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Le défi du samedi

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9 février 2013

Apaisement (MAP)

Enfin apaisée

la tempête de couleurs,

quelques flocons dansent !

 

Tempête

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9 février 2013

Histoire disparue‏ (Cavalier)

histoire à chercher

Je suis

La vie tissée au cordeau
Au travers des pays sages
En rage
Au couteau gainé et pris dans les rochers
À la brise qu’emportent  les cigognes
Borgnes

Voilà, je suis

Au miroir sans tain
À la traversée sans bris de glace

Comme un lac empli de foules étranges
Comme une terre tassée de mille nuées ardentes

Je suis le chemin

Du soir au matin, je crie à la nuit
Et je patauge dans les rêves circulaires des mortels
Des monstres du mensonge
Aux images muettes qui hurlent à mes oreilles

Qui me font perdre le souffle de mes jours
 Et m'étouffent chaque nuit…


9 février 2013

Trac (Anémone)


Le front et les mains moites,
La voix lui faisait défaut.
Gorge nouée.
Animal à abattre.
Debout près du rideau.
Stupeur et tremblements
Multipliés par quatre.
   Le grand silence.  
   Trou noir.  
   Le grand silence.
   Trou noir.
Ses oreilles bourdonnaient.
Dans un rythme affolé, La peur lui murmurait:
   Le grand silence.
   Trou noir.   
   Le grand silence.
   Trou noir. 
   Le grand silence. 
   Trou noir.
Alors monta le chant,
Las de se battre.
Mille visages vibrants
De l'ombre surgirent.
Elle sortait de sa prison.
La salle était théâtre
D'une stand ovation.
9 février 2013

Amor vincit omnia (joye)

83379780_o

Il était une fois deux feux d’artifice qui voulaient se marier.

Tout le monde était contre :

Enfin, pas tout le monde.

Les feux de gauche d’artifice comprenaient.

Les feux de droite d’artifice étaient un peu contre, pour la plupart,

seulement à cause de l’argent, mais quant aux raisons morales d’artifice,  ils s’en fichaient un peu.

Mais les feux de l’Église d’artifice étaient contre.

Ils citaient la Bible d’artifice qui défendait l’amour entre deux feux d’artifice – enfin, la vieille partie - bien que cette même Bible – enfin, la nouvelle partie -  disait que tous les feux d’artifice était des égaux devant les yeux du Seigneur d’artifice, et aussi que ce qu’on faisait au moindre feu d’artifice, on faisait aussi au Seigneur d’artifice.

Beaucoup de temps d’artifice a passé - il y a eu des étincelles -

mais enfin, on a compris que l’important d’artifice, c’est qu’on s’aime, les uns les autres et sans artifice.

C’était alors enfin feu vert.

Et donc les deux feux d’artifice se sont mariés et ils ont fait beaucoup de jolis petits enfants d’artifice.

Et la foule, épatée, a crié :

« QUE C'EST BEAU, DEUX FEUX D'ARTIFICE QUI S'AIMENT!

HOURRAH ! »

9 février 2013

Le rapport du détective (Joe Krapov)

Si la photo est ratée
C’est la faute à Erato :

Zeus est protégé par elle
Et j’n’ai pas l’bon appareil ;

J’ai juste une antiquité
Un Olympus tout mité !

Transformiste de génie
Il s’est fait mite au logis ;

 

DDS 232 pluie

 

Pour séduire une pucelle
Le voilà pluie d’étincelles.

Au juge des délits flagrants
Ca n’paraîtra pas probant :

Avec mon vieux sténopé,
Sûr, ma photo est loupée !

Pour coincer cet adultère
Il n’y a pas de mystère ;

C’qu’il nous faudrait, dame Héra,
Ben, c’est une caméra !

 

DDS 232 détective

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9 février 2013

Participation de Droufn

Pas de texte, mais une idée: Cette photo me ferait penser à une pluie de spermatozoïdes fluorescents échappés accidentellement d'un coït entre dieu et sa main gauche... Je risque de m'attirer les foutres, pardon! Les foudres de dieu.
 
