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Le défi du samedi

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8 février 2014

tout droit (titisoorts)

Il se fait tard en ce vendredi soir. Je ne sais pas encore si j'aurais le temps, les mots de finir mon écrit pour le défi. Cette semaine" carrefour". Je n'ais jamais été fort pour les grandes enseignes" Auchan, Carrefour" les deux se valent. J'arrive tout droit de la capitale( France pour les copains belges), parti ce matin, après sept heures trente de route, enfin arrivé, le stylo excité, dans les starting block, en appui sur le bloc. Cinq jours dans la capitale, j'en ai croisé des voitures, à des carrefours ou tout le monde partait travailler , faire des courses. A la défense des personnes allaient travailler,  rentraient en files indiennes dans les immenses cages à lapins ou le branding est d'usage: HSBC, EDF. J'ai le temps aujourd'hui de les observer, de les regarder vivre, je suis en vacance. Ceci n'était qu'une image banale inscrite dans ma mémoire et qui a murit dans la soirée ou, je me demandais" et moi lorsque je travaille qu'est ce que je vie? Le but est de vivre de manger de gagner sa vie et non de se la perdre, de se perdre". De bien grands mots qui ne me feront pas tellement réagir. Je cours, je vie, je travaille comme bien de braves gens. Mais que me reste t il à vivre. Ma vie est maintenant si bien tracée, un corps qui avance sur ses rails et un esprit qui divague, vers des rêves, des pensées plus libres, à côté de sa ligne droite, la tête enfuit dans les paysages. J'ai envie d'aller gambader de sauter hors de mon tracé , suis je à un carrefour de ma vie? J'ai la locomotive de mon passé de mon présent, de ce que je suis qui me pousse, des tonnes qui suivent leurs chemins. J'ai peur des dégâts du poids, de ses maux,si je m'éjectais en plein vol. Alors que j'avance à toute allure vers ce carrefour, sans aucun doute, tout est tracé, alors pourquoi tant de questions? pourquoi je n'arrive pas à m'y faire? le savoir, c'est souffrir, le convoi passe pourquoi m'inquièter pour ce corps. Et si je m'occupais des autres pour m'oublier un peu. J'attends lâchement un truc, que l'accident arrive seul, qu'un pavé fasse déraillé le traintrain, comme un cailloux dans la chaussure.
 Aujourd'hui j'étais à Paris, et le carrefour arrive.

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8 février 2014

Au carrefour… (Prudence Petitpas)

Au carrefour de la chance, tout doucement j’entre en transe…

Au carrefour de la danse, tout simplement, je balance

D’un côté, puis d’un autre, les «on dit », les violences…

D’un côté, puis d’un autre, je fonce droit dans la providence…

 

Au carrefour de l’enfance, je cours, je vole, jusqu’à l’errance…

Au carrefour des incohérences, je me casse la tête à outrance…

D’un côté, puis de l’autre, je cherche encore mon insouciance…

D’un côté, puis de l’autre, j’explose ma tête d’inconscience…

 

Au carrefour des apparences, je refuse d’être en résonnance…

Au carrefour des espérances, je clame jusqu’à notre innocence…

D’un côté, puis de l’autre, je m’autorise des défaillances…

D’un côté, puis de l’autre, je demande l’indulgence…

 

Au carrefour des confidences, je secoue toutes vos croyances…

Au carrefour des ignorances, je vous envoie mon exigence…

D’un côté, puis de l’autre, je raconte comme une romance…

D’un côté, puis de l’autre, j’arrive encore en avance…

 

Au carrefour de l’extravagance, je rédige une ordonnance…

Au carrefour de l’insolence, je voudrais rester votre prudence !

D’un côté, puis de l’autre, je vaque vers mes attirances…

D’un côté, puis de l’autre, je demande votre clémence…

8 février 2014

Carrefour (EVP)

Il m’a dit, mon très bel amour
Rendez-vous au prochain carrefour
J’ai attendu dehors et puis encore attendu,
Je ne l’ai jamais revu.
J’ai fait tous les rayons,
Des caleçons jusqu’aux bonbons,
Des légumes aux fromages
De la viande aux laitages,
Pour le beau garçon
Je suis marron !
Mais pour les courses : C’est bon !!

8 février 2014

Le rond (Fairywen)

Un rond.

Tout rond.

Et ron, et ron,

Petit patapon.

Ah non,

Ca, c’est une chanson.

Donc, un rond.

Un rond fripon,

Avec des rayons

Qui partent dans toutes les directions.

 

Un rond en jaune colorié

Sur une feuille de papier.

Un rond vers le ciel dirigé,

Un rond gai et léger.

 

C’est un soleil, bien sûr,

Un soleil en quête d’aventures,

Un soleil à suivre, c’est sûr.

 

Alors embarquons

Dans toutes les directions

Montrées par ce rond

Fripon.

