Défi #544
Bien, espérons qu'on y arrivera...
Quorum
Laura ; Walrus ; Vegas sur sarthe ; maryline18 ;
Venise ; Pascal ; Lecrilibriste ; Joe Krapov ;
Nana Fafo ; bongopinot ; joye ;
Bon, j'y vais, sans procrastiner !
Protagoniste, j' te jure !
Et demain, prognathe peut-être ?
Mais il a une dent contre moi, ma parole !
« Montaigu, tu feras Roméo » m'avait annoncé la maîtresse de cette classe de CM2 où je végétais depuis trop longtemps.
Comme je boudais du boudin au dernier rang près du poêle à bois, elle enfonça le clou en m'avouant qu'elle m'avait élu protagoniste de cette scénette de fin d'année à cause de mon patronyme et non pas pour mes aptitudes théâtrales.
A cet instant j'aurais préféré que mon géniteur s'appelle Duchmol mais tel était mon destin.
Bébert – un fayot du premier rang – m'avait soufflé que protagoniste était un mot d'origine grecque et moi, les grecs je m'en méfiais comme de la varicelle et de la règle de trois.
Personne ne m'obligera à raconter par le menu cet humiliant épisode de ma courte vie scolaire, ni le laborieux apprentissage de mon texte, ni l'essayage des costumes, ni le cafouillage des répétitions, ni la chute … je préfère l'évoquer poétiquement, si tant est qu'un incident technique puisse être poétique.
Avant de vous offrir mes vers je voudrais dire à la chaude Fatou que si par hasard elle lit un jour ce poème, qu'elle sache que je ne l'ai jamais oubliée.
Moi Léon Montaigu, moulé de bleu, obscène
et Fatou Capulet de pourpre fagotée
avions été poussés à jouer cette scène
devant tous les parents à la fête d'été.
Elle portait si bien ces ailes de l'amour
qu'on avait découpées dans du polystyrène,
je n'étais qu'un puceau, imberbe troubadour
j'étais le taurillon que l'on mène aux arènes.
Je bredouillai mes mots tout à la queuleuleu
que personne n'ouïssait, la main en chasse-mouches.
« Oh! gentil Roméo, si tu m'aimes, dis-le »
explosa t elle enfin en me prenant la bouche.
Au décor du jardin je crois avoir buté
je me suis accroché aux ailes entoilées,
contre moi je sentais deux nichons effrontés
qui frémissaient autant que mon coeur ébranlé.
« L'amour c'est la fumée qu'exhalent les soupirs »
avait affabulé le singulier Shakespeare,
celle qui m'asphyxiait montait d'un projecteur
j'ai failli déclamer: »Avançez l'extincteur ! »
Dans mon collant roussi, je gagnai la coulisse
Juliette riait, saluant, shakespearienne.
Ce jour jusqu'à la lie, j'avais bu le calice
mais je n'oublierai pas ses lèvres sur les miennes.
D'un battement de cils, je plante le décor. Dans la moiteur de l'aube, le temps semble suspendu. Le vide, l'absence de figurant, accentue une fois encore, la force des éléments, qui prennent le dessus. Les minutes s'étirent et les violons s'élancent, accrochant aux vagues des espoirs immenses. Seul protagoniste de mon court mètrage, tu prendras tous les risques, mon merveilleux mirage...Au second battement de cils, tu sortiras de ta loge, pour qu'enfin se métamorphose, une réalité morose, en un feuilleton à l'eau de rose. Le script est bien rodé, les prises se superposent. Sur la plage abandonnée, te voilà, enfin tu oses. De silences en aveux, la caméra filme tes yeux, tu as cette beauté des dieux, cette amour fabuleux, qui transporte mon âme. Tes mots glissent sur ma peau claire et suave, ton souffle m'emporte vers un délicieux naufrage. J'entends la plainte des oiseaux, par nôtre étreinte dérangés, se mêler au bruit des flots, maintes fois sublimé. Toute une vie offerte, comme une dernière offrande, avant de sombrer comblée, dans l'abîme des cieux.