M'en fous, au point où j'en suis
 
9 février 2013

Reflet (Vanina)

Je m’appelle Trèfle. A ma naissance, on m’a cru mort. Est-ce pour cela qu’aussi loin que je me souvienne, je suis captivé par les portes, les seuils, et autres passages ?
Il me revient parfois en mémoire, que pour m’endormir le soir, j’aimais la douce voix de Maman qui me lisait le roman de Lewis Carroll « De l’autre côté du miroir ». Encore enfant, je fus fasciné par le film de Jean Cocteau, « Le testament d’Orphée ».
Une nuit, endormi dans mon lit, j’ai rêvé que je passais, moi aussi, de l’autre côté du miroir de ma chambre.
Je n’ai jamais pu revenir.
C’est de là que je vois le mobile, fait de diodes électroluminescentes de différentes couleurs, qui illumine ma chambre de mille étoiles colorées dans une danse ondoyante. Cette silhouette que j’aperçois dans l’embrasure de la porte, il me semble bien que c’est Maman… Je tends les bras vers elle, mais elle ne me voit pas. Pleure-t-elle ?
De l’autre côté du miroir tout est flou…
Depuis quand suis-je là ?
Lorsqu’on n’est plus que le reflet de soi-même les choses ne sont plus si claires.
Je sors de ma poche un crayon et un petit carnet et je commence à écrire le livre de ma vie. Pour le moins, ce dont je me souviens. Mais dès qu’il passe de l’autre côté du miroir, les lettres s’effacent petit à petit, ne laissant à sa place qu’une image : cet instant figé où j’ai pris la décision de l’écrire.

Je m’appelle Trèfle. A ma naissance, …

9 février 2013

Lumières du Monde (Lise)

Voici que de multiples visages
S'éclairent à l'infini et vibrent à la Vie
Superposant le noir et blanc rectilige
Dressé comme une vigie dans le clair-obscur.
 
Tel Saint Denis sur sa montagne
Prenant la tête dans leurs mains
Pour continuer à marcher
Ils bousculent, en Amour, l'adversité.
 
Les temps sont au discours transversal
L'humanité toute entière est en marche
Vers une résonance de l'Être.
 

9 février 2013

Les lumières (EVP)

 

Il voyait toutes ces merveilleuses lumières et il lui sembla entendre :

«  Entre ici, Jean Moulin – Oui, il s’appelait Jean Moulin, mais lui, il ne résistait pas à grand-chose et surtout pas au whisky ! – Entre dans ma lumière éternelle. »

Il  croyait apercevoir un grand barbu qui l’appelait depuis l’autre côté… Ça fichait drôlement la trouille quand même !!

Il secoua la tête, s’accrocha au comptoir et balbutia :

« Garçon ! Un café…Double ! Siouplaît ! »

Le garçon s’approcha avec la tasse :

« N’est-ce pas qu’elle est jolie ma guirlande lumineuse derrière les verres, ça fait des reflets magnifiques, hein ? ».

Rassuré Jean  soupira : « OH ! Chouette, oui ! Alors…Un petit cognac pour faire passer le café !! »

9 février 2013

Course à la vie (Vegas sur sarthe)

J'avais été éjecté sans crier gare, comme tous ceux qui m'entouraient et je fus surpris par tant de candidats au départ; la compétition allait être rude et je serrai les dents quand notre flot bigarré prit sa course.
Je faisais partie des rouges mais je fus rapidement mélangé aux autres, des bleus et aussi des jaunes dans une indescriptible pagaille.
On aurait pu nous prévenir que ça bouchonnerait au passage du col en ce jour de l'Ascension, et le début de la grimpette avait allumé le feu dans certains nanomoteurs prêts de rendre l'âme.
Déjà vingt minutes qu'on courait et certains traînards renonçaient, s'arrêtant dans un repli du terrain pour échapper à la déferlante des poursuivants en agitant une dernière fois leur flagelle.
Heureusement la voie finit par s'évaser, je pus prendre mes aises pour courir à mon rythme c'est à dire comme un dératé; autour de moi, ça soufflait et crachotait à tout va... des grands bleus, des gros jaunes, des squelettiques, des bizarres à tête allongée, sans doute des clones recalés aux primes et qui s'étaient glissés dans le peloton.
On nous avait prévenus que les soixante kilomètres ne seraient pas de tout repos, aussi me faufilai-je dans un groupe qui me paraissait plus jeune et donc plus gaillard.
On arriva à une bifurcation, mais coincé dans notre groupe compact je n'eus pas le loisir de consulter mon GPS pour choisir la bonne trompe et éviter les traîtres cryptes cervicales.
Sentant l'excitation grandir autour de moi, je compris qu'on était passés entre les mailles du filet.
La température s'élevait graduellement et il me sembla que ça me redonnait un coup de fouet alors que notre petit groupe perdait encore des membres dans de sinistres grognements.
On en dépassa d'autres, livides, au bord de l'asphyxie - en pleine réaction acrosomiale et condamnés à la stérilité - des candidats isolés en pleine détresse et on ne fut bientôt plus qu'une poignée seuls en tête.
Je réalisai que j'avais toutes mes chances quand, m'étant retourné je ne vis qu' une ombre derrière moi... la mienne. J'oubliai qu'on m'avait dit que le premier n'est pas toujours le vainqueur.
Par quel miracle avais je pu tenir la distance et ... je faillis rater le podium qui se présentait après une dernière courbe et, freinant désespérément, je me retrouvai bouche à bouche avec une créature de rêve...
Elle était rouge elle aussi, semblable à l'idée que je m'en faisais, toute ronde et elle sentait bon, en tout cas bien plus que moi.
"On m'appelle Ovule" minauda t elle en battant des cils avec une pudeur feinte. Il faut dire que des cils, il y en avait partout dans l'entonnoir d'arrivée.
Le coeur au bord des lèvres, je réussis à balbutier "Moi... gamette 254861".
Je me doutais bien qu'elle n'avait rien à faire du numéro mais j'avais toujours eu du mal à prononcer mon nom, un drôle de nom, Super-Mathieu-Zoïde.
9 février 2013

