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Le défi du samedi
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26 décembre 2009

Nous ont servi leurs versions...

spiral Vegas sur sarthe ; Joye ; Tiniak ; Poupoune ; Zigmund ; Phil ; rsylvie ; MAP ; Berthoise ; Moon ; Caro_Carito ; Walrus ; Virgibri ; Joe Krapov ; Trainmusical

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26 décembre 2009

Défi #87

Ivresse(s)



adressez votre envoi à "samedidefi@hotmail.fr"




Donnez deux versions de votre texte.

26 décembre 2009

Catiminimement ! (MAP)

Qui donc pourrait bien rire sous cape ?

« Le petit chaperon s’en allant par les bois
porter à sa grand-mère
un beau cadeau ma foi ! »

Mais qui donc la suivrait catiminimement ?

« Le loup, le loup, le loup ! »

Ah mes enfants merci de si bien m’aider !
J’ai la mémoire qui flanche, les mots me font défaut !

« Continue Mémé, on te soufflera ! » 

Croyez-vous que le loup mangera la grand-mère ?

« Mais non, c’est jour de l’an et comme il a bien bu
il est un peu pompette ! »

Oui, il va son chemin, mais ce n’est pas le bon !
Tout droit il se dirige vers l’antre du chasseur !

« Bon débarras Mémé ! On boit du petit lait ! »

De fil en aiguille la mémoire me revient !

« Alors, alors Mémé qu’est-il donc arrivé ? »

Eh bien Chaperon rouge retrouvant sa Grand-mère
lui offre en l’embrassant son tout gentil présent. »

C’est quoi, c’est quoi Mémé ?

« Le même que celui que vous m’avez choisi
Un beau livre de Poésie ! »

Voici

J'ai choisi ce livre et ce poème en hommage-clin d'oeil

à mon cher Compagnon Poète

"parti" -mais toujours si présent- il y a 4 ans un 22 décembre ...

Cela lui aurait fait plaisir ....

C'était un grand enfant !

26 décembre 2009

Cher Père Noël (Moon)

Ta tournée est finie, tu dois être rentré à présent. Cette année encore tu as dû bien rire sous cape en voyant les lettres démesurées des enfants pourris-gâtés qui veulent tout ce que la télé leur rend indispensable.

En catimini, tu regardes les pubs pour voir les tendances et tu t'amuses à déposer dans leurs chaussons les jouets en bois qu'ils n'ont même pas imaginés, les nains jaunes pour jouer autrement que compulsivement devant un écran solitaire.

Heureusement la tradition demeure du verre de rhum qui t'attend dans chaque maison et j'ai bien vu que dès que tu es un peu pompette, tu laisses un peu plus de billes en terre et de dinette en porcelaine.

Et hier, quand les Kévin et Samantha ont ouvert leurs paquets, tu as dû boire du petit lait en voyant leurs mines dépitées alors qu'ils tentaient de comprendre ce qui s'était passé et surtout où était passé le plastique coloré et en général bruyant...

Cette année, tu as fait vraiment fort, j'ai bien ri en voyant mes neveux qui se sont forcés à venir me voir rien que pour déchirer en trois secondes leur paquet au pied du sapin. Je ne sais pas s'ils vont revenir l'an prochain !

Alors, j'ai réfléchi longtemps pour te trouver une idée de cadeau et de fil en aiguille, voilà un petit caleçon de bain tricoté par mes soins pour tes vacances d'été à Hammamet.

Tati Cannelle qui t'aime beaucoup


pere_noel_au_soleil

26 décembre 2009

La blogobulle est immense et pleine de surprises (Papistache)

En 2007, l’année de ma naissance, j’ai commis, chez Canalblog, 365 chroniques ridées autour d’un bol de thé amer. Une visite, une autre, un commentaire, une réponse, de fil en aiguille quelques internautes me firent l’honneur de s’asseoir, avec moi, à ma table matutinale et quotidienne. De la tisane, pas de quoi être pompette, mais il a semblé que le breuvage ait plu à d’aucunes.

Plusieurs des amatrices  — un amateur s’est glissé dans le cortège, saurez-vous l’identifier ? — me suivirent dans mes papistacheries, d’autres allèrent, en catimini, boire ailleurs si j’y étais. Parmi ces dernières, une jeune Toulousaine, après deux années de sevrage, — deux ans ! fallait-il malgré tout que la tisane l’eût enivrée qu’il lui faille tant de mois pour dégriser ? — s’est souvenue de nos échanges au moment de boucler un défi lancé à ses lectrices.