Le jour s'éclaire, chargé de nuées, flamboyantes et glacées. La ville côtière se réveille, les rêves secrets se disloquent...
Le scénario est sans doute trop court, la musique trop forte, la rencontre trop... oh non, la rencontre était parfaite !
-"Coupez !"
« Mesdames et messieurs, sous l’égide et la direction exclusive du « Défi du Samedi », aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous présenter l’illustre, le légendaire, que dis-je, le célébrissime Ernest Gonisth, l’unique pétomane encore en représentation dans le monde entier !... »
A l’époque, il se produisait à l’Alfalzar. Avec cette sobre entrée en matière : « Le prout à Gonisth », ses affiches constellaient toute la capitale ; son nom écrit en lettres d’or sur le fronton du bâtiment attirait les foules et, dès que le public averti avait vent de la future représentation, il s’empressait aux guichets…
Il ne manquait pas d’air, notre Ernest Gonisth ; rempli d’aisance, sur la scène, il était un indécrottable boute-en-train, un véritable pionner dans son domaine, une sommité bruiteuse. Il brûlait les planches ; tout à son art, tout à son pétard, il fallait entendre ses pétarades enjouées, ses trémolos péteurs, ses concertos en anus majeur, ses vesses rengaines. Prenant la pose, réfléchissant à l’agencement de ses intestins, préparant la future salve, il jouait avec sa chaise comme d’une assistante complice. Tout à coup, entre deux grimaces burlesques, entre deux sourires convenus, il lâchait ses perles en longs chapelets musicaux ! Admettez l’exploit ! Faire de son trou de balle une fanfare en faisant applaudir la foule ! Les premiers rangs se reculaient précipitamment sur leurs fauteuils ! Entre rires et gêne, les dames affolées s’aéraient nerveusement avec leurs éventails ! La salle s’esclaffait en retenant son souffle !...
Plein gaz, son bouquet final était un feu d’artifice de flatulences épaisses en mille déflagrations détonantes ! Dans le brouhaha général, les rideaux tremblaient ! L’éclairage s’opacifiait ! Les yeux pleuraient !...
Entre nous, je ne sais toujours pas comment il signait ses autographes…
Il était une fois un dragon si belliqueux qu'on l'avait nommé « La Foudre » car il crachait du feu pour un oui pour un non et brulait tout ce qui était devant lui lorsqu'il était en colère. Pour le punir, le Roi des Dragons l'avait renvoyé sur terre pour purger son karma et l'avait affublé, (je dis bien, affublé c'est du moins ce qu'il le pensait), d'une gentillesse exceptionnelle.
C'est ainsi que « La Foudre », nom qui lui était resté mais que des gens malveillants lui attribuaient dans cette nouvelle vie pour se moquer, car il était plutôt tranquille, était arrivé dans un pays neuf, et dans un collège mixte où pouvaient aller les dragons pour apprendre à se comporter avec une parfaite civilité.
Or, il s'était trouvé dès le premier jour à côté d'une très belle collégienne brune avec des yeux verts, à faire pâmer n'importe quel dragon digne de ce nom , Anna, que l'on avait surnommée tout de go « Nana brisefer ». pour son énergie et sa témérité indéfectibles Nana Brisefer avait lu toutes les aventures de son héros préféré, Benoit Brisefer dans sa prime jeunesse et les avait reproduites avec fidélité, ce qui lui donnait auprès de ses camarades une aura exceptionnelle.
Dès le pemier jour « La Foudre » en était tombé éperdument amoureux, car il admirait Nana et son caractère intrépide (qui lui rappelait sans doute ses antécédents de dragons colérique).
Avec une grande gentillesse, une grande douceur et un souffle tiède et maîtrisé, juste ce qu'il fallait, « La Foudre » avait une fois séché les vêtements de Nana qui était tombée à l'eau en se penchant trop dans une barque pour attraper une tuite.. Une autre fois, il pleuvait à torrent, Nana qui n'avait pas de capuche avait les cheveux trempés, « La Foudre », avec une grande gentillesse, une grande douceur et un souffle tiède et maîtrisé, juste ce qu'il fallait, avait soufflé doucement sur sa chevelure brune pour la recoiffer. Plein de bouclettes s'étaient mises à friser dans son cou. Ainsi, elle était encore plus adorable et « La foudre » plus amoureux que jamais.
