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Le défi du samedi
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25 janvier 2014

Défi #283

Et si vous nous écriviez un

CONTE à DORMIR DEBOUT ?

Conte à dormir debout

à adresser à samedidefi@gmail.com

A vos plumes !

Et à tout bientôt !

 

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25 janvier 2014

Ont établi la communication

25 janvier 2014

Allo !!! T’es où ?? (Mamido)

Mam01


Question entendue, il y a quelques années, sur une plage de Vendée.
D’un temps que les moins de vingt-cinq ans ont certes connu mais gardé peu de souvenirs. Un temps où le mobile était encore une denrée rare et chère, seulement utilisée par une élite de gens qui nous semblaient alors bien snobs (on ne disait pas encore « bling-bling »).

La dame est allongée sur le sable, plus exactement sur une serviette marquée en gros caractères GUCCI. Il faut dire que l’ensemble de ses vêtements et des accessoires qui l’accompagnent est dédié à cette marque. Du sac de plage au maillot de bain, en passant par les lunettes de soleil. Celles-ci, pour l’instant  servent de serre-tête à sa blonde chevelure au brushing impeccable dont, malgré la brise marine, pas un poil (pardon, un cheveu) ne bouge. La peau est douce et satinée, le bronzage uniforme, l’épilation et la manucure  soignées.
Rien ne semble laissé au hasard. Pas un seul grain de sable pour venir déranger l’image qu’elle nous offre sauf peut-être ce mobile qu’elle tient près de l’oreille dont elle a soigneusement décroché le pendentif  doré. Elle parle fort, comme si elle était seule sur la plage…

« - Allo !!! T’es où ??? »
Comme si sa conversation ne nous suffisait pas, elle nous fait partager les réponses de son interlocuteur en les répétant.
« - Sur une plage… En Vendée… Quelle coïncidence extraordinaire ! Moi aussi ! Mais où exactement ? »

« - A La Tranche sur mer ? Ah ça, c’est rigolo !  Moi aussi… Sur quelle plage, tu dis ? »

« - La plage du phare ! Tu viens surfer à la plage du phare ? Mais je suis sur la plage du phare !!! »

Là, affolement de la dame qui se redresse et commence à regarder autour d’elle.
Son regard nous traverse. Nous n’existons pas, nous somme transparents.
« - Tu dis que tu es sur la dune… Derrière le poste de secours ? Mais je suis juste au pied du poste de secours, légèrement à gauche ! »
La voix est montée d’un cran dans les aigus. Maintenant la dame est debout, dos à la mer. Elle scrute la dune comme si sa vie en dépendait.
« -Tu portes ta combi et ta planche est bleu nuit ?! Non, je ne te vois pas !... Et toi, est-ce que tu me vois ? Je suis debout, avec un maillot une pièce léopard… Toujours pas ?! Et si j’agite les bras ??? »

La voilà qui se transforme en sémaphore. Ses bras s’agitent dans tous les sens. Elle saute sur sa serviette, envahie maintenant par le sable. Adieu brushing impeccable. Une boucle blonde s’échappe de l’édifice savamment composé ce matin même par Michaël, le coiffeur en vogue, sur l’avenue de la plage. Elle se pose devant les yeux de la dame, pénètre dans sa bouche.
La dame la recrache en postillonnant :
« - Mais si, à gauche du poste de secours… Enfin, à droite pour toi… Juste à côté d’un groupe de personnes… Très nombreux… Avec un parasol multicolore, façon « gay pride»… »
Tiens, on n’est pas si invisible que ça, finalement. Voilà qu’on lui sert de balise !
Elle baisse la voix maintenant, elle nous jette un petit sourire gêné.
« - Oui ! C’est ça… Le troupeau bariolé, avec plein d’enfants et d’ados… »

Elle ne répète plus ce que dit son interlocuteur, se contente de deux ou trois « Mmm » puis d’un « A tout de suite ». Elle raccroche et range le mobile dans son sac.
Elle secoue sa serviette, rajuste son brushing, lisse son maillot autour de son corps parfait et se rassoit. Son visage a repris son masque d’impassibilité. Masque avec lequel elle accueille quelques minutes plus tard son ami. Le haut de la combi de celui-ci est baissé sur ses hanches et permet d’admirer un torse glabre et bodybuildé. La brillance laquée de sa planche, sans une éraflure,  pourrait faire croire que celle-ci n’a jamais servi.

Dès son arrivée le bellâtre plante sa planche devant ma serviette, me cachant le paysage de l’océan et m’empêchant de surveiller les plus petits dans l’eau. Ma contestation se perd dans le vent. Pour ces deux-là qui papotent, nous sommes redevenus transparents, inexistants… L’homme évacue mes protestations d’un signe agacé de la main comme s’il chassait une mouche importune.