Ambassadrice d’une marque de laine à tricoter sentant bon la renoncule sauvage, Casa — c’est son pseudo — me fit la surprise de m’inviter à concourir. Vous me connaissez, je ne sais pas résister aux appels des jeunes femmes — surtout depuis que, décrépitude aidant, nulle équivoque n’est plus possible. J’ai participé.

Il s‘agissait, au moyen d’un simple commentaire déposé sous un certain billet de la dame, de confier son attachement à la laine printanière et de se proposer d’en mêler les fibres, au moyen d’aiguilles, au cas où notre prose aurait su émouvoir et l’ambassadrice et sa présidente : à peu de chose près, il se gagne, ai-je compris, son poids en pelotes diverses et accessoires variés.

S’il s’avérait que j’emportasse le premier lot, c’est à l’agile Mamoune que reviendraient le plaisir et l’honneur de tricoter une pelisse à son époux. Soixante-quinze kilogrammes de laine, pas sûr que ma moitié boive du petit lait à la tâche ! Mais, baste, son arrêt de travail ne se prolonge-t-il pas jusqu’en février et, comme elle est née une paire d’aiguilles à la main,  je gage qu’elle saura épuiser le stock dans les délais. Au pire, n’envisage-t-elle pas de ne se remettre à la tâche qu’à mi-temps ?

Présentement, je guette le résultat du concours et quand Mamoune m’interroge sur ma soudaine curiosité à visiter dix fois par jour un blog consacré aux travaux d’aiguilles, je ris sous cape — laquelle cape risquant fort d’être remplacée par un manteau Victoire qualité : BOHEME: Tanin 1069, CENTURION Crépuscule 155.

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26 décembre 2009

Toute « gaitte » (Teb)

Toute « gaitte »

En riant sous cape, ELLE prépare en catimini   

Cette soirée coquine qui LUI fait envie

Tenue sympa à effeuiller petit à petit…

Champagne et jouets, lumière tamisée…

ELLE boit du petit lait, rien qu’à y penser ;-))…

De fil en aiguille… champagne et galipettes

Ce soir… ILS s’ront un peu… pompettes

26 décembre 2009

Sans titre (Vegas-sur-Sarthe)

Mon papounet, ma mamounette,

Je sais que vous allez être surpris que je vous écrie cette lettre, passeque la dernière fois s'était pendant la colo à Bergue quand je vous avait demandé d'envoyer de la tune pour ma meuf qu'en avait pas.
Là, c'est pas pareil passeque c'est bientôt Noël et que j'ai réfléchi qu'y faut que je sois plus sympa avec vous et que je cartonne sur plein de trucs et d'abord en français.
Alors soyez pas scotché mais c'est Momo qui m'a refilé des espressions pour faire plus riche et j'espère que ça vous fera pas trop marrer pour se que je veux vous dire après. J'ai sauté une ligne pour souffler un chouia.

D'abord je promet à mamounette de plus rire sous cape quand elle essaie de rentrer la voiture dans le garage et qu'elle chibre le parchoque du catcat.
Je jure à papounet de plus taxer des malboro pour les fumer en catimini dans ma piaule.
Je vous promet à tous les deux d'arrêter de mettre du vieillard maniaque de l'oncle Albert dans les sorbets quand j'invite les potes, et si je suis un peu pompette ça sera juste à cause de l'herbe que Momo il a des foix dans sa poche.
J'espère que tout se que je vous dis de bien, ça vous fera boire du petit lait... enfin, c'est Momo qu'a insisté pour que j'écrive ça et je sais mieux que lui se que vous buvez.
Tout ça pour vous dire de fil en anguille que ça serait bien si vous envoyer fissa ma lettre au père Noël pour qu'y voit comme je suis motivé depuis trois jours!   
J'ai pas mis de timbre passeque on a la même adresse et pis vous trouverez vite la lettre dans la table denuit avec le cadeau sexetoï que Momo il a piqué à sa frangine.

