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Le défi du samedi

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11 janvier 2014

Perdre la tête (Prudence Petitpas)

duke-r2-d2-par-hillary-white_

Quand il s’est vu ainsi sur le portrait fini, il a ri…

Quand il s’est vu ainsi sur le portrait fini, il a fui …

Un gros mal de tête lui a prit la ciboulette

Et depuis il n’ose plus se regarder dans la glace…

Quand il s’est vu ainsi sur le tableau commandé

A cette artiste qui de lui, s’est jouée,

Meurtri, il a pleuré de dépit…

Son mal de tête a empiré,

Il a presque voulu la tuer…

Et dans une dépression, il est tombé

Quand Hillary l’a su

Elle s’en est beaucoup voulu…

C’est la dernière œuvre qu’elle s’est alors promis

De saccager ainsi…

 

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11 janvier 2014

R2D1; R2D2; aire de Detroit (titisoorts)

Je me sens si seul dans cette cellule. Ma vie était si belle, si enjouée. Je n'arrive vraiment pas à m'y faire, me retrouver là, au beau milieu de cette prison, je regarde une photo. Je secoue la tête, comment, comment en sommes nous arrivés là. Pourtant toutes les idées qui m'ont poursuivi viennent d'un film"Star wars" et plus particulierement d'un petit robot, R2 D2. Il m'a fasciné et bien fait rire. Mais le rire n'est plus au goût du jour, il en est même devenu amer. Nous avons profité de la faillite, nous avons profité de Détroit, lorsqu'ils ont déposé leur bilan. La ville n'était plus que misère et abandon, les grandes marques fermaient, les usines désertées se multipliaient. Et nous, nous au milieu de ce chaos, des âmes fantômes errantes, ne plus savoir quoi faire. Pourtant cette ville à fait de si grandes choses: c'est un Français qui a bâtit Détroit de ses mains, Ford, fleuron y avaient ses usines, Madonna, Eminen, Stevie Wonder, Tom Selleck y ont vu le jour. Au tout début, nous étions des pionniers, nous avions réussi à fabriquer des robots pour le travail domestique. Chaque année, ils devenaient de plus en plus sophistiqués, à croire que nous frôlions la perfection. A l'image des humains, fiers de pouvoir commander des êtres aussi intelligents, le monde entier nous les arrachaient. Nous avions même réussi, à leurs inculquer des sentiments. Des sentiments  dans de la ferraille si froide, inerte. Mais pourquoi avoir été si loin. Leur façon de nous écouter, de nous regarder surpassaient la nôtre. Ils arrivaient à ressentir, au son de notre voix, notre état d'âme . Ils nous mettaient en garde. Et de domestique, ils se sont transformés en psychologue, de la compassion dans une machine, mais maintenant que j'ai le temps de penser à tout cela, c'était n'importe quoi. Les années passèrent, nous dépérissions , eux se régénéraient. Et au milieu de tout cela nous, moi je travaillais d'arrache-pieds, je te délaissais pour ma réussite, laisser une trace dans ce monde. Maintenant au fond de ma prison, je m'en mords les doigts, je suis mélancolique, triste de ne plus t' avoir à mes côtés. C'est ma punition, mon fardeau, encore plus terrible que d'être enfermé. J'entends des pas dans le couloir, la porte s'ouvre, c'est bientôt la fin.
- Celui là, on doit le démanteler, entièrement et tout effacer, ordre du juge"
- Mais qu'a-t'il fait?
- La ségrégation robotique interdit toute relation amoureuse avec le genre humain , il est tombé amoureux de sa maîtresse, il est persuadé d'être l'homme de la maison.
- Regarde le, comment il est habillé avec son jabot !
Le monde s'écroula, lorsque, dans le couloir de ma mort, je vis le reflet de mon image...

 

11 janvier 2014

L’air de… (EVP)

-           R2D2 mon ami, mais que fais-tu dans cette tenue ?

 

-          Ah ! Tu peux te moquer C-truc, toi l’humanoïde

Tu ne crois pas que parfois, je rêve d’hémorroïdes ?

Si ce réalisateur t’avait donné l’allure d’un aspirateur,

N’aurais-tu nulle aspiration à cette heure,

A te prendre pour un noble d’autrefois ?

