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Ont stocké des pépettes
Laura ; Walrus ; Kate ; TOKYO ; joye ; Lecrilibriste ;
Yvanne ; Joe Krapov ; tiniak ; bongopinot ;
Un jour de magie par bongopinot
C'est un vieux grigou
Un vieux grigou au cœur lourd
Lourd de tant de sous
De sous dans sa tour
Dans sa tour il est seul
Seul avec sa fortune
Sa fortune qu’il calcule
Il calcule toutes ses tunes
Toutes ses tunes il les cache
Il les cache à tout le monde
Tout le monde s’en fiche
S'en fiche d’un cœur vide
Un cœur vide à toute heure
À toute heure dans sa cage
Dans sa cage sans bonheur
Sans bonheur ni plaisir
Ni plaisir mais un jour de magie
Un jour de magie on sonna à sa porte
Sa porte blindée et en fer gris
En fer gris mais qu’importe
Qu'importe car elle s’ouvrit d’un coup
D'un coup il vit cette femme
Cette femme au regard si doux
Si doux qu’il l’accueille en versant une larme
En versant une larme ce vieux grigou
Ce vieux grigou changea par amour
Par amour oui c’est fou
Oui c’est fou il sortit de sa tour
De sa tour son trésor s’envola
S'envola où il y en avait besoin
Où il y en avait besoin ici et là-bas
Ici et là-bas mais maintenant il est bien
Il est bien même sans le sou
Sans le sou puisqu’il a une famille
Une famille qu’il aimera jusqu’au bout
Jusqu'au bout il aura les yeux qui brillent
Coûts de grisous (tiniak)
Grisou,
vieux Grigou
qui étouffe nos canaris
tu m'as sauvé d'un panaris,
mais soufflant tout autour de nous !
Ripous,
gare à vous !
car nous n'en avons pas fini
de rassembler nos parti-pris
pour vous voir - enfin ! à genou
Ici, j'ouvre une parenthèse...
"Garez-vous, citoyen abscons.
Montrez donc votre portefeuille...
Sachez que je vous garde à l'oeil;
votre teint m'est par trop marron"
Où allons-nous,
le regard flou,
jouant nos vies de canaris
sur d'aléatoires paris
que nous servent d'obscurs dessous ?
Un bon coup de grisou s'annonce...
Mais quelle en sera la réponse ?
Allons... Debout !!
Indignez-vous...
Français langue étrangère ! (Joe Krapov)
« Au diable la varice ! » comme disait cette dame qui n’avait pas la veine d’avoir de jolies jambes. Dès lors elle ne s’épargna pas, elle se dépensa sans compter, elle jeta tout sur le tapis et eut une collection d’amants tout ce qu’il y a de plus honorable - la collection, pas les amants bien qu’ils l’eussent couverte de cadeaux fort mérités du reste parce qu’il n’y a pas que les guibolles dans la vie.
Après tout la beauté ne se mange pas en salade et je connais plein de dames à qui ça fait une belle jambe de savoir que moi-même ai de beaux mollets.
Tandis que ce vieux grigou d’Onc’ Picsou, je ne suis pas certain du tout qu’il y ait eu une tante Picsou dans l’histoire. Je ne puis cependant pas l’assurer car j’ai toujours été plus Tintin que Mickey, plus Belge qu’Américain sans parler des aspects plus russophiles de mon environnement, car c’est de très mauvais ton de les évoquer aujourd’hui. Du reste, qui connaît encore Pif le chien de nos jours ?
De la même manière, je n’ai jamais vraiment entendu parler de grigoute mais je suis certain que le « biloute » des Ch’tis n’a pas de masculin. Un bilou, ce serait quoi ? Pareil pour choucroute alors que le masculin de La Redoute c’est le redoux.
Un homme soûl dans la soute, un homme roux sur la route et des zazous à Knokke-Le Zoute. C’est quoi le féminin de Knokke, docteur ? Et celui de zoute ?
Ah ça je sais, c’est « zout ». Ne dit on pas "j’ai un poêle à mazout" ?
