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Le défi du samedi
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27 juin 2020

Défi #618


Comme vous le savez (ou pas), depuis MAP,
il est de tradition de n'utiliser que des photos
pour les défis de l'été.

Une petite photo de famille ?

DSCN0285

Je vous le promets,
les suivantes seront (peut-être) sans commentaire.

 

 

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27 juin 2020

Nous ont vendu de la poudre aux yeux...

27 juin 2020

Le Droguiste du quartier (Lecrilibriste)


Collé d'un côté au marchand de chaussures, de l'autre à l'étal du marchand d'assiettes
y' avait la vitrine  aimée de Monsieur Lothard, le droguiste du quartier. Il avait deux vitrines, M. Lothard,  celle pour le pratique et l'autre pour la beauté.  
Ce n'était pas celle pour le pratique qui m'attirait, c'était  l'autre, celle pour pour le précieux qui m'éblouissait. Dans la vitrine du précieux ,  trônait en seigneur et maître bien au milieu, posé sur une tissu de soie  le parfum « Soir de Paris » dans son flacon bleu nuit et autour, installés avec grand soin des étuis de rouge à lèvres et des vernis, des boitiers tout ronds  laqués noir et or, de poudre de riz,  des savonettes pliées dans un joli papiertourné en rond avec des plis et décoré d'œillets,  toutes ces choses qui vous inspiraient l'idée qu'une autre vie existait ailleurs, plus loin, à Paris, peut-être bien ...

Quand on pénetrait dans sa caverne d'Ali Baba, toutes les odeurs arrivaient à la fois : senteurs de cologne mêlées de naphtaline, effluves poudrées, piquantes ou  inconnues vous pénetraient.
C'était un endroit de secrets et de tiroirs avec plein de camaïeux de couleurs sur les présentoirs.
Un côté pour la beauté, l'autre pour l'hygiène, la propreté et la beauté des lieux.
Des  crèmes Simon et Monsavon au lait, savons à barbe et blaireaux faisaient face à la peinture, aux brosses et aux  pinceaux  près des lourds classeurs d'échantillons de papier peint.  Aux rayons des lotions, des flacons pour se garder des rides et garder un joli teint, l'affiche où posait une belle au sourire à croquer des pommes illustrait les bienfaits du  dentifrice et des brosses à dents et faisait face au coin des pelles et des brosses à chiendent, près des bicarbonates et vinaigres blancs et toutes ces drogues aux noms compliqués dont je me désinteressais totalement.
 Il  était pourtant un mot qui me fascinait, c'était celui de paradichlorobenzène que je me répétais en le laissant s'écouler syllabe par syllabes entre mes lèvres. Le pouvoir des mots, déjà agissait …. Etait-ce celui de paradis, de clos, d'eau de bain ou de zen, qui me subjugait, ou ce mélange subtil …. je ne saurais aujourd'hui le dire !

Quand on entrait dans la boutique, un petit carillon sonnait et Monsieur Lothard sortait de derrière un rideau de perles de bois en forme d' olives et et de billes beiges et rouges,  au fond du magasin. Ça faisait un doux bruit de grelots quand il passait à travers et j'avais  grande envie de savoir ce qu'il y avait derrière, dans l'arrière-boutique,  et de faire jouer la musique des perles en passant.
Avec un grand bonjour, il nous souriait que l'on soit adulte ou enfant, il était comme ça, avenant avec tout le monde, avec  toujours un mot gentil. Et nous enfants, on l'aimait bien, M. Lothard. Et Maman nous disait avec un sourire entendu « C'est un bon commerçant, M. Lothard »

27 juin 2020

Le monde d'après, d'avant ou d'ailleurs? (Laura)

 

Quand j'étais gamine, il y avait  au moins deux droguistes(ou drogueries  ou quincailleries) dans mon quartier de ma ville de naissance. Il y avait d'ailleurs partout des petits commerces qui vendaient de tout (et n'importe quoi). Il y avait une boucherie chevaline( quand ce n'était pas encore mal vu de manger de la viande... de cheval). Nous avons continué à aller à l'épicerie jusqu'à ce que ma mère se rende compte que certains produits (dont celui qui s'est   arraché pendant le confinement) étaient trois plus chers là qu'au supermarché. Alors , comme tout le monde, nous avons peu à peu arrêté d'aller à l'épicerie du coin et autres petits commerces de quartier jusqu'à ce qu'ils disparaissent remplacés par des banques, appartements ou agences immobilières.

