ce sont boule et bill
Un cocker et un garçonnet
Érigé en sculpture de bronze
Et ça joue à saute-mouton
Le chien bondit par-dessus le garçon
Le tout est superbe et grandiose
Et dans cette petite ville
Deux fillettes adorent s’y amuser
En grimpant sur cette statue aimée
En montrant qu’elles sont agiles
Les petites ont bien grandi
Les souvenirs sur des photos
Sont des moments cadeaux
Pour les papis les mamies
N'oubliez pas ces beaux instants
Magie d’une année de cœur
Des photos qui donnent du bonheur
Gardez-les précieusement
C'est l'escalade ! (Walrus)
Ah, les jeunes d'aujourd'hui, aucun respect pour les œuvres d'art !
Pourtant, voyez leur mère, rousse flamboyante casquette vissée sur la tête, sagement assise sur le socle de cette autre statue, devant "The Maltings" à Snape, est-ce qu'elle grimpe ?
Bon, il est vrai que là au moins, une petite pancarte sur le socle, sous les fesses de ma moitié, stipulait "Don't climb the monument !"
Souvenirs d'enfance (TOKYO)
J’ai longtemps hésité avant d’affuter ma plume d’oie et coucher sur cette feuille de vélin toute fraiche mes souvenirs d’enfance.
J’étais un oiseau migrateur, voleur de lumière au fond d‘un préau bleu ciel.
J’avais toutes les ruses, je marchais au cœur des halles aux draps et aux toiles. On y vendait toutes sortes de fruits et de fleurs, je mordais dedans et fuyait en riant.
J’aimais l’odeur des brioches chaudes sorties du four qui s’étalaient comme de jolies fesses toutes rondes et sucrées.
J’avais toujours trois pommes de pin dans ma poche, dans mon esprit elles sont toujours là.
Qu’importe si je suis le seul à les voir .je suis le seul aussi à voir sous la cloche à fromage le bon gros gâteau de grand-mère. Il était fait aux pommes et à la confiture. si j’avais le loisir et la patience de l’enfance je reviendrai ici , pour ne rien demander d’autre que d’y rester .
BOULE ET BILL (François)
Ils sont tombés de leurs bandes dessinées.
Parce qu’ils ont accompagné des générations d’enfants,
Boule et Bill ont été statufiés,
Dans un bronze, ils ont été coulés.
Rendons hommage à ses différents auteurs,
Qui ont su les faire vivre avec des gags drôles,
Dans une ambiance sympathique et pleine de chaleur.
Pour beaucoup ce sont des idoles.
Quelle joie d’être photographié sur cette statue,
Boule a bon dos et Bill est costaud.
Il ne manque plus que leur amie la tortue,
Avec sa belle carapace sur son dos.
Lectures affectives (Laura)
Tous les dimanches, nous allions voir ma grand-mère maternelle. Ma mère et elle s'échangeaient des magazines. Je ne me souviens plus du titre de toutes les revues de ma grand-mère. Dans un des périodiques, il y avait une BD de Boule et Bill que je lisais alors que je suis une petite liseuse de BD. Je suivais aussi les feuilletons que je ne lirais sans doute plus maintenant. Plus tard, alors que j'allais voir ma grand-mère avec mon mari, celui-ci après nous préparait à manger pour que je puisse discuter avec mon aïeule que je voyais moins souvent. Ensuite, il lisait "Le pèlerin" auquel elle était abonnée, ma grand-mère.
Idée fixe (Kate)
Idée fixe
Ne serait-ce pas Boule ? Et Bill ?
En plein dans le mille !
Pour rester dans le ton
L'enfance, c'est bon
Quel coup de crayon !
Ils jouent à saute-mouton
Au rond... et ron et ron petit patapon
Au rond-point hommage à Bill
Et Boule
Ça roule !
B comme Belgique, Roba
De haut en bas
Et J comme Jette
Ça en jette !
Oreilles démesurées
Expressives
Intelligence assumée
"Il ne lui manque que la parole !"
(Tu rigoles ?...)
Au moins aucune parole
Excessive...