C’est vraiment compliqué, la langue française ! Je plains les étrangers !
Heureux les pauvres ! (Yvanne)
Alors Père François te voilà enfin !
- Oh pas de mon plein gré Saint Pierre. Je serais bien resté un peu plus en bas. J'étais bien tranquille l'été assis sur le banc devant ma porte à fumer ma pipe et l'hiver au chaud dans mon cantou.
- Ah ça, tu te la coulais douce mon bon. Mais tu as coûté assez cher à la sécu et à ta caisse de retraite. Si je fais le calcul, tu as travaillé une quarantaine d'années à peine et tu as profité 40 ans. Et même un peu plus. Bref, à 95 ans il était temps de calancher. Et de rendre des comptes.
- Rendre des comptes ? A qui ? J'ai pas de compte à rendre.
- Tu vas te confesser et ne me fais pas le coup de ton homonyme.
- De qui vous parlez ? Du pape ?
- Te fous pas de moi. Tu n'améliores pas ton cas. Raconte plutôt ton passage sur Terre.
- Y a pas grand chose à raconter. Et puisque vous savez tout vous n'ignorez pas que j'ai travaillé dur. Et vous pouvez penser ce que vous voulez, sauf votre respect, ma retraite je l'ai bien méritée.
- Hum hum tu étais facteur il me semble...
- Oui et sûrement pas un petit travailleur tranquille. J'aurais voulu vous y voir sur la bécane avec des sacoches pleines de courrier. Sans compter la grosse musette sur le dos. Et dans les Monédières (montagnes corréziennes) ça grimpe je vous dis que ça.
- Peut être peut être mais on te récompensait bien dans les villages. Le petit canon ou le café sur un coin de table et...la pièce. Surtout la pièce !
- Oh la pièce la pièce ! Ils sont pas très généreux les paysans. Tous des grippe-sous.
- Hein ? Quoi ? Tu oses ? Tu ne manques pas d'air François.
- Pourquoi vous dites ça ?
- Quand je pense que tu laissais trimer cette pauvre Bernadette sans jamais lui donner un sou ! Pendant que tu amassais, elle tirait la langue. Tu trouves que c'est chrétien ça ?
- Oh oh comment ça, elle tirait la langue ? Elle avait l'argent du marché avec ses volailles, ses lapins, quelques légumes du jardin. Je lui demandais rien moi. Mais elle, elle me réclamait une partie de ma paye et je lui ai jamais refusé.
- Encore heureux ! Il fallait bien qu'elle règle les factures et tout le reste. Et qu'est ce que tu faisais de tes pourboires ? Dis-moi un peu. Parle-moi de la boîte à sucre que tu cachais dans ton verger. Elle contenait quoi la boîte à sucre ? Des images pieuses ? Tu peux te gratter la tête. Tout le monde admirait tes pommes d'un jaune... Oui c'est ça d'un beau jaune d'or. Tu ne t'aies jamais demandé pourquoi elles avaient cette jolie couleur ? Non bien sûr tu ne voulais pas savoir. J'avais beau te mettre ton péché sous le nez rien n'y faisait.
- Vous allez pas me dire que c'est un péché d'être prudent ! Moi les banques, les assurances tout ça j'avais pas confiance. Mon argent c'était mon argent et je le plaçais où ça me faisait plaisir. Vous êtes là à me faire la morale mais nom de d.oh pardon ! J'aimerais bien savoir si vous faîtes de même avec tous ces magouilleurs de politiques. Et même les religieux tiens. Il paraît que le Vatican...
- Suffit.
- Oui c'est ça. Je préfère me taire. Mon argent je l'avais pas volé. Et puis hein il fallait bien mettre un peu d'oseille de côté si on voulait en avoir devant soi.
- Ça va. Laisse les aphorismes à Joe Krapov. Il s'en sort mieux que toi.
- C'est qui celui là ? Un russe ? Pas un copain à Poutine tout de même ? Vous n'oseriez pas en parler avec tout ce qui se passe. Que d'ailleurs vous pourriez dire à votre patron d'y mettre le holà ! Si c'est pas une honte de laisser faire des choses pareilles.