Te vêtir de velours et de baptiste à plis plats ?

Crois-tu avoir belle allure avec ton slip en rhodoïd ?

Ta couleur jaune d’or et tes yeux celluloïd ?

Franchement, c’est d’un vulgaire !

Sors-toi de ton quotidien si ordinaire !

 

-          R2D2, tu m’insultes ? Tu veux mon pied au fût ?

Quelles sont ces idées alambiquées, ces coquecigrues ?

Reste le gentil robot que j’ai toujours connu,

Jouet d’enfant, sympathique et culcul.

 

-          Non C-truc je ne suis vraiment plus le même

Ma pensée s’est élevée à cause de R.E.M

Je suis sur le défi du samedi, j’me la pète,

Lucas, c’est fini, J’me shoote à l’épithète,

A l’adverbe adéquat, à l’adjectif ronflant,

Il me faut c’est sûr, le costume correspondant.

 

-          Va donc Nilfisk de soubrette, prétentieux,

Tonneau clignotant, robot de mes deux

Si je te débranche, vieille branche,

Ce sera une autre paire de manche !!

 

-          NON !  NON ! SAL….GLING !!

 

11 janvier 2014

Le baron prend la pose (Vegas sur sarthe)

“Pourriez-vous instamment demander à votre... comment se nomme-t-il déjà?”
“Baron Her De Dédeux”
“Je vous remercie de bien vouloir demander au Baron Her De Dédeux de cesser de s'agiter, le temps de donner la dernière touche à son portrait”
“Fufuuuufufu Triiii Pshuuuut!”
“C'était quoi ce bruit?”
“C'était lui! Il dit qu'il ne s'agite pas, qu'il s'agit d'un léger dérèglement de son projecteur holographique”
“De son quoi?”
“Glomp Wham Ziiip Dililip Tjiouuuuuuuu!”
“C'est lui qui s'exprime ainsi?”
“Il dit que quand on ignore tout d'un projecteur holographique, on ne peut pas appréhender le niveau de sophistication d'un tel système et encore moins le représenter sur un bout de tissu avec des queues de vache!”
“Comment ça des queues de vache sur du tissu? Voulez-vous bien dire à Môssieur le baron Her De Dédeux que la peinture néoclassique n'a pas attendu sa tête de courge pour exister!”
“Pfiou Wham Triii Zzzzzzzz!”
“Qu'a t-il à siffler ainsi?”
“Il dit que vous mériteriez quelques coups de sabre-laser bien placés”
“Dites-lui qu'un François-Xavier Fabre est tout autant capable de siffler Pfiou Wham Trii Zz avant qu'il ait réussi à placer la moindre touche de couleur sur une toile!!”
“Gloup Gloup Bêêê”
“Que répond cet effronté?”
“Il dit... en fait il n'existe pas de traduction pour cela, voyez-vous... euh.
En aurez-vous bientôt terminé avec son portrait? Il faudrait qu'il soit sec avant qu'il remette en état sa navette et...”
“Une navette? Ne serait-il pas acoquiné avec ce Jacquard et sa machine infernale? Rien ne m'étonnerait plus”
“Vous n'y êtes pas Maître Fabre! Il projette un vol en orbite qui ne...”
“Quoi? Quel monstre est-il pour songer à éviscérer des yeux innocents?”
“Clic Gling Clic Clic”
“Qu'il est fâcheux de devoir se faire traduire à chaque fois ces borborygmes antédiluviens! Qu'a t il dit?”
“Il a dit Bonne année... mais je crois qu'il vient de se tromper de thème”
“Ah? Et bien... Clic Gling Clic Clic Baron Her De Dédeux mais par pitié! Cessez de vous agiter ainsi!”
“Fufuuuufufu Triiii Pshuuuut!”
“Que dit-il encore?”
“Il dit qu'il ne s'agite pas, qu'il s'agit d'un léger dérèglement de son proj...”
“Suffit! Je sais déjà tout cela! Ne pourrait-il pas plutôt montrer quelque émotion, mettre une lueur d'intelligence sur cette face toute à la fois lisse et boutonneuse?”
“Fjiouuuuuu, Glik Glik Toooooook, Dililip Tjiouuuuuuuu!!”
“Est-il bien nécessaire que vous traduisiez ce qu'il vient de me siffler? Je vois une étrange fumée sortir de son... de sa... enfin de ses... Voyez plutôt!”
“N'ayez crainte. Il possède son propre extincteur mais je pense qu'il est grand temps d'abréger cette séance de pose”
“Ex...tincteur? Euh... Là ça fume vraiment! Je vais signer mon oeuvre et...”
“Zzzz Criii Zzzz Criii Zzzz Criii Zzzz Criii Criii Zzzz Criii Criii Zzzz Criii”
“Ah? Il prend congé?”
“Non. Je crois que son synthétiseur vient de beuguer mais vous verrez... il va autocorriger cet algorithme défaillant en un instant et...”
“Pardonnez-moi si je ne comprends rien à votre lang... Qu'est-ce que c'est encore que ça?”
“Ne vous inquiétez pas. Ce n'est qu'un dégazage à l'huile de vidange”
“Un quoi? Quelle huile de vie d'ange?”
“Zzzzz Triii Triii Glikk Glikk Tooook!”
“N'est-ce pas bientôt fini?”
“Il dit que ces huiles que vous utilisez pour votre barbouille l'ont incommodé et qu'une bonne purge lui fera grand bien avant de prendre la tangente”
“Je vous saurais gré de bien vouloir l'emmener comment dites-vous... dégager en dehors de mon atelier!”
“Et bien donc, dégageons! Dites au revoir, baron”
“Tccchiaooook!!”
4 janvier 2014