Dans la famille BD
Chien blanc
Vous trouverez
Avant
Milou
Et chien roux
Subtil Bill
Oreilles agiles
Complice de Boule
Déboule
Non, je n'allais pas l'oublier
Le chien Idéfix
Fidèle d'Astérix
Et Obélix
Comme une idée fixe !
Je compte les moutons jusque 726... (Nana Fafo)
La Bill attitude pour éviter de devenir labile.
ou
Que faire pour retrouver de la concentration ?
La fois dernière Ronchonchon se questionnait
sur l'art périlleux que représente l'équilibre
et comment ne pas perdre la Boule avec toutes ces notifications.
Qu'en penses-tu Bill ?
Wouf !
Il semble d'accord !
Perdu dans ces réflexions d'équilibriste,
Ronchonchon se faisait de la bile de ne pas trouver de solution
à ce problème d'équilibre dans un monde de virtualité
provoquant tous ces changements cognitifs bien réels.
Il ne s'attendait pas à avoir la réponse de notre habile maître du jeu Walrus
dans son édition 726 du célèbre Défi du Samedi !
Inspiré par son fidèle com-pagnon de marche (qui est une -pagnonne),
tels les inséparables Boule et Bill,
il nous proposa un saut dans l'univers d'un Bill joueur,
à l'assaut d'un Boule tout aussi joueur (n'y voyez aucune connotation sexuelle !).
Suffirait-il de jouer à saute-moutons pour ne pas perdre la boule ?
Théorie intéressante que voilà !
Ronchonchon a donc décidé de tester cette théorie à sa manière,
en utilisant ses talents d'encadreur (merci Kate !),
il cadra son zoom sur du découpage et du collage
pour un tableau des plus imparfaits,
nécessitant des talents de patience,
comme à l'époque de fameux casse-tête Puzzle !
Et oui, compliqué de trouver des moutons à cette période de l'année par ici,
ils sont tous en pélerinage dans de verts paturages,
rien à sauter ces derniers temps !
Toute cette concentration et ce silence provoquent chez Ronchonchon
des sautes d'humeur
et le voilà avec la tête comme une pastèque, le pauvre !
ça marche pas leur truc !
(résistances ?)
Belle lecture créative !
Autres rivages, partie quatre (joye)
Je n’ai jamais eu de sœur, mais j’avais une cousine favorite. Elle, ronde et rousse bouclée.. Moi, ronde et blonde ébouriffée. Elle plus âgée, mais pas beaucoup plus.
Nous nous adorions. Pour toujours.
Lorsque nos parents se rendaient visite, au moins une fois par mois en été, après le travail à l’usine pour mon oncle, après la traite du soir pour mes parents, nous les cousins - Siobhan, son frangin Roussel, et moi - nous jouions ensemble à tous les jeux. En été au dehors, en hiver dans le living.
Si l’on s’aventurait au premier étage, soit ma tante Lila, soit ma mère venaient nous demander si l’on voulait qu’elles montent. On comprenait du ton de l’interlocutrice que ce n’était pas une éventualité qui finirait agréablement. Ma tante Lila criait souvent “Well, Jeez-O!” pour montrer son irritation. Sinon, les décibels montaient jusqu’au premier - et dernier - avertissement.
Notre jeu favori en été était “Pubs”. Sur la véranda de ma maison qui nous servait d’estrade, nous nous présentions nos publicités favorites à la télé. Nous chantions les rubriques, nous jouions les gens, nous parlions de nos produits. La luminaire de porte nous servait de projecteur. Il n’y avait pas besoin d’y aller les voix baissées. On était dehors. À la campagne. La campagne qui résonnait de nos talents musicaux et mimiques. C’était magnifique ! On était plus stars que les étoiles.
En hiver, nous nous contentions de jouer au cache-cache dans le living, mais nous cachions un objet au lieu de nous-mêmes. Cela irritait moins les adultes qui bavardaient dans la cuisine à côté.
Et puis, un soir : désastre. Mon oncle et ma tante sont arrivées sans mes cousins. Ma cousine avait commencé à travailler en ville au ciné le soir et mon cousin n’avait plus l’âge de jouer aux pubs. J'ai reçu cette nouvelle comme une claque. Comme un coup de lapin, et moi, j'étais le lapin qui n'avaient pas prévu une telle fin abrupte. Siobhan avait rompu avec moi sans me prévenir !
