Ont vrombi à s'en griller les soupapes
Moteur ! (Kate)
"Moteur !"
Quand le moteur
Fait vroum
Que notre coeur
Fait boum
Vrombissement
Étourdissant
Comme si c'était
Des onomatopées
Qu'on me disait
Viens petite fille
Faire des boums
Des vroums
Des vrilles
Dans un aéroplane blindé ?
Ah non, plus jamais !
Pour distribuer caviar
Aux uns
Champagne aux autres
À d'autres !
Claquer des dollars
Dans les années quatre-vingts
Je préférais Lavilliers
Sans sourciller
Ô Gringo !
I can't stand the ghetto...
Le Sertaô
Week end à Rome
Avec ma pomme
OK mon homme
Oublions la Somme
En bagnole de fortune
Peu importe la thune
Dans ton automobile
La vie défile
Le Grand défi du samedi (Joe Krapov)
ROOOAAWWW
VROOM
VRAASSSH IIIIIIIIII
ROOAAA
ROAP ROOWP ROOAP
VROOARR
ROWOAP
ROOWWOAR
VROOAARR
VROOAR
ROOAR
VROOMM
BANG IIIIIIII BING VROOP
ROOAWWW
ROO
VROMM
WOARR
ROOAAW ?
VROM ?
WOARR
VROO ?
ROAAA ?
VRO ?
VVRROOP
VROOWWOW
ROAWW
RAASH
VROOO
ROAP
VROO
CRASSH
WROOOOAAWWW
VROOP
VROOP
VROOO
PLAK PLAK PLAK
PLAK PLAK PLAK
PLAK
PLAK PLAK
PLAK
VROO
PLAK
VROOP
PLAK PLAK
PLAK PLAK PLAK PLAK
ROOAWWW
IIIIIII
VROP
VROOOMM
ROAW
VROOAP
VROOAP
VROOOO
IIIIIII
VROO ?
ROOW
ROAP ROAP ROAP
VROOP
VROOP
ROAP ROAP
VROOP
ROARR
VROAOOO
IIIIIIIIIIII
CRASSCH
VROO ?
VRO ?
VROOOWWW
ROAP
ROOOOWWWOOAP
VROO ?
VROAW
KRASH
VROOP
WROOP
VROOO
VROWAP
ROOWAAW
VROO
VROOP
VRROOWWAR
WROOO????OAWOA
ROWWW
VROO ?
BROW
BROOW
ROOAWWW
VROAAR
VROOW
VROOW
VROOP
IIIIIIIII
KRAASSH
VROOOWW
VROWW
ROWOAR
VROOW
VROOAP
VROOOO
WROOAAWW
ROA ?
VROOM
ROOOAA
ROOOAA
IIIIIIIIIIII
WROOAAR
VROOOW
ROOARR
IIIIIIIIIIIIIIII
ROWWO ?
VROA ?
WROOWW
VROOAW
WROOOO
Quelquefois il vaut mieux écouter la bande son d’un film que de se farcir une heure trente d’horreur imagière. L’exemple type pourrait être « Orange mécanique » de Stanley Kubrick ou « Papa est en voyage d’affaires » et « Underground » d’Emir Kusturica.
Voilà pourquoi je vous ai fait cadeau aujourd’hui de ce poème bruitiste qui est en fait la bande originale de la bande dessinée « Le Grand défi », une aventure de Michel Vaillant, coureur automobile par Jean Graton.
Je n’ai pas poussé le vice (platiné) jusqu’à vous recopier les vrombissements divers et variés que j’ai lus au fil des 70 albums de la série ! Je pourrais aller voir aussi si la deuxième série, réalisée par le fils Graton et d’autres, a vu évoluer les bruits des moteurs en même temps que la cylindrée des voitures. Ou encore enquêter du côté d’Alain Chevalier qui concurrença pendant un temps la série dans le journal Tintin.