 

8 février 2014

STOP (par joye)

Il pleuvait à seaux. J’étais fatigué du long parcours, mes yeux pulsaient encore du mouvement hypnotique des essuie-glaces contre le pare-brise, alors j’arrêtais pour boire un café dans un de ces station-service qu’on trouve à tous les carrefours dans les grandes villes.

Je sirotai la boisson, un de ces cafés noir-dégueu qui vous font tant de bien au milieu de la nuit, le chemin à moitié entamé, à moitié terminé.

Je la vis près de l’entrée. À peine seize ans, me disais-je. Cheveux trop longs, jupe trop courte, des petites chaussures ridicules, cette espèce de godasse de merde pas chère qu’on trouve dans les magasins bon marché et qui ne protège les petits pieds de rien du tout.

Son tout était triste et mouillé comme un chat sauvage surpris par une averse.

J’attendis cinq minutes. Elle ne vint pas me demander du feu.  

Elle regardait le parking devant comme si elle attendait quelqu’un. Tôt ou tard, le propriétaire allait lui dire de dégager.

C’est dingue à quel point un homme peut s’imaginer héros. J’allais lui proposer de m’accompagner jusqu’à Chicago. Si elle allait vers Chicago. Elle allait vers Chicago, certainement.

New York la boufferait crue et elle le savait. Les filles comme ça le savent toujours.

Je me levai.

Il était temps que je reparte. On m’attendait là-bas.

Je m’approchai de la sortie. Je ne dis rien à la fille, mais je sentis qu’elle tremblait.

Je ne la regardai pas.

J’ouvris la porte, délibérément.

Elle ne bougea pas. Je cours vers ma voiture et me jetai dedans.

Encore trois minutes et elle serait là, à côté de moi, encore tremblante, comme dans un film de Tarentino. Et je l’amènerais à Chicago.

Je démarrai la voiture. Le moteur me murmurait encore, les gouttes tombaient encore sur le pare-brise comme de grosses larmes stupides.

Pendant quelques secondes, je restai hypnotisé de nouveau par le wap-wap des essuie-glace, et la pluie, et la petite stoppeuse qui n’allait pas vers Chicago.

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8 février 2014

Je suis elle et elle est moi (Sandrine)

Où je vais ? Je ne sais pas, je suis la direction que m'indique Emma. Et si je ne reste pas immobile, imbécile, en regardant le doigt de dame Phore, je ne sais pas vraiment où me conduisent mes pas.
Emma est feutrée, très feutrée, elle parle peu, très peu pour un guide... Lorsqu'elle parle, il me faut au moins un lustre (à l'étalon du temps, ça dure tout de même cinq ans) et parfois même quelques chandelles pour décrypter ses propos étranges. Alors je la suis, je ne me pose plus trop de questions, parfois j'en invente une, juste pour entendre le son de sa voix et jouir du souvenir d'une voix aimée et disparue, c'est ma grand-mère qui me parle du fond de sa tombe, au fond de mon cœur et elle rit et je ris, et elle pleure et je pleure.

Parfois, je me cabre un peu, je refuse d'avancer... Emma délasse mon soulier, ôte le caillou réfugié dans ma chaussure, change la couleur de mon lacet, panse mon cœur puis me prend quelques temps dans le cocon de ses bras et me murmure "n'aie pas peur, vas-y ma douce, ce chemin-là, c'est le tien, quand il faut y aller, il faut y aller" et je finis toujours par me jeter à l'eau sans bouée ou par sauter à cloche-pied sur un fil du rasoir jeté au dessus de deux ou de dix falaises.

Emma m'emmène dans l'alchimie des rêves sur des sentiers de prose et de poésie, peuplés de laine... Elle m'emmène caresser des chimères, découvrir des choses extraordinaires, je cueille en chemin des merveilles, j'enfourche un nuage, je nage dans l'encre sombre et illuminée, je...
Où je vais ? Je ne sais pas, je suis Emma...

8 février 2014

Participation de JAK

jak

Chez les frénétiques   de Sam’défi

A compter de ce samedi 2 février minuit

Rien ne va plus, je vous le dis.

Regardez l’image dont nous sommes nantis

Encore une idée, de cette chère MapNancy

Fol ding géniale de photos,  elle nous enjoint

Obligatoirement  de composer sur un Rond-point

Un rond point me direz-vous ?...Y a danger !

Rudement  risqué. . .  Circulez y a rien zieuter !