Pour le remercier de sa sollicitude, elle lui avait frotté le museau, caressé le dos. Il avait applati ses écailles pour se faire tout doux et l'avait regardé avec des yeux qui en disaient long sur ses sentiments mais Nana, trop fière, n'avait rien voulu remarquer.
Mais ce pur amour avait bien été remarqué par quelques garnements qui lui tournaient autour et qui la convoitaient. ; ça les faisait ricaner et ils se moquaient, car Nana Brisefer n'était pas de sa trempe, ils le savaient bien, mais faisait partie de tous les coups tordus que concoctaient sa bande et c'est elle qui les incitait même le plus souvent.
Mais c'était une fille, elle avait grandi, elle était belle, et l'un d'eux ne voulait surtout pas s'en laisser compter par une fille et désirait avant tout la posséder et la mettre au pli. Un jour où elle voulait tout commander à sa manière, ce rustre voulut la tabasser pour la faire plier. Et comme il avait une carrure et une force herculéennes, Nana Brisefer impuissante allait se laisser briser en sanglotant , les bras tordus par la brute qui la maitrisait.
« La Foudre » arriva juste à temps pour la sauver. La colère de l'ancien dragon « La Foudre » ressurgit des profondeurs de son être et il se mit à cracher le feu comme jadis et d'une telle manière que la brute lacha sa prise en hurlant, et s'enfuit en courant avec quelques brulures sévères et les cheveux qui continuaient à cramer au vent comme des flammèches, ainsi que ceux de tous les autres garnements de la bande. Une forte odeur de souffre et de cramé plana un bon moment sur la lande ….
Et je vous laisse, chers lecteurs, deviner la suite de l'hisoire !
Aux différents protagonistes rassemblés autour de cette table, j’ai posé les questions suivantes :
- Suis-je un personnage de fiction ou un être réel ?
- Un personnage de fiction.
- Est-ce que je marche sur deux pattes ?
- Oui.
- Suis-je un homme ou une femme ?
- Un homme.
- Suis-je un personnage de roman ?
- Non.
- Un personnage de bande dessinée ?
- Oui.
- Mes aventures se déroulent-elles en France ?
- Non.
- Exercé-je mes talents aux Etats-Unis ?
- Oui.
- Ai-je de grandes oreilles et une petite queue ?
- Non.
- Suis-je un personnage de bande dessinée comique ou réaliste ?
- Comique.
- Est-ce que je tire plus vite que mon ombre ?
- Non.
Comment ai-je fait pour ne pas me reconnaître dans ce portrait ? C’est quand même moi qui, toutes les semaines, achète à Dame Martine, sur le marché des lices, une livre d’épinards !
C’est quand même moi, quelque part, qui suis le roi de la mise en boîte dans cet atelier d'écriture où, pour une fois, je suis plus maso que sado !
Qui d’autre que moi, dopé aux légumes verts, peut inventer ces consignes de fier-à-bras qui ont pour effet de transformer la salle Mandoline en réunion de célébrités positionnées dans un voisinage tel que Marilyn Monroe jouxte Jolly Jumper qui est assis à côté de la Joconde et on trouve ensuite, en allant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, Rantanplan, la Castafiore, Jean-Claude Van Damme, le Petit Poucet, Mary Poppins, Arthur Rimbaud, Louis de Funès et Agatha Christie.
J’ai juste oublié de demander à ces protagonistes du jeu du post-it où je me situais sur l’échelle du temps !
Sûr que je suis une vieille gloire désormais, tout juste bonne à se trouver, place Hoche où se tient à Rennes le marché des libraires, dans un vieux numéro de Charlie Mensuel ou dans un fascicule de «bédé des gars de la rue» comme on disait jadis.
