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Le défi du samedi
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26 juin 2021

Défi #670

 
Comme initié par MAP dès 2012,
pendant les huit semaines d'été,
le sujet n'est pas un mot mais une image.

Nous empruntons donc la première à sa collection personnelle :

 

6701

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26 juin 2021

Ont pris leur dose d'UV

26 juin 2021

Un grand moment de solitude ultraviolet(te) et moderne (Laura)

 

Avant Daniel, Cannelle n'avait vu qu'une seule fois le mer... du Nord et ne connaissait de lac que celui de sa campagne. Quant au restaurant, il y était allée une ou deux fois avec des hommes. 

Pour l'hôtel, elle y allait quand elle accompagnait son père en voyage de travail. La piscine, c'était la municipale.Quand quelques mois après leur rencontre,Daniel la laissa à l'hôtel pour aller travailler,  elle savait qu'elle allait nager dans la piscine et découvrir le lac Léman et Thonon les Bains. Elle descendit donc en maillot de bain au bord de la piscine. C'était nouveau pour elle de se monteer à demi nue en public car sa mère l'avait complexée... sans s'en rendre compte. Autour d'elle, il y avait des femmes en monokini et elle finit par se dire que ça devait être bien agréable de sentir le soleil sur ses seins blancs.

Quant Daniel la retrouva le soir, il n'eut pas besoin de lui demander ce qu'elle avait fait car elle était rouge comme un coquelicot. Les draps et les vêtements sur les coups de soleil furent une torture pendant de longs jours et elle jura... mais un peu tard que l'ultraviolette et moderne solitude ne l'y reprendrait plus.

 

26 juin 2021

Sun & Sun (Vegas sur sarthe)

 

Le visage pâle, Germaine raccroche le téléphone et se tourne vers moi : « Tu sais pas ce qui est arrivé à Sandra, mon bichon ? »
« Qui c'est Sandra Monbichon ? »
« Sandra, ma copine Sandra … elle s'est faite ultraviolet »
« Ultra violer ? Comment c'est possible »
« Elle était chez son esthéticienne comme d'hab et elle lui a refilé un tuyau de première, une promo chez Sun & Sun ! »
« Et alors ? »
« Ben elle y a foncé illico vu que la promo s'arrêtait le soir même. Y'avait une queue énorme»
«Ecoute Germaine, évite moi ce genre de détails. Et comment c'est arrivé ? »
« Comme elle avait une invitation VIP de son esthéticienne, ils l'ont prise tout de suite »
« Ils l'ont prise sur le champ? »
« Pas sur le champ, dans une cabine spéciale »
« Y a des cabines spéciales pour ça ? Comment ça peut exister ? »
« Oui, des cabines avec des hôtesses»
« Y a des hôtesses spéciales pour ça ? Comment ça peut exister ? »
«Arrête de répéter tout l'temps»
« Et ensuite ? »
« Et ben ça a duré seulement un quart d'heure car c'était sa première fois »
« Encore heureux que c'était sa première fois ! Et elle est allée porter plainte ? »
« Porter plainte pour quoi faire ? Elle a eu ce qu'elle voulait »
« Si elle a eu ce qu'elle voulait, alors ça s'appelle pas un viol»
« Un viol ? Quel viol ? »
« Tu m'as bien dit qu'elle s'était faite ultra violer »
« Ben oui, comment y faut te l'dire ? »
«Mais faut dénoncer ça ! Y a des témoins ? Des indices ? »
« Oui, elle m'a parlé d'indice 9. Y paraît que c'est bien pour commencer»
«C'est plus que bien, avec 9 indices la police ne traînera pas pour faire cesser ça »
«Quelle police ? »
« Ouais, j'imagine le tableau. Y vont leur coller une grosse lampe en pleine poire jusqu'à ce qu'ils accouchent et ils les foutront à l'ombre pour 10 ans »
«C'est pas comme ça qu'ça marche, mon bichon. Les hommes n'y connaissent rien et t'as pas idée de c'qu'y font chez Sun & Sun»
« J'ai bien vu que tu étais toute pâle, toute à l'heure »
« Ouais, c'est passeque ça m'arrivera jamais à moi, une promo pareille ! Je vais paraître cadavérique devant Sandra»