 

 

 

 

Et en Tanka

 

Rond-point dans la ville

Accrochage passionnel

Pare-chocs cabosses

Occasion accidentelle

Amour naissant dans la rue

 

 

 
 

Pardon chère MapNancy, pour fol ding c’est pour les besoins de la cause, tu l’auras compris :o)

Jakgiratoire -A vous de trouver la bonne direction !Défi #284

 

8 février 2014

Rue des boulets ( Vegas sur sarthe)

“A votre place, j'aurais tourné ici, chef”
“Quelle place? Où avez-vous vu une place, Ouatson?”
“C'est une expression inspecteur, une manière de dire que si j'avais été assis au volant donc sur votre siège je...”
“C'est hors de question Ouatson! JE conduis et VOUS me guidez! Et éteignez-moi ce foutu GPS qui ne bave que des âneries”
“Comme vous voudrez chef, voilà!”
Clic
“Gira a la izquierda”
“Articulez mon vieux!”
“Euh... j'ai rien dit chef, c'est le GPS”
“Eteignez-moi ce machin avant que je l'arrache du tableau de bord, et rappelez-moi ce que vous a dit votre indic?”
“Il a dit de prendre à droite au premier carrefour après Auchan, chef”
“Faudrait savoir! C'est Carrefour ou c'est Auchan?”
“Ben au carrefour chef... comme un carrefour. Un genre de giratoire avec un édicule...”
“Restez poli, Ouatson! C'est déjà assez chiant comme ça!”
“J'essaie d'aider chef”
“Vous n'allez quand même pas m'en faire un sketch, Ouatson! Par contre on n'entend pas grand chose derrière... Vous en pensez quoi, Ouatelse?”
“Euh... je referais bien un tour de plus, inspecteur”
“M'étonne pas d'une femme! Tous les prétextes pour se pomponner dans le rétro”
Soupir
“Si vous preniez ici chef, la rue des boulets?”
“Je la prends tous les jours Ouatson, tous les jours, cette rue des boulets”
Soupir
“Ca serait pas ça notre carrefour, chef?”
“Non, ça n'est pas NOTRE carrefour, ce n'est qu'un croisement”
“Euh... c'est quoi la différence chef?”
“On dit carrefour en ville et croisement en campagne, mon vieux... ou bien le contraire. Voilà c'est malin! Avec vos questions tordues, j'ai raté l'intersection!!”
“C'est pas grave chef, on en trouvera d'autres... enfin je veux dire qu'on fera demi-tour au prochain rond-point”
“Au prochain quoi?”
“Euh... rond-point chef ou plutôt croisement... parce que là... on est sorti de la ville et...”
“Je croyais vous avoir dit de ne pas m'en faire un sketch, Ouatson! Comment on rebranche ce foutu GPS?”
Clic
“Umgehung Rechts”
“Articulez mon vieux”
“Euh... j'ai rien dit chef, c'est le GPS”
“Et ça voulait dire quoi?”
“On dirait comme du croate, chef”
“Vous êtes sûr? Et vous Ouatelse, vous en pensez quoi?”
“Euh... si j'étais à votre place je referais bien un tour de plus, inspecteur”
Soupir
“Trouvez-moi quelqu'un qui cause français là-dedans, Ouatson sinon je jure de vous inscrire à un cours de croate dès demain!!”
Clic
“Faites demi-tour dès que possible”
“Depuis quand vous donnez des ordres, Ouatelse?”
“Euh... c'est pas moi chef, c'est votre GPS... moi j'aurais plutôt refait un tour de...”
“Ca va, ça va... c'est quoi le nom de cette rue à droite?”
“Euh... la rue des boulets, chef!”
Soupir
1 février 2014

Défi #284

 

CARREFOUR

 

sens-giratoire

A vous de trouver la bonne direction !

Rendez vous à samedidefi@gmail.com

A tout bientôt !

 

1 février 2014

N'ont pas craint de s'endormir sur l'ouvrage

1 février 2014

Le soir, sur la lande (Epamine)

Touzeil a écrit :

Le soir les menhirs

se racontent des histoires

à dormir debout.

 

…et pendant la journée, ils roupillent. Si, si! Moi je vous le dis!

 

La plupart des menhirs n'ont pas besoin qu'un conteur les endorme avec des fariboles. Que nenni ! Ils se contentent de compter les moutons noirs d'Ouessant qui viennent brouter les bruyères et les ajoncs de la lande et, la peau de pierre de leurs paupières devenant de plus en plus lourde, ils s'endorment comme des masses aux premières lueurs du jour.

 

Mais pour tous les autres, pour les insomniaques, pour les rebelles du roupillon et les allergiques de la sieste, arrivent chaque nuit, entre deux et quatre heures du matin, quelques korrigans facétieux répondant aux noms de Menec, Toul-chigan, Kermarion, Manio, Kerlescan et Petit Menec qui entraînent des centaines de géants de pierre dans les bras de Morphée en les berçant d'illusions.

 

Ils installent les petits menhirs en cromlech, font parfois un feu au milieu du cercle, puis glissent, par malice, dans leurs oreilles de granit, moult billevesées et mille et une coquecigrues, que les menhirets s'empressent d'aller répéter à leurs aînés avant de piquer du nez. Détail qui a son importance : quand on est menhir et qu'on pique du nez, on reste debout! Quand on est dolmen, c'est autre chose !

