Défi #640
Il ne faut pas confondre
Roupille
et
Roupie
Encore que, sur un mal entendu...
Il ne faut pas confondre
Roupille
et
Roupie
Encore que, sur un mal entendu...
Laura ; Walrus ; tiniak ; Vegas sur sarthe ; Kate ;
Vanina ; Yvanne ; [Fabrice] ; TOKYO ; Pascal ;
petitmoulin ; joye ; Joe Krapov et Marina
Bourgeoizovna ; Lecrilibriste ;
Je vais te loger une balle dans l’oreille droite.
QUOI ?
Je porte involontairement ma main sur l’oreille gauche
Il prend tout son temps pour extraire une cartouche de sa poche et la glisser dans la culasse
J’ouvre les yeux et les referme aussitôt.
Essayez de compter lentement jusqu’à trente et voyez combien de temps ça prend.
Je vous le donne en mille l’éternité.
Ce suspense était atroce.
J’étais au bord de la crise de nerf.
J’attendais la déflagration qui ne venait pas.
J’utilisais des balles à blanc j’suis pas fou !!
QUOI ?
Il semblait s’attendre à ma réaction.
Il avait posé ses pied sur son sac à dos, qu’il ouvrit après une dizaine de minutes pour en extraire une bouteille de liqueur de menthe .
Je voulais me barrer mais je souffre d’une réserve qui passe pour de la politesse et je ne parvenais pas à m’y résoudre.
Je crois que je courrais à ma perte si je restais avec ce dingue.
Ecoute mon pote me suis -je entendu lui dire
J’ai accepté je ne sais pas quoi exactement pour venir ici avec toi mais là
Tu fais tout un plat pour rien du tout me de dit-il avec un sourire désarmant comme une tortue qui s’excuse de sa lenteur.
Je suis lamentablement faible et contrairement à ce que tous mes instincts me dictaient j’abdiquais.
Quoi tu hésites encore ?
Mais non d’un chien je plaisantais tout à l’heure.
Moi je vais garder cette scène saisissante toute ma vie dans ma tète
Allez mon vieux me dit il énergiquement
Et là je ne sais pas ce qui m’a pris.
J’ai pris son arme je plaça prudemment la gueule du canon contre sa tempe.
Un observateur non averti aurait pu penser à une plaisanterie mais je ne plaisantais pas .
Dans ses yeux je voyais qu’il ne savait pas le sort que je lui réservais.
C’était étonnement confortable que de le voir transpirer comme une endive.
Alors quoi me dit il ?
QUOI QUOI lui répondis je. !!
J’avançais dangereusement le doigt sur la gâchette
Ca avait l’air un peu trop pour lui .
Il n’y avait qu’une façon de lui infliger une douleur à ce gard là .
J’ai lâché l’arme et je lui ai mordu l’oreille.
Je crois être la seule personne au monde à transpercer de mes dents un lobe d’oreille.
Mordre l’oreille d’un homme est un acte répugnant je sais mais QUOI ?
C’était la morsure d’un rancunier .
Couac.
- Tu fais quoi ?
- Quoi ?
- Tu fais quoi ?
- Une jambe de bois.
- N'importe quoi !
- Tu me crois pas ?
- Quoique...avec toi...
- Je fais une jambe de bois.
- Pourquoi ?
- Tu veux dire pour qui ?
- A quoi bon.
- Pour ma belle-mère.
- Tu racontes dieu sait quoi.
- Si je te le dis...
- Ta belle-mère avec une jambe de bois ?
- Ça sert à quoi que je t'explique ?
- Quoi qu'il en soit, ça me laisse coi.
- Ben quoi ! J'ai pas le droit ?
- De quoi ?
- De faire une jambe de bois.
- En tout cas, c'est pas droit.
- Oh, ça va, avec ton air narquois.
- Ma foi, c'est pourtant de guingois.
- Je ne sais plus quoi te dire.
- Alors, tais-roi.
- Ou quoi ?
- Explique-moi.
- C'est pour son homme debout.
- Quoi ?