Germaine me lance son regard lascif, celui qui devrait me faire vaciller :
»A moins que tu ne m'offres une séance chez Sun & Sun, juste pour voir, mon bichon »
« Moi ? Complice d'un tel crime ? Jamais de mon vivant »
Germaine soupire : « Alors j'attendrai »

 

26 juin 2021

Ultraviolet (Lecrilibriste)

 

Ultraviolet

Rayonnement mystérieux

D’un parfum alchimique

Est-il fleuri, pimenté ou fruité ?

Longuement le respirer

Note de fond,

Note de cœur

Note de tête

pour définir l’union subtile

d’Osmanthus et de vanille

de baies roses et de jasmin

de piment de la Jamaïque

avec des notes de violette

de santal et d’ambre gris

qui toutes ensemble entêtent

de leurs effluves nuancées

C’est le chef d’œuvre d’un nez fin

anticonformiste, énigmatique

amoureux d’horizons lointains

d’herbe, de mer et de plages

de sable blanc et de bronzage

de neige et de hauts sommets

et de rayons qui réverbèrent

cachés derrière les nuages

gare aux coups de soleil et aux rides

mais avec son flacon OVNI

Ultraviolet attire vers les galaxies

 

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26 juin 2021

Question de vision (Kate)

 

Alors "ultraviolet" ? Comme vous y allez ! Percutant, même si j'ai, comme Godot qui aurait attendu "infrarouge" qui comme Madeleine ne viendra pas, du moins pas cette fois !

Alors, ultraviolet : l'ambigüité des rayons solaires, les UV : la vie, l'antirachitisme, la chaleur et les brûlures, les destructions de la peau par absence ou insuffisance de protection... telle serait la question ?

Donc, violet le flacon du parfum "Ultraviolet" : couleur originale, union du bleu et du rouge plus ou moins réussie. Combien de violets ratés pour un seul réussi ? Mais ceci n'est pas la question, enfin, si peu.

Ah ! Paco ! Il a envoyé du bois, ou plutôt du rhodoïd et du métal pour des robes inmettables, ces matières n'ayant pas la souplesse de la rabane évocatrice des plages des années 60, matière végétale et douce, mais est-ce bien la question ?

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Ah oui, Monsieur Rabanne, avec deux "n", de l'audace d'un parfum nommé "Calandre" à celui nommé "XS" et du triomphant "Invictus" dans sa boîte métal (formidable, la boîte !) à la fin du monde qui ne saurait tarder...

0

Paco Rabanne, génial et Seventies, détonnant et exotique : ultraviolet, c'est du lourd, même si je serais plutôt dans des ambiances "Five o'clock", "Filles en aiguilles", "Féminité du bois", aux accents de santal, portant des sandales et loin du scandale, mais là n'est pas la question, si, quand même un peu... si peu !

Alors, à défaut d'aller faire un tour du côté de chez Swann (oui, j'irais bien...) mais là non plus, pas spécialement la question...

Allons voir le spécialiste des couleurs : si

a noir,

e blanc,

i rouge,

u vert,

o bleu et qu'on termine par l'étrange

" -Ô l'Omega, rayon violet de Ses Yeux !"

comme chacun sait, du noir de l'origine à l'oméga du violet, et qu'on oublie tous les commentaires sans fin sur ce magnifique poème de 1871, on ne reste pas sans penser aux yeux d'Elsa, mais d'elle il n'est pas question, si ? Non !