 

Et pour être sûrs que les petits comme les grands mégalithes dormiront bien sagement toute la journée dans leur mégalitherie verticale, à ces nombreuses histoires soporifiques, les farfadets de la lande aiment ajouter quelques fadaises sur le pape légendaire qui fait recette dans le secteur.

 

Quel pape, me direz-vous ? Un soi-disant pape qui, dans les premiers temps de l'ère chrétienne, aurait pétrifié des centaines de soldats romains sur la lande de Carnac alors qu'ils s'avançaient vers lui, bien alignés, dans le but évident de le trucider et de le précipiter à la mer. Juste avant de transformer ses poursuivants en mégalithes, Cornely, c'était son nom, se serait caché dans l'oreille d'un des deux bœufs qui portaient son bagage afin de se soustraire à la vue des centurions! Faudrait le voir pour le croire, pas vrai ?

 

En écoutant et en se racontant inlassablement tous ces contes à dormir debout, les gros cailloux se mettent à rêver de batailles, de gloire et de lauriers et finissent par s'endormir, les pieds dans les bruyères en fleurs…

 

 

Hep! Tu dors, l'ami ?

Alors, j'ai réussi le défi!

ep01

1 février 2014

Les deux royaumes (Célestine)

cél

Il était une fois deux royaumes jumeaux, perdus au  fond d'une verte vallée. Les rois de ces deux royaumes étaient frères. Hélas, comme il advient parfois dans les meilleures familles, ces deux frères ne s'entendaient pas du tout. L'un était bon et bienveillant, l'autre méchant et hargneux.

Le roi gentil s'appelait Kipermé. Son frère se nommait Kidéfan.

Il courait les pires bruits sur le royaume de Kidéfan.

Mais ce n'étaient pas que des bruits. Là-bas, la terreur régnait, à cause du caractère innommable et irascible du souverain. Celui-ci, en effet, passait son temps à défendre, à interdire, arrosant son royaume de décrets liberticides, au gré de ses caprices, et ses sujets n'avaient plus le droit de rien faire. Défense de manger des pommes ! Défense de porter des vêtements bleus ! Défense cueillir les fleurs rouges !Obligation par ci! Interdiction par là ! Ce n'était pas une vie. Les gens se regardaient en chiens de fusil, et la suspicion et la crainte engluaient le royaume.

Dans le royaume de Kipermé, au contraire, les habitants étaient heureux et respectueux les uns des autres.

Quand le roi promulguait une loi, c'était toujours pour permettre quelque chose, pour ajouter un droit à ses sujets. Par exemple, jusque là, par une absurde tradition séculaire, seuls les marchands avaient le droit de traverser la ville de nuit. Mais c'est beau, une ville, la nuit. Le roi décida donc que tout le monde aurait ce droit, et les habitants firent une grande fête pour remercier leur généreux monarque. Quelques marchands essayèrent bien de râler contre cette loi qui leur paraissait anormale « vu que l'on avait toujours fait comme ça » et qu'ils se sentaient dépossédés d'un privilège ancestral. Ils organisèrent des défilés contre les promenades nocturnes pour tous » mais l'on fit comprendre aux rouspéteurs que cela ne leur enlèverait rien de permettre aux autres ce qui leur était déjà acquis, à eux.

« Que ceux qui veulent interdire ce droit aux autres s'en aillent au royaume d'à côté ! » dit le roi Kipermé d'une voix ferme.

Bien des années plus tard, l'on retrouva les descendants de Kipermé et de Kidéfan dans un royaume merveilleux dont j'ai oublié le nom, si ce n'est qu'il commence par F. Les premiers œuvraient toujours pour que chacun puisse se sentir reconnu malgré ses différences. Les seconds livraient toujours la même guerre aux premiers, voulant aligner tout le monde sous la même toise, reprenant même, ces derniers temps, pas mal de poil de la bête. Une bête puante et multiforme, nommée selon les moments, obscurantisme, ou intolérance, ou encore intégrisme.Et en voiture Simone, et en avant Guingamp...

Et les habitants, qui s'étaient habitués à la liberté depuis quelque générations, avaient l'impression de marcher sur la tête : car ce conte à dormir debout semblait ne jamais avoir de fin...

N'en cherchez donc pas : jusqu'à la fin des temps, les descendants du roi Kidéfan voudront imposer aux autres leur façon de penser...c'est dans leur nature.


1 février 2014

Participation de Flo

flo     Défi #283 : Un conte à dormir debout en sept chapitres.