26 décembre 2009

Détonant, non ? (Poupoune)

Plus le jour J approchait, plus le secret était dur à garder. Sa déception était presque palpable. Il essayait bien de me tirer les vers du nez, mais je ne lâchais rien, au point qu'en effet il pensait obligatoirement qu'il n'y aurait ni fête ni surprise pour son anniversaire. Je m'efforçais de rire sous cape et de rester de marbre lorsqu'il évoquait le sujet. J'avais évidemment tout préparé en catimini et j'étais à peu près sûre de mon effet : tout le monde serait là et la cerise sur le gâteau serait dans le gâteau... Une vieille blague entre nous, ce truc de femme à demi nue dans un gâteau, et j'étais sûre que me voir sortir de sous la chantilly lui ferait un souvenir impérissable !

Je suis allée me cacher dans le dessert en dessous affriolants avec une bouteille, parce que pour faire ça j'avais quand même besoin d'être pompette. En attendant l'heure de mon petit numéro, je tendais l'oreille pour surprendre les conversations et je me félicitais doublement pour mon idée : de fil en aiguille, j'ai appris des trucs pas croyables ! Je buvais du petit lait, mais pas seulement... si bien qu'à un moment j'ai fini par m'endormir et ça ne m'a pas réveillée quand ils ont bougé le gâteau.

Je sais pas si c'est moi qu'ai pas fait attention quand je me suis planquée ou si c'est les autres qu'ont déconné, n'empêche qu'ils ont mis le gâteau à cuire. Et même bourrée, le thermostat 7, ça brûle.

 

26 décembre 2009

Déconfiture (Walrus)

Au boulot, nous avions un collègue qui se trimballait un cartable assez plat et recelant en son centre un soufflet inutilisé.

Comme il n'était pas toujours des plus sympathique, un jour que nous étions un brin pompette, nous cherchons une blague à lui faire.

Les propositions fusent et, de fil en aiguille, nous décidons de lui préparer, riant sous cape, un assemblage de tiges en laiton de quinze emballées entre deux feuillets de carton. L'ensemble pesait plusieurs kilos et, profitant de son absence, nous le glissons en catimini dans le soufflet inoccupé, nous apprêtant à boire du petit-lait lorsqu'il se saisirait de la chose pour rentrer chez lui.

Mais la surprise fut pour nous. Il a empoigné son cartable sans sourciller et se l'est coltiné pendant quinze jours avant de s'apercevoir de la présence du lest.

J'ajoute donc une expression au cinq obligatoires : "Tel est pris qui croyait prendre".

26 décembre 2009

Surprise aller et retour… (Zigmund)

Prof –c’est son surnom- est justement professeur de sciences naturelles, en début d’année, il  a annoncé  à ses élèves : « Avec moi, pas de surprise, je n’ai pas l’habitude de faire des interros surprise… »

Quelques  élèves murmurent triomphalement « yes !!! » mais ceux qui connaissent la suite rient sous cape … 

« Pas d’interro surprise, reprend Prof,  parce que vous aurez une interro (courte) à chaque cours… »

C’est un  cours de  veille de vacances, ils ont quand même eu leur interro écrite  de début de cours et maintenant ils se détendent .Un peu trop d’ailleurs, à croire qu’ils ont bu et sont pompette,  seule Cathy Minie, la première de classe  est aux anges et boit les paroles du prof comme du petit lait.

De fil en aiguille, ces chuchottements incessants agacent Prof  qui continue son cours  contre vents et marées. A  un quart d’heure de la fin, il déclare,  fier de son effet : bon puisque vous êtes si pénibles, rangez vos affaires, ressortez votre feuille d’interro : surprise !  Deuxième  interro ! Murmures  incrédules  et réprobateurs des élèves pressés de partir en vacances.

Rentré chez  lui,  Prof dépose les copies à corriger sur son bureau et les feuillette distraitement : sur sa copie Cathy Minie a osé  en préambule ce petit pied de nez : « bonnes vacances... et bonne correction Monsieur ! »      

26 décembre 2009

Une surprise spontanée (trainmusical)

En raccrochant le téléphone, je ne sais plus trop où j’en suis, tellement cette découverte me stupéfie. Me voilà récompensé après de longues et moult recherches réalisées de fil en aiguille, en contactant de nombreuses organes officielles. Je bois du petit lait, tellement ma satisfaction est grande d’avoir réussi ce que d’autres ne sont pas parvenus à repérer.