Quand j'ai vécu au Maroc, j'allais presque exclusivement dans les petits commerces (qui vendaient de tout... et n'importe quoi) alors que les produits étaient au même prix que dans les supermarchés où je n'allais que pour des choses très spécifiques .

Pendant le confinement, beaucoup parlaient du monde d'après pendant que dans le même temps ils se faisaient livrer par les livreurs, ces esclaves modernes: devant notre pub préféré, on en voit plus que des clients. Parallèlement on fustige le monde d'avant esclavagiste et raciste. 

Et on roule, roule... plus vite, plus loin, plus fort...

Le monde d'après, d'avant ou d'ailleurs?

 

27 juin 2020

Drogstoriste (Kate)

 

Aux Champs Elysées

Il y a tout c'que vous voulez

Michel

Excelle

Drogstoriste

Un peu droguiste

Son père est poinçonneur

Son frère vendeur

Son voisin

Tient un pressing

0 2

Il connaît la grande Zoa

Travestie dans son boa

Tiens ça fait "dring !"

Son tonton

Répond au téléphon

C'est sa mère

Qui est caissière

Au Grand Café

Ils ont débarqué

Eux et leurs vestes

 

 

 

 

 

 

Leur amitié

Manifeste

(photo de l'auteur, juin 2020)

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27 juin 2020

La Boule Rouge (Walrus)


Comment ?

Non, je ne suis pas amateur de fromage d'Edam, ça c'est ma copine Henriette qui en mange avec ses tartines accompagné de confiture au petit-déjeuner, une tradition flamande je suppose...

La Boule Rouge, c'était le nom de la droguerie du patelin de mon enfance (enfin, à partir de huit ans).

Le droguiste qui y sévissait, j'ai oublié son nom. J'ai un problème  avec les noms : j'oublie rarement un visage, mais les noms...

Il avait un petit air de famille avec mon instituteur mais ne portait pas le même nom, les choses sont mal faites !

Comme la plupart des droguistes de l'époque, il "faisait" plutôt dans le general store, agrémentant son offre chimique d'un département quincaillerie et plus étonnamment encore, mais pour mon plus grand plaisir, d'un rayon jouets. Si bien qu'avant de me passionner pour ses fournitures chimiques à un âge plus tardif, je l'avais d'abord fait pour ses jouets.

C'est même dans sa vitrine que j'avais découvert la poupée blonde que j'avais demandée pour la Saint Nicolas au grand étonnement de mes parents. Poupée pour laquelle, une fois reçue, je confectionnais des vêtements. Ben quoi, tailleur, c'est pas un métier d'homme ?

Pour le côté chimique, je m'y suis intéressé plus tard. C'est fou ce qu'on pouvait trouver chez ce champion du vrac (à Bruxelles, nous en avons encore un aujourd'hui).

Mais ce que j'appréciais le plus chez le droguiste, outre la diversité de ses produits, c'était le sourire narquois qu'il affichait quand, en plus du salpètre, vous lui achetiez du chlorate "aux fins de désherbage". Lui aussi avait fait des études de chimie (dans la même école que moi d'ailleurs) et s'était passionné pour les mélanges explosifs !

 

 

 

27 juin 2020

Droguiste (Lilou)

 

Ah droguiste, voilà un mot qui me revient du fond de mon enfance. En vacances dans un petit bourg de l’Ain, dans la rue principale, il y avait tout ce dont nous avions besoin. Cela allait de l’indispensable boulangerie, dont la vitrine me faisait un peu loucher ; l’inénarrable boucherie dont le propriétaire se tenait sur le pas de la boutique avec son large sourire qui me faisait un peu peur, alors qu’il était, sans jeu de mots, doux comme un agneau ; plus loin le bureau de tabac et les pages de magazines qui battent au vent sur des supports métalliques. Sur le trottoir d’en face la pharmacie et la mercerie, et là on prenait le chemin à gauche et hop ! une immense boutique qui brillait : la droguerie et sa caverne d’Ali Baba. D’abord l’odeur très particulière, d’essence térébenthine, White spirit mélangée à l’eau de Cologne et à la cire d’abeille qui m’enivrait. Ensuite les yeux étaient submergés par les couleurs, un rayon consacré aux peintures et alors là je m’émerveillais de voir tant de pots alignés. J’étais en admiration devant le nuancier pourquoi ? cela reste mystérieux ! J’avançais encore dans une petite allée encombrée de cartons à bougies rouges coquelicot et là devant moi les tonnelets de parfums. Le contenu vert ou bleu ou bien rose s’écoulait par un petit robinet qui claquait lorsqu’on le refermait. Enfin, je me frottais le nez dans la douceur des peaux de chamois qui faisaient briller les casseroles en inox ou les bassines à confiture en cuivre…

Ce ne sont que des petites choses, des petits souvenirs d’une gamine de cinq ou six ans mais qui sont restés gravés dans ma mémoire. Il n y a plus de droguiste qui vous conseillait un produit pour les meubles ou pour les vitres et qui ponctuait ses phrases par « Vous m’en direz des nouvelles » , et cela fait vingt francs m’dame, vingt francs ! Mais que vendrait un droguiste aujourd’hui !