Je n'ai eu que des beaux-enfants dont un a vécu 5 ans(de 15 à 20 ans environ) avec nous mais nos CDI(cette année de 2 collèges: un que je partage avec un collègue, l'autre n'est ouvert qu'à mi-temps avec moi)brasse une centaine d'enfants(adolescents) par jour. Je crie beaucoup mais je ne suis pas beaucoup entendu à cause du bruit ambiant et/ou des casques. Au bout de quelques injonctions, on me répond : Quoi????!!! ou hein???!!!! J'ai beau demander le comment pour remplacer, là aussi, je suis peu entendu sauf ceux de plus en plus rares qui m'entendent parce qu'ils m'écoutent et me respectent.
Ce mouvement
de balancier
naguère te faisait la fête
Dorénavant
dépense y est
négoces vains et maux de tête
C'est pas du jeu
qu'être à rebours
de chaque élan sentimental
Mouronne, feu
de mes débours
en suis pas fiévreux, j'en ai mal !
Voile carguée
(nul vent arrière)
et l'incurie des calmes plats
À balancer
(l'Une ou la mère ?)
s'égaillent tous les agrégats
En ai des aphtes
à tant maudire
la cataracte à l'œil aimant
Mais, si je cafte
- eh, quoi ? au pire...
Lui saura qu'Elle eut un amant
Pas si passive
dans la bluette
mais contractuelle pour Toujours
Passe, poussive
escarpolette
à deux pas de moi, dans la cour
« Quoi ? »
« Mais j'ai rien dit »
« Hum... mais tu n'en penses pas moins »
« Comment tu sais que je pense ? »
« Quand tu penses tu remues les lèvres »
« Moi, je remue les lèvres ? »
« Parfaitement, tu as remué les lèvres »
« Comment peux-tu dire ça alors que toi tu grommelles du matin au soir sans penser à rien»
« Moi je grommelle ? C'est bien la première fois qu'on me traite de grommeleuse »
« Parfaitement, tu grommelles »
« C'est parce que je ne sais pas faire deux choses à la fois »
« Pourtant quand on remue les lèvres c'est pour exprimer ce qu'on pense »
« Oui et bien moi je pense d'abord et je parle ensuite »
« Madame ne fait jamais rien comme les autres, forcément »
« Et Môssieur ne supporte pas que je me démarque, que je me distingue, que je m'élève au dessus de la masse... »
(Soupir)
« Quoi ? »
«Je n'ai toujours rien dit »
« Tu parles ! Ton attitude parle pour toi »
« Quelle attitude ? »
« Cette façon que tu as de me regarder et de remuer les lèvres sans parler »
« Moi, je remue les lèvres ? »
« Parfaitement, tu as remué les lèvres »
« Je vais te tourner le dos et le problème sera réglé! »
« C'est ça... profite en pour prendre toute la couette et pour parler dans mon dos »
« Si je te tourne le dos, je ne pourrai pas parler dans ton dos »
« Môssieur joue sur les mots »
« Pour jouer sur les mots il faudrait encore que je parle »
« Je n'en démordrai pas, tu as remué les lèvres »
(Soupir)
« Quoi ? »
« Ah là c'est toi qui vient de dire Quoi »
« Ça doit être l'écho de ton dernier Quoi. Et puis je ne vois pas pourquoi je ne dirais pas Quoi moi aussi »
« Et pourquoi tu dirais Quoi ? »
« Euh... c'est un défi que je me suis lancé comme ça »
« Autrefois le samedi matin sous la couette Môssieur faisait autre chose que se lancer des défis »
« Oui Madame, je me lance des défis pour me démarquer, pour m'élever au dessus de la masse... »
« Très original. Félicitations »
« Y'a pas d'quoi »
« Comment ça Y'a pas d'quoi ?»
Moi, coi (Soupir)
Comme tu balances ton... Grégory ! "Un de perdu", dit l'adage, mais c'est un adage...
Et Hector ? Non, Nestor, alors, dis-moi, vous avez parlé musique ou cinéma ?
Je te remercie pour ton cadeau : "Tristesse de la Balance et autres signes" de Jacques-André Bertrand, ce Papou, son premier livre. Balance, signe d'équilibre, soi-disant... mais on a dit et écrit tant de choses pour expliquer les caractères et le monde, le zodiaque serait-il une science ? Ça se saurait, en tout cas c'est drôle et bien écrit et si la Balance est mise à l'honneur, les autres signes ne sont pas oubliés !
Pour l'heure, "balancer" ou pas, telle est souvent la question. Deux exemples, nés en 1948, respectivement Nathalie Baye née le 6 juillet et Gérard Miller né le 3 juillet, non pas sous le signe des Gémeaux mais du Cancer.