Mais c’est compter sans la force de notre groupe qui, l’air de rien déplace les sacs, les serviettes, les parasols et peu à peu annexe la planche, la faisant sienne, s’en servant comme bannière pour notre linge qui sèche.
… Et obligeant notre surfeur à venir quémander son bien quelques temps plus tard.
« Ah, c’est à vous cet engin ! » proclame mon mari d’une voix de stentor qui fait relever toutes les têtes sur la plage et descendre le maître nageur de son perchoir. « Comme elle était plantée devant la serviette de mon épouse lorsque je suis rentré de la baignade, j’ai cru qu’elle appartenait à l’un des freluquets que mon fils fréquente. J’attendais de pied ferme le goujat qui l’avait si mal posé, pour le sermonner, dès sa sortie de l’eau. Mais bon, j’aurais du le savoir, les copains de Lulu n’agissent pas ainsi, ils savent se conduire, eux !!! »

L’autre, qui s’apprêtait à crier haut et fort « au voleur », reprend son engin en s’excusant et s’en va le familiariser avec l’élément marin sous l’œil amusé de notre smala hétéroclite et goguenarde, assise sur le sable en rang d’oignon comme au spectacle, histoire de ne pas en perdre une miette.

 

Mami

25 janvier 2014

Allo! T'es où? (JAK)

jak1

25 janvier 2014

Participation de Prudence Petitpas

Comment tu vas faire pour gérer tout ce petit monde féminin qui du coup, gravite autour de toi ?
Comment tu vas faire pour démêler les problèmes que ne vont pas manquer de t’apporter toutes ces jambes à jupon dont tu veux tant connaitre les secrets… comment vas-tu faire pour ne pas sombrer dans la folie en donnant ton corps à droite et ton cœur à gauche ?… Comment t’y retrouver dans toutes ces couleurs qui rallument ta vie ? Comment te repérer dans ce nouveau monde qui autour de toi ne va pas manquer de bien t’empêtrer ?  Rien qu’au téléphone ça va être compliqué… un numéro peut en cacher un autre, comment reconnaitre les appels entrants, les appels sortants sous des noms compliqués pour t’y retrouver ? Je te souhaite de ne pas trop te mélanger les pinceaux, de ne pas laisser ta langue se fourcher quand tu répondras à toutes ces beautés. De ne pas avoir le tournis quand tu en auras une dans ton lit et l’autre dans ton esprit… Comment ne pas te perdre dans ces nouveaux paramètres dont tu viens de  jalonner ta vie ? Je te souhaite de ne pas te tromper quand tu en tromperas une avec l’autre et de te rappeler laquelle est dans tes bras, laquelle est dans ton cœur, laquelle est dans ta vie, laquelle est entrain de criser parce que le facteur s’est lui aussi trompé d’adresse et que ton téléphone lui fait croire, à cette régulière que tu es dans l’épicerie dans face alors que très nettement, ce sont les voix de l’aéroport qu’elle entend dans le combiné… « Attention embarquement immédiat pour Nouméa, les passagers sont priés de se rendre à la porte G » et cette même femme d’un coup criera de tout son être tout au creux de ton oreille et t’arrachera ton dernier tympan : MAIS TU ES OU ?

pru01

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25 janvier 2014

En rébus (MAP)

 

Il faut bien se dire que l'amateur de rébus n'entend pas comme nous

cet "Allo t'es où" ! Instinctivement il va le traduire visuellement

ce qui donnera ceci  :  

                

Halle Eau

Alors selon l'heure et le lieu où il se trouvera il répondra :

                                            

 

Jeux Suie

 

Suite LEU

 

Pour celles et ceux qui ne sont pas "rébusiens" la solution est en bas

de la page mais à "l'AN VERT" pour jouer encore un petit peu ! :-)

 

 

 ǝɹʇ∀   ǝɥ⊥   ∩3⅂   ⊥ᴎ3ᴧ   2   3I∩S   X∩3ſ

 

 

 

25 janvier 2014

Participation de Célestine

Drrring

Le téléphone a retenti. C’était Walrus.

"-Allo ? Eh ben, Célestine, mon p’tit chat, t’es où ? On t’attend sur le défi !

-Oh, boss, c’est gentil de m’appeler en personne.

-Je m’inquiétais…il est vraiment tard ! je sais que tu publies toujours à une heure indue, mais quand même, là, il est vraiment tard!  Tu viens ?

-Je ne sais pas…

-Que se passe-t-il ?

-Rien. Un peu de vague-à-l’âme, un blues passager…Une impression de lassitude.