Des "Voyelles" aux couleurs voyantes du "Voyant", embarquons, toujours cette même année 71, pour

"les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs" sur le Bateau ivre qu'on redécouvre à chaque lecture dans toute sa splendeur, mais est-ce encore la question ?

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Dans son dernier livre, "Paris fanstasme", Lydia Flem analyse quelques mètres carrés au coeur de Paris : la rue Férou et extrait de cette parcelle géographique une histoire humaine et littéraire dense...

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Si dense que le Bateau ivre y est inscrit en fresque sur un mur par un artiste qu'elle a vu à l'oeuvre et qui offre à tous une vision magnifique du texte, peu importe si c'est la question d'ailleurs.

Du formidable "On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans" (1870), qui résonne encore en moi comme si c'était hier, il me reste ce goût du voyage, de l'échange, de la littérature et de la découverte mais aussi celui de la légèreté : c'est bien là toute la question, non ?

26 juin 2021

Lumière noire (Joe Krapov).

DDS 669 Et Dieu créa la femme

Et Dieu créa la femme !

Or très souvent femme varie. Elle s’aime en tutu, en Tati, en louloute, se trouve bien en louve, est ravie en Lola, avenante de Nantes qui vole à Demy la vedette.

Jamais rien de traviole, ultra-chic, elle trotte, irradie. Elle s’est au fil du temps lotie d’une variété de rôles triés sur le volet : Violeta (Traviata), Lorelei, Lolita, elle rutile sur la scène ou sur le Rhin ou fait l’étoile sur la toile.

Elle est amour d’autrui, vérité nue, reine de tarot, volute bleue, fée à main verte, ouvre la route de l’Oural et des « hourra ».

C’est la plus belle trouvaille du Travolta céleste. Si elle n’a de valeur qu’une côte d’Adam, pour deux sous de violette un arc-en-ciel paraît. Nous voilà outillés d’un kaléidoscope de vertu, d’orteils peints, de «Tortue, vite, vite !», de «Passons outre à tout !», de «Pêche un peu la truite !», de «Chasse un peu la loutre !», de «Qui luttera vivra et qui vivra verra !».

Et Dieu créa la femme !

Puis il la fit entrer dans ta vie !

DDS 669 Proust tailleur de vétillesDès lors illuminé, ébloui, envoûté par ses trilles de roitelette, ses ariettes, ses triolets d’alto, toute cette oralité qui éteint aussi bien les rivalités que les trivialités, le troll devient voleur de feu, rêveur d’ovule, tirailleur, amiral ou simple travailleur. Pour devenir l’alter ego de cette fée il prend truelle et lui construit une villa. Le voilà valet voûté, cuisineur de ravioles, tartes et ratatouilles, pêcheur de tourteaux sur le littoral, auteur de tutoriels, livreur de vitres à vélo de Vire jusqu’à Livarot, tailleur de vétilles entre Cabourg et Trouville, ravitailleur en vol, travelo virtuel et même parfois violeur de lois.

Et Dieu créa la femme pour qu’elle chauffât Marcel, comme a dit le Trouvère du plat pays !

A cet amour de la bronzette jusqu’au rôti, ajoutons-y un peu de «n» et ce sera… ultraviolent !

Mais aussi… quel jeu de lumière, quel éclat fort et volatil, quel rayon de soleil, cet instant où l’on sait que c’est, que ce sera toujours toi, toi mon toi et pas une autre !

J’ajouterai encore deux choses qui n’ont rien à voir ici :

De cette vie qui nous travaille
Rien n’est fixé dans le vitrail
Et pas même l’heure dernière

Pour qui se veut croire immortel.

Et

La Lorelei : malgré son bon coup de Rhin
N’avait pas le pied marin.

DDS 669 Lorelei

26 juin 2021

V comme violent (Adrienne)

 

Pour l'Adrienne, rayon UV veut dire 'ultra-violent'.

Elle est comme monsieur Bordenave: elle n'aime pas le soleil.

