Ne croyez pas votre mémoire (Walrus)
Je m'étais (bêtement, as usual) dit qu'avec ce mot-ci, je serais peinard, que je trouverais bien dans ma mémoire un gag de laboratoire : des labos, j'en ai fréquenté, que dis-je, j'y ai vécu durant toute ma vie "active" (mouarf !).
Mais j'aurais dû savoir, si j'avais appliqué le célèbre aphorisme grec Γνῶθι σεαυτόν (ceci juste pour faire plaisir à celles ou même ceux qui se sont plongés avec délices, ou pas, dans les études classiques), que lorsque je rencontre un mot, je commence par creuser, généralement au hasard, plutôt que de plonger dans ma mémoire.
Et devinez ce que j'ai déterré en creusant ?
... un bouquin !
Ça vous intrigue ? Pas de problème, vous pouvez le lire ici, bonne chance!
Et ça, ce n'était que la première couche, c'est fou les liens qu'on peut trouver entre le labo et la littérature, voyez-vous même.
Bref, on trouve des tas de labos qui n'ont rien, mais alors strictement rien à voir avec ceux qu'avec bonheur j'ai pratiqués !
Et c'est là que ma mémoire est revenue à la charge : j'aurais dû savoir !
Lorsque les beaux-parents de ma fille habitaient encore Selles-sur Cher, Anne (elle est Bretonne) la mère de mon beau-fils, travaillait chez un charcutier local et parlait de "laboratoire". Ça m'avait frappé, ici, on dirait plutôt atelier ou même cuisine si le dit charcutier fait aussi un brin traiteur.
Bref, le monde des labos s'étend bien au-delà de ce qu'on imagine habituellement.
J'en resterai donc là, faut pas que je me disperse (comme les fragments de l'étuve où mon copain Robert avait mis à sécher sa préparation clandestine de fulminate de mercure, ça avait fait du bruit dans les labos!).