- Change pas de sujet. Je te trouve sacrément gonflé François de me dicter ma conduite toi qui as ignoré toute ta vie la misère d'autrui. Pas comme ta femme cette pauvre Bernadette qui faisait la charité comme elle pouvait à ton insu. Morte trop tôt. Usée. Tu te doutes bien que le bon Dieu l'a reçue au Paradis.
- C'est bien normal. Elle allait à Lourdes souvent . Et d'ailleurs je lui demandais de prier pour moi. Elle peut vous le dire. Vous savez, moi, les bondieuseries...c'est pas trop mon affaire.
- On va y venir. Alors combien de louis d'or et de napoléons dans ta boîte à sucre ?
- Faut pas exagérer Saint Pierre. Une dizaine tout au plus.
- Menteur va ! Tu crois que je ne te voyais pas le dimanche pendant que Bernadette – cette sainte femme - était à la messe ? Tu t’empressais de déterrer ton magot, d'étaler ta fortune sur la table de la cuisine, de compter et recompter. A en attraper le tournis. Tu n'es qu'un pitoyable grigou. Tu n'as pas suivi l'exemple de ton saint patron qui a été heureux sans le sou. Tu es bien avancé. Tu sais quoi mon brave : c'est Jeantou ton voisin qui a récupéré ton trésor.
- Le Jeantou ? Pas possible ! Pas lui, pas lui. Comment il a fait ? C'est pas un honnête ça non ! Vous voulez que je vous raconte ce qu'il a fait pendant la guerre ?
- N'aggrave pas ton cas. Lui non plus ne l'emportera pas au Paradis. Il ne va tarder à rappliquer d'ailleurs. Tu vas rester au purgatoire jusqu'à ce qu'il arrive. Je suis curieux de voir comment vous allez vous expliquer tous les deux. Le bon Dieu me doit bien une récréation avec tout le travail que je fournis. Et je n'ai pas la pièce moi !
Le grigou (Lecrilibriste)
Il y a grigou et grigou
Il a l’air de rien et de tout
Jeune ou vieux c’est le même roué
Mais avec, quand même des degrés
çui qui paye jamais sa tournée
Car il a un serpent dans la poche
çui qui met de l’eau dans le lait
pour augmenter sa quantité
çui qui vendait au marché noir
sans état d’âme
quand tout le monde tirait la langue
pour becqueter
En calcul mental Il est le plus fort
Il n’y a rien à dire, ça ! il sait compter !
Et puis y a l’affreux grigou,
La langue perfide et jaloux de tout
Avec les coups qu’il fait par-dessous
Le cœur raccourci et la bouche amère
Il choisit son monde, çui qui a du pèze
Les sous l’attirent comme l’abeille sur le miel
il les sent, il les prend, il les respire
c’est son élixir de jeunesse, sa raison de vivre
Des groupies font cercle autour de lui
ce ne sont jamais des amis
Vaut mieux être son copain que déclaré l’ennemi
Car sa langue acérée sait vous dessouder
Juste trouver le truc qui va vous tuer
Mais si vous avez des sous, Il sait vous entortiller
De l’or, de l’or, il lui faut de l’or pour tout
En bitcoins, en actions, en lingots
Toujours de l’or pour être le plus fort
Pour ne pas manquer, pour se sentir exister
Pour combler son grand vide intime
Pour vous écraser de sa financière supériorité
Harpagonie (joye)
jamais
je ne comprendrai
ceux et celles et ceusses
qui ne savent pas
se fendre
d'un compliment
d'un vrai
d'un qui parle
du contenu
de l'effort
d'une pensée
et non pas
d'eux-mêmes
grigous debout
gardant la gentillesse
dans leurs lourdes besaces
couillasses
Participation de TOKYO
Est-ce que j’ai une chance de devenir un jour richissime ?
Il est un peu tôt pour de telles bêtises.
Il y a une voix dans ma tête plus forte qu’un rêve qui me traite de vieux grigou.
Et dans le miroir ce matin j’ai découvert un autre visage que le mien.