Entendons-nous bien: elle aime le soleil qui fait mûrir ses framboises ou qui réchauffe la terre pour y faire germer toutes sortes de graines.
Mais pas sur sa peau.

Sur sa peau, elle a tout essayé: les crèmes solaires facteur 50, les chapeaux de paille, l'ombre des arbres... rien n'y fait.

Chaque année, pendant toute son adolescence, malgré les précautions prises, les vacances familiales ardéchoises avaient très vite le même résultat: la brûlure.
Grave.

Pourtant, elle s'enveloppait dans un drap de bain jusqu'au moment de plonger dans la rivière.

Pourtant, elle restait à l'ombre et même dans la tente (surchauffée) aux heures les plus dangereuses.

Pourtant, elle ne se promenait jamais en maillot de bain, comme le faisaient tous les autres.
Qui bronzaient allègrement.

Conclusion: il y a toutes sortes de violences et toutes sortes d'inégalités :-) 
 

26 juin 2021

L'ultraviolet n'est pas une couleur (joye)

l'ultraviolet

26 juin 2021

Rencontre (Clio101)

 

     —    Excusez-moi, vous êtes bien Sophie ?

     Sophie soupira.

     Sans la voir elle savait qui était la personne derrière elle.

     Une voix masculine, amicale certes, mais avec un soupçon de certitude de soi et d’arrogance.

     Sophie se retourna lentement.

     Devant elle un homme.

     Large d'épaules, vêtu d'une élégante chemise à rayures rouges et blanches et d'un pantalon noir. La dureté de son visage triangulaire adoucie par des cheveux brun clair légèrement ondulés, un sourire plein de douceur et de beaux yeux en amande. A cela s’ajoutait un teint chaud qui, associé à toutes ces autres qualités, lui donnait un charme certain auquel Sophie n’était pas insensible. Son affolement suite aux nouvelles reçues de Cassandre la firent redescendre sur terre.

     Dans un accès de mauvaise foi le beau bronzage ne devint qu'une banale coloration aux U.V. Et ce ton de voix, pétri d’assurance l’agaçait déjà.

     —    Qui êtes-vous ? Et comment connaissez-vous mon nom ?

     Le ton volontairement hostile de Sophie ne déstabilisa pas l’homme. Avec une lenteur exaspérante il sortit son téléphone de sa poche, et, le tenant à bout de bras, lui présenta une photo de Cassandre et elle sur Instagram, enlacées à côté de l’immeuble.

     —    C’est la magie des réseaux sociaux, commenta-t-il d’un ton nonchalant. Quelques noms récupérés, des croisements et bim ! Un nom et une adresse ! Je m’appelle Corentin au fait. Le charmant jeune homme aux côtés de la jolie Cassandre hier soir.

     —    Cassandre est fiancée.

     Le ton peu amène de Sophie voulait couper court à toute tentative de dialogue. Nullement impressionné, Corentin poursuivit.

     —    Fiancée ou pas, la demoiselle avait l’air bien plus heureuse à mon bras qu’à la perspective d’épouser ce petit falot de Charles. Et oui, sourit-il d’un air narquois, la miss Cassandre ne se confie pas qu’à sa meilleure amie.

     —    Entre le stress du mariage, un peu trop d’alcool et l’euphorie de la fête, n’importe qui peut se croire un peu amoureux. Vous ne connaissez pas Cassandre, elle aime profondément Charles et sera très heureuse avec lui. Hier soir ce n’était qu’un léger dérapage.

     Sophie sentait bien que ses paroles manquaient de conviction.

     Pire, qu'elles niaient la réalité.

     Les larmes de Cassandre au téléphone.

     La joie qu'elle avait perçue la veille dans les yeux de son amie alors qu’elle se trouvait auprès de Corentin.

     Pour une fois depuis bien trop longtemps, avait-elle songé, Cassandre avait semblé vraiment heureuse.