-Ah bon ? Toi qui es si optimiste d’habitude…

-Optimiste ? Idéaliste, plutôt, presque un peu naïve. A l’image de mes petits personnages que je dessine pour passer le temps. Des princesses solaires et utopiques qui vivent dans un monde de lapins blancs et de roses apprivoisées. Et cueillent au creux de leurs mains des fragments d’étoiles. De douces et  claires âmes qui aimeraient que tout le monde s’aime … (enfin, qui croient à la poupée qui tousse, en fait) Qui ça peut intéresser, franchement…

-Dis donc, tu ne chercherais pas à m’apitoyer, par hasard ?

-Si, si,  j’avoue, je fais un peu de chleuasme. Tu connais ? C’est un mot grec.

-Bien sûr ! Tu sais bien que j’ai une culture encyclopédique ! Mais c’est un mot peu employé…j’aime bien. C’est ton côté instit, hein, faut que tu nous apprennes des mots, tu peux pas t’en empêcher…Alors, tu viens ?

-Euh…Bon, ok, je viens…tu sais bien que je ne peux pas me passer de vous!

-Tiens, tu me vouvoies, maintenant ?

-Rhôô ! Boss ! "

Il a raccroché le combiné. Moi c’est la plume que je voulais raccrocher ! J’étais en train d’écrire un billet d’adieu aux Défiants.  Et  je me suis fait retourner comme une crêpe. Il est trop fort ce boss ! Du coup, vous allez devoir me supporter encore un peu…

***

Merci à Walrus pour son infinie patience.

Cé

25 janvier 2014

De l'art d'être ubique* (Epamine)

 

ep01

 

- Allo! T'es où ?

- À Y !

- C'est où Y ?

- Hihihi ! C'est dans la Somme ! Salut à vous, Ypsiloniens !

 

 

Allo! T'es où ?

Là!

C'est où là ?

C'est là où je t'ai rencontré, un soir d'avril et c'était bien!

 

 

Allo! T'es où ?

Ici!

C'est où ici ?

C'est ici que l'on s'est parlé la première fois, tu t'en souviens ?

 

 

Allo! T'es où ?

Loin!

C'est où loin ?

C'est loin, trop loin pour te faire un signe de la main.

 

 

Allo! T'es où ?

Céans!

C'est où céans ?

Oh ! Céans, tu le sais bien, c'est où sied mon séant pas loin de ton popotin!

 

 

Allo! T'es où ?

Dehors!

C'est où dehors ?

Dehors, c'est une zone à l'air où les phylactères s'envolent en nuages de fumée d'Indiens.

 

 

Allo! T'es où ?

Dedans!

C'est où dedans ?

Dans notre petite cabane, tout près des étoiles, au bout du chemin.

 

 

Allo! T'es où ?

Là-bas!

C'est où là-bas ?

C'est là où tu dois aller pour voir si j'y suis bien.

 

Allo! T'es où ?

Là-haut!

C'est où là-haut ?

C'est là-haut sur la colline, avec un petit bouquet d'églantines, que sifflait Joe Dassin.

 

 

Allo! T'es où ?

Ailleurs!

C'est où ailleurs ?

Ailleurs, c'est l'odeur du pain frais, le soleil du matin et des rires de gamins. Viens!  

 

 

Allo! T'es où ?

Partout!

C'est où partout ?

Partout, c'est nulle part quand on est loin des siens.

 

 

Allo! T'es où ?

Au-delà !

C'est où au-delà ?

C'est plus loin que l'horizon et quand tu arriveras, je te tendrai la main…


* ne pas confondre avec "une bique"

 

 

ep02

 

25 janvier 2014

Participation de Sandrine

Mon interlocuteur : Allo !!!! T'es où ?
Moi : Sur Pluton et toi ?
Mon interlocuteur : A Maubeuge
Moi : Ce que tu peux être terre à terre.

25 janvier 2014

Participation d'Électre

--- Allô ? Salut, t'es où ?

--- Ben chez moi, tiens, c'est là que tu m'appelles...

--- Dis donc, tu désertes un peu le défi en ce moment ou quoi ?

--- C'est vrai que ces derniers temps je touche pas terre avec la rentrée... mais bon, je décroche pas des histoires, j'ai même été à la veillée de contes au MAOG samedi dernier...

--- Une veillée de contes ? Où ça ?

--- À Lyon, dans un café de la montée de la Grande Côte... la prochaine sera le 15 février à 20h... mais au fait, toi, t'es où ? Je reconnais pas le numéro qui s'affiche, t'es chez un pote ?

--- Mieux que ça, tu devineras jamais... en plein voyage dans le temps à bord d'un engin en voie de disparition !

--- Hein ?