Juste un regret, au retour d’un voyage à Reims, celui de manquer de temps pour aller chercher l’onomatopée qui correspond au bouchon de champagne qui saute sur le podium du vainqueur !
A votre avis il fait « plop » ou « pop » ou « plooop » ou « polop » ou... ?
Erratum (Walrus)
Dans votre grande mansuétude, vous voudrez bien excuser mon erreur :
Dans l'annonce de ce défi, je me suis emmêlé les pinceaux dans le choix de l'illustration !
Mais j'arrange ça immédiatement !
Voilà qui est fait !
Au jardin (petitmoulin)
Au jardin
Le vrombissement des abeilles
S'est tu
Le sablier
Prend toute la place
Sur l'ombre qui grandit
À peine le temps
D'écouter le merle
Chanter son requiem
La nuit se pose
Sur les mains tremblantes
La frayeur se dissout
Dans le parfum du lilas
Résigné
Participation de TOKYO
Moi, prince INOUE descendant d’une lignée d’empereur japonais , je suis allongé sur mon lit, je regarde les choses passer.
Le jeune lotus vient de partir, sa silhouette blanche sans visage s’éloigne dans la brume . Éveil a claqué la porte en laissant Sommeil prendre la relève.
Sommeil a belle allure ce soir, une silhouette sans visage, naturellement, mais auréolée de bleu nuit.
INOUE est au fond de la chambre, assis au bureau, il écrit à la seule lueur d'une vieille lampe de chevet.
IL appelle sommeil mais il ne vient pas. Il a une tâche à accomplir.
Insomnie avec son corps translucide lui dicte de ne pas arrêter de penser, ni d'écrire et de cherche une issue de secours.
Moi, j'attends que ce manège se termine.
Nous sommes la nuit du 6 août 1645 c’est ce soir qu’il a mis la machine au point. Il y a travaillé la moitié de sa vie, il va enfin pouvoir l’essayer. Un voyage vers le passé ne l’intéressant pas, il règle l’appareil vers l’avenir. TROIS cents ans, pourquoi pas trois cents ans, un chiffre rond, un beau symbole. Il se glisse dans l’appareil, vêtu de son kimono de cérémonie, la machine démarre dans un vrombissement et dit adieu au Japon de 1645. La machine fonctionne parfaitement, et l’emmène trois cents ans plus loin. Hiroshima, 6 août 1945. Pas de bol, non ?
Je vous l’avez bien dit les insomnies mènent nulle part .
Va va voum ! - tiniak
Va va voum !
Va va voum !
Quand mon moteur fait vroum
c’est que j’ file à la boum
(des férus d’Oum-Kalthoum)
Patapouf !
Patapouf !
Quand mon karma s’étouffe
c’est la faute à malbouffe
(et tous mes loukoums pouffent)
Tagadam !
Tagadam !
Au galop, vague-à-l’âme
bourdonne après Madame
(qui se fond dans le tram)
Kof ! Kof ! Teu-heu ! Teu-heu ! Bang bang !
Mêmes, tchiki-tiki-bang-bang !
C’est l’heure où mon cœur saigne
et répand son antienne
devant sa neuve enseigne
(de, naguère, ma "tienne")
Se sont laissé attendrir par le sujet
Nul besoin d'ustensile (petitmoulin)
Nul besoin d'ustensile
Il façonne les mots
À mains nues
Les mots imprononçables
Qu'il dépoussière
Inlassablement
Jusqu'à la nuit
Jusqu'au simple
Dévêtu
Les mots qui crient
Les mots qui murmurent
Et d'autres mots
Qui se taisent
Ceux qui surgissent
Par erreur
Ceux qu'il questionne
Sur le monde
Sur la vie
Sur la mort
Les mots
Ne lèvent pas
Tout à fait le voile
Ils inventent des réponses
Incomplètes
Nul besoin d'ustensile
Il chante les mots
À voix nue
Ustensiles à deviner (Joe Krapov)
Ami·e·s cruciverbistes, bonjour.