Défi #280

Que pourrait bien vous inspirer ce tableau d'Hillary White ?

 

duke-r2-d2-par-hillary-white_

Nous attendons avec grande curiosité vos idées à

samedidefi@gmail.com

A tout bientôt !

 

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4 janvier 2014

Si je veux des vœux ? Un peu mon neveu !

4 janvier 2014

L’exécuteur des vœux ultimes. (Mamido)

Mami


Ce trente et un Décembre, une longue soirée attendait Charlie. Durant cette nuit spéciale, moment de passage d’une année à la suivante et synonyme pour la plupart de fête et d’ivresse, lui se préparait à partir au travail.
Comme tant d’autres, me direz-vous, qui du médecin à la sage-femme, en passant par le pompier, le flic, l’agent EDF, de sécurité ou d’entretien, le restaurateur et le cheminot s’apprêtaient, comme lui, à une longue nuit de labeur.

Après une bonne douche, Charlie s’habilla chaudement. De bonnes chaussures, un pantalon confortable, un gros pull que vint compléter un solide pardessus de laine agrémenté d’un cache-nez et d’un chapeau de feutre à large bord. Ainsi accoutré, il avait tout à fait l’allure d’un représentant.
L’après-midi, il avait préparé quelques outils dans une mallette en cuir. Il n’en avait pratiquement jamais besoin car il trouvait généralement sur place le matériel nécessaire à son ouvrage mais mieux valait pouvoir parer à toute éventualité.
Avant d’enfiler une paire de gants noirs en fin chevreau, Charlie consulta une dernière fois la longue liste de ses clients de la nuit. Puis il la fourra dans l’une de ses poches avant de sortir en refermant soigneusement sa porte.

Il se rendit d’abord à l’hôpital, puis à la maison de retraite où se trouvait le principal de sa clientèle. Avant de sortir de chacune des chambres où il avait exécuté sa tâche, il prononçait cérémonieusement « Avec les meilleurs vœux de la maison, Madame… » ou « Monsieur », c’était selon. Il consacra la fin de sa nuit à ses visites chez des particuliers. Chaque fois, avant de s’en aller, il prononçait cérémonieusement ses vœux. Une fois dehors, il barrait l’un des noms de sa liste.

A sa sortie, sur le palier de la dernière maison, personne ne répondit à ses vœux, comme dans les maisons et les chambres où il s’était rendu précédemment d’ailleurs.
Charlie haussa les épaules avec un doux sourire. Il n’était ni étonné ni choqué. Plutôt satisfait même. Si personne ne lui répondait, cela signifiait tout simplement que le travail était bien fait.
Il était l’exécuteur du souhait ultime de tous ceux qui, chaque jour, appelaient de tous leurs vœux la mort.