Dans ma vieille armoire en bois de chêne, je me sers un petit verre de liqueur, pour savourer cette victoire. Cependant je ne le finis pas, car je ne souhaite pas être pompette. C’est que le choc de la surprise passé, je décide qu’elle ne doit être pas informée de ce que je vais entreprendre. Ce jour se prête merveilleusement bien pour cet évènement, donc le temps presse. Je m’assure que cette visite est réalisable. Pas facile de préparer une telle escapade en catimini. Une fois le lieu exact de l’institution connu où elle se trouve, je peux enfin réserver une place à bord d’un vol régional, la seule qui est encore libre. Décidément, la chance me sourit ce jour.

Malgré le nombre de passagers à l’aéroport, l’embarquement se déroule sans attente. Pendant la petite heure de voyage, je ris sous cape, car je m’imagine son expression quand elle me verra. Je cogite quel mot vais-je exprimer en premier. Le voisin assis sur le siège à mes côtés, très bavard, me raconte ses vacances passées dans un endroit, semble-t-il, paradisiaque. Seulement, je perds le fil de la discussion, mon esprit étant totalement ailleurs. Je pense à elle, je plane sur un nuage au sens propre et au sens figuré. Après l’atterrissage, je déambule rapidement en bas de la passerelle et je traverse au pas de course l’aérogare, afin de quérir le premier taxi libre. Nous traversons des villages aux rues illuminées. Les rues sont toutefois désertes. Dans quelques instants je vais la voir.

Arrivé dans la maison de retraite, je me dirige vers la salle de séjour. La pièce est sobre et est entourée de murs tapissés aux couleurs brunes, mélangées avec des teintes roses orangée. La grande table est amplement décorée pour l’occasion. En cette veillée de Noël, plusieurs résidents sont réunis avec leurs proches. Elle, avec une certaine émotion, je la perçois d’emblée. Elle est installée dans un simple fauteuil avec des semi accoudoirs. C'est la seule résidente qui n'a pas de visite, car à cause de la guerre, elle a perdu toute relation avec sa famille. Je m'approche d'elle. J'ai à peine le temps de lui prononcer Joyeux Noël, qu'elle me serre de toutes ses forces dans ses bras pour me dire que c'est le plus beau cadeau de sa vie qu'elle n'ait jamais eue, et que la surprise est absolue !

Pour moi aussi, c'est le plus beau de mes cadeaux, de revoir ma maman après ces quinze années de séparation, sans savoir où nous étions. Toute la nuit nous parlons, racontons nos différentes vies, oui de tout, sauf de Noël, car le temps nous a manqué... C’est un splendide réveillon que nous saisissons comme cadeau céleste !

26 décembre 2009

Paradoxe temporel (Joe Krapov)

Ah la la ! Dire que j’avais tous les ingrédients sous la main ! L’espion russe, le fichier MP3 de Joye, l’intrigue absolument surprenante de ma part ! Et c’est le temps seul qui m’aura manqué !

Je buvais déjà du petit lait de surprendre autant mon monde avec cette aventure du colonel Barychnikov. J’avais déjà le début du texte :
- Barychnikov ! Moïa imia iest’ Barychnikov ! Iouriï Barychnikov ! »
Un incipit bâti sur le modèle fameux : « Bond ! My name is Bond. James Bond ! ».

On aurait trouvé le colonel du FSB, ancien espion du KGB, en train de vider son bureau à la veille de prendre une retraite bien méritée. Au milieu des cartons qui s’entassent pour aller terminer leur vie dans les archives secrètes de l’ancestrale et Aragonienne Guépéou, le militaire fouille les tiroirs des bureaux et tombe sur une cassette dont il ne se souvient plus du contenu. Il demande à Sacha, son secrétaire, de lui trouver un magnétophone capable de lire ce type d’enregistrement. Quand celui-ci revient avec un engin identique à celui qu’utilise Isaure Chassériau pour ses interviews truffées de recettes de cuisine, la cassette révèle son secret : il s’agit d’une chanson française que lui-même interpréta jadis en russe à la guitare alors qu’une étrangère à la voix douce chante la mélopée en français. Les souvenirs lui reviennent alors de la période de la guerre froide et de cette jeune femme qu’il appelle Sniégourotchka.

De fil en aiguille Barychnikov raconte à Sacha qu’il s’agissait d’une collègue espionne dont il avait failli tomber réellement amoureux avant de découvrir, en fouillant en catimini dans ses affaires un jour qu’il l’avait mise au lit parce qu’elle était pompette vu qu’il l’avait lui-même saoûlée intentionnellement, qu’elle travaillait en fait pour la CIA. Un agent double ! Un agent double qui a bu voit il quadruple ?