 

Chapitre 1 : C’est à CONTES dans les Alpes-Maritimes que toutes les histoires se narrent
Chapitre 2 : ou plutôt, se marrent d’elles-mêmes. Avec toute cette pluviométrie, c’est normal car ces lignes, qui se racontent et se rencontrent, coulent à flots.
Chapitre 3 : Elle aimerait tant dormir debout comme Opi. Elle, c’est la petite fille. Et, Opi c’est son ânesse.
Chapitre 4 : Il paraît qu’un os se coince au niveau du carpe et du tarse. Ainsi toute la masse corporelle de l’equus caballus repose-t-elle sur les pattes avant et arrière. Toutes les nuits, Opi dort debout.
Chapitre 5 : La petite fille décide de faire pareil. Elle rejoint Opi sous la véranda. Elle se positionne à ses côtés. Pendant qu’Opi baille et ferme tranquillement ses yeux de velours, la petite fille la contemple du coin de l’œil.
Chapitre 6 : Elle lutte invinciblement pour rester debout. Mais Dame nuit et Sieur marchand de sable la font vaciller contre la peau de l’animal. Elle avait trouvé son équilibre, tout son poids contre son amie pour enfin dormir debout.
Chapitre 7 : Elle ne rêva ni des écus ni de peau d’âne. Son cœur gros comme ça se ressourçait comme jamais à refaire son plein d’amour.

1 février 2014

Participation de KatyL

k1

1 février 2014

Que feriez-vous si vous gagniez au Lotto ? (Pivoine)

Je n'en croyais pas mes yeux. J'étais chez les quelques amis qui, avec moi, avaient rempli plusieurs bulletins de Lotto. On s'était dit qu'on allait faire ça au moins une fois dans notre vie, s'offrir pour autant d'euros de rêves.

Au début, nous nous étions bien sûr adonnés au jeu rituel: "et toi, qu'est-ce que tu ferais si tu gagnais les 59 millions d'euros?"

Les réponses fusaient, genre, partir en vacances, acheter une autre maison, aider la famille, les amis, partir en Jordanie, au bord de la mer Morte, pour une cure de thalassothérapie. Acheter une voiture (mais alors, pour ce qui me concerne, je devrais également engager un chauffeur, ou plutôt, une chauffeuse, ne soyons pas sexiste!) Devenir mécène. Protéger les arts, bref, et après ? Oui, après! Que ferait-on de tout cet argent ?

Les boules roulaient, roulaient, roulaient, leurs couleurs étaient jaunes, vertes, rouges, mauves, turquoise, arc-en-ciel, et les chiffres se mettaient en place, glissaient dans le couloir, tombaient dans le réservoir ! 8! 4! 9! 2! 21! 28! 36! 590! 2305! 1! Un à un, les nombres que nous avions sélectionnés apparaissaient sur notre écran. Nous étions médusés... Médusés de chez médusés. Tétanisés! Bloqués sur nos chaises... Embarrassés de nos propres personnes. La bière achevait de s'aplatir dans nos verres, le vin du cubi avait soudain une insupportable odeur de vinaigre, avec une couleur violette plus que suspecte, les chips 365 étaient mollasses, rien ne nous semblerait trop beau désormais, trop bon, trop, trop, trop...

Le temps passa.

Qu'allions-nous faire avec tout cet argent ?

Et puis, petit à petit, une idée se fit jour. Nous n'étions que des profs. Prof de français, prof d'histoire, prof d'anglais, de néerlandais, de wallon, de breton, de finnois, de romanche, d'italien, de grec et d'allemand. Voire d'ivrit et d'hébreu. Des profs de civisme, d'éducation à la citoyenneté, de gym (ne soyons pas raciste!) et de cuisine... De morale, de religion protestante, de religion islamique. De math, sciences et dessin. Et même de bibiothéconomie.

Une école ! On allait ouvrir une école ! Elle serait privée, évidemment. Puisque nous n'étions pas l'Etat - ni même la Communauté française, pas même la Communauté Wallonie-Bruxelles-cantons rédimés, Région flamande, wallonne et bruxelloise, communes à facilités et villages en carton-pâte coupés par la ligne du Temps.

Une école ! Comme Maria Montessori. Comme Amélie Hamaïde, Comme Ovide Decroly, comme Célestin Freinet. Une école pour être heureux. Une école où ceux qui auraient les moyens aideraient ceux qui ne les ont pas, une école où l'on apprendrait dans la joie, dans l'acceptation de l'autre, de tous les autres, une école où les problèmes de discipline se résoudraient comme par enchantement, une école où les livres de comptes tomberaient tous justes à la clôture de l'année comptable. Une école où la cantine proposerait toujours des frites avec des barquettes de concombre au saumon le vendredi, une école avec des en-cas low-food et de la cuisine du monde entier, une école avec des voyages scolaires en Grèce, à Rome, en Inde, en Roumanie, en Egypte, en Iowa et à Vienne, une école avec des "cheerleaders" douées d'un Q.I et E. impressionnants, une école, mais comment l'appellerait-on, cette école du bonheur ?