En 1982, dans deux films phares, Nathalie Baye incarne deux personnages bien différents confrontés au dilemme : balancer ou pas ? Elle incarne aussi bien Nicole, prostituée, dans "La Balance" proche du milieu, des truands, des indics, de "balances", que Bertrande, paysanne sans fard dans "Le Retour de Martin Guerre" face au retour de son pseudo mari : balancer ou pas...
Mais encore ?
En 2009, Gérard Miller balance avec humour dans son livre "Ce que je sais de vous... disent-ils" en énumérant les lieux communs qu'on a bien sûr envie d'entendre, par exemple : "La Balance n'est jamais vulgaire", etc.
Sur un plateau Nathalie et surtout les personnages qu'elle interprète, sur l'autre Gérard, sur le troisième toi et sur le quatrième moi. Quoi ? Une balance n'aurait que deux plateaux ?
La Balance que je suis (serais ?) te salue et te rappelle que j'ai bien balancé, d'ailleurs, il n'y a pas si longtemps...
Puisqu'il faut terminer en chansons, bonus : Moustaki par Barbara, et le réjouissant film "La fiancée du pirate" avec la belle Bernadette Lafont.
Et alors, avec Victor, pardon, Nestor, vous avez parlé cinéma ou musique ?
Bises de ta cousine,
Sarah
Que vous dire de ces quelques mots qui -moi le Parisien- me laissèrent perplexe, voire coi.
Une expression pourtant ouverte au dialogue, mais il me faut, ici, vider mon carquois.
On la trouve en fin de conversation, dans le Nord, les Hauts-de-France, et c’est pourquoi,
Installé tout près de Lille, elle m’a souvent amusé depuis : « On se téléphone et on se dit quoi... »
?
« Mesdames, messieurs, si l’on emprunte le Chemin des Providences, tout au fond de la forêt, entre le petit marais et le grand chêne, nous tomberons forcément sur le vieux puits. Évidemment, si l’on vient par la sortie « Est » de l’autoroute, avec ses antennes et ses relais, la promenade sera beaucoup moins bucolique ; aussi, nous passerons par le sentier le plus champêtre. En restant discret, il est possible d’entendre roucouler un faisan, cailleter un sanglier ou bien, encore, siffler un daim… ». Ainsi parlait notre guide, à notre petite troupe qui l’accompagnait… « Papa ?... Ça roucoule, un faisan ?... »
« La légende dit que les fées, les enchanteresses et les jeunes sorcières venaient s’y désaltérer, pendant leurs compétitions d’adresse. Il se dit encore que, certaines nuits, c’était un crépitement incessant de baguettes magiques, de sorts multicolores et autres sortilèges en confettis, qui éclairait le ciel, dans des interminables feux d’artifices de paillettes d’or et d’argent qui se voyaient jusqu’au village !... Il reste sans doute quelques magies, ici et là ; regardez où vous marchez ; on ne sait jamais… Chaque fois que je viens, je dois inventer le chemin parce qu’il disparaît derrière mon passage ; semblant barrer mes pas, les branches s’affalent, les fougères repoussent, les champignons s’installent, la mousse s’étale… « Papa ?... Il est magicien, le monsieur ?... »
« C’était de l’entraînement… », reprit-il. « Toutes n’étaient pas encore des fées reconnues. Les lapins gambadaient avec de toutes petites oreilles, les noisettes étaient carrées, les pommes de pin poussaient bleues, les fraises des bois avaient leurs chansons, etc. Les loups ne s’approchaient pas, ne sachant pas à quelle sauce ils allaient être dévorés.