     Moqueur, Corentin reprit.

     —    C’est un très beau discours. Mais il donne l’impression que c’est plutôt toi que tu cherches à convaincre, je me trompe ?

     Scotchée, Sophie resta muette plusieurs minutes, cherchant une phrase cinglante qui ferait taire cet agaçant jeune homme.

     —    Ecoute petite, tu auras beau dire tout ce que tu veux, la décision revient à Cassandre. Alors je te propose quelque chose si tu veux bien. Je t’accompagne chez elle et ce sera elle qui choisira.

     —    C’est hors de question, s’écria Sophie, hors d’elle.

     —    Je ne te laisse pas le choix ma jolie. Et n’essaye pas de me semer avec ta bécane, renchérit-il en désignant la trottinette que Sophie avait enfourchée, j’ai de grandes jambes et je marche vite.

     Sans laisser à Sophie le temps de protester plus avant il tourna les talons et se mit en route.

     Résignée, Sophie le suivit.

 

26 juin 2021

Participation de JAK

 

J’affectionne le violet car il est  ultra chic
d’ailleurs dans mon jardin il y a  que des colchiques

Je le préfère au verdelet  bien trop tendre et passif
J’abhorre avec vigueur le  rouge, qui est bien    agressif

Mais surtout pas, n’me parlez pas des ultras, car eux je les déteste,
Et lorsqu’ils sont violets, de crème me protège
Je n’aime pas l’invisible, il me faut au grand jour tout  voir
Et les ultraviolets  qui  dansent sont invisibles, ces hypocrites noirs,
Eux qui , sur les plages  endommagent  les filles aux seins nus
Croyez-moi ils ne  sont pas pour moi  les  bienvenus

Quand la peau  alors trinque et se mélanomise
Quand jusqu’à l’overdose, elle se pustulise
Quand elle envahit tout le corps
Alors j’hurle  NON ! et  encore et encore

Amis du soleil cet ardent faiseur d’ultraviolets
protégez-vous-en vraiment, siouplait ! 
 

26 juin 2021

(cholé)calciférol (Walrus)

 
Zut ! Encore un mot que j'aurais pu mettre de côté pour un prochain C (si je vis jusque là).

Donc, né pendant la deuxième guerre mondiale et après la Saint Jean (dans mon pays les chats d'après la Saint Jean sont réputés plus chétifs que les autres), j'ai, vers mes cinq ans, été diagnostiqué un brin rachitique (beau mot également).

La médecine locale s'appuyant sur ses connaissances (et supputations) de l'époque m'a immédiatement appliqué le traitement ad hoc :

  • lait en bonne quantité quotidienne
  • bol hebd(r)omadaire de sang de bœuf (si, si) que mon père allait chercher à l'abattoir de Charleroi
  • foie de veau cru (avec un peu de sel)
  • huile de foie de morue ou Émulsion Scott

    w6691

  • vitamine D

Pour cette dernière, il faut savoir qu'à l'époque on n'avait pas encore synthétisé le calciférol et encore moins réalisé sa production à l'échelle industrielle.

On avait par contre déjà découvert que notre peau fabriquait du cholécalciférol par exposition aux rayons UV-B (ceux-là même qui te filent des coups de soleil), raison pour laquelle je me retrouvais de temps à autre en slip de bain et goggles anti-UV dans une pièce éclairée à l'aide de lampes à arc à hydrogène (avec production concomitante d'ozone, question de te filer un bon petit mal de tête).

On n'était pas très regardant à l'époque sur la sécurité des méthodes de traitement (ni de mesure d'ailleurs : au même âge, À la Chapelle, un magasin de chaussures de la ville basse, on vérifiait la position de mes pieds dans des chaussures en m'envoyant une bonne dose de rayons X dans les...).

Tu comprends pourquoi avec un tel traitement, la dernière fois où on a pratiqué sur mon corps chétif une mesure de densitométrie osseuse j'ai explosé les scores de l'appareil : 120% !

