Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le défi du samedi
Visiteurs
Depuis la création 1 052 258
Derniers commentaires
Archives
26 novembre 2022

Défi #744

 

Protégez-vous qu'ils disaient !
Évidemment, il faut y croire...

 

Apotropaïque

 

7441

Publicité
26 novembre 2022

Ont zappé plus vite que leur ombre

26 novembre 2022

Ne zappez pas celle-ci ! (Walrus)

 
Vous le saviez, vous, que la marque de la première zapette c'était... Zenith !

w743

Le mot que j'avais failli choisir !

Bah,  ce sera pour la prochaine fois...

 

26 novembre 2022

Zapette (TOKYO)

 
La raison pour laquelle je trouvais l’université stupide, c’était parce qu’il fallait apprendre des choses qui ne me servirait jamais à rien Comme la connaissance de la langue grecque ; une perte de temps complètement idiote. Jamais le jour de mon premier entretien d’embauche on me questionnerait sur cette langue morte. Y avait aussi le cours de biologie, rien que d’y penser j’avais envie de vomir

Eh bien crotte de rat je me suis mise à zapper les cours .C ‘est comme Hamlet qui parle comme ça de nos jours ?

 Je crois qu’on a pris une mauvaise direction. Mais alors que faire ? J’avais trop marché contre ma volonté je rapetissais. Il me fallait rentrer en contact avec Lewis Caroll. C’est le lapin avec son haut de forme qui me fit signe. Il avait transformé mon programme d’études en aventure. J’appris que seuls les gens du vulgaire mangent de la soupe. Tout était règle comme du papier à musique. La chapelier fou mon professeur de géométrie était mon prefere.la rosée dans ses cheveux, la brume devant ses yeux étirés où brille une flammèche et cette façon qu’il avait de tendre l’oreille à des sons qui m’étaient inaudibles. je n’ai jamais plus rien zappe. 

v1

26 novembre 2022

J'ai télé-commandé du temps ! (Nana Fafo)

assemblage photo(3)

"télécommandez votre vie"

Ronchonchon il aime pas l'idée qu'on télé-commande sa vie.
Nom d'un cochon en rute, aucune télé ne commandera sa vie !


Ses 2 cochons de parents ont pourtant bien essayé de le commander...
Mais cette tête de cochon-mule n'en faisait déjà qu'à sa tête !

Et puis tout ça, c'est suranné, non ?
Il paraît qu'à l'époque des Dinosaures,
ils regardaient une grosse boîte carrée
qui avec le temps est devenue rectangle et s'est affinée en épaisseur
à coup de régimes aux contenus de plus en plus light.

Au programme :


Sur T'as pas Faim (TF1) -> allégement des réflexions et des idées
Sur Rance 2 (Surtout oublions le F) -> putréfaction de conciliabules insipides
Sur FrOnce 3 -> ride du lion et "maningite"
Sur Haine 6 -> horreur et décadence ... et léthargie
Sur ARchez (en Espagne) -> pointement du doigt conformiste et tentative d'éveil

Aujourd'hui à force de mincir, cette grosse boîte est devenue si petite
qu'elle tient dans la main
et la télé-commande a été implantée dans les index des utilisateurs.
On n'arrête pas le progrés !


Fini les disputes pour choisir le progamme & fini les compromis
Fini les discussions autour d'un sujet & fini les échanges qui nourrissent
Chacun zappe à son rythme avec son index personnel
et se laisse porter par un commandement de taille :
"Make Your Day" ou "fais de ta journée une réussite"
Tik Tok a remplacé Tic et Tac

Elle est pas belle la vie ! euh non "plus belle la vie"
Bref. Il y a des mots qui me rendent gronchon.

Belle lecture ronchoncrative !

no time pour les photos

Publicité
26 novembre 2022

Zapette de joie ! (Joe Krapov)

J'ai zappé Zoroastre mais pas zappé Zorro qui signait son nom à la pointe de l’épée le jeudi après-midi chez les enfants du voisin.

J'ai zappé Zarathoustra le bouquin dont ainsi parlait Friedrich Nietzsche, mais pas la musique de Richard Strauss qui introduisait les Dossiers de l'écran sur la télé de mon arrière-grand-mère.

Pas non plus zappé Zébulon qui n'a jamais manqué de ressort pour animer les abords du Manège enchanté.

J'ai zappé le général Alcazar. Pas les albums de Tintin, bien sûr, je les ai tous sauf « chez les soviets », pas le militaire – je les aime peu en général et même en adjudant-chef - mais le lanceur de couteaux : je déteste les jeux et spectacles dangereux.

J'ai zappé la grande Zoa et son boa, la chanteuse Zazie, Zizi Jeanmaire et son truc à plume mais pas zappé Bernard Dimey dont j'adore justement la plume, les poèmes et les chansons.

J'ai zappé la zarzuela, le zouk et le kazatchok car je suis un piètre danseur.

J’ai zappé « Zaïde » car je n’ai aimé Mozart qu’après avoir vu « Amadeus » de Milos Forman.

J'ai zappé Zatopek, Émil parce que mon maximum quand je cours c'est 7 km.