Celui du vieux scrooge de mon enfance.
D’habitude je fantasme sur Gary Grant mais là le vieux scrooge c’était déprimant.
J’ai trottiné jusqu’à la cuisine pour me servir un jus de tomate. Dans le congélateur un œuf acheté vendredi. je pourrai l’offrir à un enfant pour conjurer le sort de mon miroir.
Je lui prouverai mon immense générosité et demain mon reflet sera pareil à un cœur ouvert.
Enfin le pari le moins risque serait de briser ce miroir car mes promesses même vagues n’arriveront pas à le convaincre.
GRIGOU je suis grigou je resterai .
Du gris jamais eu le goût (Kate)
Si la nuit tous les chats sont gris
Du gris je n'ai pas pris le goût
Mon enfance chérie comme un grigri
Même si aussi j'ai eu le dégoût
Mais réussi à fuir de tous poils les mistrigris
Fait fi de leur piètre bagou
Pour chanter sans air aigri
La Javanaise tout mon saoul
Fui tous les grippe-sous
Pour contempler le Canigou
Plutôt qu'apprendre le télougou
Étudier les ruffes du Salagou
Pourquoi pas Ouagadougou
Si la musique me grise
Parfois souvent exquise
Contrairement
À mes parents
Jamais eu le goût du gris
Bref, (Walrus)
J'ai connu un mec, il était tellement radin qu'il ne partageait même pas sa propre opinion, dis donc !
Oncle PICSOU (Laura)
Picsou, l'archétype du vieux grigou.
L'oncle de Riri, Fifi, Loulou,
Les castors juniors.
Le journal de Mickey.
Un peu de Tintin et d'Astérix.
Pas fan de BD
Mais beaucoup de Picsou.
Pour faire plus littéraire,
Il faut parler de "L'avare,"
De Molière mais je n'aime pas
Le théâtre alors je glisse
Vers la peinture: Dürer
Et la femme avare 1 .
Mettre “grigou” au féminin:
Voilà la parité!
Nous ont foudroyés
Vegas sur sarthe ; Laura ; Walrus ; TOKYO ; Kate ;
Yvanne ; Lecrilibriste ; joye ; bongopinot ;
Aphorismes et périls ! (Joe Krapov)
C'est vrai : plus on avance en âge moins on utilise le verbe "pogoter"
- La Femme est l'avenir de l'Homme ! C'est elle qui l'illumine parce qu'elle lui apporte la lumière (lux en latin)
- Et donc, Joe Krapov ?
- Vive la lux-ure !
- Sors d'ici immédiatement !
Il faut définitivement préférer "Lettre et le néon" de Vegas-sur-Sarthe à tous les écrits sartriens. D'ailleurs Camus lui-même les fuyait comme la peste car ils lui restaient étrangers.
Quand on lui a posé la question "De quelle couleur sont les souvenirs ?" Alois Alzheimer a répondu : "Je l'ai su mais je ne m'en souviens plus."
Le Cupidon de la Saint-Valentin a tiré une volée de flèches : quatorze fées vrillées ! Ok, je sors !
C'est rageant de ne pas trouver ce qu'on cherche sur Internet quand on voit tout ce qu'on trouve et qu'on ne cherchait pas !
La musique et la poésie sont le contrepoint de la folie des hommes. Mais cette derrière court toujours, telle une dératée sourde ou un canard sans cou !
Sur le confinement : « Les vieux sortent parce qu'ils en ont marre de respecter la chanson de geste d'Alain Barrière, les faits et gestes du garde-barrière et même les jardins du casino Barrière !
Les vieux sortent parce qu'ils ne se mouchent pas du coude à usage unique ! ».
Je n'ai encore une fois pas tout compris ?
- De quoi nous plaignons-nous ? Nous ne sommes pas confinés sous la cendre, nous !
- Oui mais nous dansons sur un volcan, Joe Krapov.
- Exact ! Comme une patate en ce qui me concerne !
- Sous la cendre ?
Merci de ton invitation mais n'oublie pas que je suis vegan !