Comment ? Pourquoi cette mesure ? À la suite d'un traitement prolongé à la cortisone...

Quoi ? Pourquoi la cortisone ? Oh, on parle d'ultraviolet, pas d'immunologie, non mais !

Bref, aujourd'hui, ma médecine (oui, mon médecin est une femme), en raison de ma vie de reclus qui empêche ma petite usine à UV d'en produire (d'autant que ma tenue d'été, c'est plutôt chemises à manches longues, jeans et casquette), continue de me faire prendre mes 25000 UI de cholécalciférol hebdomadaires, ce qui me permet d'échapper à l'exposition à des  lampes UV. Remarquez qu'avec les LED aujourd'hui on parvient à des résultats plus sélectifs dans les longueurs d'onde du rayonnement ultraviolet, mais c'est quand même plus simple d'avaler le contenu d'une ampoule de D-cure (publicité gratuite).

Voilà, c'est tout pour mes aventures dans l'ultraviolet !

Quoique... en fin de carrière au labo en plus de mon laboratoire de rayons X (les radiations qui suivent immédiatement les UV dans le domaine décroissant des longueurs d'onde - ne vous y trompez pas ; plus la longueur d'onde d'un rayonnement est petite plus son énergie est grande - ), j'ai hérité d'un labo de microscopie optique et d'un autre de spectrométrie IR (infrarouge) et UV, c'est le destin !

PS : (non, je ne suis pas socialiste) Ça m'est revenu après : quand je sévissais au labo d'électrochimie, je me souviens d'avoir utilisé une lampe à hydrogène pour générer de l'ozone pour tester un détecteur/doseur de ma conception, là aussi j'ai dû recevoir ma dose d'UV. Je crois bien que c'est tout cette fois-ci. Si je pense à autre chose, vous serez les premiers avertis !

 

 

26 juin 2021

ULTRAVIOLET ULTRAVIOLENT (TOKYO)

 

Vous essayez de jouer au plus fin avec moi me dit - il en pointant son regard ultraviolet dans ma direction.

v1

 

J’aime bien jouer rajoute-t-il à condition que le jeu en vaille la chandelle.

 Les envahisseurs s’étaient arrogé tous les droits sur notre planète terre.

Celui-ci me trouvait plutôt tartignole avec mes questions insultantes.

 Cependant avec arrogance je répétais mes questions.

D’où vendez-vous ?

 De quelle galaxie ?

Comment avez-vous fait pour traverser cet univers sans embuche.

Pourrais – je monter dans votre soucoupe volante ?

Cherchant désespérément à nouer un dialogue malgré mon Qi affligeant j’attendais la réponse.

Un ultraviolet vint alors me gifler /c‘était comme une mise en garde.

 N’auriez vous pas une question plus fascinante un peu moins convenu me dit-il enfin. Vous êtes d’une terrible banalité.

Je ne sais pas à cet instant ce qui m’est passé par la tête j’ai répondu / je me suis refait faire le cerveau.

Aussitôt son regard devint plus attentif. je suggère   que nous continuons nos échanges me dit il .

 Ha dis je ironiquement j’ai oublié à qui je parlais, je vais m’exprimer plus lentement, pour que vous puissiez suivre.

 Je reçus sur mon visage le souffle chaud d’un ultraviolet suivi d’un contentez-vous d’être claire, ne ralentissez pas j’ai pas que ça à faire. .

Avez-vous déjà éprouvé la sensation de ne pas être chez vous lui dis-je ?

Non-dit il je suis partout chez moi. Il venait de me donner la définition de l’envahisseur / partout chez lui .

 Ce n’était pas une grande surprise pour moi .

 Vous comptez rester combien de temps ici ?

Avez-vous embarqué avec vous des préservatifs ou comptez vous vous reproduire comme des lapins ?