J'ai zappé le Zaïre, la Zambie, le Zambèze, la Tanzanie, Zanzibar, les Zoulous, les pays où survivent les zèbres et les zébus, parce que Giscard ne m'a jamais invité à un de ses safaris. Je n'y serai pas allé de toute façon. Pourquoi est-ce que j'irais tuer des bêtes qui ne m'ont rien fait ?

Plus encore que le Kazakhstan, le Baloutchistan et le balourd qui se détend j'ai zappé les zakouski, les Frères Karamazov, Zamiatine et Zinoviev mais pas Michael Zochtchenko et ses contes de la vie de tous les jours que je vous recommande.

J’ai zappé « Bajazet » de Racine et « L’Emile » de Rousseau mais j'ai lu tout Zola, enfin, tous les volumes de la série des Rougon-Macquart.

J'ai zappé ZZ Top, Léon Zitrone car pas turfiste, Zeffirelli (lui ai préféré Bertolucci), Zoltan Kodaly, Zurbaran (mais pas « la vie c'est pas tous les zurbaran »), Led Zeppelin, Frank Zappa. Je n'ai jamais crié « Viva Zapata ! ». Zazie dans le métro ne m'a pas laissé un souvenir impérissable, je ne suis jamais allé à Knokke-le-Zoute, je n'habite pas dans la ZUP même si je sème parfois la zone. Je n'ai pas encore lu « Zorglub », pas vu « Zardoz » ni de film de Werner Herzog. Je ne roule pas en zigzag quand je prends le volant. Je ne suis jamais entré chez Zadig et Voltaire, je n'emploie jamais le mot « zob » mais je sais qu'il existe des gens zarbis, des zadistes, des zazous, des zozos, de drôles de zigotos et des plombiers zingueurs qui font leur turbin dans les salles de bain notamment chez Pierre Perret dont j'ai parfois chanté « Le Zizi » et « Les Baisers » surtout celui de Zézette (épouse X ?) le plus salé, le plus sucré, c'est le plus chouette.

Je me souviens de « Avec son tra la la » de Suzy Delair, des crêpes Suzette, de Zénaïde Fleuriot mais pas de ce qu'elle a écrit et je n'ai pas zappé que la fille des Thénardier qui ne s'appelle pas Eponine se prénomme Azelma. Je me souviens du duc de Gonzague dans « Le Bossu ».

J'ai zappé le zona, « Le Diable amoureux » de Cazotte, le général Koutouzov, Mona Ozouf, Zabou Breitman mais j’adore Sabine Azéma. J'ai dit zut au zirconium, je n’ai pas fait le zouave à Mazingarbe, pas croisé de zombis à Anzin, pas promené Azor sur la Côte d'Azur, jamais pris le zinc pour aller aux Zuhesses, pas applaudi Joop Zootemelk par grand zéphyr.

Quand Daniel bat l’avoine, je ne suis pas un zéro. Manquerait plus que ça, nom de Zeus, mais j'adore les zeugmas et les œufs en omelette et je joue du kazoo. Quand je chante « Le Chapeau de Zozo » j'essaie de ne pas zézayer. J'ai bu du café dans un mazagran et je ne me suis pas servi d'une fronde pour cabosser Mazarin. J'essaie toujours de rester zen.

J'ai visité le zoo de La Flèche mais pas le site d’Azincourt. J'ai acheté plein de magazines et j'ai troué la couche d'ozone comme tout le monde mais j'ai zappé Sarkozy et Zemmour les dernières fois où j'ai voté. Je ne sais pas si Zinedine Zidane entraîne le club de Ouarzazate mais je m'en fiche comme de mon premier slip en zibeline aéré.

Je n'ai jamais passé de week-end à Zuydcoote et je ne sais pas où se trouve Mazamet (j’ai vérifié depuis : c’est dans le Tarn ta g... à la récré !)

Cette énumération ne vous harrasse t-elle pas, ami Bidasse ? Parce que certaines personnes prétendent que Zarastro et que la reine de la nuit pas assez. Ze n'ai pas d'avis précis sur le suzet.

J'ai pris des photos avec un appareil Zénit mais je ne porte aucune marque au pinacle, surtout quand le soleil est au Zénith.

Bizarre ? Moi j'aurais dit « bizarre » ? Comme c'est bizarre, tout ce bazar !

Je me souviens qu'il y a un barrage à Donzère-Mondragon et des pêcheurs de perles chez Saint Georges Bizet.

Je n'ai bizuté personne à Uzès ou à Béziers. Je pense qu'il n'y a pas eu de duo Laurent Voulzy Marcel Zanini ni de Zucchero-Panzani.

Au bout du décompte je crois que j'ai zappé Mazeppa, Frazetta, Buzzelli, entre le zist et le zest (de citron), les zonzons (les moustiques), le passage du rouleau compresseur des Zan, Zachary Richard, Zelda Fitzgerald et son jeu vidéo, l'album « Zuma » de Neil Young, Hervé Bazin, Bazouges-la-Pérouse, Mézidon, Bozo le clown, Marcel Bozzuffi, Dizzy Gillepsie, Michel Jazy, les zygomatiques, Zigomar et Palomar de Delfeil de ton, les zigouigouis, les Gazaouis, Zénon, Marcel Azzola (Chauffe, Marcel!), la couleur zinzolin mais si je n'avais rien zappé on m'aurait accusé de faire de l'excès zèle ou d'être azimuté !