Oui, comment l'appellerait-on ?

Ceci pourrait faire l'objet d'un prochain défi, non ?

Trouver le nom et raconter la vie de l'école de vos rêves ?

 hamaide

1 février 2014

un Comte à dormir debout… (Prudence Petitpas)

pru01

1 février 2014

Contestation (MAP)

Ah non

D'ailleurs

1 février 2014

Debout vous avez dit ? (Walrus)

Comme il est convenu, nous commencerons par "Il était une fois". Encore qu'à la réflexion, ce soit vraiment trop convenu. Commençons donc plutôt par "Il sera une fois"  ça nous changera (une fois) (à croire que tous les conteurs sont belges) !
On se souviendra que la petite marchande d'allumettes, laquelle, contrairement à Lisbeth Salander, était dépourvue de bidon d'essence, avait fait feu de tout bois en entassant du carton ondulé devant la porte d'une célèbre maison d'édition.
N'importe quel criminel averti, une fois (encore !!!) son forfait accompli, eût détalé vite fait pour ne pas éveiller les soupçons des membres des corps de police et de pompiers réunis pour l'occasion en un corps-à-corps échevelé  face à l'incendie, les uns écartant les badauds, les autres tout feu tout femme flamme livrés à leur activité d'extinction.
Telle ne fut pas l'attitude de la petite marchande d'allumettes réduite au chômage par la derstruction de son ultime bâtonnet incendiaire.
Elle n'allait quand même pas s'éloigner de cette merveilleuse source de chaleur, colossale amplification de l'étincelle née dans son esprit !



Aussi était-elle grimpée dans un des arbres agrémentant le large boulevard où la maison d'édition avait établi ses pénates.



Dieux (ben oui, les Pénates, vous suivez ou quoi ?), "Divinités domestiques, au nombre de deux, qui, chez les Étrusques et les Romains, veillaient à la prospérité de la famille et dont l'autel était le foyer de la maison" (là je cite le TLFI) dont l'autel sur le foyer de l'immeuble constituait un fameux risque d'incendie. Ils auraient couru moins de danger en y établissant simplement leur siège social.
On ne dira jamais assez l'importance des choix posés (comme un siège) lors de la fondation (j'allais dire le fondement, suis-je bête) d'une entreprise.
Revenons plutôt à notre histoire. Les hommes du feu (je ne parle pas du personnel de l'éditeur très récemment décédé vu qu'il avait péri dans l'incendie étant venu nuitamment trafiquer la comptabilité pour s'en mettre plein les poches,
Mais des vaillants pompiers dont on sait pertinemment qu'un léger pourcentage est composé de pyromanes) les hommes du feu, donc, allaient avoir du boulot en raison même de la nature de la marchandise stockée partout dans l'établissement,
Il suffit d'avoir lu les aventures de Pépé Carvalho par le regretté Manuel Vázquez Montalbán ou "Les Combustibles" de notre Amélie Nothomb nationale, tellement célèbre qu'on la regrette déjà avant qu'elle ne soit morte, pour s'en convaincre.
Raisonnablement, notre héroïne pouvait donc espérer passer la nuit bien au chaud, du moins pour la face exposée au brasier,


Dos bien calé contre une branche montant en pente raide vers le ciel étoilé.
Etoilé, oui, car le vent poussait les sombres fumées de l'incendie vers l'arrière du bâtiment.
Bonne nuit les petits ! S'écria-t-elle, in petto car elle ne voulait pas attirer l'attention sur sa maigre personne,
Option bien improbable au vu du ronflement puissant de la fournaise et de la profondeur de l'implication des pompiers dans leur lutte courageuse,
Une de leurs préoccupations majeures étant d'éviter que le feu se propage à tout ce quartier chic, ce qui ne manquerait pas de leur valoir la reconnaissance des propriétaires et autres assureurs.
Tout est bien qui finit bien, pensa-t-elle en fermant les yeux (qu'elle avait fort jolis), on se croirait dans un conte. Dommage qu'à cause de cette branche, je doive dormir debout...

 

w03

 

 

 

1 février 2014

Participation de JAK

Conte à dormir debout où il est question de Jeux interdits….

Garantie sans mensonges (foi de conteur)

jak1

C’était en l’an 3000 un premier janvier, quelque part dans une galaxie….

Un jeune androïde  nommé Geek Nolife,  accro aux jeux vidéo, jeux de rôle, Dark-Age, World… et autres,  jouait jour et nuit en réseau, et ne vivait plus que pour ce monde virtuel….

Il était cependant amoureux fou d’une sage jeune fille, au doux nom d’Isaure Pénélope, qui attendait résolument la cession d’une partie,  pour recevoir, avant la suivante, un petit baiser légèrement posé dans une sorte d’impatience.