- Et moi végétalienne !
- Moi je suis abstème !
- Et moi allergique au gluten !
- Moi simplement flexitarienne.
- Vous êtes chiant·e·s, surtout, oui !
Il faut tout ce questionneMENT
Pour démêler bon grain d’iVRAIe !
Il y a encore des gens qui essaient de construire le meilleur des mondes sans voir que 1984 est déjà derrière nous ! Ou que les deux sont déjà là !
De Michel Onfray j'ai lu récemment "Les Avalanches de Sils-Maria" : toute la pensée de Nietzsche résumée en cinq phrases, ça fait faire de sacrées économies de lecture. Dommage que j'ai déjà oublié les cinq phrases depuis !
Sic transit Gloria Lasso ! Copyright opera mundi !
Il y a des gens qui cherchent fortune autour du Chat noir et qui ne rencontrent... que Ninib peau d'chien ! ;-)
On devrait les jeter du haut d'un avion avec leur parachute doré : je suis sûr qu'il ne marche même pas, ce truc, et qu'ils s'écraseraient au sol !
Finalement un blog entretenu quotidiennement avec de l'écriture et des images montrant des moments de vie humaine, c'est un concept qui mêle bouteille à la mer et pochette-surprise. Et pourtant nous ne sommes ni naufragés sur une île déserte, ni à la fête foraine tous les jours !
Vivent les décroissants au beurre !
On commence par se disputer pour une dinde puis après on échange des marrons. C’est classique, non ? Surtout à Noël ?
Faire flèche de tout bois contre Amazon, quelque part, c'est normal, non ?
C'est ça le drame : on n'est plus que des internautes, des auditeurs au bout du fil, une part de pourcentage dans un camembert qui sera oublié dès après lecture du sondage. Des asticots, quoi !
L'insouciance des passagers du Titanic n'a d'égale que la solidité des icebergs. Heureusement que le réchauffement climatique de la planète va les faire fondre et que nous pourrons vivre bientôt dans un monde sans danger !
"Polenta et tartiflette", on dirait un titre d'Exbrayat ! Alors que "What a Wonderbra world !" ça évoque plus San Antonio que Louis Armstrong !
Ah oui, c'est vrai, Le Catalogue des Trois cuisses où ces dames se déshelvêtent et celui de la Redoute nous ont bien ad-r-oubés !
"Tous les Défis du samedi sont difficiles" commente l'éléphant qui habite un magasin de porcelaines et à qui on vient d'offrir un yoyo !
Quelle coïncidence ! Il y a quatre ailes dans le mot libellule ! ;-)
La cuisine c'est comme le bonheur ! S'il y avait une recette infaillible tout le monde serait heureux sur terre. Il faut ajouter des larmichettes, des suppléments d'âme, une touche personnelle, laisser mijoter, retirer du feu, saisir au bon moment, créer l'ambiance adéquate... C'est un boulot de navigation où l'on est seul sur le pont ! Et ça explique pourquoi parfois, le cuisinier, quand il est à l'abri des regards, s'ouvre et se réchauffe une boîte de cassoulet industriel pour souffler ! ;-)
Tant que l'oeil n'est pas dans la tombe à regarder Caïn, on peut dire que tout va bien !
« La Lorelei, malgré son bon coup de Rhin
N’a pas le pied marin »
« C’est après avoir choisi le métier d’en-seignant qu’on s’aperçoit de l’utilité du sparadrap d’Archibald (Haddock of curse) »
Le tatouage est une façon silencieuse de faire du tintouin au Congo ! ;-)
On ne s'attendait pas à se retrouver dans le port d'Amsterdam mais pourquoi pas ? Tant qu'on ne nous tranche pas le cou avec la francisque à Brel, je n'ai rien contre la poésie voyageuse !
OK, je sors, il est vraiment mauvais, cestuy calembour-là, reine !
- Un maître du barreau, c'est celui qui t'évite de te retrouver derrière !
- Derrière quoi ?
- Derrière les barreaux. Ou Gros Jean comme devant si tu préfères !"