Il y avait encore l’illustrateur Caza, le Congo-Brazzaville, Zaza Fournier, Melchior et Balthazar, les jazzeux, les lazzis qui n'épargnent pas la mezzo-soprano, les pizzicati du pizzaïolo, Astor Piazzolla, « Razzia sur la chnouf », les petits rhizomes qui font les grandes rizières, Henri Krasucki sur sa Suzuki, le bouzouki de Zorba le grec, l’azalée c'est une valse ou une mazurka que dansent Arthur et Zoé.

Par Belzébuth j'ai failli oublier aussi Razibus Zouzou, le compagnon noir de Bibi Fricotin !

J’ai aussi zappé Zsa Zsa Gabor mais j'étais trop petit pour lui déclarer ma flamme . Elle est morte, feu Zsa Zsa gabor, paix à ses cendres. J'ai zappé le Zippo car je suis non-fumeur et puisqu'on parle de ça, d'allumer plutôt que de zapper, je ne zapperai pas pour finir Zavatta le clown dont j'ai découvert récemment cette géniale chansonnette dans laquelle il n'y a pas un seul « z ». Quelle belle zappette, le lipogramme ! 

26 novembre 2022

L'âme erre... Lâche aise... Tout est relatif ! - tiniak

 

Qui se rappelle à nos glamours
quand on en a eut fait le tour
de crépuscule en point du jour
aller-retour
dans la fournaise
droit devant ou par maints détours ?

Que saurait évoquer mon ombre… ?
Juste à cet endroit où je sombre
vers la Fée Verte qui me comble
- d’aise ?
plaise que non, mon bon !
seul mon cul tient sur cette chaise

Quoi penser de ce lent brouillard
que traverse un long corbillard
où, davantage tôt que tard
je viendrons m’allonger sans fard
avec l’averse pour linceul
le bruit des sabots pour fanfare
un nom que méprise Lazare
plus élimée que mon foulard ?

Dont il me reste un souvenir…?
De cette vie, voulez-vous dire ?
Mon brav’ môssieu, j’ai rien vu pire !
Que j’en ai perdu le sourire
au prix de graveleux soupirs
par des ruelles t’à maudire
et tous les kiosques de l’Empire

qu’a passé mon dernier sou ?
Là, sous mon nez, le voyez-vous ?
Pour la poche du vieux grigou
qui n’en respecte que le coût
ne dit pas mon nom jusqu’au bout
(j’ m’appell’ Zabou)

Pour fair’ marrer sa clientèle
(qui vaut mieux que sa parentèle !)
sitôt que je pique une tête
(vers la Fée Verte qui me guette)
“V’la qu’ la Za’ pète !”, il crie…
Mais moi, je m’en fous bien, pardi !
J’ai le nez gris et suis fort aise
de tenir encor sur ma chaise

absynthe_XIXe_sleepy_creepy

26 novembre 2022

Grivoiseries enfantines (Yvanne)

 

Zapette, c'est un petit nom charmant. Pas comme Ignace n'est ce pas Monsieur Fernandel ! Oui, zapette ce pourrait être un prénom. Féminin bien sûr et pas plus ridicule que certains qui sonnent bizarrement à l'oreille. Pour moi cependant « zapette » ne signifie pas grand chose pour ce qu'il désigne parce que j'appelle une télécommande tout simplement une télécommande. Et comme la télévision n'est pas ma tasse de thé je ne l'utilise pas beaucoup.

Alors cher Walrus je vais parler d'autre chose. T'inquiète : le mot de mon histoire commence aussi par un « Z » Il s'agit de « zézette ». Non les amis, pas de crainte, je ne vais pas verser dans la pornographie – quoique ! - ni même la pâtisserie en référence aux excellents biscuits sétois parfumés à la vanille. Zézette, c'est moi. Enfin c'était moi. Ben oui. Quand j'étais une minote de 4 ou 5 ans. Et seulement pour deux personnes.

Dans mon village il y avait et il y a toujours d'ailleurs une très grande maison bourgeoise qui était, dans les années 60 divisée en appartements. Au rez de chaussée,venaient de Bordeaux pour passer l'été, deux sœurs célibataires très âgées – pour moi, elles l'étaient en tout cas.
Petite fille un brin délurée, ne supportant aucune entrave, sitôt échappée de la maison familiale, j'allais dans le hangar à bois pour me débarrasser de ma petite culotte. Je me promenais donc nue sous ma robe sans gêne aucune.