Les elfes s’occupaient du service, allaient puiser l’eau au puits et rafraîchissaient la soif de ces demoiselles ! C’est que ça caquetait, caquetait !... Elles s’échangeaient des poudres, des onguents, des recettes !... Et ça riait, ça riait !... » ; « Papa, ça veut dire quoi « caquetait » ?… »
« Aussi, ce puits n’est pas ordinaire ; depuis tous ces siècles écoulés, malgré les pierres qui se descellent, l’humidité entreprenante, les vibrations de l’autoroute, il a gardé son écho ; il a un timbre de voix douce, un léger trémolo, l’accent de l’ancien temps, et des répétitions parfois surprenantes. Étrange, me direz-vous ; les grottes, les caves, les galeries souterraines sont toutes aphones, et bien, pas lui... ». « Papa, pourquoi il se penche au-dessus du puits, le monsieur ?... », « Chut, il va appeler le reflet de l’eau… »
« Écho ?... Écho ?... » Le silence qui s’ensuivit ressembla à la vitesse du son qui cherche son mur pour revenir… « Écho ?... Écho ?... » Tout à coup, on entendit comme un raclement de gorge venant des profondeurs ! C’était une voix qui cherchait le bon vibrato ! Tout à coup, une avalanche de « Quo » sortit de la bouche du puits ! Je peux vous dire que ça fait de l’effet, quand on est si proche d’une autoroute !... « Bonjour… Bonjour… », insista notre guide. « Jour… Jour… Jour… » nous revint fort et clair, avec une joyeuse cadence de bon accueil !... « Papa, je peux parler à l’écho ?... », demanda la petite fille…
Bien sûr, chacun à notre tour, nous eûmes droit aux « Ohé » de circonstance, aux « Ho, ho, ho » habituels, aux « Hello » des touristes américains de l’excursion ; la dame lança même « Trump !... Trump !... » ; ajustant son appareil auditif, elle crut entendre un prémonitoire et bienheureux « Biden… Biden… » Avec la même ardeur, à nous tous, il renvoyait ses messages de bienvenue. Tenue dans les bras de son père, « Coucou, écho, coucou !... », gazouilla la petite fille, au-dessus des ténèbres de la cavité. L’écho lui répondit: « Coucou, coucou, coucou… », comme s’ils se connaissaient depuis toujours !...
Puis, ce fut à moi ; l’air bucolique, l’ambiance moyenâgeuse, les frissons sur mes bras, je ne sais pas ce qui me prit, mais je criai à l’oreille du puits : « Je t’aime !... Je t’aime !... » Il me répondit aussitôt avec des « t’aime, t’aime, t’aime… » de plus en plus alanguis ! Ses pierres tremblaient ! La mousse, sur ses rebords, en était toute retournée ! Ha, s’il pouvait passer mon message à celle que j’aime, me suis-je dit… « Attention, ne vous penchez pas trop… », me gronda le guide, en souriant…
Enfin, vint le tour du père de la gamine. « Ce n’est que balivernes, tout ça !... », lança-t-il, en s’approchant. « Ha, ha !... Qui croit encore aux fées, de nos jours, et si près d’une autoroute ?!... », tuant, pour le coup, les princes et les princesses qui batifolaient dans l’imaginaire de sa fille… « Hé, l’écho ?... Tu veux qu’on jette des pièces dans ta gueule ?... C’est ça ?... Et ton guide ira les récupérer tout à l’heure ?... Tu veux un autographe gravé dans ta margelle ?!... Tu veux qu’on te prenne en photo ?!... Ha ! Ha !... » Se rapprochant dangereusement du puits, il cria : « Alors, dis-nous pourquoi ?!... Pourquoi ?!... » Pas de réponse… On avait l’impression que l’écho cherchait sa réplique… Tout à coup, il y eut un grand silence maléfique ; les feuilles des arbres se mirent à trembler, les oiseaux se turent, les limaces grimacèrent ; un instant, l’ombre de la forêt étendit sa cape sur le bonhomme…
« Tout va bien !... », cria notre guide-druide, semblant dépassé par les événements. Fier et satisfait d’avoir cloué le bec au puits, le père de la petite fille s’en revint auprès de notre cortège. Quand il voulut dire quelque chose, il s’échappa de sa bouche des flopées de « Coin-coin, coin-coin !... » qui n’en finissaient plus !... « Coin-coin, coin-coin, coin-coin !… » C’eut été risible si ce n’était pas aussi inquiétant !... Chef d’entreprise chez « Gésiers Confits », dans les Landes, avec ses coin-coin, sa fortune était faite… Pourtant, sa gamine pleurait... Les coin-coin, c’était bien pour un jouet, l’épaisseur musicale d’une carte postale, mais pas pour son papa...