--- Dans une CABINE TÉLÉPHONIQUE, une cabine téléphonique, tu le crois ça ?

--- Oui, je veux bien le croire, mais depuis quand tu as une carte téléphonique ?

--- Hé ben justement, je me suis approché de la cabine --- c'est un coin que je fréquente pas trop, du coup je l'avais jamais vue --- et bien en vue sur l'annuaire --- parce qu'il y a même un annuaire dedans, et à jour, un truc de dingue je te dis ! --- il y avait une carte avec écrit en gros au feutre "utilisez-moi", et un tract qui expliquait que France Télécom, ou je sais plus comment ça s'appelle maintenant, allait fermer toutes les cabines téléphoniques de la ville ou presque, et qu'il fallait les utiliser pour qu'ils laissent celle-là, vu qu'apparemment elle doit être utile à un tas de gens. Et un max de crédit sur la carte ! Je pourrais presque t'appeler sur ton portable tellement y a d'unités, mais bon, comme il y avait un annuaire... Et attends, c'est pas le plus dingue ; moi je m'attendais vaguement à un truc chelou, genre grandir et plus pouvoir sortir de la cabine, ou rapetisser et pas pouvoir attraper l'annuaire, avec cette étiquette... mais bon, rien, pas même une transformation en Superman (là ça vaut mieux parce que j'allais au boulot après, ça aurait fait space quand même). Par contre en tapant le numéro, dans les choix proposés, il y avait "appeler un numéro au hasard". Bon, j'ai pas encore essayé, comme tu vois, mais c'est fou quand même, non ? M'est avis qu'y a quelque chose là-dessous, j'essaierais bien, mais si t'es libre ce soir j'aurais bien essayé avec toi pour me donner du courage... je suis sûr qu'il doit arriver des trucs si on essaie ça...

--- Ouais, ça dépend à quelle heure, tu risques de réveiller un ours qui dort et t'as intérêt à ce qu'y connaisse pas l'emplacement de la cabine...

--- Mais non, d'ailleurs --- ah ben mince ! Je te disais qu'y avait un truc ! J'étais au coin d'une rue et je me retrouve dans un jardin... avec un bâtiment... par la fenêtre je vois une bibliothèque remplie de livres... on dirait qu'y a des tableaux bizarres au mur... je savais bien que c'était une porte ou quelque chose... bon, alors, tu viens tenter l'exploration ce soir ?

--- Attends, une minute... ta bibliothèque, elle ressemble à quoi ?

--- Ikéa, normal, assez haute, pour ce que j'en vois, pas mal large...

--- Et les tableaux ?

--- Ah ça on voit pas bien... y a des photos je crois, de loin on voit une sorte d'avion qui roule... on voit aussi un truc vraiment space, on dirait R2D2 mais avec un costume...

--- Dis-donc, t'as la vue perçante... et y aurait pas des fois un lapin avec une montre sous le tableau ?

--- Ben sous le tableau je vois pas bien, et puis si c'est un lapin pas sûr qu'il dépasse de la fenêtre... attends, si, mais il part en courant en regardant sa montre... et il est suivi...

--- Par une fillette, mais elle elle s'arrête pas... je crois que t'es chez moi... bon, y va falloir laisser du crédit sur la carte, et puis vérifie que tu n'as pas changé de taille... je veux bien partir en exploration avec toi, mais pas aux heures où la Télécom risquerait d'enlever la cabine : au coin de ma rue y en avait une, et on voyait toujours plein de gens dedans, et quand ils l'ont enlevé les gens ont disparu avec... faut se méfier, mais l'exploration a l'air de valoir le coup... à ce soir !

25 janvier 2014

Le Téléphone se marre (Sebarjo)

 

Silence dans le bureau. L'ambiance est studieuse, comme à son apothéose laborieuse. Mais cette harmonie-cas est brusquement interrompue par la sonnerie d'un téléphone qui, sous l'effet de cette transe, sursaute par soubresauts psalmodiques (c'est un ancien modèle, avec un fil et des touches). Cette tempête cacophonique soudaine est stoppée par le personnage auparavant plongé dans sa tâche journalière qui n'est autre que Sebarjo)

 

Sebarjo : Allo, la HDB à votre service, j'écoute ?

La voix au bout du fil : Salut Sebarjo ! C'est Joe ! Joe Krapov !

Sebarjo : Ah salut Joe ! T'es où là ?

Joe Krapov : Av'rell dire, dans mon bureau, comme toi quoi !

Sebarjo : Évidemment, suis-je insensé ! Dis donc ça fait un bail qu'on ne t'a pas vu dans les parages ! Tu t'es barricadé en sous-sol ou quoi ? Tu passes rarement à l'étage !