Les deux sœurs, des vieilles bigotes, ne supportaient évidemment pas de me voir déambuler cul-nu. Et j'imagine que cela arrangeait mes petites affaires. Assez polissonne pour aller me pavaner devant chez elles et attirer leur attention par quelque ruse. Elles étaient horrifiées. Elles avaient d'abord commencé par des petites menaces genre « nous allons avertir ta maman. » Ce qu'elles s'étaient empressées de faire bien sûr. Mais mes parents avaient d'autres chats à fouetter avec les travaux des champs que de surveiller ma tenue. Je le savais bien. Les frangines en avaient pris leur parti et changé de méthode.

Elles me faisaient ensuite du chantage. Un chantage très profitable pour moi à vrai dire. «  Zézette, si tu mets ta culotte, tu auras un bonbon ». Je courais alors au hangar enfiler le sous vêtement et me précipitais chez elles pour soulever ma robe, toute fière. Chouette, un bonbon !
Je repartais aussi sec vers le hangar et le manège recommençait. Jusqu'à ce que, lassées, elles n'ouvrent plus leur porte et laissent aller la sauvageonne.

Quand elles me donnaient une friandise pour récompenser ma bonne volonté (!) j'étais ravie. Mais quelques fois, elles fouillaient au fond d'un tiroir où elles dénichaient un sou (percé) d'avant guerre qu'elles me tendaient croyant me berner. Je savais bien que les sous – les vrais – n'étaient pas percés. Dans ce cas je quittais le logement un peu contrite et je balançais le sou presque sous leur nez. Bien fait pour elles : je restais sans culotte !

J'ai un prénom qui se termine en « ette » comme beaucoup de filles nées dans les année 50. Les demoiselles m'appelaient « Zézette » je ne sais pas pourquoi. Je n'y prêtais pas attention. Jusqu'au jour où un grand s'est moqué de moi en répétant « Zézette, Zézette » en accompagnant sa raillerie d'un geste obscène. J'ai compris confusément qu'il y avait peut être une relation entre le sobriquet et le fait que j'allais cul-nu. Je ne savais pas encore ce que « zézette » voulait vraiment dire. Toujours est il qu'à partir de là je n'ai plus posé ma culotte. Ce fut tant pis pour les demoiselles qui ne m'intéressaient plus même si je regrettais les bonbons.
 

26 novembre 2022

Petite histoire au quotidien (Lecrilibriste)

 

Au lieu de cloper ta cigarette

Clique donc sur la zapette

Vire-moi ces entourloupettes

« Siouplait » ! « Siouplait »« Siouplait ! » 

Arrête !

Y-a pas un film un peu plus chouette

Que ces resucées antédiluviennes

Je sais pas, moi !

Une balade, une opérette, une amusette

Ou sur la « une » les chansonnettes 

De la Starac , avec ses stars et ses starlettes ?

Les programmes, c’est vraiment la disette

Ils nous soulent avec leur gazette

Ça tourne en rond, ça tourne en rond

Leurs commentaires nous prennent la tête

 

Comment ça ? T’as perdu la zapette ?

Tire le fauteuil, regarde !

La zapette ?

Elle est sur la carpette !

 

26 novembre 2022

Paysages ...avec zapette (Laura)

 

J'aime la télé,

Je l'ai toujours aimé.

Ce qui ne m'a jamais empêché

D'aller au ciné

Qui me fait voyager.

Mais la zapette en privé

M'emporte, moquez-

Vous, je sais

Que mes goûts télé

Ne sont pas intello mais

A ma décharge, je lis devant ma télé

La presse papier

Des essais

Des catalogues d'art... élevé.

Ma zapette me ramène

Dans un lycée hôtelier

Comme celui où j'ai travaillé.

A Sète où j'ai visité

Tous les musées.

Ma zapette me rappelle

Montpellier.

Marseille: la quitter

M'a fait pleurer.

J'aime les soap, riez!

D'un demi-œil attardé

Le reste de mes yeux portés

Sur le reste, captivée.

J'aime les jeux, souriez.

Ma zapette me ramène dans le passé.

Les paysages avec zapette en privé

Demain, ce sera Salé

Au ciné: l'autre rive

Du Bou Regreg

De Rabat, ma capitale

Pendant trois ans.

 

26 novembre 2022

Something stupid (Vegas sur sarthe)

 
Vous me croirez ou pas mais c'est juste après avoir appuyé sur Display que son fourreau en lamé a rejoint la moquette !
On n'avait même pas eu le temps d'enquiller nos Margarita's qu'elle était déjà offerte devant moi avec un sourire qui semblait dire "Come on, essaie autre chose".
Je me gardai bien d'appuyer sur Retour de peur qu'elle se rhabille, alors d'un doigt fébrile - n'importe qui aurait eu le doigt fébrile dans cette situation - je pressai la touche Outils.
Le convertible bascula brusquement à l'horizontale tandis que ma chaîne s'était mise à distiller du Sinatra.
Pas le temps d'aller sur Menu pour choisir un Barry White de derrière les fagots, j'allais devoir me contenter de 'Something stupid'. (un signe prémonitoire)
Je ne connaissais rien d'elle mais dans la position où nous étions, nul besoin de la touche Info pour deviner qu'elle avait tout ce qu'il faut là où il faut.
Fébrile, j'hésitais entre les touches Open/Close et Size quand la touche Exit s'enfonça malencontreusement!
Cette foutue zapette venait de me lâcher alors que je lui avait offert des piles neuves la veille, des Duracell Supreme à dix euros pièce.