 

27 juin 2020

Une droguerie est une drôle de chope (joye)

plumeau

À la droguerie du Cygne, j’ai acheté une pince-érigne.

(pour mieux dire adieu à mes ciseaux indignes)

droguerie de la craffe

À la droguerie de la Craffe, j’ai acheté une agrafe.

(c’était pour clouer le bec à ma girafe)

verhaeghe

À la droguerie Verhaegue, j’ai acheté un bobsleigh.

(j’avoue que le tout m’a rendue bien bègue)

droguerie jeanne d'arc

À la droguerie Jeanne d’Arc, j’ai acheté un antiquark

(pour offrir à Kéfir qui a crié « Niark ! Niark ! »)

marais

À la droguerie du Marais, il n’y avait rien qui rimait.

(alors, je suis rentrée…bouche-bée….à Chimay)

chimay

 (TCHIN !!!)

27 juin 2020

Maman, c’est quoi ? (Lilou M)

 

_ Je vais chez le droguiste, tu m’accompagnes mon chéri ?

_ Non maman, ce n’est pas bien, tu nous as prévenu que les drogues étaient dangereuses !

La mère se mit à rire.

_ Oui mon chéri mais une droguerie ne vend pas de drogue.

_ Alors pourquoi ça s’appelle comme ça ?

_ Ce mot vient du Néerlandais « droguerij » qui signifiait sécherie. Les premières drogueries datant du XVème siècle, vendaient des plantes médicinales séchées.

_ Tu es malade maman ?

_ Non moi je vais chercher une casserole et des tuyaux pour que papa répare l’évier.

_ Mais tu as dit qu’ils vendaient des plantes pour soigner.

_ Oui, mais ça leur fut interdit sous Louis XVI qui donna le monopole aux nouveaux pharmaciens.

_ Alors qu’es ce qu’elle vend la droguerie ?

_ Viens voir avec moi chez Monsieur Drugier. C’est un bazar, ils distribuent des produits de bricolage, d’entretien, du jardin et de soins. Bientôt tu n’en verras plus, c’est la dernière à proximité.

_ Pourquoi il n’y en a presque plus ?

_ Des grands commerces aux ventes diversifiées ont vu le jour.  Comme Leclerc où tu trouves de tout : nourriture, vêtements, produits de maison, de bricolage. Et les gens, par facilité regroupent tous leurs achats dans de tel commerce pendant que les petits commerçants ferment leurs portes.

 

27 juin 2020

En bas de chez moi par bongopinot

 

b

 


Dans ma rue
En bas de chez moi
Il y a un droguiste barbu
Avec un sourire narquois

Et à côté une fleuriste
En tablier à fleurs
Aux yeux tristes
Entourés de couleurs

Un peu plus haut
Un ébéniste aux cheveux long
Portant toujours un chapeau
Avec dans sa vitrine un violon

A droite un caviste
Qui adore plaisanter
Il se prénomme Baptiste
 Et passe ses journées à chanter

A gauche un chauffagiste
Qui anime cette rue
Car il est aussi humoriste
A ses heures perdues

Et lorsqu’il y a la fête
Des parapluies fleurissent dans le ciel
Et très vite la bonne humeur nous guette
Dans notre belle rue Mademoiselle


Voilà ce qu’il y a en bas de chez moi
Mais ce n’est pas tous bien sur
Il y a aussi beaucoup de joie
Des amitiés qui se créent au fur et à mesure


27 juin 2020

Ali Baba (Vegas sur sarthe)

veg

 

Au village il y avait une famille de droguistes qui tenait une sorte de caverne d'Ali Baba même si le père s'appelait Ali Ben Youssef.
C'était le seul endroit que je connaisse où vous entriez pour acheter une serpillière et d'où vous ressortiez avec des tringles à rideaux et des tapettes à souris !
Dans la famille Ben Youssef j'ai souvent pioché la mère, une femme acariâtre attachée à son tiroir-caisse comme un kebbab à sa broche.
Je n'ai jamais compris comment on pouvait avoir autant de poils sous les bras quand on vend des lames de rasoir par paquets de cent !
Dans la famille Ben Youssef j'aurais préféré – façon de parler – piocher la fille Aïcha mais le père Ali veillait comme un cerbère sur sa marmaille et se méfiait des piocheurs ...
Le benjamin qui se prénommait pourtant Djamel tenait la partie mercerie et vendait des boutons, lui qui en exposait de nombreux échantillons sur sa figure.