Sa tâche était simple et rapide. Affaiblis par la vieillesse ou la maladie, de plus, consentantes,  les personnes ne lui opposaient aucune résistance. Une tisane aux herbes choisies, un simple bouillon de onze heures, un oreiller ou une petite poussée dans le dos,  en haut d’un escalier et pratiquement sans douleur, le vœu du client était accompli.
Le travail était efficace et soigné, accompli avec humanité : Charlie accompagnait ses clients jusqu’au bout. En trente ans de métier, Charlie n’avait encore essuyé aucune réclamation. En effet, quand le job est correctement exécuté, il est rare que le client revienne de l’au-delà pour se plaindre !

Comme son père avant lui, Charlie se méfiait des intermédiaires. Aussi, ne travaillait-il jamais à la demande des familles. Il traitait toujours directement et exclusivement avec la personne concernée. Aucun contrats écrits, prestations payables d’avance et en liquide.
Charlie était consciencieux et compétent. Son entreprise n’avait nul besoin de publicité. Le « bouche à oreille » suffisait à sa renommée. Son carnet croulait sous les commandes.

Il était six heures maintenant. Le jour n’allait pas tarder à poindre. Charlie releva le col de son pardessus de laine. Il se mêla aux nombreux fêtards qui, avant de rentrer chez eux, passaient chez le boulanger pour y acheter les premiers croissants de l’année.
Il répondit à leurs vœux avinés avec un sourire las puis, les épaules voûtées par la fatigue, son paquet de croissants à la main, sa baguette sous le bras, il rentra chez lui.

4 janvier 2014

Souvenir (MAP)

Il fut une époque où l'on se promenait avec dans sa poche une petite capsule en espérant que l'on croiserait peut-être le célèbre "Homme des voeux" à qui on échangerait cet objet contre un Louis d'or ! Cela vous dit-il quelque chose ????

Il s'agissait d'une publicité radiophonique que l'on entendait sur Radio Luxembourg.

Alors, cela vous revient ?

La publicité concernait un apéritif !

Comment ça quel apéritif ? 

Bon allez je vais vous le dire ou vous le rappeler pour ceux et celles qui se souviennent !

BARTISSOL !!! Mais oui !!!

J'ai retrouvé la photo de "L'homme des voeux" qui parcourait la France et accostait les gens en racontant des histoires farfelues. Il suffisait de dire : "Vous êtes l'homme des voeux !" et de montrer que l'on avait une ou plusieurs capsules de Bartissol pour gagner !!! Je me souviens que Maman gardait une ou deux capsules dans son sac .... Mais nous n'avons jamais croisé le chemin de cet homme des voeux !!! Qu'importe ses aventures et ses histoires folles nous ont bien fait rire !

 

Jacques_Legras_L_homme_des_voeux

Je crois que c'est le mot VOEUX dans ce défi

 qui m'a rappelé ce souvenir que j'ai eu plaisir à partager avec vous !

Tout cela pour vous souhaiter

 sourire et santé tout au long de l'année !

Ne jamais se prendre au sérieux

c'est ce qu'on peut souhaiter de mieux !

 

Le chat bonne à nez

4 janvier 2014

A propos de vœux (Walrus)

Ce n'est pas que je veuille me montrer pessimiste, mais à cette période de l'année où il est de bon ton de la souhaiter bonne, heureuse, radieuse, faramineuse même, à tout un chacun (et même chacune), je ne puis m'empêcher de me rappeler qu'au temps de ma jeunesse folle, du côté de la préhistoire donc, mon ami "L'âne à chroniques" qui sévissait dans le même journal d'association que moi, parlait à cet égard de vœux pieux qui prendraient rapidement des allures de vieux pneus et préconisait de mettre un peu plus d'authenticité dans nos vies plutôt que de les barbouiller d'un vernis dicté par les circonstances.

Ouais, il était dur !

Mais bon, il ne vous connaissait pas...