D'un coup de reins - celui dont je ne profiterai jamais - elle se relève et tandis qu'elle renfile son fourreau en lamé, je pianote sur Retour à qui mieux mieux... le canapé en folie s'ouvre et se referme comme une huître au rythme de 'Douce nuit Sainte nuit' immortalisée par les petits chanteurs à la croix de bois.
Je peux vous dire que ça, ça vous plombe une ambiance... Vous avez déjà essayé d'emballer sur  'Entendez résonner les pipeaux' ?? J'ai tenté un Mute en espérant que le silence jouerait en ma faveur mais j'avais bel et bien perdu tout contrôle.
Je n'ai pas eu le temps non plus de rentrer son petit nom au clavier - ça c'est pour mes statistiques - qu'elle était remontée sur ses talons aiguilles.
De son mètre quatre vingt dix augmenté elle me toisait avec la moue dédaigneuse de celles qui ne pardonnent rien à la technique, même la plus sophistiquée. A cet instant elle était bien la seule à avoir du sexe-à-pile.

J'ignore ensuite ce qui s'est passé, j'ai sans doute appuyé par mégarde sur la seule touche qui devrait être interdite, la touche Skip et j'ai entendu deux fortes explosions dans son bustier …
Effondrée sur le canapé - réouvert par bonheur - elle venait de perdre son 95D et moi toute occasion de finir la nuit avec mon inconnue.


Dans l'ambulance j'ai bien essayé de consoler ma planche à pain avec un vieux Dylan récupéré sur mon smartphone mais elle ne pensait déjà qu'à la reconstruction de ses airbags.
Ça chantait "How many roads must a man walk down ... » et un  ambulancier alangui me faisait de l'oeil !!
J'ai balancé la zapette par la fenêtre... de nos jours on nous vend vraiment de la camelote!   


26 novembre 2022

Happée (Kate)

Happée

En France on zape avec la zapette -un ou deux p (on n'en garde qu'un, ça suffira !)- peu importe puisque le mot "officiel" serait télécommande.

Télécommande : mot né en 1945...  car on arrivait déjà à commander un appareil à distance et le mot devait faire défaut, alors ce mot a-t-il été ainsi fabriqué en 1945, donc, sur deux racines de langues mortes très en vogue à l'époque. De :

- "télé", au loin, à distance, en grec ;

- "commande" de "cum", avec et de "mandare", ordonner, en latin.

La télévision s'est infiltrée dans les foyers dans les années 60, chez nos voisins d'en-dessous Adamo chantait l'amour en noir et blanc et quand ils nous invitaient le dimanche après-midi, on était nombreux, c'était gai, plus que les disques et la radio. Ensuite mes grand-parents ont eu la télé, même s'il n'avaient pas de salle de bain, et ils parlaient tout le temps en même temps, commentant tout... Enfin, bref, elle s'est généralisée, même mes parents en ont acheté une et elle a trôné en reine dans la salle de séjour pendant des années, et de noir et blanc elle est passée à la couleur et mes parents se sont séparés (non, pas à cause de la télé) et puis la télécommande est arrivée... Tellement familière, elle a fini par s'appeler zapette puisqu'on pouvait zaper avec (ce que j'ai toujours détesté) et passer des heures à regarder tout et n'importe quoi sans jamais s'y intéresser, sinon s'adonner au plaisir de zaper (ou plutôt l'addiction)... qui aurait tout aussi bien pu être substitué par une manette de jeu video, style "playstation" où on joue au tennis, même si c'est en virtuel au lieu de passer des heures de beau temps à regarder Roland Garros alors qu'on ne connait pas une seule règle de ce jeu, hormis qu'il faut souvent s'éponger le front, de préférence après avoir couru, hurlé ou bu un coup... Mais bon, souvenirs, souvenirs...

Non, je ne zape pas, je choisis mon programme et s'il me déçoit, je l'arrête, en principe...

Alors bougeons un peu, enfin un peu plus que ma raquette et moi sur un court et partons, oui, partons !

En Angleterre, on zape avec le "TV remover", et ce mot zap m'évoque instantanément le temps (les années 80) où je lisais les romans de David Lodge, notamment "Un tout petit monde" où l'intelligentsia (ou considérée comme telle) universitaire se retrouvait de séminaire en congrès au quatre coins de la planète (si j'ose dire) et les professeurs Philip Swallow (England) et Morris Zapp (USA) m'émerveillaient de leurs quêtes, conquêtes, connections, etc., bref, zapaient autour du monde tels des "Ulysse" modernes...

0 2

Plus récemment, et même pas plus tard que la semaine dernière, cette belle couverture bleue et ce titre sybillin, mais surtout un nom d'auteur dont j'avais toujours entendu parler sans jamais le lire -Julian Barnes-  m'ont attirée. Non, je n'ai pas zapé le livre au bout de dix pages, ni même de cinquante, comme je n'hésite pas à le faire dès que j'en ressens l'envie ou le besoin. Non, j'ai plongé dans ce livre, il m'a happée... enchantée, questionnée, plu. Le tennis n'y joue pas de rôle, non, mais dans "La seule histoire" que j'ai lue ensuite, oui.