Pressé par le temps et absent de mon domicile ces derniers jours, je vous livre dix-sept définitions d'objets que l'on pourrait appeler des ustensiles.
Je n'ai pas eu le temps de les disposer dans une grille où leurs lettres se seraient croisées ni de les diviser en horizontalement et verticalement.
La première et la dernière lettre de chaque mot sont indiquées mais l'ordre de la grille ne correspond pas à l'ordre des définitions !
A vous de remplir les cases et de me dire si c'était facile ou pas !
***
1. Pour que la tête à Louis finisse dans le son
2. Ce coupeur de légumes vaut bien un concerto
3. Jean-Christophe Averty en usa pour bébé
4. Fait progresser le mélange huile-vinaigre chez Boris Vian
5. Moins tranchant quand il est second
6. Arme préférée du cavalier au jeu d’échecs
7. Ne vient pas forcément à bout de tout embouteillage
8. Les lettres du boucher
9. La petite ramasse aussi les effondrés d’après nuit de bamboche
10. Tamise les feuilles d’Orient pour le five o’clock
11. Moins il enlève de peau plus il mérite son nom
12. Retient le haut des jours chez Boris Vian
13. Apprécié des bonnes pâtes un peu masochistes
14. Ce goal n’arrête pas les buteurs mais les nouilles
15. Sert la soupe même à ceux qui ont son air ou souffrent d’un strabisme convergent
16. Doux agneaux ! Sont mal aimées de Sandrine Rousseau
17. Pour que les têtes d’œufs se tiennent bien à table
La ronde des ustensiles (Lecrilibriste)
Pour commencer la journée
Rassembler les ustensiles
qui l’ matin seront utiles
Et tout le mois c’est pareil
Le jour, le lend’main, la veille
Une cafetière
Une petite cuiller
Cinq doses de café
Un p’tit bol de lait
Une tranche de pain
Dans le grille-pain
Et un verre d’orange
Jamais ça ne change
Et pour finir la journée
Faut chercher dans l’frigidaire
Ce qu’il reste du dîner
Que l’on a récupéré
Dans des petits bols de verre
Une boite de sardine
De la ballotine
Une mandarine
Des haricots verts
Une tranche de gruyère
Puis un avocat
Et pour finir le repas
Un carré de chocolat
Alix au rayon X (Kate)
Alix au rayon X
Un ustensile serait donc utile
Avec lui se serait plus facile
Mais ne serait-ce pas un peu futile
Encore faudrait-il
Que j’eusse
Temps
Cil ?
Allons donc
Pour de bon
Lançons-nous
Tout d’un coup
Vers un rayon
De trucs mignons
- Et voilà, après la pince à épiler
Le recourbe cils !
- Mais à quoi me serviraient-ils
Puisque la ligne de mes sourcils
Et le galbe de mes cils
Sont parfaitement équilibrés ?
- Et pourquoi pas un porte-jarretelle
Mademoiselle ?
- Et aussi une guêpière,
des bretelles,
des jarretelles,
des jambières
et un long jupon ?
- Alors c'est non ?
Que diriez-vous d’un serre-taille ?
- Mais c’est quoi cet attirail ?
J’ai déjà un serre-tête,
une barrette,
une ceinture,
belle allure,
pas la peine de me proposer
une gaine
je suis déjà culottée
Qu’à cela ne tienne !
- Mademoiselle,
Vraiment désolée
De vous importuner
Mais vous regardiez les robes de mariées ?
- Oui, elles sont très belles
Et vous êtes vendeuse aux Galeries Labaillebelle
Vous vendez tant d’ustensiles…
- Tous très utiles !
- En tout cas plus paillettes
Que balayettes !
- Pour le rayon ménage
C’est à l’autre étage
Je peux vous accompagner
Si vous voulez
Trouver une passoire
Ou tout autre accessoire...