Forcément : le web n'existait même pas !

goodyear

4 janvier 2014

Participation de Prudence Petitpas

Voici nos vœux pour l’année 2013… certains de nos amis ont vraiment cru que nous avions fait un livre et nous ont demandé où le trouver ! On pense faire le tom 2 pour 2014… mais ils seront moins nombreux à se faire prendre…. Bonne Année 2014 à tous et toutes…

pru1

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4 janvier 2014

Vœux de Vanina

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4 janvier 2014

Participation d'Électre

En ce début janvier les vœux sont de saison et, de plus, de sujet de défi, ce qui fait deux bonnes raisons de s'y coller... ce seront des vœux en forme de critique littéraire, car j'ai trouvé dans la hotte du père Noël un beau livre que j'aimerais partager tant il me semble de bon augure pour commencer l'année...

el01Le titre pourrait déjà être une formule de vœux : Mange, prie, aime. L'auteure-narratrice, Elizabeth Gilbert, y raconte comment elle a décidé de se remettre d'un mariage et d'un divorce ratés (et de pas mal d'autres choses aussi) en accomplissant un voyage à la fois physique et spirituel pendant une année.

Le sous-titre français "Changer de vie, on en a tous rêvé... Elle a osé" est un peu trompeur, et je préfère le sous-titre original One woman's search for everything across Italy, India and Indonesia, qui condense dans leurs pays respectifs les trois "formules" des trois chapitres du livre : elle mange en Italie, apprend à prier dans un ashram en Inde et à aimer en Indonésie.

Les trois parties m'ont touchée, et composent un bel itinéraire de découverte et d'accomplissement de soi (que l'on soit ou non croyant, ceci dit pour rassurer ceux qui, comme moi avant la lecture, pourraient nourrir une certaine suspicion envers le deuxième verbe du titre).

L'intérêt du livre --- qui n'a rien de littéraire, mais n'est pas mal écrit non plus --- réside surtout dans la réflexion qu'il propose à chacun. Même en étant a priori loin de la situation mise en scène dans ce témoignage, on peut trouver dans ce livre des questions (pas tellement de réponses, sauf celles que trouve la narratrice mais qui sont bien évidemment personnelles, c'est cela qui le rend sympathique par rapport à d'autres livres de "développement personnel" écrits sur le mode impératif) pour réfléchir à sa propre manière de voir les choses.

Bien sûr, il faut déjà être un peu sensible au questionnement sur soi pour apprécier vraiment le livre, ou partager des expériences avec la narratrice (avoir passé du temps en Italie, faire du yoga, aimer voyager... la liste n'est pas exhaustive). Je pense que c'est précisément pour cela que la personne qui me l'a offert --- que je remercie ici chaleureusement --- l'a choisi ; je ne saurais trop le recommander à mon tour à tous ceux qui cherchent une forme d'équilibre et de sérénité dans leur vie.

Ce livre me semble donc tout indiqué pour deux choses, à l'occasion de l'année 2014 qui commence :
la première, remercier de tout mon cœur mon amoureux, ma famille et mes amis, sans oublier les défiants du samedi --- c'est drôle d'avoir des amis "virtuels", je n'ai pas encore bien l'habitude --- pour tout ce qu'ils ont fait et font pour moi ;
la seconde, souhaiter, à tous et à chacun, de l'amour, de la paix et de l'équilibre dans les épreuves comme dans les succès, mais surtout, surtout, un beau mot qui m'est resté de la lecture de ce livre : de la GRATITUDE. Je ne sais pas si c'est très clair dit comme ça, mais Elizabeth Gilbert fait voir cela très bien... vous n'avez plus qu'à lire le livre !

4 janvier 2014

Description d'une carte de vœux qui aurait pu voir le jour (Papistache)

J’aurais gribouillé quelques traits à la va-vite, en haut à gauche de mon espace de travail ; une soubrette d’un autre siècle serait venue prendre la pose juste à côté d’un énigmatique profil affublé d’un pif alphabétique du meilleur aloi.

Un rappel, lui aussi venu du fond des âges, dans un cartouche ligné, pour évoquer l’année 2007 où chacune de mes chroniques ridées s’ouvrait d’une numérotation romaine, pour clore la première phrase de mon rébus de vœux.