La tête dans les étoiles de ses pensées, le guide nous entraîna vers le petit étang. Au moins aussi nombreuse que nous, une confrérie de canards barbotait allègrement. Et que je te lisse mes plumes, et que je te trempe mon bec dans l’onde, et que ça papote, et que ça jacasse, au moins, aussi fort qu’un comité de jeunes fées espiègles, au bal des apprentis sorciers…
Leurs cancaneries bavardes, ce n’était que des « Quoi, quoi, quoi, quoi, quoi !... » et encore des « Quoi, quoi, quoi, quoi, quoi !... ». « Va serrer ton papa dans les bras, et embrasse-le très fort… », murmura notre accompagnateur. Aussitôt, elle partit étreindre son père, remplie de tout son amour sincère de petite fille. Les feuilles des arbres se mirent à trembler, les oiseaux se turent, les limaces grimacèrent ; un instant, l’ombre de la forêt étendit sa cape sur le bonhomme…
« Hum, hum, ma fille… », toussa le chef d’entreprise ; « Coin-coin », commérèrent en chœur, les coquins canards… Tout à coup, mon portable m’indiqua un message ; il y avait écrit, par la dame de mes pensées, « Je t’aime aussi… ». Heureusement qu’on n’était pas loin… des antennes de l’autoroute…
De quoi est fait l'obscur
Dans les yeux de celui
Qui gît sur notre seuil
Au bord de son abîme
De quoi est faite l'ombre
Dans le ressac
De ses silences
De quoi sont faits
Nos murs de cécité
Qui abritent
Nos sommeils tranquilles
Où est le fil
Qui recoud la béance
Où sont les mots
Qui ferment la blessure
P E R S O N N A G E S
PROF Masochiste professionnel
ÉLÈVE Masochiste amateur
La scène est aux Étazunis, dans une salle de classe quelconque
ACTE PREMIER
PROF. -- « QUOI » est un mot en français qui veut dire "WHAT".
ÉLÈVE. -- Quoi vous dites ?
PROF. -- Non. On dit « QU'EST-CE QUE vous dites ? » pour "WHAT are you saying?".
ÉLÈVE. -- Bien. Qu’est-ce que dites-vous ?
PROF. -- Non plus. On dit « QUE dites-vous ? » pour "WHAT are you saying?" lorsque le verbe précède son sujet.
ÉLÈVE. -- Oh. Que heure est-il ?
PROF. -- Non, on dit « QUELLE » - ou « QUEL » ou « QUELS » ou « QUELLES » - dans une phrase comme "WHAT time is it?".
ÉLÈVE. -- Hmm. Je ne comprends pas quel vous dites.
PROF. -- Mais non, on dit « Je ne comprends pas CE QUE vous dites » pour "I don’t know WHAT you are saying".
ÉLÈVE. -- C’est pourtant vrai, je ne comprends pas ce que ne va pas !
PROF. -- Non, non, et non ! On dit « Je ne comprends pas CE QUI ne va pas » pour "I don’t know WHAT is wrong".
ÉLÈVE. -- (à part) C'est le cas de le dire. (au prof) Et pour "Whatever?"
PROF. -- Faites comme moi et dites « Ouate et verre ! »
ÉLÈVE. -- Quoi ?
PROF. -- Exact ! Bravo !
RIDEAU
Quoi qu'on dise ou quoi qu'on fasse
Une fois le défi lancé
Opaque ou tell'ment coriace
Il faut le défier
Quoi qu'on dise ou quoi qu'on fasse
si on n'est pas inspiré
faut attendre que ça se tasse
dans not' p'tite boite à idées
Quoi qu'on dise ou quoi qu'on fasse
même si c'est pas très futé
mais c'est souvent efficace
de s'mettre au clavier
Quoi qu'on dise ou quoi qu'on fasse
on va bien trouver ….
quoi quoi quoi quoi quesquynia ?
n'ya qu'à l'envoyer comme ça !
Ouf !
- Qu’est-ce que j'peux faire ? Ch’sais pas quoi faire !
- Jean-Luc Godard ! Pierrot le fou ! Pourquoi tu dis ça ?
- Parce que je suis bien embêté pour « quoi ? » !
- Pourquoi quoi ?
- Parce que « quoi ? », justement !
- Tu n’es pas très clair aujourd’hui !
- En fait je suis coi devant « quoi ? ».
- Devant quoi ? Je n’y comprends rien à ton baragouin ! De quoi tu parles ?
- C’est le sujet du Défi du samedi qui me chagrine !
- C’est quoi ?
- C’est « quoi ? ».
