Sur un air de G-Brassens………. (Sergio)
Que des poètes en léthargie
S’usent les neurones, suant
Des philosophes confis au Brandy
Se prennent les pieds dans le tapis
Il y a peu de chances qu’on cerne le cerveau des noix
Non certes le défi du samedi
Nous voit, tout nu, ravi au lit
Mais pourquoi se tordre la cervelle
Les synapses, surtout pour des noix
Il y a peu de chances qu’on cerne le cerveau des noix
Si on l’agite au demeurant
Approchant son oreille, écoutant
On n’entend rien, c’est déroutant
Encéphalogramme plat, néant.
Il y a peu de chances qu’on cerne le cerveau des noix
Que comme la reine d’Angleterre
Avec ses étranges chapeaux verts
Ridée, cernée, un teint de terre
Elle ne lâche rien, si fière.
Il y a peu de chances qu’on cerne le cerveau des noix
Même auscultée au stéthoscope
Par un professeur disciple d’Hérodote
En vers chantés, même en prose
Le prosateur en reste morose.
Il y a peu de chances qu’on cerne le cerveau des noix
Mais aux grands maux, les grands moyens
Sous un bombardement hertzien
Même sous scanner herculéen
Du vide, du néant, du rien.
Il y a peu de chances qu’on cerne le cerveau des noix
Toute la communauté des défiants
Agitant leurs synapses, suant
Butte sur ce mystère, pantelant.
Leurs sourires idiots se figeant.
Il y a peu de chances qu’on cerne le cerveau des noix
Que certains, irrités et fiers
Envisagent de la jeter aux fers.
D’autres, aux limites, flanchant des nerfs
Pensent avec joie au feu nucléaire
Il y a peu de chances qu’on cerne le cerveau des noix
Que des adeptes de la fumette
La consume dans une pipette
Et imagine sous leur casquette
Surprendre la belle. NIET.
Il y a peu de chances qu’on cerne le cerveau des noix