J'y allais surtout chercher des asticots pour la pêche et des wassingues pour la mère et quand je réclamais une ristourne, Ali hurlait « Des clous ! » même s'il ne m'en donnât jamais la moindre poignée …
La plupart des gens boudaient la caverne, préférant les grandes enseignes où « il y a tout ce qu'il faut » et où « les envies prennent vie ».
Et puis le jour vint – il fallait bien que ça arrive – où la vieille Simca 1000 du maire explosa sa tête de delco au milieu de la grand'rue.
On chercha partout dans le canton de quoi faire redémarrer l'antique carrosse de notre édile … mais que dalle, nib comme ils disent au bled !
Persuasif, je réussis à traîner le premier adjoint – celui qui porte trois stylos à la poche de son costume – jusqu'à la droguerie.
Le brave Ali Baba ayant fouillé une heure dans son souk en extirpa du fin fond une tête d'allumeur des années 60 de chez Ducellier qu'il eut tôt fait d'adapter à grands coups de lime et de tournevis.
La Simca repartit sur trois pattes sous les Hourra des villageois et quelques pétarades qui laissèrent sur la chaussée un bon morceau de pot d'échappement rouillé mais Ali venait de gagner ses lettres de noblesse.

Le jeune garagiste du village – féru d'électronique, d'ABS et de GPS et ignorant tout des tronches de Delco – rentra chez lui en haussant les épaules.
Madame Ben Youssef empocha les 18,71 euros avec un rictus non feint tandis qu'Aïcha m'envoyait le plus beau sourire du monde.

20 juin 2020

Défi #617


Vous aimez les petits pots ?

Droguiste

 

6171

 

 

20 juin 2020

Ont été pris le doigt dans le pot

20 juin 2020

Confiture et Déconfiture !!! (Lecrilibriste)

 
Confiture ou déconfiture
un seul « dé» sépare les deux
mais que vient-il faire là, ce « dé »
ce n'est pas l'heure de la couture
c'est le moment des confitures ….

Et pourtant, de sa puissance  insensée
le voilà qui vient tout saccager
alors que la gelée était si bien partie
avec la cuillère, elle faisait le perlé
à force de tourner, tourner, tourner
et maintenant ce n'est qu'une bouillie
infâme,  abominable,
inqualifiable, execrable

Pas étonnant me dit mon mari
tu as mis la saumure que j'avais gardée
pour déneiger l'allée
à la place du sucre cristallisé !
tout est à recommencer !
et y a plus de groseilles à ramasser !

Voilà ce que c'est pauvre étourdie
de chercher des mots pour le défi du samedi
Au lieu de penser à ma confiture
j'ai fait mes six pots de déconfiture

20 juin 2020

Les mains dans le pot de confiture (Laura)

 

J’admire pas certains escrocs qui ne tuent personne comme les faussaires
J’admire l’intelligence des escrocs qui contournent les lois sans blesser quiconque
J’admire le talent des faussaires qui copient les artistes de génie avec panache
J’adore les polars mais dans ce registre, j’aurais fait mauvais genre

 Mais je n’aurais pas pu être un escroc car je ne sais ni mentir, ni tricher sans devenir rouge
Pivoine : comme tout le monde, je pense, j’ai essayé de frauder dans l’urgence
Mais soit que je n’étais pas douée, soit que je n’avais pas de chance
Je me suis à chaque fois fait prendre les mains dans le pot de confiture.