0-2 2

0-3 2

Ce dimanche matin tôt, l'animatrice radio annonce qu'on est samedi et l'animateur ne rectifie pas. Je me lève, il fait encore nuit. Mini zapette en main, j'allume la radio, elle dit "HELLO" et aussi "GOOD BYE", comme la chanson (mais "GOOD BYE" est plus facile à photographier !) dans la cuisine. Tiens, une interview de France Brel, la fille de Jacques Brel et à la tête de sa fondation. Elle choisit pour la chanson finale de l'émission une belle chanson canadienne, triplement canadienne et universelle. Non, je ne prendrai pas la manette pour zaper ! Mais si, après j'ai zapé... dans le temps, en février 2018, le mot du défi de la semaine était "curriculum", et j'ai eu la confirmation que cette chanson m'avait déjà emballée, et ce gars ben ordinaire aussi... et me suis envolée avec lui !

26 novembre 2022

Mots zappés (Cavalier)

"Ma Page Blanche est vide ..."

Ce soir obscur, elle est suspendue à l’odeur
Du feu dans l’âtre. Elle est sous le banc de parole
- Comme à six pieds - On la voit dans le flux moqueur
Des poutres du grenier. Du plancher qui m’engeôle.

En mots zappés ma table fissurée émiette
Au fond d’un coffre clos des écrits de sapin,
Glisse tous feux éteints l’encre sous ma palette
Et fait hurler au vent les branches du destin.

L’arbuste descellé flotte sur la douleur
De ma plume transie, et sous son auréole,
Las je m’assieds à terre, abattu et songeur,
Fixant sans un mot dit ma flamme qui s’étiole.

Ce soir obscur, ma chandelle morte est muette,
Ma plume est endormie à l'ombre du chemin.
Ma Page Blanche et vierge en tambour ni trompette
A su zapper mes mots et m’en taire la fin


...

 

Vous savez bien ici
Parfois on reste coi, recroquevillé sur la consigne
Mais aussi, souvent, on zappe, on surfe et on écrit mille mots !!!!! :

 

"Tant qu'y'aura des mots à zapper ..."

Et zappe et zappe

Et zappe sur ton faire-vouloir
Et zappe et zappe
Tu dormiras mieux plus tard …

Des textures imagées tant qu’y’aura
On fumera des cigarilles

Sous la lumière blafarde
De ta lampe qui grésille
À vouloir le faire, illusoire
Dérisoire, tu babilles en coquilles
Et fendilles des cés cédilles …

N’assiège plus les touches du farfelu !

Zappe et re zappe
Le dessous de tes doigts gourds
Lors ne plombera plus son œuvre
En vinaigres aigris par la bouche fumante
Amarante dans tes vases clos …

Je vois tes lèvres pincées au fin feu des tempêtes
Étreignant tes journées héliocentriques
Sous ta main morte étriquée
Qui écrase en gravité des pivoines fanées …

Zappe et zappe sur ta vie

C’est un récit que tu crieras
C’est une histoire que tu reliras
C’est une histoire que tu écriras
Comme il est bon qu’elle soit écrite
Et telle image sera-t-elle peinte ?

Qu’il faudra se l’entendre dire
Sur le clavier de tes chimères

Alors sans bruit tu t’égosilles

Et tu zappes zappes
Aux méandres saurs de tes mots dits

...

 

Et vous ? Êtes vous plutôt ?

 

 

Ou ?

 

 

Ou même quand bien même ?

 

 


 

26 novembre 2022

télécommandes (joye)

PhotoFunia-1669402911

⚡Chut !⚡

Tais-toi !

⚡Silence !⚡

Tais-toi !

⚡La ferme !⚡

Tais-toi !

⚡Ça suffit !⚡

Tais-toi !

⚡Ta gueule !⚡

Tais-toi !

Dégage !

Tais-toi !

⚡Faiche !⚡

⚡Tais-toi !⚡

⚡VA NOUS F**TRE LA PAIX !⚡

⚡Crève dans le caniveau !⚡

⚡Sale porc de mes deux !⚡

Tais-toi !

19 novembre 2022

Défi #743

 

Je sais, il n'est pas au CNRTL
mais c'est pas grave...

 

Zapette

 

7431

 

19 novembre 2022

N'ont pu cacher leur joie

19 novembre 2022

Youpii (TOKYO)

 

Il y a quelque chose qui ne va pas avec ce logiciel. Il se trompe souvent dis-je au vendeur ?

Vous êtes entrain de dire que ce logiciel fait des erreurs.

C’est trop bizarre à chaque fois que je termine un projet j’ai un grand youpi qui s’affiche avec des centaines d’étoiles.

Le vendeur me regarde, je sais qu’on dirait que je viens d’essuyer une tornade, mes cheveux partent dans tous les sens. Il me déshabille de la tête au pied. D’accord j’ai gardé mes pantoufles à figurine en peluche d’un vert jaunâtre couleur chou de Bruxelles.