Un peu plus âgée que moi, elle m'avait aussi trahie en grandissant, maigrissant, devenant vraiment belle. Elle avait trouvé un travail en ville et un petit copain. Moi, je n'avais que mes livres, mes bonnes notes, et ma rondeur encore trop généreuse.
Alors, merde. C’était mon premier vrai deuil, la fin de notre enfance mutuelle, de notre amour pour toujours.
Juste après le lycée, elle a épousé son copain et elle a commencé à travailler comme secrétaire dans une usine. Moi, je suis partie faire les études. J'ai appris des langues. J'ai voyagé. Je suis devenue prof.
Nous ne nous sommes revues que deux fois depuis : aux obsèques de mon papa, et la dernière fois juste avant la mort du sien. Elle avait regrossi, ses cheveux roux étaient gris, elle boîtait et souffrait au dos, mais je ne me sentais ni surprise, ni triste, ni vengée, c'était juste un petit moment heureux ensemble avec elle et Roussel.
J'ai failli demander s'ils voulaient jouer aux « Pubs ».
Mais hélas, j'ai dû faire un deuxième deuil, cinquante ans après le premier, quand j’ai su qu’elle avait voté pour Trump.
D’abord, c’était le choc, après la colère, j'avais envie de crier "Well, Jeez-O!", et puis, lentement, je me suis rendu compte que moi, je n’avais jamais eu ses cheveux roux. Et elle, elle n'avait jamais eu mon intelligence.
Une oeuvre sur la place (François)
Sur la place du village,
Ce matin, j’ai découvert
Une sculpture d’un drôle d’usage,
Qui était érigée dans les airs.
Sur un socle emmanché,
Un cube en équilibre sur une pointe,
Défiait la gravité.
Je l’admirais les mains jointes.
Mais comment pouvait-il tenir,
D’autant que deux hommes étaient dans cet espace,
Sans chercher à se maintenir,
Acrobatiques Figés là, avec audace.
Je demeurais assez décontenancé.
Ce moment de surprise, je l’ai vécu,
Je me disais face à cette œuvre élancée,
La gravité est désormais vaincue.
Une Sculpture par bongopinot
Assise sur les marches d’un escalier
Je regarde le temps passer
Des livreurs déchargent des marchandises
Ils s’affairent d’un bon pas quoi qu’on dise
Une allée d’arbres décore le paysage
Les gens commencent leur journée avec courage
Je les salue sans discours
Je repars et continue mon parcours
J'arrive rue Piazza Guiseppe Garibaldi
Le soleil gentiment arrive et resplendit
Le petit café est encore fermé
Je continue ma marche effrénée
Et découvre une belle statue
C'est une femme au corps nu
En train d’effectuer un salto
Dans un cube à barreaux
Le sculpteur a su montrer la souplesse
Je la regarde avec tendresse
Comme une étape un passage
Sur des artistes qui se rendent hommage
Autres rivages, partie trois (joye)
Francesca est mon amie. Elle naquit en Italie, mais à une jeune âge, elle connut un jeune Iowanien venu en visite avec un des ses copains de Des Moines. C’était le coup de foudre entre lui tout grand et blond et italianophile et elle petite et basanée et américanophile. Ils se marièrent très jeunes et on connaìt la suite !
Enfin, non, voyons, vous ne connaissez pas la suite.
Revenons alors à Francesca. Je la connus à la fac en Iowa où j’enseignais. Elle était assistante en sciences. Elle était haute comme trois pommes si l’on en avait mangé une.
C’était remarquable de la voir avec de grands gars costauds en train de leur expliquer les mystères de la chimie, cette gamine qui avait l’air d’une ado, un peu comme un petit lapin qui expliquait la forêt à des ours, quoi.
Toutefois, Francesca n’étudiait pas les sciences, elle se spécialisait en espagnol.Elle gagnait tous les prix et sa maîtrise était tellement bonne qu’elle put se disputer avec quelques policiers corrompus à la ville de Mexico et elle gagna. Au lieu d’un pot de vin, ils eurent une seau d’eau plein dans la tronche. Cela me rappelait la fois où je me disputais longuement au guichet du SNCF à Montparnasse, et gagna ! Moins impressionnant, sans doute. Je ne risquais pas que le monsieur me jette en prison. Quoique...