Je me suis fait prendre les mains dans le pot de confiture
Car on m’a enseigné l’honnêteté et le sens de la faute
Ca s’est tellement bien insinué en moi que j’ai tendance, pour tout, à me sentir coupable
D’avoir fait ou de ne pas avoir fait assez bien ou de ne pas avoir fait, même mon absence

Me rend coupable et pire que tout, je me sens responsable des fautes des autres.
C’est tellement pathologique que les professionnels qui me soutiennent
Depuis mon veuvage, l’ont tout de suite remarqué et tentent
De me guérir mais comme le deuil, ce sera un vrai travail sur moi-même

 

20 juin 2020

Confiture (Lilou)

 

C’est vrai que lorsqu’arrive le mois de juin la saison des confitures s’ouvre sur des saveurs et des parfums presque exotiques ; les abricots, fraises, framboises et pêches n’ont qu’à bien se tenir et se gorger de soleil. Mais en attendant, et par peur d’un nouveau confinement, nul n’est à l’abri, aussi je vous propose une confiture de nouilles.

C’est une confiture dont la recette est ancienne car c’est Sabinus, cuisinier de Vercingétorix, qui l’a mise au point. C’est une gourmandise dont vous ne pourrez plus vous passer.

Il faut choisir votre nouilliculteur avec soin car la graine de nouille doit est pure et totalement bio. En effet les champs nouillifères sont préparés à recevoir ces graines en absorbant une dose d’alcool de menthe en proportion d’un demi-verre par hectare ce qui donnera la saveur particulière à la confiture. Certains ont essayé le bordeaux mais tous les terroirs ne l’acceptent pas.

Ensuite il faut trier les nouilles ; certaines ont gardé des impuretés lors de la cueillette. Mais le nouilliculteur qui possède un laminouille est privilégié ; en effet il va plus vite dans son tri, le laminouille peut débiter près de 50kms de nouilles à l’heure surtout si le nouilliculteur se désaltère avec un kir,  un guignolet ou simplement un verre de Beaujolais toutes les dix minutes. A cette occasion je rappelle que l’abus d’alcool…

Maintenant les nouilles sont devant vous et vous procédez de la même façon que pour une cuisson ordinaire de nouilles sans oublier le piment d’Espelette pour relever la nouille qui reste malgré tout un peu fade et ramollit trop vite. Laissez mijoter à feu doux, petit bouillon en ajoutant sucre et bicarbonate de soude pour la digestion et touillez bien avec une cuillère en argent.

Ensuite, le magma doit refroidir avant la mise en bocaux. Il faut utiliser ceux de Tante Marie Louise car ils ont des couvercles en peau de saucisson, meilleur pour la conservation.

Vous pouvez déguster après une quinzaine de jours de repos…

Variante vous trouverez aussi sur le marché des farfalliculteurs  ou des coquilliculteurs mais attention les farfales et les coquillettes ne sont pas les nouilles donc méfiez-vous des contrefaçons.

 Bon appétit

Merci à Pierre Dac qui m’a inspirée.

 

20 juin 2020

On patauge dans la marmelade (Walrus)


Je sais pas ce qui m'a pris : emporté par la vague du moment, j'ai, comme je vous l'ai signalé, failli vous proposer "confinement". Mais inutile de retourner le fer dans la plaie et donc, sur la lancée du confi, je suis tombé sur confiture.

Un mec sous influence, quoi !

Maintenant que je dois m'y coller (normal avec la confiture), je suis confit de regrets et la confiture de regrets, c'est amer, pire que celle aux oranges !

Mais puisqu'il faut y aller, les confitures, ça m'évoque deux choses. Enfin, deux personnes :

 

Ma mère

Ma mère était femme au foyer (du moins à partir de son mariage, pour sa période ancillaire post adolescence, faudra attendre un autre billet). Si bien qu'à la saison des fruits, elle préparait des confitures.

Elle possédait une marmite ad hoc (c'est à dire en cuivre comme eût le sergent de la blague). C'était tout un boulot dont je me souviens parfaitement : laver, nettoyer, découper, peser les fruits ajouter le sucre (détail bizarre : elle employait du sucre en morceaux plutôt que du sucre en poudre, mais c'était son truc, je vais pas discuter). Faire cuire le machin, touiller, écumer et tester la consistance en laissant tomber un goutte du liquide sur une petite soucoupe (en porcelaine bleue). Mettre en bocaux, couvrir de film cellophane et stocker à la cave.

Mais le pire, ce n'était pas cette fabrication : au jardin, outre la rhubarbe, nous avions des poires, des pêches et des bigarreaux blancs mais elle n'en faisait pas de confitures, elle les stérilisait en bocaux. Donc, les fruits des confitures, elle les achetait et pour ce faire, elle prenait le tram jusque La Louvière ou parfois Mons, nous habitions à mi-chemin entre ces deux villes, et elle se coltinait les sacs à provisions, une vraie expédition, mais sans porteurs (Léopold II était mort depuis longtemps).

