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Le défi du samedi
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3 avril 2021

Dans les vieilles marmites (Joe Krapov)

Qui j'idolâtre en ce moment ?

Le grand Charles !

Vive le québec libre

Non, pas celui-là, l'autre : Charles Trénet !

 

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3 avril 2021

Le crépuscule des idoles (Laura)

 

Comme je suis passionnée par les images, comme mon idole Baudelaire, quand paraît le nouveau défi du samedi (ou autre sujet d'atelier), je regarde d'abord l'image, donc, sans être influencée, je crois par le souhait négatif des maîtres, je n'ai pas pensé à l'"idole des jeunes" ou autre idole de ce genre

mais à l'idole des hébreux, le veau d'or, avant que Dieu s'en mêle par l'intermédiaire de MOISE. Le veau d'or imite le taureau Apis des Egyptiens.

J'ai aussi pensé aux idoles que j'ai étudiées en sociologie quand j'étais en prépa HEC.

C'était plus l'aspect "culture générale" qui m'intéressait que les maths. Je pense aux peuples évoqués par Lévi-Stauss et ceux qui seront mis à l'honneur au Musée du Quai Branly et qui ont beaucoup inspiré les surréalistes. Comment ne pas penser aux idoles des Marquises évoquées par Gauguin? Je terminerais avec les Moai de l'Ile de Paques.

Ah j'allais oublier d'expliquer mon titre qui est celui d'un livre de Nietzsche qui est une référence ironique au "Crépuscule des dieux" de Wagner.

Tout cela n'est-il pas à l'opposé de l'idéologie du président normal?  Y a t-il encore des idoles dans le cinéma, la musique? N'en avons-nous pas besoin?

 

3 avril 2021

L’idole (Lecrilibriste)

 

Vous êtes-vous jamais demandé

Dans quel coin de nos cerveaux embrumés

Se logeait l’image magnifiée de l’idole,     

dont nous nous sommes entichés

à avoir des frissons jusque dans les guibolles

quand il ou elle apparait

Mais qu’est-ce qui nous accroche donc là ?

L’allure, le regard, l‘étincelle des yeux

La couleur flambante des cheveux

Les mots, l’émotion provoquée,

 la voix ?  Ou ce, je ne sais quoi

que nous sommes les seuls à percevoir , ou pas !

Car il y a notre idole, l’idole des masses et l’idole des jeunes

Mais qu’est-ce qu’elle diffuse, qu’est-ce qu’elle envoie

dans nos imaginaires débridés

cette idole, pour être tous galvanisés

devant le même énergumène projeté ?

l’image d’une perfection qui n’existe pas ?

mais que l’on trimballe cependant en soi ?

Moi, je me souviens de mes premiers émois

Avec les films de Gérard Philippe

Cet homme qui m’émerveillait, c’est cela

Aujourd’hui, je ne saurais pas dire pourquoi 

De quelle image en moi était-il le reflet ?

D’un amour dans une autre vie ?

D’un désir fou et inaccompli ?

Des paroles à sa belle, prononcées

D’un amour impossible ou

De l’impossibilité à se laisser aimer ?

Aujourd’hui, le défi du samedi

Me force à plonger dans ce délire

Mais le résultat ?

 je ne vous le dirai pas !

 

3 avril 2021

La poupée (Vegas sur sarthe)

 

Elle était mon e-doll, ma poupée virtuelle
sur les réseaux sociaux, moi je ne voyais qu'elle
je copiais ses postures et sniffais tous ses mots
les murs de ma chambrette en faisaient la promo

Et puis ce fut le drame, l'horrible tragédie
comment a t-elle chopé ma carte de crédit ?
En tombant tout à coup de son grand piédestal
elle a brisé ma vie et ma carte Vitale

J'ai fini à l'hosto au rayon Grabataires
le nez dans le ruisseau c'est la faute à ???
depuis je suis accro à l'halopéridol
c'est pas ma faute à moi, c'est celle à mon e-doll

 

 

3 avril 2021

Herman (participation d'Adrienne)

 
Il y avait plusieurs Mariette dans la vie de grand-mère Adrienne, aussi leur prénom s'accompagnait-il toujours de précisions du genre "Mariette-van-nevens-de-deur" ou "Mariette-van-tante-Palmyre".

La première, celle de la porte d'à côté, était fan de courses cyclistes.
 
Pas simple fan: elle idolâtrait Herman Van Springel.
 
Au point que mini-Adrienne se disait que si elle était l'époux de Mariette, elle s'inquiéterait. 

Pourquoi Herman Van Springel, vous demandez-vous.
Et vous n'êtes pas les seuls.
Malgré ses questions à sa grand-mère et ses propres observations, la petite n'a jamais pu percer ce mystère: il n'était ni né dans le même coin de Flandre, ni beau, ni le plus grand champion du pays.
 

Mais les voies de l'amour sont impénétrables et Mariette, même au cœur du peloton le plus nombreux et le plus serré, filant à toute vitesse devant son nez, le repérait et hurlait "Herman! Herman!".
 
Puis toute haletante d'émotion, elle se tournait vers grand-mère Adrienne, restée droite et impassible comme la statue du Commandeur: "Vous l'avez vu? Je l'ai vu!"
Et elle irradiait de fierté et de confiance en son idole.   