Le voyage... (Venise)

Nous avions pourtant les yeux bien ouverts.
Des flots de lumières nous envahissaient et clignotaient à la fois. Cependant, nous nous sentions plus à l’aise ici  au milieu de cette chaleur communicative.
Ainsi nous nous étions liés à ces êtres de lumière.
Ils étaient entourés d’auréoles ovales de rond de verre, et marchaient sur une vapeur bleue qui était peut être un nuage.
La clarté et les ténèbres sont devenues deux chambres qui glissaient l’une sur l’autre
Puis ce fut le silence. C’est à ce moment-là que nous vîmes les étoiles s’accrocher  dans la nuit et toutes les lumières de la terre s’allumèrent pour confondre l’obscurité.
À partir de ce moment là nous fûmes envahis d’une émotion intense et les cosmonautes que nous étions aiguisèrent leurs facultés pour déceler l’extraordinaire de ces instants fugaces.
Nous nous sentions supérieurs aux autres hommes.
Que notre nom passera à la postérité cela nous était bien plus indifférent  que de vivre heureux ici au centre de la galaxie.

La poussière de l’univers déteignait sur la cabine .,au  loin on pouvait voir le soleil éclataient et s’éparpiller après un dur labeur.
On avait quitté nos rues et notre ciel s’était refermé derrière nous comme un oiseau noir de mauvais augure.
Il y avait dans l’air frais des étoiles que j’aimais.
Je me penchais vers la lune qui déjà regardait de l’autre côté du monde.
La lumière allait loin, et entre nos mains tremblantes,
Trop pleine de rayons gamma l’univers ridé  éclatait d’un rire sonore.
Le jour tombé à plat sur la terre on pouvait voir d’ici tous les astres morts qui pris dans une toile pleuraient autour d’elle.

2 février 2013

Défi #232

Cette photo fait partie d'un livre

 mais l'histoire qu'elle illustrait a malheureusement

disparu !

A vous de la retrouver !

 

histoire à chercher

Nous attendons avec grand plaisir vos réponses à

samedidefi@hotmail.fr

A tout bientôt !

2 février 2013

Ont été pris sur le fait

Ceci n'est pas la consigne mais la liste des participants

231

Venise ; Teb ; Lorraine ; Anémone ; Vegas sur

sarthe ; Ristretto ; KatyL ; Tracy C ; EVP ; MAP ;

rsylvie ; Vanina ; Droufn ; Mamido ; titisoorts ;

Adrienne ; Joe Krapov ; Célestine ; Joye ;

2 février 2013

Au voleur ! (Teb)

au voleur

2 février 2013

Le voleur de bicyclette. (Mamido)

Au voleur

 

                  

C’est l’été. La canicule. La fin de l’après-midi voit la chaleur baisser d’intensité jusqu’à en devenir presque supportable. Tout au long de la journée elle a chauffé à blanc les murs de pierre de la vieille maison et les dalles de la terrasse et c’est tout juste si on commence à pouvoir y poser les pieds.

 

On autorise enfin les garçons à sortir. On les a maintenu enfermé à grand’ peine toute la journée dans la grande salle maintenue fraîche grâce aux volets fermés.

 

Les petits apprécient de pouvoir gambader dehors. Ils retrouvent leurs tricycles avec lesquels ils n’ont pas pu jouer de la journée. Celui d’Alexandre, dix-huit mois est tout simple avec juste une petite remorque à l’arrière. Celui de son cousin Louis, de cinq mois son cadet est plus sophistiqué : des flots de rubans au guidon, une sonnette deux tons et à l’arrière un petit coffre qui ferme avec un couvercle et où l’on peut transporter ses trésors les plus chers.