 Oui me dit-il, il va falloir vous faire à l’idée d’être une espèce en voie de disparition.

 Ce pourrait il que cet abruti de martien aux yeux ultraviolets soit la cause de notre imminente disparition me suis-je dit alors.

 Désolée mon chaton en sucre lui dis-je un marteau dans la main ,c’est toi qui va te rapprocher du précipice.

C’est nous l’espèce la plus adaptée pour vivre sur cette planète.

 A cet instant j’ai su ce que l’espèce humaine me devait.

v2

26 juin 2021

Donner vie aux rêves (Vanina)

 

Mon père, créateur, toujours à la recherche de nouveaux effets magiques, a, un temps, réalisé pour lui, ou en tant que metteur en scène, des spectacles, des numéros de théâtre noir. Le secret du théâtre noir, c’est la lumière ultraviolette, parfois appelée "lumière noire" ou "lumière UV". Les salles de spectacle, du théâtre au réfectoire de l’école, sont plongées dans l’obscurité: les murs recouverts de tissu noir. En plus de ces rideaux noirs, et de l’éclairage UV, les costumes et tout les actants sont fluorescents. Cette technique permet de créer des illusions visuelles complexes car l'œil humain n’est pas capable de distinguer des objets noirs sur un fond noir. En revanche les objets fluorescents deviennent aussi lumineux que si la pièce était éclairée.
Passons le côté technique.
Papa a longtemps travaillé pour les cabarets parisiens, utilisant la lumière noire pour faire naître des nuits blanches... Il a aussi beaucoup participé à des arbres de Noël: pour les enfants, il faisait surgir de l’obscurité un arc-en-ciel fluorescent de marionnettes.
De numéros en spectacles, de mise en scène en chorégraphie, de dessins en livres, Papa créait sans cesse. De plus, notre enfance a été bercé par des monstres sympathiques que notre grand-mère anglaise aimait inventer. C’est donc naturellement que mon frère aîné a suivi les traces de Papa comme accessoiriste tout d’abord, apprenant ainsi les bases du métier, avant de devenir marionnettiste/conférencier en lumière noire et de se faire son propre nom. Papa lui a fait un cadeau extraordinaire: il lui a offert des numéros qu’il avait créés et l’a aidé à monter le "Blacky’s Show". Un numéro visuel international, unique au monde, car réalisé par un seul manipulateur.
Des anecdotes me reviennent en mémoire, mes parents ouvrant leur valise à l’aéroport et le douanier sortant une cagoule noire... Le terrible incendie qui ravagea le cabaret Le canotier du pied de la butte ainsi que tout le matériel de mon frère qui était à l’intérieur. Et pour que Xavier puisse reprendre son travail au plus vite toute la famille "re-fabriquant" les marionnettes en quelques jours de vacances d’été: l’une cousant, l’autre tordant les cordes à piano, ou clouant, etc.
Mais ce que je voulais vous dire, c’est que parmi les chorégraphies que j’affectionne qui sont passées du père au fils, il y a Le Tango
Que la lumière ultraviolette soit!

Ci-dessous, mon frère en action lors d’une conférence. Vous y apercevrez un extrait du Tango.

va

26 juin 2021

UV Attention Danger par bongopinot

b

19 juin 2021

Défi #669

 

 

Allez, une jolie couleur !

Ultraviolet

Ouais, elle n'est pas dans votre spectre visible
et n'allez pas croire Paco !
parce que depuis la chute de MIR...

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19 juin 2021

Se sont poussés du pied (ou pas...)

19 juin 2021

Trop sensible? (Laura)

 

Il y a quelques années, voire moins. Le deuil déforme le temps qui devient court et long  en même temps. Des arrêts sur image sans cesse comme des flashes dans la tête.