Il n’avait pas fallu longtemps pour que la drôlesse soit arrêtée et déportée en Sibérie, d’où ce surnom de Sniégourotchka, « fée des neiges », que ce salopard lui avait donné après l’avoir dénoncée.

Et puis voilà ! Lundi, avec Marina Bourgeoizovna, nous avons regardé le troisième des dévédés du coffret Sacha Guitry « Mon père avait raison » avec Claude et Alexandre Brasseur. Ce faisant, comme chante Neil Young dans « Man needs a maid » sur l’album « Harvest » (« i fell in love with the actress ; she was playing a part that i could understand ») je suis tombé amoureux de l’actrice Chloé Lambert qui joue aussi un rôle de secrétaire superbement frappée dans « Une lettre bien tapée » sur le dévédé 3 du coffret – ici on regarde toujours les dévédés dans le désordre ! -.

Mardi, après avoir cherché chez Mr Google d’autres prestations de Miss Chloé, j’ai été terriblement déçu d’apprendre qu’elle était sutout pour « M. Moteur de recherche de Peoples à poil » l’épouse de Raphaël Enthoven, le philosophe du FBI (France-culture, le FaceBook des Intellos, comme dit Joye) qui est surtout un ex de Carla B. (à part Papistache et moi, qui n’est pas « ex de Carla B. » par ici) ? Le soir, au sortir du boulot, un peu pompette moi aussi parce qu’on avait fêté la fin de l’année avec les collègues de l’étage au-dessus et que j’en avais profité pour noyer mon chagrin du matin dans trois verres de bulles, je suis allé photographier les illuminations de la place de la mairie de Rennes. Ensuite j’ai redimensionné les 280 photos pour en publier 4 à la date du mercredi.

Mercredi j’ai cherché toute la journée où étaient passés les trente euros du 08 pur qui étaient dans ma compta mais pas dans les charges constatées d’avances de ma camarade « desperate accountant » de la DAG, l’erreur de 1 centime sur le GC du 12A et surtout les 8910 euros de LE dont on devait me gratifier et dont j’ai craint un instant que madame Yonyon ne me les ait subtilisés parce qu’on avait selon elle trop d’argent encore en fin d’exercice ! Le soir Mademoiselle Zell a débarqué avec son chat et comme elle était en veine de confidences, nous l’avons écoutée, autour d’une tarte au bleu que j’avais concoctée en son honneur, nous raconter sa vie d’étudiante nantaise tout en riant sous cape d’entendre que Rennes ou Nantes, c’est un peu la même chose : comme je l’ai chanté samedi dernier au café des Champs libres avec mon amie madame Elle « Quand y’ a d’l’alcoole, wah qu’est-ce qu’on picole !».

Le jeudi 24 décembre, vous savez tous comment ça marche ! On fait la queue dès neuf heures à l’hyper pour acheter le poisson du repas du lendemain chez les beaux-parents, on enchaîne sur une dernière tournée de cadeaux au magasin Odyssée, on va à la poste envoyer le calendrier 2010 à sa maman, on se trompe et on envoie le dévédé 1 au lieu du dévédé 2 à son frère, ce qui fait que le soir, monsieur Jibhaine, frère de mademoiselle Zell se retrouve avec deux dévédés n° 1, on coupe ses légumes pour la tagine de cabillaud au cumin et au curcuma, on met les bouteilles de Crémant de Bourgogne au frais, on emballe les cadeaux, on va se raser, on prépare les toasts, on se trompe en mettant du nuoc-mam dans le canard aux ananas alors que la recette n’en prévoit pas et les invités vous disent, sans même être hypocrites parce que, faisant partie de votre famille, ils ne vous ratent jamais, que c’est meilleur encore que d’habitude, on déballe les cadeaux et on va se coucher un peu beaucoup crevé mais heureux de tout le beau cinéma sous forme de dévédés que l’on vient de s’échanger.

Le vendredi, je ne vous en parle pas ! Chez les Bourgeoizovitch tout s’est très bien passé mais on a baffré comme c’est pas permis ! Et puis ce soir, pour digérer, Louis XV le bien-haï et le château de Versailles se sont installés sur mon écran préféré en même temps que les ripatons de Marina sur ma cuisse gauche toujours virile mais accueillante. Mesdames, sachez-le, je suis votre humble paillasson ! Ris donc, Paillasson !