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3 avril 2021

Mon ourson Cajole par bongopinot

b

 

Une simple peluche

Un ourson tout doux

A la fourrure blanche

Que je trainais partout

 

Je n’étais pas bien grande

Mais j’avais mon idole

Mon ourson Cajole

Qui sentait la lavande

 

Il était mon refuge

Mon cher confident

Il calmait mes tourments

En ami de mes songes

 

Il était doux et chaud

Il savait me rassurer

Et aussi m’amuser

Et adoucir mes maux

 

Les années ont passé

Et il est toujours là

Fatigué et las

Mais je vais le bichonner

 

Pour qu’il ait une nouvelle vie

Je vais aussi le recoudre

Pour ma petite Cassandre

Pour qu'il partage ses nuits

 

3 avril 2021

Vishnou de visu (maryline18)

 

m18
 

Morphée me berçait encore quand le réveil sonna. Mes réflexes, entraînés à prendre les commandes en l'absence d'ordres émanant de mon cerveau (ce dernier, dérivant encore parmi des détritus en tous genres), jetèrent l'objet hurlant au sol. Je m'extirpai à contre coeur de la chaleur des draps, bien que soulagée d'interrompre mon rêve : J'assistais à l'immersion des restes d'une crémation humaine dans le Gange. Je n'aurais pas du visionner cette vidéo avant de m'endormir : "L'Inde : mystification et intoxication, les eaux maudites du Gange"

C'était une belle journée qui s'annonçait, l'aube étirait ses nuées roses, écartant au passage quelques nuages épars déjà traversés de soleil. L'air frais terminait de me réveiller, c'était bon...J'en absorbais de grandes goulées, par le nez et la bouche, comme pour me régénérer. Le printemps venait de débarquer avec ses piaillements, ces envolés de moineaux, ses jonquilles, ses primevères...Il ne manquait que le rire des enfants dans les rues, les écoles.

Je roulais depuis une vingtaine de minutes quand " l'incroyable " se produisit : Alors que deux biches bondirent subitement à ma gauche, cherchant à rejoindre le bois longeant la route, un sanglier leur interdit le passage. Je n'aperçus que sa tête sortant des fourrés, mais quel tête ! Elle était si brune et tellement énorme ! Dans ses yeux, j'y lus en un éclair, une détermination de géant, une force de super héro ! Par sa seule présence, il m'évita l'accident.

Je m'arrêtai quelques mètres plus loin, tremblante, les yeux rivés sur le rétroviseur. La bête avait disparu. Les biches poursuivèrent leur course aérienne. Je fermai les yeux. Des bribes de mon rêve et du fameux reportages se croisaient dans mon esprit troublé. Quelque chose d'important venait de se passer, de ces choses si belles que l'on n'ose tenter de les expliquer avec des mots, de peur de mal les choisir. Je pensai soudain à ces indiens vénérant leurs Dieux, parfois différents. Je me rappelai ces statues faites de pierre où de marbre qui donnaient corps à leurs idoles.

Une pluie fine nettoya mon visage de toute la fatigue collante du passé. Une voix, annoncée par le bruit d'une amulette que l'on secoue, me chuchota : < Tout va vien, tout va bien... >. Quel réconfort dans ces mots simples que j'ai répété à mon tour, comme une prière. La tention se relachait. Ce n'étaient pas des larmes de tristesse qui coulaient, non, c'était curieux. Mes chakras allaient peut-être pouvoir s'ouvrir et me permettre d'envisager l'avenir plus sereinement. Ce sanglier ne pouvait-être que l'un des dix avatars de Vishnou. Oui, ce miracle ne pouvait-être qu'un appel de ce Dieu protecteur faisant partie de la Trinité hindoue : création, protection, renaissance. Il venait me protéger pour m'aider à renaître bientôt. Il venait me réveiller en m'envoyant l'homme sanglier.

Voulait-il que j'aille l'honorer de ma présence, les bras chargés d'offrandes ? Que je me présente à lui, tant démunie qu'il me faudrait accepter de me faire tondre la tête pour revendre ma chevelure afin de poursuivre mon ascension jusqu'au sommet du temple de Tirupati ? forte et fragile, je m'agenouillerai devant lui, aussi démunie qu'une " intouchable " parmi les Dalits.

Et moi, qui avais cru déceler dans ce drôle de rêve de serpents, un sens érotique...

 

3 avril 2021

Ah, les idoles ! (Walrus)

 
Je me rappelle avoir lu, aux temps lointains de ma jeunesse,  deux bouquins d'Isha Schwaller de Lubicz : "Her-Bak Pois chiche" et "Her-Bak Disciple".

Ils racontent l'histoire d'un petit garçon appelé "Her-Bak", ce qui signifie à la fois "pois chiche" et "face d'Horus".

Repéré par les prêtres, il suit d'abord un chemin de formation passant par un ensemble de métiers divers (il débute comme "porteur de sandales" pour un personnage important), puis un autre d'initiation  puisqu'on le destine à être un prêtre.

Ce qui m'avait frappé, au milieu du récit, c'est qu'on le laisse pour une nuit seul, face à face avec la statue du neter (dieu) auquel le temple est consacré. À force de réflexion, il finit par cracher sur l'idole. Quand il s'en accuse très inquiet le lendemain à son mentor, celui-ci ne crie pas au sacrilège mais le félicite d'avoir compris que l'image du dieu n'est pas le dieu.

Un lointain prédécesseur sans doute de notre Magritte national et de son célèbre "Ceci n'est pas une pipe" !

Personnellement, si j'avais à élire une idole au sein du panthéon égyptien, je voterais sans hésiter pour Bastet, la déesse-chat !

On ne se refait pas : j'adore les femmes et les chats !

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3 avril 2021

Idole (Vanina)

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