Mais c’est de ma faute aussi. Je n’ai pas posé de question sur mon environnement familial, Olive, Mimosa, Wimpy…
Je tâcherai de faire mieux la prochaine fois qu’on jouera à cette variante à douze joueurs du jeu du post-it. Sauf que ce sera difficile : il n’y a, paraît-il, pas plus de fer dans les épinards que dans les noix de cajou, amandes, noisettes et surtout dans le ti-punch martiniquais (et toujours pas revenu) que nous avons bu avant de monter et qui m’a bien troublé l’esprit !
Jean-Pierre Léaud n'était pas favori pour le casting des "400 coups" mais il l'a emporté avec sa gouaille[1]. Cet "enfant-acteur" incarnera donc François Truffaut et sera avec lui les figures de proue de la Nouvelle vague. Principal protagoniste de la saga "Antoine Doinel" on le suit de l'enfance de son mentor à sa dernière apparition dans sa peau dans "L'amour en fuite."
Malgré la différence d'âge de treize ans, on les prenait l'un pour l'autre. A la mort du réalisateur, son acteur-double est comme orphelin et reste pour son bonheur et peut-être parfois au détriment de sa carrière postérieure, Antoine Doinel, Antoine Doinel, Antoine Doinel...(allusion à une scène où le protagoniste s'entraîne à dire son nom correctement à Claude Jade, autre protagoniste de cette saga. Je me revois regarder Léaud/Doinel/Truffaut dans le salon de mes parents et pour le cinéma de minuit, courir vers la mer et vers moi. Revoyez aussi la scène chez le psychologue[2]. François Truffaut s'est incarné dans d'autres personnages comme le professeur Itard de "L'enfant sauvage" ou le savant spécialiste des ovins pour Spielberg. Mais l'éternel enfant Doinel, protagoniste de cinq de ses films(la saga et les "Deux anglaises et le continent) lui colle à la peau et inversement et reste dans nos cœurs comme des instants magiques de films de cinéma car" Les films sont plus harmonieux que la vie. Il n'y a pas d'embouteillage dans les films, il n'y a pas de temps mort."(François Truffaut)
Homme âge au style Walrusien :
« Clair, net et précis » ou « Obscur, décapant et interrogatif ».
Une petite définition du mot de la semaine :
Protagoniste = 1er enfant de chaque famille lyonnaise, chargé de perpétuer le nom
- contraction de proto en grec (premier),
- de gone en parler lyonnais (enfant ou lyonnais)
- et du suffixe iste.
Comme l’a si bien dit Protagoras :
« Sur toutes choses il est toujours possible de pouvoir formuler deux discours »
Mon antagoniste est en panne d’inspiration,
.
quant à Walrus, lui, il n’a pas choisi ce thème bouchonnant par hasard !
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A défaut d’écrire … ce sera un premier grand protamorsiste *.
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(* morphisme : comparer et relier les objets)
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Belle lecture créative à toutes et à tous.
Pour le defi 543 - Protagoniste
http://samedidefi.canalblog.com/
En JUDÉE à la table du christ ,on comptait douze apôtres, alors que Jésus en personne était absent .Le protagoniste de la scène manquait à l’appel !!!.
Le thème astrologique de Jésus était alarmant et Matthieu avait réuni les troupes afin de conjurer le sort qui pouvait s’abattre .
Il prit la parole se dressa devant des regards inquiets et lut à haute voix l’astrologie du protagoniste jésus en personne .
Jean prit alors la parole
L’ennui se dit-il délaissant son carnet pour revenir à la lecture du thème astral de Jésus par Mathieu , c’est que nous ne connaissons pas l’heure de naissance de Jésus . Ni même à quel moment approximativement de la journée ou de la nuit il est né. Non, parce que tu sais, c’est important de connaitre le signe opposé à son signe natal – ce que l’on nomme un ascendant. Un Poisson ascendant Balance, ce n’est pas comme un Poisson, ascendant Cancer… C’est comme si le signe natal donnait le continent et l’ascendant le pays. Tu saisis la nuance ? Ensuite, il faut situer la ville. Prenons deux Poissons ascendants Balance – ne crois pas qu’ils se ressembleront. Il faut voir dans quels signes astrologiques se trouvaient leurs planètes au moment de leur naissance. Mars, Mercure, Jupiter, Vénus… Tiens prenons Vénus, la planète de l’amour ! Elle pouvait se trouver dans un signe de feu pour l’un et de terre pour l’autre. Vénus en Lion ça ne donne pas les mêmes effets que Vénus en Vierge. Mais que fait jésus cria judas lui seul pourrait nous éclairer sur ce point .