Voilà pourquoi, surprise ultime de l’année pour vous amis défiants, je n’apparais pas dans la liste des participants à ce défi n° 86 alors que j’ai été assidu tout au long de cette année. Incroyable, non ? Et je m’aperçois que je ne suis pas le seul à créer la surprise puisque le Jacques Anquetil de l’Iowa, Mrs « Ludivine Dieu est partout, Dieu voit tout et Dieu cuisine des pâtisseries pas caloriques du tout en mangeant des chocolats dans le dos d’Iowaboy » est absente aussi ce vendredi à 23 heures 17 de la liste des contributeurs alors qu’elle a envoyé sa contribution dès le dimanche d’habitude !

Je vous prie donc d’excuser mon absence… mais pas la sienne ! En effet, je suis un homme d’habitudes et j’ai horreur qu’on me surprenne !


P.S. Voici la fin de la nouvelle dont je parlais au début : il y en avait trois, d’ailleurs, pas drôles du tout pour une fois :
1) Barychnikov charge Sacha de rechercher ce qu’est devenue cette prisonnière et de lui faire parvenir la cassette au fin fond de ce qui reste de son goulag en Sibérie s’il en reste quelque chose.
2) Le colonel balance la cassette dans la poubelle et s’envoie une vodka avec Sacha en souvenir de leur grande époque.
3) Le colonel se souvient que l’espionne a été ensuite échangée dans le plus grand secret et que la CIA l’a exilée dans un de ces pays du Middle West proches du Canada où il neige, verglace et fait si froid l’hiver que la Sibérie semble tropicale à ses autochtones. Comme quoi, même en ayant disparu, le communisme fait preuve de sa supériorité sur le capitalisme dont tout le monde admet désormais qu’il mène l’humanité à sa perte, surtout depuis que la petite sirène de Copenhague a accouché d’un sommet en queue de poisson.
Etonnant, non ?

26 décembre 2009

FADO DE LA FADA... - Joye

 

 

 

 

FADO DE LA FADA

Un petit chat-chat-chat

 

Joe boit son martini

En catimini

Cata maxi

Le verre fini

Il prendra un taxi

Et il rit sous sa cape

rire_sous_cape

 

 

Avec la bell-e MAP

Cata maxi !

Ils partent en taxi

Pour faire un' grand' agape !

De fil

En aiguille

 

 

Joe séduit

Toutes les filles !

 

Val fume une cigarette

Après la conquête

En catimini

Dans l'après-midi

Buvant du petit-lait

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Poupoune la voit sourire

Et croyant le pire

Cata maxi !

Écrit une belle histoire

De femme assassinée !

 

De fil

En aiguille

Joe séduit

Toutes les filles !

 

De Anthom jusqu'à Zie

Tilleul, Captaine Lili

Teb et Virgibri

Tilu, Brigou, jolies,

Ont toutes été pompettes

pomponnette_bw

 

 

Sous le charme de Joe

L' énivrant héros

Qui joue d'la trompette ?

C'est Joe.avec Caro !

 

De fil

En aiguille

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Joe séduit

 Toutes les filles.

 

Bonjour la parité

Il faut pas oublier

Les hommes du Défi

Cata maxi !

Pour toutes les filles !

Joe dansera un slow

Ou même un p'ti' tango

Avec sieur Papistache ;

Walrus en chapeau claque

Attend, comme Tiniak

 

 

En catimini

 En catimini.

miaoujupe

 

 

 

En mangeant une goulache,

Zigmund et ses moustaches

Et Sébarjo barbu,

Végas y est assis

En catimini !

Ensuite il fait pareil

Avec les oubliés,

Joe boit un martini

En catimini !

Ce séducteur parfait !

 

De fil

En aiguille

En beau bernous

Joe nous séduit tous.

joe_en_bernous_sepia

 

 

NDLR : Aucune de ces images n'est à moi,

leur emploi ici est strictement éducatif.

Elles y figurent grâce à l'aimable participation de Google Images.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

19 décembre 2009

Pour une surprise...

surprise
Papistache ; Teb ; Vegas-sur-Sarthe ; MAP ; Poupoune ; Walrus ; Moon ; Zigmund ; trainmusical ; Joe Krapov ; Joye

19 décembre 2009

Défi #86

La langue française est riche de locutions en tout genre,

pour ce 86 ème défi je vous propose d'en glisser cinq

dans un texte qui évoquera

une surprise

que vous réservez à une personne qui vous est chère !