Cependant, le remord le corrodait. Il s’en voulait amèrement, mais jusqu’à ce jour ses efforts restaient vains. Impossible de résister à cette dépendance   

En ce premier jour de l’an 3000 il formulât  un vœu sincère: redevenir celui qu’il avait toujours été avant son addiction, et dont tout le monde appréciait la lucidité.

 D’ailleurs, se désintoxiquer  c’était la condition sine qua non  que lui soufflait patiemment  Isaure, pour enfin  l’épouser…

Il allât trouver le énième descendant de Bill Gates qui vivait d’expédients, ayant dilapidé toute la fortune de ses ancêtres dans des jeux de hasard.

  Geek Nolife lui promît une nouvelle richesse s’il trouvait un moyen de le défaire de cette dépendance dont il souffrait, et qui accaparait toutes ses heures de loisirs, repos hebdomadaire,  vacances… Il était conscient qu’il en devenait psychiquement dangereusement  atteint.

 De surcroit cette passion le ruinait, car il était toujours à la recherche d’un nouveau jeu. Et il y en avait pléthore sur le marché et dans sa vidéothèque….

Intéressé, BillGate XXIX  entreprit de créer un nouveau logiciel, et,  en digne  descendant de son aïeul,  il réussît parfaitement à élaborer un nouveau programme. Il avait trouvé de quoi sevrer notre jeune accro grâce au Digital-Désintox.

Mais c’était sans compter sur les multinationales qui vivaient grassement sur le dos de plusieurs centaines de milliers  de joueurs  suspendus à leur manette de jeux, perdant la notion de vie en société.

Ces consortiums, véritables  oligopoles,  mirent des bâtons dans les roues de BillGates XXIX, et poussèrent même jusqu’à le rendre fou. Ils  anéantirent le prototype de ce nouveau logiciel anti-addicts en y introduisant  un virus qui rendait son ouverture impossible. (C’est à cette époque d’ailleurs que la célèbre Gates’ dynastie s’arrêtât !)

Il fallait trouver un nouveau procédé.

Geek Nolife, momentanément suivi par un psy qui le stimulait,  était bien décidé à résister jusqu’au bout. Il  trouvât  une logique imparable.

Un de ses ancêtres, dans des  temps fort reculés, était L. Pasteur, célèbre pour avoir vaincue une maladie terrible qui ravageait et décimait la population. Geek Nolife allât trouver son cousin, Pasteurovitch, qui suivait la même voie de chercheur que leur ancêtre commun, et lui demandât de concevoir un contrepoison  à cette terrible addiction, et qui serait administré obligatoirement par voie perlinguale.

Après moult réflexions celui ci acquiesçât. Il élaborât  un traitement puissant, qui permettait en peu de temps de se désintoxiquer entièrement et d’une façon définitive. Le remède fut testé sur des souris à qui ont greffât  des puces électroniques reliées à des ordinateurs, les résultats furent probants. 

Pasteurovitch fût aidé dans la diffusion de ce remède miracle,  par un laboratoire spatial  qui avait un pouvoir encore plus étendu que celui des multinationales, et surtout, cet institut  y  vît un nouveau moyen d’accroitre sa puissance déjà bien universellement installée.

Le vaccin fût  mis sur le marché rapidement, et  non seulement  Geek Nolife fût irrémédiablement guéri, mais des millions d’accros, convaincus, devinrent des adeptes de ce remède-miracle,  qu’il fallait, cependant,  prendre à vie pour ne pas retomber dans l’addiction….   Les labos avaient fait coup double !

Et c’est ainsi que  d’une addiction ces malheureux consommateurs,  tombèrent dans une autre.

Les   multinationales déchues de leur suprématie dans l’univers des vidéo-jeux, se consolèrent en ouvrant des succursales sur la Galaxie d'Andromède, où elles firent de nouveaux accros,  et amplifièrent astronomiquement  leurs bénéfices.

Et pendant ce temps …

Sur la lune, dans la Mare Humboldtianum*, ricanaient qui donc ?

-Une kyrielle de  gallinacés (exilés ici dans des temps reculés), faisant la roue devant leurs femelles :

-des dindons. !

Enfin ils savaient qu’il  n’y avait pas qu’eux qui étaient les « dindons de la farce » !

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Jakaccro pour défi du samediDéfi #283 Et si vous nous écriviez un conte à dormir debout ?