Le logiciel ne se trompe pas dit il .

Vous voulez dire qu’il est infaillible, parfait ?

D’après le logiciel ces » youpi « sont programmés par vous.

Le cerveau de ce logiciel contient des milliers de mots et nous ne devons pas écarter que son intelligence artificielle gagnerait en autonomie dis je révulsée. Et la première chose qu’il ferait mademoiselle c’est être fan de vous ? .

Je n’ai aucune idée pourquoi ce logiciel se comporte ainsi à votre égard.

 

Durant un moment nous nous jaugeons comme deux joueurs de poker entrain de bluffer.

Tant qu’il n’écrit pas vos projets à votre place je ne vois pas en quoi ce youpi vous ennuie. Il y a des choses beaucoup plus graves dans ce monde mademoiselle.

Il ne dit pas que ça monsieur. Il est quelquefois condescendant avec moi. La dernière fois j’ai eu droit à un ‘doux jésus.’

Bon mademoiselle j’ai autre chose à faire/ ici on vend des logiciels alors tant qu’il ne vous montre par ses parties génitales nous ne questionnerons pas ce logiciel sur ça/ bonne journée.

v1

19 novembre 2022

Tintignac (Yvanne)

y

Youpi ! Je vais faire d'une pierre deux coups comme dit l'autre. Sans le savoir et sans le vouloir l'ami Walrus me donne l'occasion de vous servir ma daube commencée la semaine dernière et laissée en plan pour courir après Ernest, mon espiègle petit fils. Daube, daube, tiens nous y voilà déjà : daube vient, il paraît, de adouber qui signifiait préparer, armer un chevalier.
Tant pis, mes amis si vous êtes déjà passés à des histoires moins guerrières. Avec « youpi » ça devrait le faire il me semble. On verra. Moi j'en suis encore à chercher l'arme qui pourrait concurrencer dans le temps le xyphos. Ah, il pioche le prof, pour nous servir les mots les plus extravagants – j'allais dire les plus tordus ! - les plus abracadabrantesques ( eh oui, celui-là je l'aime bien : on n'est pas corrézien et amateur de pommes et de tête de veau pour rien ! )

Bon. Passons aux choses sérieuses et venez avec moi visiter Tintignac. Vous ne serez pas déçus. Enfin, si vous vous intéressez un tant soit peu à l'archéologie.
Durant mon enfance, j'allais parfois en vacances chez ma marraine qui habitait tout près du site. On parlait communément alors « des arènes de Tintignac » appellation qui s'est révélée impropre à la suite des fouilles entreprises, surtout depuis 2001. Mais il avait suscité l'intérêt bien avant puisqu'il fut classé monument historique en 1840 après la visite de Prosper Mérimée.

Lors de ces vacances, mes pas me conduisaient toujours sur ce lieu pittoresque qui attisait ma curiosité. Des murettes émergeaient du sol et personne autour de moi ne pouvait me donner d'explications quant à ce bâti qui semblait très ancien. L'endroit n'en devenait que plus intrigant et mystérieux. Il y régnait une atmosphère étrange, faite de vide et de silence et en même temps j'y sentais une présence, plutôt des présences multiples et rassurantes. Mon imagination m'emportait loin. J'imaginais une maison, seule rescapée d'un village et j'inventais les vies de ceux qui avaient pu habiter là. J'étais loin de me douter alors de ce qu'il allait advenir par la suite avec les différentes découvertes : Tintignac n'était pas un village mais bien une ville, luxueuse d'ailleurs.

Tintignac se situe en fait sur le territoire du peuple gaulois des Lémovices et renferme des trésors archéologiques de la plus grande importance. Je ne vous parlerai que de ce qui est le sujet principal de mon texte, à savoir l'arsenal guerrier mis à jour en septembre 2004. Plus de 500 fragments d'objets en bronze et en fer ont été trouvés dans une fosse. Parmi eux, pas de xyphos bien sûr – laissons cela à la Grèce antique - mais une dizaine d'épées gauloises, des fourreaux, des fers de lance, des éléments de boucliers, des pièces d'arnachement, des casques ouvragés à tête d'oiseau et sept carnyx (trompettes de guerre) à tête de sanglier ou de serpent, dont un carnyx presque entier. Un trésor inestimable, unique au monde. Les épées étaient initialement longues d'environ un mètre et volontairement brisées en deux. Leurs poignées étaient de bois et les lames en fer arrondies à leur extrémité. Les archéologues supposent que ces mutilations rituelles des armes de guerre déposées là participaient aux offrandes faites à une divinité avant la destruction du sanctuaire.

Tintignac n'a pas encore révélé tous ses secrets. Je me dis, chaque fois qu'il m'arrive de passer devant le site qui ne ressemble plus à ce qu'il était quand j'avais 10 ou 12 ans, tellement il a pris de l'importance, je me dis donc  avec une certaine émotion : je savais bien que ce lieu grouillait de vie et de vies souterraines qui s'avèrent riches en patrimoine socio-culturel.
 