Voici les locutions en question :

Rire sous cape

En catimini

Être pompette

Boire du petit lait

De fil en aiguille

Envoyer vos messages à l'adresse bien connue :

samedidefi@hotmail.fr

Nous attendons  vos surprises avec impatience !

19 décembre 2009

Oh, n'arrivez pas trop vite... (Virgibri)

Cela ne date pas d’hier. Et ça ne cessera pas, je le sais, malgré mes airs désabusés, mes déceptions, et le reste.

Il y a longtemps, bien avant internet et sa simultanéité, il y avait les lettres. De vraies lettres. Les enveloppes étaient enluminées, les timbres vivaient leur vie colorée et gracieuse, l’écriture emplissait mon regard et donnait souffle à ses pages souvent parcheminées, de vélin délicat, de grenat, de curry ou d’une tonalité quelconque.

Et la magie opérait : pour une lettre envoyée, il y avait un retour. Je comptais les jours : deux voire trois pour la réception de ma missive, autant pour recevoir un écho splendide à mes bafouillages. Il fallait donc une semaine au minimum. Généralement, l’attente fébrile n’était jamais déçue.

J’avais beau savoir que rien n’arriverait avant huit jours, dès le lendemain du petit cliquetis de la boîte qui avait avalé ma production épistolaire, je guettais. Je savais que le facteur passait vers onze heures. Parfois, je descendais pour une quelconque raison nos quatre étages, et je m’armais de cette petite clef sur le trousseau, bien tenue dans la main, pour ouvrir la boîte aux lettres magique. Le moment le plus délicieux était celui où, plantée là, devant les casiers du hall, je voyais un pli épais dépasser de la fente. Ou celui où j’imaginais que la boîte était remplie de surprises.

Plusieurs de mes amis fonctionnaient sur le même mode. J’avais donc aussi des chances de croiser les courriers, et d’en recevoir un alors que je venais d’en poster un autre.

Parmi ces amis, il y avait une danseuse, une calligraphe, une photographe, des camarades de colonies de vacances, des amis Sénégalais, d’anciens professeurs… Une multitude de possibilités et de merveilles à découvrir.

Et je rêvais de recevoir une lettre d’amour, un courrier extraordinaire de quelqu’un que je ne connaitrais pas et qui me dirait comme il m’aime… Parce que, de toute façon, les lettres sont toujours des lettres d’amour.

Il y a eu cette fois où mon amie V. a dû se faire opérer du genou pendant les vacances d’été, en 1997. Je partais trois semaines travailler en tant qu’animatrice de colonie de vacances : je savais que je n’aurais pas le temps de lui écrire. Alors j’ai anticipé : j’ai créé environ quinze courriers à l’avance, sur lesquels j’avais fixé des post-it. Ma mère avait les dates auxquelles il fallait les envoyer. Une lettre tous les deux jours. Quand V. a émergé après l’anesthésie il y avait une pile de courriers sur son chevet.

Ou encore, quand j’ai passé l’Agrégation en dilettante, et que j’ai écrit une lettre sur une copie, au lieu de composer en dissertation…

Copie_agreg

Aujourd’hui, on estime qu’internet, c’est de la communication. Mais rien ne vaudra jamais le bonheur de l’écriture reconnue, l’attente fébrile avant d’ouvrir délicatement une enveloppe, le bruit du papier frotté contre les doigts impatients…


Je ne me vois pas imprimer mes mails ou mes sms, aussi beaux fussent-ils. J’ai gardé des dizaines de courriers au goût de cannelle dans des boîtes d’archives.

Parfois, bien plus rarement qu’autrefois, je me fends de ce qui est un effort au lieu d’être seulement un plaisir, et j’écris. Une amie a survécu à cela, même si nos échanges sont de plus en plus sporadiques.

J’écris pour être lue, pour donner et pour recevoir. Pourtant, je ne descends plus au courrier juste pour cela. J’allume mon ordinateur…

Mais ça ne cessera pas, je le sais, malgré mes airs désabusés, mes déceptions, et le reste.

19 décembre 2009

Petit déjeuner … (Zigmund)

Zigmund- homme (celui qui m’a emprunté mon nom pour surfer) a rempli nos gamelles de croquettes ou de pâtée.

J’ai terminé mon repas. Elvis le chat idiot a expédié le sien  et  foncé dans le jardin vers de nouvelles aventures.  Bon vent !