Alors marie discrète prit la parole / si vous tenez tant à le savoir, je vais vous le révéler… il est né entre les fêtes juives de Souccot et Hanouca, car c’est ainsi que l’on notait souvent les dates de naissance. Ils ne l’ont pas écrit, mais ils ont consigné la date dans un des premiers brouillons de son histoire.
Marie dit Matthieu tu veux dire qu’il a eu des avatars ?!
Et alors, l’être humain aussi, Adam, n’était pas le premier modèle ! Ève non plus !
On n’est pas très avancé cria Simon le thème informe qu’il faut que jésus soit vacciné contre le tétanos comment interpréter ce texte .
Sans Jésus ?
Une grande silhouette
Qui danse qui danse
Et une foule dense
Qui découvre un poète
Des débuts prometteurs
Une carrière vertigineuse
Des victoires élogieuses
Pour cet immense boxeur
Un vrai protagoniste
Jouant du verbe et du poing
Un grand orateur qui convainc
Élégant éloquent artiste
Des victoires des défaites
Exploits et envolées lyriques
La flamme des jeux olympiques.
Allumée d’une main tremblante
De Cassius Clay à Mohamed Ali
Le plus célèbre de tous les temps
S’en est allé un jour de printemps
Affaibli par une longue maladie
Laura ; Venise ; maryline18 ; Lecrilibriste ; Marco
Québec ; Vegas sur sarthe ; Walrus ; Joe Krapov ;
JAK ; Pascal ; joye ; Nana Fafo ; bongopinot ;
Ma maman !
Comme je suis bien là, tout zen sur le dos de ma maman. J'ai le ventre au chaud dans sa fourrure, elle me berce avec son pas lent et je rêve en regardant le même horizon blanc qu'elle...
Je rêve... Je rêve...Je rêve d'aventure …
Du petit ourson brun que la petite fille blonde serrait sur son cœur. Du petit lit et des jolis draps qu'elle avait confectionés pour moi dans sa chambre...
Je rêve des histoires que lui raconte sa maman sur « Petit ours brun » qui fait plein de choses …
Qui est sur le pot … Mais au fait, c'est quoi un pot ?
Qui s'habille tout seul … Mais à quoi ça sert ? Moi, je n'ai pas besoin de m'habiller !
Qui range ses jouets … Au fait, C'est quoi les jouets ?
Qui va dormir … Mais moi aussi, je dors, là, sur le dos de ma mère et je suis bien
Et p'tit ours blanc alors , il est où ? il fait quoi ? Est-ce qu'il existe ? Pourquoi on en parle pas ?,
Mais M'man entend tout, même ce que je pense tout bas...
Elle se met à ronronner, ronfler, bougonner , chantonner, (c'est sa manière à elle de me parler ...)
- « ça n'vaut pas la peine
de laisser ceux qu'on aime
pour aller faire tourner
des ballons sur son nez »
- Mais M'man, j'veux pas faire tourner des ballons sur mon nez, je veux juste partir à L'AVENTURE …
- Tu veux aller à l'AVENTURE, p'tit Nours, eh bien, allons-y et... Prends des notes et souviens-toi !
- Allons pêcher le saumon … Je suis sûre que petit ours brun ne sait pas faire …
Et nous sommes allés pêcher le saumon dans la rivière, J'en ai attrapé quatre ! J'ai A-do-ré !
Est-ce que petit ours brun attrape des saumons P'tit Nours a dit M'man ? …. Non !
Alors, Pense à prendre des notes a dit M'man
- Maintenant, allons glisser sur la banquise a dit M'man
et nous sommes allés glisser sur la banquise où j'ai retrouvé plein de copains oursons et et de copines oursonnes tous blancs, et nous avons fait des loopings sur la glace, plongé dans les trous d'eau et attrapé des poissons ...