- Hé ! Ho ! T’arrêtes de jouer au jeu du perroquet ?
- Je dois écrire quelque chose à partir du mot « quoi ? » !
-Dis donc, tu pourrais prononcer les guillemets quand tu causes ! On te comprendrait mieux.
-…
- En attendant, ça devient n’importe quoi, ton Défi !
- …
- Je serais toi, j’enverrais « Rien ».
- Pas question ! Je me fais un devoir de participer tous les samedis !
- Non, je disais « Rien ». Tu envoies quelque chose mais c’est « Rien ». A la question « Quoi ? » tu réponds « Rien ».
- Toi non plus tu n’as pas prononcé les guillemets !
- Bon allez c’est rien, quoi !. Tu veux que je te fasse un dessin ?
- Pour quoi faire ?
- Pour répondre à « quoi ? » ! Enfin à « n’importe quoi ! » ! Je te dessine n’importe quoi, comme tu veux !
- Attends, tu me donnes une idée ! Un nain ! Un nain qui porte «quoi ? ». Tu pourrais me faire ça ?
***
Elle l’a fait. Merci, Marina B. !
Espérons juste que le mot de la semaine prochaine ne sera pas « Rien ». C’est encore plus dur à dessiner, rien, même si certains diront que c’est trois fois rien. N’empêche, à chaque fois, il faut le faire ! Eh quoi ? C’est ça, un défi, non ?
Je n'entends rien, parle plus fort,
Je ne comprends pas les murmures ;
Les mots cachés sous des armures,
Mal assumés, comme ils ont tort !
Ton cœur a quelque chose à dire ?
Offre-lui donc un porte-voix...
Sinon, tais-toi, pour une fois,
Et contente-toi de sourire !
Quoi ? Comment, comment oses-tu !
Me traiter de sourd, c'est facile...
Là, c'était clair – quoique inutile !
Mais juste avant, que disais-tu ?
Ah, ce n'était qu'une bêtise ?
Si tu me laissais en juger...
Non, je ne vais pas te manger,
Tu n'as rien d'une friandise !
Çà... Pour faire le rigolo,
C'est toi, le premier de la classe,
Mais dès qu'il faut se montrer classe,
Tu ne te jettes guère à l'eau !
Eh bien tant pis, garde ta langue,
Même le chat n'en voudrait pas !
Je m'en vais goûter de ce pas
Au croustillant d'une autre langue...
Je n'aime que les vrais repas !
Laura ; Lecrilibriste ; Joe Krapov ; Walrus ;
Vegas sur sarthe ; Vanina ; TOKYO ; Kate ;
Pascal ; petitmoulin ; joye ; Yvanne ; bongopinot ;
Nous aurions dû rester des singes.
Je me rends compte du poids de cette affirmation, et croyez-moi mes amis, je suis émue et prisonnière de toutes ces images du désordre du monde occasionné par l’activité humaine.
Oui mes amis nous aurions dû rester des singes
A hauteur d’homme le choc est frontal.
Et ce n’est que le début.
J’ai été comme vous émerveillée par la beauté de nos civilisations.
Les Aztèques, les Egyptiens, la Grèce ,les mayas, la Rome antique, la Mésopotamie
Pléthore de civilisations, de propositions civilisatrices, mais toutes ont disparu mes amis.
Le cap des 10 milliards d’individus sera atteinte en 2050. Tous les 12 ans 1 milliards d’hommes et de femmes supplémentaires peuple cette planète.
L’humanité se répand, dégouline consomme sans limite.
N’aurions-nous pas dû rester des singes. ?
L’influence anthropologique est clairement établie et puisque que nous ne sommes pas des singes pourquoi ne point prendre ce problème à bras le corps au lieu de le laisser aux pandémie aux guerres nucléaires ou aux génocides.
La maitrise de notre démographie mondiale est le devoir non pas d’un singe mais d’un homme.
Nous avons pléthore de savoirs, nous sommes une vaste bibliothèque humaine et sur la question de la démographie rien sujet tabou.
La sécurité alimentaire en 2050 ne sera plus assurée. Oui je vous le dis mes amis
Nous aurions dû rester des singes.
Peut on encore longtemps se moquer de notre ami l’ours polaire, ce plus vieux carnivore de la planète?
Fin de l’histoire mes amis nous aurions dû rester des singes, si l’ours disparait. Et il disparaitra et nous avec.