Personne ne nie le fait que Francesca est surtout impressionnante. À part sa gymnastique mentale et linguistique, elle est athlète, coureuse à longue distance. Elle est mère de deux filles superbes, maintenant à l’université, et Francesca elle-même est directrice d’un département à une petite université non loin de Des Moines. Elle et son mari sont aussi ce qu’on appelle des “foodies” (non, l’expression “gourmets gourmands” ne fait pas l’affaire) et tout le monde rêve des parfums exotiques des repas préparés par la piccola ragazza mía.
Cela dit, la chose la plus impressionnante serait le fait que Francesca est bien plus américaine que moi. Elle n’a pas exactement l’accent du Mid-West, mais personne ne croirait pas qu’elle naquit à l’étranger, cette belle citoyenne - et fière de l’être - de mon pays..
a stare at windy stairs - tiniak
Le vent - ce jouet ! jouait avec sa robe rouge
Un livre se navrait, au fond de quelque bouge
de son air absorbé par le petit écran
où son pouce imprimait, d'un même mouvement
un balai singulier, mécanique, sans âme...
Moi, de la regarder, j'en avais la bougeotte !
Le souffle vespéral agitait ses cheveux
d'une chorégraphie qu'envieraient certains dieux
si simple que parfaite et faite pour le soir
qui tombait, à genou, sur le même trottoir
ses habits orangés, aux symboliques flammes...
Ah ! comment lui parler sans avaler ma glotte ?
L'Esprit de l'Escalier qui loge sous mes cernes
s'était déjà réjoui de voir mon cœur en berne
avant que d'entamer, sans pari, sans motion
avec elle, un semblant d'honnête finition
d'où pût éclore - et sans effort ! un doux sésame...
Et moi, de me tenir au fin fond de ma grotte !
Hallali ! Allons-y, d'un destin encor vert !
Le vent n'est si méchant que par les vastes mers !
Ici, voici un banc, avec elle dessus
caressant l'océan de vagues incongrues
surgies de bien plus loin que notre cher Paname...
Je me suis pris un vent ! Oui, quoi ? Bon... Allez, crotte !
'Faut bien tourner la page
Elle l'aime tant, sa cage...
725 erreurs (Nana Fafo)
Les 7 erreurs de cui-cui
ou un exercice d'équilibriste pour tomber à la renverse !
A la suite de cette étrange notification,
Ronchonchon réalise que son cui-cui est en baisse.
Pendu à son imposant téléphone,
Ronchonchon s'en allait à sa petite voiture, garée sur le petit parking
de ce petit village, en Italie.
Il ne remarqua même pas cette statue d'équilibriste et ne put tomber à la renverse
sous le charme du corps dénudé de la demoiselle qui se jetait en arrière.
Lorsque cui-cui lui fit remarquer, tel à son habitude,
qu'à proximité il y avait quelque chose de remarquable,
il dégaina son index et zappa la notification.
Il pourrait toujours y revenir plus tard, se dit-il !
Ronchonchon ne remarque plus grand chose depuis qu'il smart - phone,
il se croit malin le bougre.
Ses doigts se sont transformés à une rapidité incroyable,
son index pointe le bout de son nez à tout bout de champ
et ses autres doigts restent collés.
Il est constamment Nez et Doigt sur son cui-cui...
tant que ce n'est pas le "doigt dans le nez" !
Il est sollicité à tout moment pour des trucs et bidules chouettes,
tous plus intéressants les uns que les autres.
Il ne peut s'empêcher de regarder son pti cui-cui, par curiosité,
mais surtout de peur de louper quelque chose d'important...
Ce qu'il ne sait pas, c'est que plus tu es sollicité pour des trucs intéressants
et de manière incessante,
plus tu deviens incapable de te concentrer sur les choses vraiment importantes...
et cui-cui, lui, il se manifeste à tout moment (volontairement ?),
pire qu'un oisillon qui braille parce qu'il a faim.