Est-ce que petit ours brun glissse sur la banquise P'tit Nours a dit M'man ?
Ben non !
- alors P'tit nours, Pense bien à prendre des notes a dit M'man
Puis M'man s'est soudain mise à ronronner, ronfler, bougonner, chantonner :
« Viens avec moi faire les poubelles
on va trouver des choses très belles »
Et nous sommes allés chez les Inuits pendant la nuit ( c'est là que j'ai fait la connaissance de l'ours de la petite fille blonde et des albums de « petit ours brun ») Et on a fait toutes les poubelles, « on s'en est mis plein la lampe » de leurs restes ! Qu'est-ce qu'on a rigolé !
- T'as pensé à prendre des notes P'tit Nours a dit M'man ?
Mais juste à ce moment, une fusillade a éclaté et on est partis en courant, J'ai eu juste le temps de grimper sur le dos de M'man
Non ! M'Man, J'ai pas eu le temps de prendre des notes … J'ai crié !
Alors, souviens-toi seulement P'tit nours !
Comme ça, on a poursuivi l'aventure tout l'été
Et l'hiver, quand le grand silence blanc est arrivé, j'ai repris mes notes et et mes souvenirs, et perché sur le dos de M'man, pendant les veillées, j'ai raconté aux oursons et oursonnesdu grand Nord, les aventures de P'tit Nours blanc. M'man a même dit qu'on va en faire un vrai livre « pour l'envoyer à « Petit ours brun » et le faire bisquer !
Léo était assis dans son lit et pleurait à chaudes larmes.
- Pourquoi es-tu si triste?, lui demanda son ourson.
- Parce que maman dit que je suis trop grand pour te garder. Elle veut que je t’emballe et te donne pour la collecte des jouets de Noël.
- Ah! Il me semble que je t’ai entendu dire que tu étais d’accord avec ta maman.
- C’est ce que j’ai dit, mais ce n’est pas la vérité. Tu es mon ourson depuis toujours. Tu as connu toutes mes petites maladies. Je t’ai confié mes secrets, mes joies, mes peurs.
- Mais tout ce que tu m’as confié ne va pas disparaître. Tout cela est bien vivant en moi et y demeurera pour toujours.
- Oh! Tu veux dire que tu ne m’oublieras pas quand tu appartiendras à un autre enfant.
- Bien sûr que non! Les oursons sont capables de beaucoup beaucoup d’amour. Et nous avons une mémoire encore plus grande que celle des éléphants.
- Je t’aime mon ourson.
- Moi aussi Léo.
Maman OURSA a décidé d’aller faire un tour sur la montagne ce matin.
La neige fraichement tombée incite à l’excursion.
Nounours, son dernier né, est gai comme un pinson. Ce n’est pas aujourd ‘hui qu’il baillera aux corneilles, ou regardera Ted l’ourson à la télé, non il va gambader, découvrir, s’enivrer d’air frais et pur.
Il joue gambade, tournicote à droite à gauche, c’est si enivrant la neige.
Soudain, il se rend compte qu’il a perdu de vue sa maman.
Mais celle-ci, depuis la cime du raidillon, le surveille du coin de l’œil, campée droit sur ses pattes.
Nounours s’affole la cherche du regard, mais il ne voit pas plus loin que le bout de son nez.
Il grogne, s’affole et essaie d’escalader la pente neigeuse, perd l’équilibre, et recommence sans cesse vainement.
Mais voilà qu’OURSA s’ inquiète, elle marche d’avant en arrière, regarde anxieusement son petit qui peine, tout en levant les yeux vers un monstrueux oiseau de proie qui semble le guetter pour mieux l’appincher
Nounours arrive malgré tout à la fin de son ascension.
Voyant sa mère il court, se déhanchant sur ses quatre pattes, lorsque monstrueux oiseau de proie, qu’il n’entend pas- vole au-dessus de lui, très prêt .
OURSA le croit en danger.
Elle tente de donner un coup de patte à Nounours pour l’éloigner, mais cela entraine un roulé-boulé qui le fait chuter au bas de la côte.