Joe Krapov : C'est normal tu sais, parce que les yaourts me donnent des aigreurs à l'estomac ! Alors tu penses, j'évite les laitages !

Sebarjo : Ah AH AH !!! Sacré Joe ! Encore plus déchaîné le mercredi que d'habitude ! C'est jour du canard c'est pour ça ! !! Bon, tu m'appelles pourquoi ? Un problème avec les étoiles ? Un changement novateur ?

Joe Krapov : Non, tout roule, ce n'est pas encore la Star wars ! Je voulais juste savoir si tu avais vu la prochaine consigne du défi ?

Sebarjo : Non hélas, j'avoue que je n'ai pas vraiment eu le temps. C'est quoi ?

Joe Krapov : Allo t'es où ?

Sebarjo : M'enfin comme je te l'ai dit, dans mon bureau, voyons ! Comment aurais-je pu te répondre autrement ?

Joe Krapov : (rires) Non, « Allo t'es où » c'est ça, la consigne du prochain défi !

Sebarjo : Ah ouais... Quand même... (réflexion intense) Bon ben, ce qui me vient tout de suite à l'esprit c'est Le téléphone pleure de Cloclo... Mais c'est un peu léger...Et puis bien sûr, on pourrait replacer le trop fameux Non mais allo quoi ! de Nabilla (tiens, voilà qui est fait ! :D), à se demander où elle est, elle !

Joe Krapov : C'est une idée mais comme t'as pas de pétrole... non mais allo... quoi ! (rires)

Sebarjo : (rires) Ouais c'est vrai, je carbure au diesel, le temps que ça chauffe ! Je pourrais d'ailleurs faire dans le réchauffé en ressortant un dessin de mon Chien à ce sujet, mais je pense que cela ne suffira pas ! Pour bien faire, il faudrait que je fasse en plus une reprise ou une parodie du Téléfon mais là, j'ai vraiment pas le temps (non mais allo quoi, je bosse !). Non je crois que je vais tout simplement inventer une petite conversation téléphonique entre deux protagonistes un peu originaux (pour ne pas dire complètement siphonnées!) mais plutôt sympathiques ! Et toi ?

Joe Krapov : Ah... Surprise, surprise !

Sebarjo : Okay, on verra ça ! Mais bien sûr, j'imagine que ce sera loin d'être triste, comme d'habitude (tiens un retour de cloclo !) Je te verrais bien nous faire quelques petits haïkus ou tankas poético-comiques avec tes photos embrumées du moment ! Du style : Allo t'es où là ? / Dans les bas-fonds du canal ? / Cach'-Cach' dans la brume !

Joe Krapov : C'est une piste ! Mais tu verras comme je te le dis ! Même si tu raccroches là, ce sera en ligne samedi !

Sebarjo : A samedi donc ! Je pense que ma participation te surprendra, j'ai ma petite idée désormais ! Comme quoi un cou de fil peut sauver un défi ! Merci Joe !

 

Avec l'aimable autorisation de Joe Krapov quant à l'utilisation de son nom. Bien sûr, cette conversation est purement imaginaire !

ET en bonus, le chien de Sebarjo évoqué, qui sent le réchauffé et qui va vous réchauffer  :

 

 

Le_Chien_de_Sebarjo___la_plage__1_

Le_Chien_de_Sebarjo___la_plage__2_

Le_Chien_de_Sebarjo___la_plage__3_

 

 

25 janvier 2014

J. É. T. O. B. D. (par joye)

BD

25 janvier 2014

Au temps des micro-ondes en transe (Walrus)

ALLO !!!! T'es où ???? Me phone-t-elle,

La voix rogue d'énervement,

Les yeux jetant des étincelles...

(Où je le vois ? Ben sur l'écran !

Tu n'as pas encore de Smartphone ?!

Eh , tu sors des neiges d'antan ?)

Sorry ma poule, interférence !

Oh, un vieux con au chef branlant,

Un sans GS !  J'en reste aphone !

 

 

(Pour la rime manquante, prière de vous référer au titre, c'est pas moi qui ai pondu une consigne à nombre de caractères impair)

25 janvier 2014

Participation de Venise

Je me suis réveillé  à dix heures .La maison était silencieuse.

On n’entendait même pas le bruit de la cafetière.

Le chat semblait bouder, on ne voyait pas le bout de ses moustaches.

J’ai jeté un œil dans le placard de la chambre du haut afin de m’assurer qu’elle ne s’était pas cachée en m’entendant monter l’escalier.

                         PAS DE RÉPONSE.

Je savais sans le monter qu’elle me trompait.

J’ai pris le téléphone.

Où es tu ?????

Je suis nulle part dit elle ! Arrête de nier l’évidence je ne veux plus vivre avec toi par charité

Ça fait six mois  que je suis partie. !!!