(Complaintes que chantaient mon père
et mon grand-père)
- Merci, je regarde
Pour l’instant c’est bon
Mais je retiens votre nom
Mademoiselle Hildegarde
Je vais réfléchir à tête reposée
Et reviendrai avec mon fiancé
Je ne sais
Je suis comme submergée
Par cet étalage d'objets...
La cuisine de Nini (Yvanne)
J'adorais la cuisine de Nini. Elle savait des recettes léguées par sa mère qui les tenait elle-même de sa mère. Pas besoin de cahier. Elle avait tout dans la tête et elle ne se trompait jamais. Ses plats étaient toujours assaisonnés à point. Il n'y manquait pas un grain de sel ou autres épices ou herbes. Et les plats qu'elle préparait tout naturellement, sans même y penser semblait-il puisqu'elle vaquait à d'autres occupations tout en faisant sa cuisine, étaient toujours excellents.
Elle avait l'art de vous mitonner par exemple un civet de lapin - de sa basse cour - aux cèpes auquel nul ne pouvait résister. Elle faisait revenir la viande coupée en morceaux dans sa cocotte en fonte noircie par les flammes, les ans et l'usage, sur un trépied posé sur le feu de bois du cantou. Après avoir préparé la sauce, ajouté les champignons cuits à part et d'autres ingrédients, elle mettait le récipient sur un lit de braises. La préparation chantonnait là doucement une bonne partie de la matinée. Elle accompagnait le mets de tourtous – galettes de sarrasin – et sans honte vous vous resserviez tellement c'était irrésistible.
A la campagne, il y a encore peu, toutes les femmes cuisaient dans le cantou ou sur la cuisinière à bois. Les plats avaient un goût spécial que je n'ai jamais retrouvé depuis. Même en m'appliquant à copier exactement les recettes. La cuisson sur le gaz ou les plaques électriques ne donne pas ce parfum et ces saveurs si particulières. Très loin de là.
Dans la souillarde de Nini tout un mur était occupé par un tableau porte ustensiles. Y étaient accrochés casseroles, poêles, passoires, louches, passe purée etc...Il y avait aussi sa planche à découper en bois. Elle était très épaisse avec une sorte de manche percé au bout pour la suspendre. Elle était légèrement creusée en son milieu certainement par l'usure mais cela facilitait le travail et évitait le gaspillage. Elle avait tellement servi qu'elle était entaillée partout sur son dessus.
Il est un autre plat préparé par Nini qui ronronnait aussi tout le matin sur la braise : le lapin farci aux carottes. Celles -ci étaient confites, légèrement caramélisées et fondaient dans la bouche mais la farce...Ah, les farces de Nini, inimitables ! Le pâté de pommes de terre limousin contenait également ce farci. Pas de chair à saucisse. Ça non, hérésie ! Mais du lard, du bon lard de son cochon.
Je ne perdais pas une miette de l'opération quand j'étais présente lors de l'élaboration dudit farci. Nini coupait en petits morceaux du lard gras de son saloir – tout le monde dans les villages tuait son cochon – ainsi que du lard de poitrine fumé dans le cantou. Elle posait le tout dans le creux de sa planche et à l'aide d'une hache minuscule – pas de hachoir électrique – là aussi une hérésie ! délicatement elle émiettait la viande à laquelle étaient ajoutés oignons, échalotes et ail finement hachés eux aussi. Elle versait ensuite tout cela dans un saladier, y ajoutait du pain trempé dans du lait, un œuf ou deux, de la crème, du poivre et du persil, beaucoup de persil. Pas de sel, le lard étant déjà salé. Elle mélangeait bien. Ça sentait bon. Même cru c'était un délice. On était tenté de lécher le plat comme pour les gâteaux avant de le laver. Une fois cuit, encore un mets pour lequel on se serait damné.