 

Alexandre envie le tricycle de Louis mais celui-ci ne lui permet pas de s’en servir. Il pousse des cris déchirants qui alertent toute la famille et montre même les dents dès qu’Alexandre fait mine de s’en approcher. A treize mois, on n’est guère prêteur !

 

Alors Alexandre ruse… Il s’empare du doudou chéri de Louis et l’emmène avec lui. Louis abandonne aussitôt le tricycle. Doudou est bien plus précieux. Alexandre jette Doudou loin, au fond du jardin. Et pendant que Louis court, court, éperdu à la recherche de son ami perdu, Alexandre s’empare de son vélo. Il jubile de son astuce. Son visage rayonne de satisfaction du tour qu’il vient de jouer à Louis.

 

Lorsque Louis va se plaindre, Alexandre déclare aux parents médusés : «  Mais Louis veut plus vélo, Louis veut Doudou !... »

 

Alexandre est un fieffé coquin.

2 février 2013

Participation de rsylvie

s1

s2

2 février 2013

Racket (MAP)

Je l’aimais bien cette bague que tu m’avais offerte  et voilà qu’en voulant la remettre à l’endroit car elle avait tendance à se retourner … PLOFFF … elle est tombée, lors de ma randonnée en raquettes dans les Vosges !!!

La neige était épaisse à cet endroit !

J’ai bien vu le trou que la bague avait fait en tombant mais je ne fus pas la seule à le voir !

Oh la rapidité avec laquelle je fus « rackettée » !!!

Je n’en suis pas encore tout à fait remise !!!

Tu aurais vu le tableau !!!

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Monet - La pie

J'ai comme qui dirait été "pie et geai"

mais il n'y avait que la pie ce jour-là !

 

2 février 2013

Participation de KatyL

k1

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2 février 2013

Lettre ouverte à mon voleur (Célestine)

Cher voleur,


Hier soir, en sortant du restaurant végétarien-zen où une amie m'avait gentiment conviée, je n'ai plus trouvé mon vélo.

Je ne peux te décrire les sentiments confus qui m'ont agitée en cette brève minute où il a fallu que je me rende à l'évidence.

Incrédulité, refus, incompréhension, colère, révolte, dépit, acceptation,  résignation, relativisation...Toute la palette.

La soirée avait pourtant fort bien commencé, le cadre était idyllique, et j'avais décidé de m'y rendre à bicyclette afin de profiter de la douceur du soir et de contribuer modestement à la protection de la couche atmosphérique en ne rajoutant pas de céodeux inutile...

Repas léger, bulles de connivence, on se raconte nos vie, on échange, à la lueur des lampions qui donnent un joli teint et un air un peu mystérieux. On parle d'enfants, de yoga, de boulot, de lectures,  d'avenir. On est bien. L'air est tout empreint de ce bien-être.

 Et là, paf! coup de théâtre, coup de grisou. Là, sur la digestion, me faire ça! Plus de vélo, un sentiment de grand vide et le poteau auquel je l'avais attaché, pourtant solidement, qui semble me dire d'un air penaud "Je n'ai rien pu faire, tout est allé si vite..."

J'espère au moins que tu vas bien le traiter. J'ose penser que tu en avais vraiment besoin pour te déplacer. Que tu es un adepte de l'écologie, et que j'ai fait un heureux.

 Parce que si tu l'as volé pour le revendre, je te préviens, tu n'en tireras rien, c'est un biclou qui ne vaut plus un clou.

Si je le retrouve au hasard d'un "marché du vélo d'occasion" ou d'un vide-grenier, je le reconnaîtrai entre mille. Il clignotera de tous ses feux et me dira: "Reprends-moi!" Moi seule connais ses blessures secrètes.

Tu ne pourras rien faire pour m'en empêcher. Tu ne sais pas de quoi je suis capable pour un ami.

Tu ne sais pas l'amitié profonde que j'avais pour mon vélo.


Avec lui, j'aimais sentir le vent voleter dans mes cheveux, j'aimais sentir mon corps bouger, mes jambes dorer, ma robe se soulever un peu,  la griserie des chemins de noisettes où  il aimait m'emporter. Lui et moi, on s'entendait à merveille.

C'était bien plus qu'un tas de ferraille. C'était un art de vivre.

Je ne te salue pas.

_vélo

2 février 2013

La consigne, toute la consigne, rien que la consigne ... ou presque ! (Vanina)

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