Mon cerveau à ses paroles meurtrières est devenu petit voûté comme une crypte .

Il ne me venait que des paroles approximatives, des poncifs usagés  comme des piles mortes

Des raisonnements circulaires en forme de cône, des lignes brisées ou simplement stupides

Allô t’est encore là ? dit-elle

Je te prie de croire que je me passe de ton argent et passe l’aspirateur si tu ne veux pas être asphyxié par la poussière

 

25 janvier 2014

Panique à Si-iou-soun (Vegas sur sarthe)

Aux premiers rayons du soleil d'avril, Hellow mit bas son petit d'homme.
Rat-crochet, l'homme en question était loin - parti sans accuser réception - et c'est pourquoi elle décida seule de l'appeler Alotéou.
Elle aurait tout aussi bien pu l'appeler Pronto ou Moshimoshi, d'autant qu'il ne répondait jamais quand elle l'appelait.
Non pas qu'il fut sourd ou espiègle, mais juste rêveur et si curieux de tout ce qui l'entourait qu'il en oubliait son entourage.
A tel point qu'un matin, Hellow l'ayant appelé sans cesse et cherché en limite de portée de voix, il fallut se rendre à l'évidence: Alotéou avait disparu.
Ni Kodpine ni Ekran-Tactil ses copains de jeux ne l'avaient aperçu.
Après avoir battu le tambour, le tam et le tam, et enclenché le bouche à oreille sans succès, on alla trouver Neukitépa, le vieux du village.
Neukitépa était réputé pour sa sagesse et sa pugnacité et par là-même infiniment occupé, si occupé qu'il fallut attendre une heure creuse pour lui parler.
A Si-iou-soun - nom typique des villages de la 4ème génération - les heures creuses commençaient quand les zébus n'avaient plus soif, autant dire quand l'oued était vide!
Quand l'oued fut vide et les zébus abreuvés, Neukitépa - après quelques renvois d'appel dûs à un foutou de banane trop copieux - prit note du problème et déclara que dès l'aube il lancerait ses sbires Noirberri et Bloutouss à la recherche de Alotéou... après quoi il ferma son clapet.
Cette nuit-là Hellow ne dormit pas, imaginant son Alotéou aux mains d'un GSM (*) ou d'une tribu hostile, les Modavion, les Ôdébi ou pire tout pire (*) les Kitmainlib!
Oh par pitié! Surtout pas les Kitmainlib et leurs grosses mains baladeuses.
Elle devait faire confiance à Noirberri et Bloutouss. Ces deux-là avaient une autonomie de deux zébus désimloqués (*) par jour et allaient lui retrouver son Alotéou.
Elle fut réveillée moins par l'aube naissante que par les “NonMéAlloTéouQuoi!” des voisins.
Il était revenu!
Elle retint un Tétéou (*)... Alotéou était là devant elle, sain et sauf.
GSM: Grand singe macaque hybride équipé d'une très longue queue qui s'arrête au bout d'un moment
Pire tout pire: Expression hybride moitié Si-iou-sounaise moitié Mayonnaise
Désimloqué: se dit d'un bovidé hybride équipé d'une marche arrière
Tétéou : Gros chien jaune hybride équipé d'un flashcode
25 janvier 2014

Participation de Stella No.

Façon 10choses.fr :

"Ici". Logique imparable. Les versions "Là", "Au bout de mon téléphone" ou "Dans mon slip" sont tolérées aussi.

"Aux chiottes" PLOUF. Bon en réalité, celle-ci je l'ai déjà faite par sms... Jerry Bocoo pourra confirmer, si il passe par ici ^_^

"Au bureau: je suche mon bossh". Bon, à ne pas dire à tout le monde, hein. Ca pourrait choquer.

"Je file Ashton Kutcher jusqu'à chez lui, je te rappelle (ou pas)". Ah... Ashton... fallait bien que je trouve un moyen de le mettre dans ce billet heart (ça marche aussi avec Adam Levine... en tous cas pour moi...).

"Je suis en train de passer un casting pour le prochain Marc Dorcel". Bon là, deux scénario: soit votre interlocuteur fait style "Marc qui?" soit il capte de suite et vous abreuve de question. A vous de voir si vous poursuivez le jeu! "Y'a Katsuni qui nous donne des conseils, c'est trop d'la balle!". Et si votre interlocutrice (on va dire que c'est une fille) est fan d'un truc en particulier, genre Twilight, rajoutez en une couche: "Il parait que Taylor Lautner fera une apparition!!!". Bref, amusez vous!