Un clin d’œil au mot le plus long du monde — élastique, comme chacun sait — pour entamer la seconde moitié du logogriphe ; et, pour ajouter au mystère, quelques cartes d’un jeu de tarot sorti d‘un tiroir pour l‘occasion.

Ensuite, pour parfaire la liaison, et en solidarité avec les riverains de la Vilaine, attentifs à surveiller la montée des eaux, un panonceau circulaire près d’une majuscule enfarinée sans croûte aucune.

Et j’aurais terminé sur la répétition de deux petits cubes aux angles arrondis, puis signé de la contraction affectueuse de mon prénom de tous les jours, celui-là même dont use Épouse-Aux-Rondes-Épaules lorsqu’elle souhaite que je fonde à ses pieds menus.

C’est là la carte que vous auriez trouvée sur le dessus de votre boîte aux lettres — pourquoi toujours redouter qu’elle atterrisse au fond ? — si j’avais pris la peine de répondre à ce premier défi de l’an.

Et si, chiche, je me lançais à moi-même le défi de répondre à ce défi-ci ?

defi de l'an 14

4 janvier 2014

Quand l'hirondelle vient chanter à ta porte (par joye)

quand l'hirondelle

4 janvier 2014

Non mais allô ratoire, quoi ! (Joe Krapov)

- Monsieur Appareil photo numérique et Madame Illumination de Noël sont venus vous présenter leurs vœux. Comme vous n’étiez pas là, ils vous ont laissé, en guise d’étrennes, une peinture de lumière.

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- Monsieur Soleil breton et Madame Humidité bretonne sont venus vous présenter leurs vœux. Comme vous n’étiez pas là, ils vous ont laissé, en guise d’étrennes, un arc-en-ciel.

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- Merci, répond Monsieur Saint-Guirec. Pour 2014, je souhaite que les jeunes filles à marier trouvent leur âme sœur sur Meetic ou ailleurs. J’en ai un peu marre de toutes ces épingles qu’elles viennent me planter dans le pif pour se trouver un mec valable qu’elles largueront au bout de trois ans ! Sans compter la réputation que ça me fait à la longue : Saint-Guirec se pique le nez ! Ou la ruche !

- Bonne alvéole 2014 quand même, Monsieur Saint-Guirec !

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4 janvier 2014

Chers amis défiants (KatyL)

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4 janvier 2014

Participation d'Epamine

ep01ep02

4 janvier 2014

Participation de JAK

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jak3

4 janvier 2014

Bonne année à tous ! (Venise)

Le vieux portier ouvre toute grande la porte du nouvel   an.

Et d’une voix beaucoup plus forte crie  à tout va : premier janvier !!!

Que cette année nouvelle vous donne des oiseaux qui possèdent les mots

                                   Doux  et tendres

                                   Les mots du cœur

                                   Du grand large et de ‘évasion.

                                   Et si la rue est blanche et sans passant

Dis-toi que bientôt fleurira l’aubépine

            Et que dans les prés verts séchera ta lessive.

Je vous envoie des fleurs, des violettes bourrasques

Et tout ça je le sais à la pointe du doigt que je garde en l’air

Bonne année !!!!

Ve1

4 janvier 2014

Participation de Lorraine

BONNE ANNEE


Je n’ai pas la plume inspirée pour écrire des voeux, j’en ai dit et redit tant  de fois dans la vie que mon coeur est usé. Usé mais non indifférent. Il manque de vivacité, d’imagination, de punch, il ne sait plus tourner les phrases, mais il peut dire MERCI.

Merci à MAP, à Walrus, à tous les autres de nous ouvrir la farandole hebdomadaire qui nous entraîne dans des mondes inattendus; merci pour votre bonne humeur, votre présence, votre inlassable lecture. Merci de lancer des consignes inattendues, des idées folles, des sujets perlexes, et de les lire...Et de les publier.

Voilà. Je voulais dire Merci. Un merci tout simple mais sincère. Et du même élan, je vous souhaite le bonheur de nous lire...Et le bonheur tout court, à vous qui le méritez tant.

BONNE ANNEE!
Lorraine

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