19 novembre 2022

On arrive YOUPIIIII (Vegas sur sarthe)


08H00 et des poussières … il y a beaucoup de poussière blanche alentour.
Germaine appelle ça de la poudreuse, pourquoi pas de la neige tant qu'on y est ?
Départ du parking du téléphérique de Chamoni ; on prononce normalement le X sauf si on a les lèvres gercées et j'ai les lèvres gercées.
Altitude 1100m indique le panneau. Pas étonnant que j'aie les lèvres gercées.
La balade sera longue, la fille rousse de l'office de tourisme parlait de 7 heures d'ascension alors qu'elle vendait des tickets de téléphérique à des fainéants endimanchés.

09H00 et toujours autant de poussière blanche.
Par moments on passe sous le téléphérique avec dans la petite boîte des gens qui nous font des signes mais on ne peut rien faire pour eux, les pauvres !
Germaine boîte également, alors elle fait des pauses et moi des poses pour l'album photo.
On voit bien Chamoni et même notre hôtel et même le parking de l'hôtel et même notre bagnole, celle avec les portes ouvertes... les portes ouvertes ?
Si Germaine ne boitait pas, je lui causerais du pays.

11H30: Germaine s'arrête sur un replat et décrète qu'on est arrivés ; des crêtes il y en a aussi partout.
Un panneau annonce Plampraz, on prononce normalement le Z sauf si on a les lèvres gercées. J'ai toujours les lèvres gercées et Germaine boîte.
Des gars nous dépassent en courant, ils disent que Germaine a chopé un agacin; il parait qu'on en attrape beaucoup dans la région.

12H00: Sur mon smartphone je cherche encore agacin, c'est agaçant.
Larousse (le dico, pas celle de l'office du tourisme) me dit que l'agacin est le bourgeon le plus bas d'une branche de vigne et qui ne donne pas de fruit.
Germaine avait besoin d'emmener une branche de vigne ?
Si l'agacin ne donne pas de fruit, "ON" a également oublié les sandwiches dans la bagnole.

13H00: ça monte toujours – Larousse ou plutôt la fille rousse de l'office de tourisme appelle ça du dénivelé – il parait que c'est courant en montagne sauf quand on redescend mais ça s'appelle quand même du dénivelé.
En montagne, on ne doit pas s'encombrer de mots inutiles.

14H00: On aperçoit le sommet du Brévent, les Aiguilles Rouges qu'on nous avait vantées ne sont pas rouges ; c'est également venté alentour. C'est toujours la même chose avec les filles rousses des offices de tourisme.
Par endroits ça monte en lacets sauf pour Germaine qui a balancé les siens. En montagne, on ne doit pas s'encombrer.

16H00: Agacé, je cherche encore agacin sur mon smartphone avant que la batterie ne soit à plat tout comme Germaine. Google affirme que c'est une maladie des pieds, une excroissance de chair, mais on dit echcroichanche quand on a les lèvres gercées.
Germaine ne dit rien, elle souffre de son excroissance en silence, c'est beau et puis 1525m de dénivelé ça vous ôte l'envie de parler.

15H00: Altitude 2525m et des cailloux.
On arrive ! La fille rousse de l'office de tourisme ne s'était pas trompée sur l'horaire, à croire qu'elle était montée avant nous.
Je pousse un grand YOUPIIIII de victoire et Germaine joue du cor... au pied.
Les gars qui nous ont dépassé en courant trouvent qu'on fait beaucoup de bruit pour rien et que ça vaut pas l'Annapurna. On aimerait les voir avec des cors aux pieds et l'estomac dans les talons !

15H10: Justement on est devant le restaurant "Le panoramique".
On va devoir choisir entre payer 32,50€ pour redescendre en téléphérique ou une tartiflette à 25€.

15H15: On fait nos fonds de poches de sac à dos; "on" a oublié le fric à l'hôtel.

15H30: Germaine est un peu pesante sur mes épaules mais comme nous avait dit la fille rousse de l'office de tourisme ça ne fait que descendre sur 1525m de dénivelé.
Germaine dit que sur mes épaules la vue sur le glacier est superbe et qu'on devrait arriver avant la nuit.
On repasse sous le téléphérique où dans la petite boîte les gens nous font des signes mais ils ne peuvent rien faire pour nous, les riches !

20H30: On arrive à la bagnole, YOUPIIIII enfin... là où on avait laissé la bagnole

19 novembre 2022

Youpi!!! (Laura)

 
Youpi!!!
Le défi du samedi
Et un autre aussi

Dimanche, youpi
Le marché
Ruquier à la télé

Le lundi
Le train presque vide
Un café et je lis
Youpi

Le soir, youpi
Les séries
Nagui

Mardi
Le Rhône
Et le Gier
Youpi

La presse du mercredi
Le train presque vide, youpi
Je lis

La presse du jeudi
La pluie
Je chante, youpi

La presse du vendredi
Le marché
La piscine

Youpi!!!


Publicité
1 2 3 > >>
Newsletter
Publicité
Le défi du samedi
Publicité