Resté  seul avec mon maitre, j’attends,  assis sur la table près de lui, dans la position du chat digne : Basthêt.

Mon maitre sait bien pourquoi je le regarde  se noyer dans son café à la cardamone  en tapotant  distraitement  sur son ordinateur.

Je fais semblant de regarder le paysage, je m’y fondrais bien  pour qu’il oublie ma présence. Surtout rester  silencieux …ne pas avoir l’air de réclamer mon dû…il en reste dans le frigo… j’ai vérifié quand il a sorti la boite de pâtée.  Attendre… calme, dignité, discrétion…

En général, il craque au moment de la revue de presse à la radio. Il se lève et va chercher la boite ronde, plate et bleue de yaourt à la grecque.

 Ne pas se presser, ne pas réclamer trop vite.

L’air innocent, je lui tourne le dos, faussement absorbé par le spectacle de la rue. Parfois,  ruse suprême,  je pars  faire un tour rapide  dans le jardin : moi, vrai maitre de cette maison, m’abaisser à  attendre un misérable  yaourt ?  vous  plaisantez !

Ce que mon humain ne comprendra jamais c’est comment je fais pour aparaitre  subitement dès qu’il a soulevé le couvercle aluminium de son yaourt.  

 Bien décidé à exiger mon dû, à savoir  la friandise qu’il se destine, je lui impose ma présence, et vainqueur à chaque fois, je lèche le couvercle qu’il pose finalement  près de ma gamelle puis l’intérieur de la boite presque vide. 

Mais  ce que moi je ne comprends pas,  c’est ce besoin malsain qu’a mon maitre de saupoudrer son yaourt d’une dose énorme de cumin moulu, au lieu de le manger « nature » ou d’y mettre du sucre comme tout le monde.

zigmund_v_basthet

P.S. : ceci est mon premier montage photo, zigmund –chat refusant catégoriquement de poser à coté de basthet et du yaourt… soyez indulgents

19 décembre 2009

Puzzle (MAP)

   

Copie_de_Epices

19 décembre 2009

Faire refroidir (Moon)

Pas encore !

Mon doigt nappé de brun emmène encore quelques gouttes jusqu'au bord de tes lèvres gourmandes.

 

Mon enfant, attends !

 

Encore un petite heure et ce sera une belle pommade avec son goût subtil d'agrumes.

Ton doigt trempé fera un petit sillon sur la surface brillante...

 

Dans deux ou trois heures, tu pourras mieux faire une petite boule à rouler dans le cacao...

Elle fondra  à nouveau dans tes paumes tièdes et impatientes.

Mais ce sera tout le plaisir de lécher tes doigts maculés.

 

Demain, elle aura pris tout son velouté, souple et odorante et quand je napperai la bûche, tu viendras encore voir si tu peux tracer les lignes du bois à la fourchette et surtout s'il n'y a pas une pointe de couteau enrobée à mettre prudemment sur la langue, et peut-être une dernière framboise oubliée.

 

Tu n'arrives pas à retenir le mot bergamote mais le mot ganache, tu le sais depuis que tu as trois ans et tu attends Noël, cette année encore...

ganache


19 décembre 2009

En attendant Cannelle (Teb)

Ce matin là, le téléphone me réveille de très bon matin…

Une seule personne peut appeler si tôt !!!

Un coup d’œil à l’affichage de l’appelant confirme …

La Tante Cannelle…

La Tante Cannelle et son haleine de clou de girofle (elle a toujours une réparation dentaire sur le feu ;-))

La Tante Cannelle et les incontournables pains d’épices qu’elle cuisine à longueur d’année, à grand renfort d’anis étoilé, de muscade, et de cardamone …

La tante Cannelle et sa vieille 2CV couleur vanille …

2cv

La tante Cannelle et ses cheveux couleur paprika …

tatidani_letatiedani_le

Ail ail ail… La tante Cannelle !!!

La tante Cannelle et ses oignons aux pieds…

- Allo … je serai là à midi… J’emmène Poivrésel… mon Chihuahua…

ChihuahuaYorkieTwins

- J’amène un pain d’épices et… n’oublie pas que je suis allergique au laurier …

Ben, croyez moi si vous voulez… je suis restée sans voix…

Vite, un bon thé au gingembre pour me donner du courage en attendant la Tante Cannelle ;-))

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