Alors que Daniel et Cannelle allaient traverser une grande rue au passage piétons, une espèce de grosse trottinette très rapide et bruyante leur a coupé le passage. Daniel crie "C.....d." Ce dernier s'arrête net et vient vers eux, assénant une claque à Daniel qui lui laisse une marque sur la joue. Comme il menace encore, Cannelle s'interpose et lui demande de ne plus toucher son mari. Elle  s'excuse et tente de calmer le jeu alors que Daniel est toujours furieux de l'incivilité qui devrait justifier la sienne.

Une autre fois, en voiture, Daniel avait coupé la route d'un scooter irrespectueux du code.

Daniel enrageait de voir ces incivilités, irrespects qui l'énervaient de plus en plus. Cannelle le modérait bien que tout cela l'atteigne aussi au travail et dans les transports en commun notamment. Quand ils se retrouvaient, ils se soulageaient l'un l'autre de leurs colères et frustrations.

Dans le bus, l'autre soir, une dame (avec laquelle elle parle dans le bus) lui a dit que c'était peut-être "mieux" qu'il soit parti car il était trop sensible pour ce monde violent.

Cannelle n'a plus personne pour partager ces ras-le bol de trottinettes et autres engins humains et électriques.

 

19 juin 2021

Trompe-la-mort (Walrus)

 
"Trompe-la-mort", c'est l'expression que j'avais l'intention de vous proposer cette semaine, jusqu'à ce que je promène le chien vers seize heures mercredi passé.

En débouchant de la rue du Knijf* dans celle de la Tour Japonaise**, je n'ai eu que le temps de bloquer et tirer sur la laisse de l'animal qui me promène pour lui éviter la rencontre avec un véhicule descendant la dernière rue citée, "volle petrol" comme on dit par ici.

En l'occurrence, une trottinette électrique montée par trois filles. Ces gamines étaient rangées par ordre de taille : la plus petite s'accrochait au cadre de l'engin, l'intermédiaire se tenait au guidon : c'est elle qui pilotait la machine, la plus grande s'accrochait à la taille de la précédente et criait (en pure perte) "Ralentis ! Ralentis !".

Elles ont continué à dévaler la rue et ont traversé l'avenue de Versailles où la circulation est dense à cette heure.

Peut-être que la limitation de vitesse à 30 km/h dans toute l'agglomération bruxelloise leur a permis cet exploit. Ou alors, il y a un Dieu pour les filles en trottinette...

Pas pour les mecs en tout cas : près du centre commercial Docks, le 31 mai, il y en a un qui s'était fait renverser par le tram, il est mort sur le coup.

J'ai donc remplacé Trompe-la-mort par Trottinette : ce sont des synonymes !

 

* La plaque de cette rue ne comporte pas de traduction française du mot "Knijf", les dictionnaires néerlandais-français se taisent dans toutes les langues, seul un système de traduction par association (knife c'est couteau en anglais) propose "poignard" ou "couteau" avec de nettes réserves.

** Comme je l'ai déjà mentionné je ne sais plus trop où, si vous pensez pouvoir admirer la tour japonaise dans la rue qui porte son nom, vous vous fourrez le doigt dans l'œil jusqu'au coude : c'est Bruxelles ici, la capitale du surréalisme.

 

19 juin 2021

La patineuse tapineuse (Vegas sur sarthe)


À petits pas elle trottine
haut perchée sur ses escarpins
elle est la reine du tapin
la plus salée des libertines

Ne vous fiez pas à son trottin
c'est une pro du grand écart
pour lequel elle a eu l'Oscar
dans un concours de popotin

Elle est connue dans le quartier
qui la surnomme Trottinette
de Jean Jaurès à la Villette
où elle exerce son métier

Sans se soucier des puritains
faut la voir sauter le trottoir
peu lui importent les claquoirs
les concierges et leur baratin

Elle trottine à petits pas
fière de son nom Trottinette
il n'est pas né le proxénète
qui oserait la mettre au pas

 

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Le défi du samedi
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