"J'ai été enlevée par un extra-terrestre, je suis en train de lui faire une tartiflette". Bah quoi? Faut bien qu'ils goutent à notre gastronomie avant de faire de nous des incubateurs à bébés-ET!

"En Australie! Je viens de décrocher le job le plus cool au monde!!!" => https://bestjobs.australia.com/  Ah si c'était vrai... bon, en même temps, je n'ai pas postulé hein... c'est comme quand on dit qu'on voudrait gagner au loto alors qu'on ne joue jamais...

"Avec Ari Abitan, Je te le passe? Il pourra te dire pourquoi il ne faut JAMAIS poser cette put*in de question."

 

"Bah je suis déjà arrivée, et toi t'es où, je ne te vois pas?". Oui parce que je me dis que si on pose cette question c'est surtout pour initier un rapprochement alors autant prendre un raccourci de reflexion et en arriver directement au point de rendez-vous. Quoi, plaisir de surveiller l'autre? Nan, mais pas du tout... c'est comme quand on demande "qu'est-ce que tu fais?", on veut juste s'intéresser à l'autre, c'est tout... Nan, vraiment faut pas être parano comme ça, hein!

"On dit pas 'T'es où?', on dit 'où es-tu?'. Rah les jeunes, hein... ils savent plus parler. Ils disent 'comme même' au lieu de 'quand même', ou encore 'je ne sais pas c'est qui', 'y'en a qui croivent' et 'bouquet mystère'. Donc tu vois, c'est important de reprendre les potes quand ils font des fautes. Comme ça, ils s'améliorent. Hein? Allo? Allo? T'es plus là?".

Bon, vous l'avez compris, ces reflexes sociaux m'agacent prodigieusement. ça m'est déjà arrivé de dire trois fois "et toi, ça va?" dans une conversation, juste parce que je ne savais pas quoi dire. C'est CHIANT!

En tous cas, en voilà un qui a tout compris (il a peut-être Free?!): une bière, les toilettes, le téléphone et le grand-air! Que demande le peuple?

teltoilette

25 janvier 2014

L’Archipel Téoula (EVP)

«  Mesdames, Messieurs, nous amorçons notre descente vers Téoula, la capitale de l’archipel du goût light. Veuillez relever vos tablettes, redresser votre fauteuil et maintenir attachée votre ceinture jusqu’à l’arrêt complet de l’appareil ».

Par le hublot, je voyais cette myriade d’îles si curieusement semblables. Un palmier unique, du même vert uniforme, le toupet plus au moins fourni, la palme aplatie ou hirsute. Le tronc plus ou moins rugueux aux aspérités noduleuses diversement visibles. De plutôt jeunes et vigoureux palmiers dans l’ensemble, sauf une part conséquente de vieux arbres qui voulaient faire comme si…

La même petite bande de sable sans faune ni flore et surtout les deux noix hémisphériques de chaque côté de la tête de l’arbre.

Sur le tarmac, il ne faisait ni chaud ni froid et c’est l’effet que nous faisions aux différents agents de l’aéroport totalement inexpressifs qui ne nous parlaient que par signes. Même le taxi était sans voix, ni voie réservée.

Au fur et à mesure que nous approchions du centre je compris mieux : Un bourdonnement cacophonique de sonnerie de portable enflait vers quelque chose de carrément tonitruant jusqu’à complètement m’assourdir.

A l’hôtel, on s’étonna de ma nudité auriculaire et on me prêta les oreillettes indispensables. J’entendis : Allo ha ! Allo ha ! Que je pris pour une formule de bienvenue, Aloha répondis-je poliment.

« Comment voulez-vous que nous nous comprenions sans appareil ? »

«  Et bien avec une bouche pour parler et des oreilles pour entendre. »

«  Je crois que cet archipel ne vous conviendra pas. De l’autre côté du grand lagon, il y a ces arriérés, vous savez ceux qui se parlent quand ils ont quelque chose à se dire et même que des fois, ils aiment le silence…L’archipel des rêveurs…Oh j’me marre…Les abrutis…Warfwarfwarf…Oh les andouilles….Pfutttouffouff… Oh j’en peux plus …Allo ! Allo !

J’étais déjà partie.

 

25 janvier 2014

Un appel pour Mister Ksaparov (Joe Krapov)

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- Allô ? T’es où, là ?
- Ah tiens ! Ce cher Averell ! Figure-toi, ami Krapov, que je suis à Amsterdam en train de photographier les reflets des péniches dans les canaux. Il fait beau, il y a peu de vent, c’est un régal pour l’œil.
- Arrête de déconner, Harry ! T’es où en fait ?