 

Ma fille

Ma fille avait voulu aller chez les louveteaux (oui, les meutes à la FEE étaient mixtes). C'est grâce à ou à cause d'elle (barrez la mention inutile) que j'ai replongé dans le scoutisme.

Lorsqu'elle rentrait du camp où elle s'était gavée de tartines à la confiture (vous avez déjà assisté au petit-déjeuner d'une meute ? Moi oui, quel spectacle enthousiasmant !), elle évoquait en extase les qualités de la confiote "Quatre Fruits" de chez Colruyt et nous implorait d'en acheter un grand bocal dans les plus brefs délais.

Makgré mon côté "tyran domestique", je cédais à sa demande avec pour résultat que dès la première tartine, elle découvrait à la couche collante et coulante de confiote un je ne sais trop quel manque de capacité évocatrice du temps béni du camp et c'est moi qui pouvais ma farcir le reste du pot de confiote Quatre Fruits...

J'ai horreur de la confiote Quatre Fruits, je hais la confiote Quatre Fruits, je vomis la confiote Quatre Fruits, Putain (comme dirait Célestine) !

 

 

20 juin 2020

Confiture d’amour (Lilou M)

 

Réussir son couple c’est comme réussir une bonne confiture.

  • Prenez un homme et une femme.
  • Ajoutez-y deux poignées d’amour.
  • Vibrez le tout.
  • Ajoutez des projets en commun.
  • Agrémentez d’un brin de folie.
  • Mettez un zeste de communication, sans partir en confiture !
  • Saupoudrez de respect et de fidélité.
  • N’oubliez pas une touche de concession.
  • Remuez, c’est prêt.

Etre en couple c’est pareil à la confiture, trop collant ou trop coulant, ne font pas bonne maison.

Comme elle, si l’amour n’est pas entretenu, il ne se conserve pas, périme.

 

20 juin 2020

T comme traître (Adrienne)


C'est traître, la confiture.
Vous avez quatre ans et une immense envie de savoir lire et écrire.
Fascinée par les lettres, vous vous entraînez avec tout ce qui vous tombe sous la main.
Puis un jour vous montrez fièrement votre oeuvre à votre grand-père.
Qui se met à rire, à rire!
Vous aviez pourtant recopié une étiquette, comme les autres fois.
De Betuwe. Confiture de fraises.
C'est traître, la confiture!

20 juin 2020

Votre confituroscope (joye)

madame pot lit votre caractere

C'est vrai ! L'étonnante madame Pot sait lire votre caractère, rien qu'en sachant ce que vous étalez sur vos tartines !

Choisissez tout simplement votre confiture préférée, et vous verrez la vérité choquante de votre personnalité ! C'est de la magie !

 Vous aimez la confiture...

d’abricot :  Vous aimez les longues promenades sous la pluie, le thé Earl Grey, et vous savez ce qu’on fait sans les seins de Sophie Marceau.

de châtaigne : Vous aimez le boxing, les pansements, et les combats des cocoricos.

de coing : Putaing, c’est bon ! Mais vous, vous êtes coing. Mèfi.

de fraise : Vous êtes une personne intelligente, de bon goût, et vous savez immanquablement ce qui est bon.

de framboises : Vous ne souffrez pas, évidemment, de la diverticulite. Profitez-en pendant que vous le pouvez.

de lait : Vous voyagez beaucoup, ayant fait six ou sept lunes de miel au Mexique.

de melon : Un seul mot : beurk. Non, quatre : beurk de chez beurk.

de mures :  Vous aimez écouter aux portes, mais vous gardez ce que vous apprenez pour vous.  Ceux et ceusses qui affectionnent ce genre de confiture vieillissent plutôt bien.

de myrtilles : Vous êtes très probablement normal·e, et donc, sans intérêt. Que faites-vous ici ?

de nèfles :  Rien. C'est une personnalité nulle, d'où l'expression « pour des nèfles ».

d’orange : Vous êtes soit malade, soit un·e Anglais·e manqué·e. Consultez immédiatement. P.-S. : Votre marma est laide.

de prunes :  Les gens qui aiment cette confiture sont souvent constipés, mais pas méchants avec.

de rhubarbe : Les hommes : Ceux qui disent cela sont de bonimenteurs. Les femmes : Vous êtes douce-amère, mais pas Bonne Maman.

de sureau : Ma mère en faisait, mais je ne sais pas comment faire. Pourrais-je venir vivre avec vous ?

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