Nounours à nouveau remonte la pente. Volontaire, il tient bon après plusieurs dérapages, et rejoint finalement sa mère.
Le monstrueux oiseau de proie s’éloigne et prend de la hauteur. Mais OURSA a eu bien peur.
Le monstrueux oiseau de proie était un Drone à l’affut d’images.
Bien sûr il est agréable de filmer ce qui n’est pas accessible.
Mais l’homme ne réfléchit pas toujours à la conséquence de sa curiosité malsaine, en dérangeant des animaux dans leur environnement paisible.
D’après un fait réel
- J’ai beau scruter le ciel
Et chercher la Grande ourse,
La Petite ourse et sous la Table
Je ne vois pas l’ourson.
Encore moins Boucle d’Or.
Le Téléscope est-il à ce point déréglé
Qu’on n’aperçoit plus la Baleine ?
Prévert l’aurait chassée ?
Elle se serait envolée
Dans le Triangle des Bermudes ?
Que la Licorne ait disparu
C’est acceptable. Dame !
Elle faisait tapisserie
Parmi ces femme d’âge moyen
Qui auraient fait perdre la tête
Au puissant Hydre mâle
Et la queue à l’Hercule.
Que Pégase envolé
(Qu’ont suivi dans les cieux
Capricorne et Centaure)
Rejoigne au mauvais temps
Le bon Petit cheval
Avec le Sagittaire
Avant de s’en servir,
Ni Brassens ni Pierre Dac
Ne s’en offusqueront
Que ces beaux quadrupèdes
Aient pu mettre les Voiles ;
Que le Petit renard,
Le Corbeau et le Lièvre,
Le Lion, le Loup, la Mouche
Aient choisi de cocher
La case «Château-Thierry»
Pour boire à La Fontaine
Il n’y a pas de Lézard ;
Que le Caméléon,
Animal cachottier,
Peintre polychromique,
Se soit encore caché
En se peignant le corps ,
C’est là ruse d’Indien
Que nous pardonnerons
A ce grand mimétique ;
Mais enfin – j’en reste mutique ! –
On ne voit même plus la Girafe !
Qu’est-ce qu’ils peignent
Dans les ministères ?
Oui, franchement, la Coupe est pleine !
Où est donc passé mon Teddy bear
Avec son quelque chose en peluche?
Lui seul savait me consoler,
Plus que maman et papa même,
Quand je rentrais à la maison
Tout constellé d’(h)Orion(s)
- Ce n’est rien mon enfant
C’est juste que ce soir
Le ciel est nuageux,
Que janvier nous grisaille,
Nous gris houille, nous grisouille,
Que le Dragon du mauvais temps
Résiste plus que de raison
- Depuis quatre-vingt-dix-neuf jours -
Aux Chiens de chasse de Saint-Georges
Elles sont comme le Phénix
Elles renaîtront de ces cendres
Tu les retrouveras plus tard
Les étoiles de ton enfance.
Tiens, écoute déjà
Cette voix d’outre-ciel,
« La berceuse des ours
Qui ne sont pas là »
Que Boris composa
Pour son ourson, son Ursula :
"… Oursi Ourson Ourzoula
Je voudrais que tu sois là
Que tu frappes à la porte
Et tu me dirais : "C’est moi
Devine ce que j’apporte ?"
Et tu m’apporterais toi"
Boris Vian
ce nonours
d'ourson
dévorait,
dévoué,
du Boursin
à la Bourse
puis grommelait
à la gamelle de lait
qui fut trop laid…
monsieur son Père
un ours amer
mais méritoire
de tant de gloire
gobait, goulu,
du miel moulu,
mais…
…ce fut de la glu
si malvoulue
qu’il cria « HU ! »
enfin…
il voulait,
mais…
sa bouche-goulet
ne permettait
qu’un cri
petit
et ahuri
l'ourson
son fils
fissa
fit ça
à son papa :
papa, gaga,
cria « Hourra ! »
louant l'ourson
tout raplapla
NB: Toutes les images sont de Google, of c-ourse !