 

 

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- Comment as- tu fait pour deviner que je n’étais pas à Amsterdam ? Tu as raison, je suis à Séville, je visite le monastère de Santo Tradero Chrysostomo. Le cloître est magnifique avec ses arcades refaites à neuf et ses chapiteaux de rue du cirque corinthien. Les moines fabriquent des cartes postales de toute beauté en forme de quatre-quarts breton. Je viens justement d’en acheter une pour te donner de mes nouvelles.
- Non mais, allô, quoi ! T’es où, vraiment ?

 

 

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- Je suis dans les jardins Boboli à Florence. Je n’ai pas trouvé la statue de Cadet Rousselle chevauchant sa tortue mais la roseraie est magnifique. Toutes ces fleurs, ça donne envie de chanter les Roses blanches… ou de partir visiter la TransBertheSylvanie !
- Non mais, Harry, sérieux, t’es où, là ?

 

 

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- Je suis sur la mythique route 66, celle qui traverse les Etats-Unis d’Est en Ouest ou d’Ouest en Est suivant le sens. Je suis à mi-chemin entre Chicago et L.A. Je suis au volant d’une Chevrolet superbe, ses chromes scintillent au soleil et sa carrosserie vert et crème me fait traverser des united strates de temps que tu n’imagines pas ! Tantôt c’est Bill Haley et ses Comets qui jouent « Rock around the clock » tantôt c’est Neil Young and the shocking pinks qui balancent leur “Everybody’s rocking”. J’ai un Stetson sur la tête…
- Désolé mais j’y crois pas une minute à tes f’Harryboles !

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- Tu as raison. Il caille ici ! Je suis à Legoland à Billund au Danemark. Toute la ville est construite en lego. On vient de faire un tour aux montagnes russes et maintenant on va au mariage célébré à l’hôtel de ville. Je suis invité à la noce. C’est pour ça que je ne répondais pas à tes appels téléphoniques. Je veux en profiter un maximum
- Arrête tes conneries, Harry, tu me fais user mon forfait. T’es où là ?
- Je suis chez moi, à Rennes, imbécile ! Je viens juste de te raconter mes rêves du week-end dernier ! Tu devrais t’en douter du lieu où je me trouve puisque tu m’appelles sur mon fixe !
- Ah oui, tiens, j’ai fait le n° de ton fixe !
- Et tu n’as pu faire que celui-là : je n’ai pas de téléphone portable !
- Mais tu n’es vraiment pas moderne, Harry ! Pourquoi n’as-tu pas de portable ?
- Jusqu’à présent, ça m’a permis d’éviter les intrusions des publicitaires, de la NSA et des individus casse-bonbons dans ton genre qui ne te lâchent jamais les baskets et commencent toujours leurs phrases par : « Allô t’es où, là ? ».
- Ah oui ? Et ça marche ton système de défense ? C’est la défense Ksaparov ?
- Ça marchait jusqu’à ce que tu m’appelles et que je m’en rende compte.
- De quoi ?
- Je viens de me rendre compte qu’il y a plus nocif que les ondes électro-magnétiques.
- Ah oui, et quoi donc ?
- Averell Krapov !

*

- M'enfin, Joe Krapov ? Il n'y a pas de gag dans ton interprétation des "Roses blanches" !
- Si, il y en a un !
- Qu'est-ce que c'est ?
- Le gag c'est qu'il n'y a pas de gag dans mon interprétation des "Roses blanches" !
- Non mais allô, quoi, Joe Krapov ? T'es où là ? Au trente-sixième dessous ou au trente- huitième degré ?
- Peut-être aux quarantièmes rosissants !

24 janvier 2014

Chers amis défiants

Suite à un petit "accrochage" sous un des derniers billets, MAP et moi croyons utile de rappeler que le but de ce blog est de jouer avec les mots, avec ou sans le support de l'image et du son.
Ses gestionnaires successifs y ont autorisé et même encouragé les commentaires dans le but de créer entre ses participants des relations amicales.
Il ne saurait être question de transformer ces commentaires en tribune ouverte.
Si la polémique devait tenter certains d'entre-vous, il y a des forums spécialisés destinés à cet usage. Ils peuvent également échanger via leurs mails privés.
En raison de leur nombre, il nous est impossible d'envisager de modérer les commentaires, ce qui de plus en briserait la dynamique.
Nous devons donc vous demander d'avoir la gentillesse de conserver un minimum de retenue et de courtoisie dans l'expression de vos opinions lorsqu'il vous arrive de confronter ces dernières.

Merci et meilleures amitiés.

18 janvier 2014

Défi #282

ALLO !!!! T'es où ????

 

Portable

A vous de répondre à cette question

que l'on entend si fréquemment autour de nous !

Nous attendons vos réponses à l'adresse bien connue :

samedidefi@gmail.com

A tout bientôt !

 

 

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Le défi du samedi
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