 

*Mer lunaire Du nom d’Alexander Von Humboldt1769/1859 Naturaliste, géographe et explorateur

1 février 2014

Un conte à dormir debout ! (Sergio)

Il était une fois, une fille de la cité, la plus jolie qu’on eut pu voir. Sa mère au RSA surnageait  sous prozac et sa mère-grand, mère courage faisait vivre la petite famille en trafiquant de ci de là. Un jour son oncle Pablo lui demanda d’apporter des galettes de Chit à sa mère-grand qui deallait près du port .Elle renonçât à voler un scooter car avec sa coiffure rasta et son éternel jogging rouge à capuche les keufs de la BAC l’auraient vite repérée. Elle coupa donc à pied, mais aux aguets car elle savait que son itinéraire traversait des endroits sombres ou le danger guette .Elle traversa d’abord les immenses parkings vides de la cité des Vents et se trouva nez à nez avec les trois petits cochons. Son sang se glaça. Ces trois dépravés à la peau quasi translucide à force de vivre dans des caves depuis leur plus tendre enfance ; quoique cette expression dans leur cas fut inappropriée vu qu’ils avaient été martyrisés par leurs parents avant que ces derniers ne finissent en centrale & que les services sociaux désarmés ne les abandonnent à leur triste sort, étaient redoutés de toutes les mères de famille du quartier .Leurs regards libidineux appuyés & leurs plaisanteries salaces ne laissaient pas de doute sur leurs intentions . Heureusement PCR, (pseudo de Petit Chaperon Rouge dans la cité) avait toujours sous sa manche gauche un cutter neuf scotché par un élastoplast qu’elle pouvait saisir en un instant avec sa main droite. Elle n’eut pas à s’en servir et fut sauvée par l’arrivée de la cavalerie. Une fois n’est pas coutume. En effet ses deux vieux copains d’école primaire ; grand loup et l’ogre arrivait à sa rencontre. Il suffit d’un regard menaçant de l’ogre qui venait de rejeter sa capuche pour que les prédateurs s’évanouissent. Grand-loup, avec ses deux mètres, sa barbe & ses cheveux noirs de jais, ses yeux rouges injectés de sang et ses canines qui, faute de correction orthodontiste en sa jeunesse dépassait de sa mâchoire,  ainsi que l’ogre, deux metres lui aussi, centre trente kilos de muscles, glabre & chauve, le crane tailladé de coups de lames rasoirs, souvenir d’un bref séjour en prison, n’invitaient pas à la confrontation physique. Elle demanda à ses deux amis de l’accompagner. Ce qu’ils firent, n’ayant rien d’autre à faire que de zoner à la recherche d’une occupation. Et puis traverser la cite avec PCR à leurs côtés renforçait  leur cote de crédibilité et de virilité.  C’était, de loin la plus belle meuf du coin .PCR partageait un secret avec ses deux compagnons et elle était sûre de ne rien craindre pour deux raisons simples. Elle, PCR, leur confidente & petite sœur autoproclamée s’avait qu’ils étaient gay, végétariens et accros à une discipline alimentaire macrobiotique. Ces deux-là, au fond de leur secret se papouillaient en dégustant du soja & des galettes de riz bio, bien sûr. Elle s’engageât donc le pas guilleret par-delà la cité du moulin dans les méandres de la cité du bois joli. En ce lieu deux gangs rivaux, grand admirateur de leurs homologues portoricains se livraient bataille, à coup d’AK 47. Pour le moment, décompte des victimes réalisé, le gang des sept nains damait sévèrement le pion au gang du petit poucet. Tatoués et percés, leur rencontre au coin d’un centre commercial abandonné & tagué             7NIN  & P’TIPOU n’aurait enchanté personne, même pas Hansel & Gretel, les deux jumeaux pro-nazis de la BAC, qui pourtant étaient enfouraillés comme un porte-avion américain. Mais, aujourd’hui elle allait le cœur léger, fredonnant des contines, papillonnant. Cela faisait glousser ses deux compagnons qui, eux aussi s’avaient  que personne ne leur chercherait des noises, au risque d’avaler son extrait de naissance à coup de batte de base-ball. Indigestion assurée ! Ils arrivèrent enfin  au haut de la rue Leprince, qui n’avait rien de charmant. Apres avoir offert à ses deux chevaliers servants un Kebab & un Coca elle passa le SMS convenu à mère-grand. La réponse arriva aussitôt, trop vite même  « OK cè bon ». Elle s’enfuit discrètement, se fondant dans la foule et dissimulée derrière des containers de tri, elle vit Hansel & Gretel en planque, assis dans leur voiture soi-disant banalisée en train de s’empiffrer de pain d’épice et ,divine surprise, assise derrière, Blanche-neige la chef du gang des sept nains. Cette sorcière noire, immigrée clandestine venant du Gabon avait failli lui faire croquer sa pomme rouge empoisonnée .Elle lui paierait cette traitrise. Elle en fit le serment. Elle vit mère-grand, menottée mais hilare que deux costauds embarquaient.  Quelle princesse fine mouche cette mère-grand !  Elle avait hérité ses tics de prudence de ses jeunes années de résistance .La réponse correcte et convenue au SMS était :

« Tire la chevillette et la bobinette cherra »

 

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