La tradition du comique troupier est restée vive en France : ils viennent défiler sur les écrans tous les cinq ans. On appelle ça les élections présidentielles. Mais ils sont de moins en moins drôles ! ;-)
On mène sa barque comme on le peut, les vagues sont fortes, les récifs dangereux...
Quelle lutte est-ce ! C'est, au fond, un pari : fluctuat nec mergitur !
La société demande qu'on sache bien écrire et bien parler "comme tout le monde" alors que l'essentiel dans la vie c'est le silence qui suit l'interprétation d'une oeuvre de Mozart ou accompagne un coucher de soleil !
Quand les gens vous font visiter leur maison ou leur appartement, ils ne vous font jamais entrer dans la chambre. Soit parce que c'est un lieu où ils font des choses pas très catholiques dans un silence parfois religieux ou pas, soit parce que le lit n'est pas fait et que la pile à lire menace de s'écrouler.
Morale entendue sur le GR 34 (le sentier des douaniers bretons) : God save the kouign amann !
***
C’est fou ! Quand je transforme mes fulgurances en liste d’aphorismes, elles ne me font plus rire ! Alors que sous forme de commentaires de billets de blogs elles me font me bidonner comme jamais !
Son bandana rouge par bongopinot
La fulgurance de ses mots
Tel un feu d’artifice
Ses fêlures ses cicatrices
Rendent ses textes vrais et beaux
Ça me touchait en plein cœur
Sa gouaille son verlan
Ses phrases rouge sang
Prennent de la hauteur
Et il tape dans le mille
Avec Pierrot et Manu
Et Elsa et son frère disparu
Ses écrits sont habiles
Humour ou phrases assassines
Font un boucan d’enfer
Avec les rimes il a la manière
Mais c’est bien la vie qu’il dessine
paf ! la participation (joye)
Avant de vous en aller, permettez-moi de vous raconter la jeune boxeuse dont vous voyez la photo dans la vidéo.
Elle s'appelle Ava Knight. Elle est née en Californie en 1988.
Elle est connue comme "La Dame de la Boxe" parce qu'elle ne dit jamais des gros mots et elle est toujours polie.
Sur 26 matchs, elle a eu 5 KO, 14 décisions, et 5 matchs nuls.
Dans toute sa carrière, elle n'a perdu que 2 matchs.
Son record comprend un titre international.
D'autres détails ici et ici (mais en anglais, désolée).
🥊🥊🥊
Foutu téléphone ! (Lecrilibriste)
Fulgurance d’un appel téléphonique
Qui plaque ses griffes acérées
Sur mon sommeil
Non !!! Ne pas lâcher ce rêve
Où le sable coule entre mes doigts
Je viens de tracer un chemin de sable
Est-il assez large pour passer
Autour de cet espace rempli
De je ne sais quoi ?
De l’autre côté une avenue borde l’espace
Ce serait plus pratique pour circuler
Mais c’est le chemin qui me préoccupe
Et voilà que Nadine débouche en vélo
Pédalant comme une folle elle crie
C’est bon, regarde je passe !
C’est vrai que c’est assez large
Pour circuler à vélo
je la vois déjà au bout du chemin
Qui lève les deux jambes
Comme lorsque nous étions enfants
Quelle pêche !
Mais il faut laisser Nadine pédaler
Et se lever pour répondre à l’intrus
C’est déjà l’aube
La lumière joue dans le trou du volet
A lancer un rayon où dansent des poussières
Je décroche au moment où la sonnerie stoppe
j’oublie mon rêve et me lève pour de bon
il est parti et ne reviendra plus.
Flashback. (Yvanne)
Comme un éclair
Une fulfgurance
Elle ressurgit
Cette souffrance
Qui hante mes nuits
Mes insomnies.
Elle frappe avec violence
Brise ma résistance
Elle est là, tapie
Inonde mon esprit
Une lueur, un incendie
Revoilà la peur engloutie
Toujours avec constance
Elle griffe l'innocence.
Dans le vacarme du silence
Revient comme un boomerang
Cette blessure d'enfance.