Il paraît que ça expliquerait une chute de cui-cui chez les adaptes du doigt pointé.
J'en perds mon cu-i.
L'équilibre est un art périlleux... Comment ne pas perdre la tête ?
Belle lecture créative à toutes et à tous.
725 raisons de lire et écrire avec le défi du Samedi.
Feux mêlent (Kate)
Feux mêlent
Serait-ce une danseuse
une patineuse
une gymnaste
une acrobate
une contorsionniste
une cycliste
une artiste
hors piste ?
Enchâssée dans un cube de glace
En manque de place
Longs cheveux
Drus
Échappés
Sueur
Et fureur
De vivre
Besoin d'air
D'échapper à ce cadre
Restreint qui l'encadre
Revenir sur terre
Et maintenant ?
Quels seront ses vêtements
armes, bagages
états d'âme, voyages
carburants ?
Les comédiens ?
Maquillage,
partage,
tiens !
Mais la flamme,
la femme ?
Non, je n'allais pas l'oublier !
Lire
Quelquefois rire
Sourire
Réfléchir
Quelques livres
Enivrent
Font vivre
Délivrent...
Représentation de paysages belges et autres ... (Laura)
Je ne sais où exactement en Belgique le défi du samedi, nous emmène cette semaine. Moi, je veux (re) voir Bruges, visité, enfant, en famille puis en amoureux avec mon futur mari. Ce fut entre quelques heures voire une petite journée. Mon père nous a t-il emmené en calèche? Je me souviens des canaux et des cygnes. A deux, nous avons, certainement plus marché parce que nous aimons découvrir une ville ainsi. Il nous/me semble/semblait que c'est la meilleure façon de le faire avec le bateau surtout quand cela s'impose dans cette Venise du Nord surtout quand on aime l'eau comme moi. J'apprécie les polars de Pieter Aspe 1 dont le commissaire officie à Bruges. Amsterdam est une autre Venise septentrionale où nous avons passé plusieurs jours sur une semaine aux Pays-Bas. Gand prétend aussi à ce titre. J'ai du la voir avec mes parents. Y suis-je retournée? Les souvenirs se mêlent aux lectures et autres représentations de ces villes. En bonne documentaliste, j'ai des archives sur mes voyages et visites de monuments et musées. C'est mon monde, mon musée où se mêle réel, mots, images et projets. Ce n'est peut-être pas le bon moment de découvrir la Venise de Russie, Saint-Pétersbourg. Alors, je retourne en Belgique à Bruxelles, avec mon mari et mon frère; l'Atomium. A l'époque, je ne m'intéressais pas autant au monde ou alors différemment. Il semble que nous soyons allés à Anvers mais je ne m'en souviens pas. Peut-être trop de bière. La bière que nous allions boire à Mouscron, la frontière belge de nos appartements et maisons du Nord. Les dames y buvaient seules le dimanche lorsque nous fuyions beaucoup notre logis et sa mauvaise ambiance (à son climax dans ces paysages).Le nord est tellement lié à sa mort que je préfère en voir les œuvres ô combien importantes dans l'histoire de l'art et du paysage que j'aime tant étudier. Pour ne pas m'/vous égarer trop hors de Belgique, je ne parlerais pas des 8 Venise français que j'ai vues parmi celles répertoriées sur les sites de tourisme 2 . J'y ajouterais Montargis 3 découverte lors de notre dernier voyage d'été. Je ne peux pas ne pas parler des paysages fuites de fin d'après-midi de la période déjà évoquée sur les plages de la mer du Nord: Ostende où nous dinions de poissons avant de rentrer, De Panne, Knokke-le-Zoute. Alors que je regarde le Tour de France, je ne peux pas vous quitter sans évoquer Castres comme Venise du sud où j'ai passé aussi des moments doux-amers. Espérer revoir la Belgique, ses musées, son architecture, sa culture. Espérer voir d'autres Venise de France d'Europe et du monde. Curieuse toujours comme meilleure médicament contre la douleur.
2 https://www.thetrainline.com/fr/via/europe/france/top-petites-venise
3 http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2019/07/27/montargis-6148969.html