Nini, âme généreuse et simple, a ainsi gâté sa famille tout au long de sa vie laborieuse. Elle a quitté ce monde depuis plus de dix ans. C'était une sainte femme et elle a mérité le Paradis. Prépare-t-elle des farcis Là-Haut ?
Drôle de truc (Vegas sur sarthe)
Âne y croche (Cavalier)
J’adore Marc mon père. Il est intelligent, mais aussi si profondément bête parfois.
Ma mère Colette a le sens plus pratique. Du bon sens.
Mon père taquine gentiment la truite. Il utilise des cannes de bambou avec un fil au bout. Un jour, il décide d’essayer d’en fabriquer une en fibre de verre, et pourquoi pas d’en vendre. Quelle drôle d’idée.
Rapidement, la cuisine, en superbe banc d’essai, fleure bon le verre fondu, mais exhale aussi des relents de vieux problèmes de démoulage. Toutes les cannes se brisent les unes après les autres quand on les extirpe de leurs solides matrices. Un peu pot de colle, elles refusent tout net de prendre l’air.
Mon père s’acharne. Puis, jours après jours, la difficulté le mine. Dépité, un peu raide, il se confie à un inconnu au café. Et justement, celui-ci utilise à longueur de journée un produit pour ce genre de casse-tête. Il lui refile le tuyau.
Mon père parvient ainsi à bricoler quelques cannes. Mais bien sûr il n’en vend la queue d’une. Ma mère est exaspérée, la cuisine dévastée. Elle lui demande de mettre son produit dans une grande casserole. Pour bouillir son lait. Ça pourrait enfin servir à quelque chose.
C’est au Monoprix du coin qu’il m’achète. Il m'alchimise le produit miracle. Colette, bonne pâte, met à rissoler deux belles truites. J’en ai l’eau à la bouche, et tel un phœnix à brûle-pourpoint, je renais de mes cendres.
Abasourdi, Marc entrevoit le filon.
- On va en vendre des tonnes ! Je l’appellerai Polytétra-fluoro-éthylène. C’est un nom super vendeur !
- Heu … non, dit Colette, là c'est moi qui décide ! Peau douce de téflon sur âme pur aluminium … Elle s’appellera Téfal !
...
Et ça, c'est quoi ? (Walrus)
Juste pour voir, j'ai consulté ChatGPT sur la distinction entre "ustensile" et "instrument".
Le machin m'a fourni une réponse satisfaisante tenant en une bonne page dont je vous fais grâce. Je n'ai pas poussé la plaisanterie jusqu'à inclure "accessoire" et "outil", mais j'y penserai s'il échet...
Ma question d'aujourd'hui est la suivante : dans laquelle de ces quatre catégories classeriez-vous ceci :
Mais comment voulez-vous que je le sache ? Pourquoi sinon le soumettrais-je à votre immense sagacité !
Je peux néanmoins, si c'est de nature à vous aider, vous dire où je l'ai découvert : dans une vitrine du musée du béguinage d'Anderlecht, un site associé avec la Maison d'Érasme (La Maison d'Érasme est en réalité la maison du chanoine Pierre Wichman, Érasme, qui était de Rotterdam, y a simplement séjourné en 1521).
Comme personne ne semble savoir ce que c'est, il est difficile de classer la chose. Elle est donc jusqu'à preuve du contraire non pas un ustensile (un ustensile a une destination d'usage précise) mais une chose, l'exemple même de "la chose en soi" ou "la chose en tant que telle" comme se plaisait à dire Monsieur Hainaut (marrant de porter le nom de la province où l'on vit) notre prof d'électrochimie évoquant au passage Kant et Schopenhauer pour notre plus grand ébaudissement.
Évidemment, dès que vous m'aurez révélé son usage, la chose deviendra immédiatement un objet classé, mettant enfin fin (comme le sel fin fin) à l'angoisse métaphysique qui m'étreignait depuis le 25 septembre 2010. Merci !