Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Le défi du samedi

Visiteurs
Depuis la création 1 050 511
Derniers commentaires
Archives
8 mars 2014

Cochons la bonne case ! (Joe Krapov)

Comment ? 23 lignes pour faire le tour de cet animal qui se vautre dans la fange comme Christine, Frigide et Ludovine dans la Manif pour tous ? Mais c’est ridicule ! Pire, c’est un tour de cochon qu’on me joue là !

Impose-t-on la même limite à ce mammifère omnivore de Philippe Meyer ? Et en plus, cette semaine, il faut faire rire les petits mômes ! Mais enfin ! Jamais aucun(e) de vos porcelets de petits-enfants barbouillés de Nutella ne sourira jamais à l’énoncé « Qui vivra verrat » sur lequel je ne saurais faire l’impasse ni à ce petit jeu des suppositions que j’adore : suppose que tu t’appelles A et que tu veuilles importer dans la Sarthe les méthodes d’élevage du Périgord. Alors je te dirai : « Ne fais pas, A, aux truies ce que tu n’aurais pas voulu qu’on fît d’oie ! ». Caca boudin !

Du coup je suis à peu près sûr que même à Pau ce défi gave ! Caca boudin !

Le cochon est un animal qui pond des œufs quand on tire sur sa queue. Encore faut-il qu’auparavant on ait pris soin de le suspendre au plafond. Les œufs du cochon ont ceci de particulier qu’une fois cassés dans votre poêle ils se transforment en omelette aux lardons. Caca boudin !

Le cochon est tellement synonyme de richesse que les Italiens ont toujours placé en lui leur confiance et leurs économies : en italien, cochon se disait autrefois « tire-lires ». L’usage s’en est répandu jusqu’en Bretagne où le summum du luxe est de passer ses vacances en compagnie de Peggy la cochonne à la pointe du Grouin ou à Porc-Navalho. Caca boudin !

Je connais au moins trois chansons consacrées aux cochons : « Piggies » des Beatles, « Tout est bon dans le cochon » de Juliette et « Pork’n’roll » des Nonnes troppo. Je ne sais pas encore laquelle des trois je vais interpréter en complément de programme de ce billet. J’ai lu « La Stratégie pour deux jambons » de Raymond Cousse mais ça non plus, ça ne fera pas rire autant les enfants que la formule ajoutée depuis quatre paragraphes à la phrase de fin de ceux-ci.

Bon j’aurais pu chanter aussi, c’est vrai, « un été de porcelet-ne » de Mort Shuman. Sans compter que je suis aussi l’auteur de ce couplet détourné et ajouté au chef d’œuvre des Charlots :

« On a parlé d'amour et de violettes,
Mais jamais d'amour et de rillettes
Pourtant je connais tout près d’Allonnes
Un hidalgo qui chante à sa bonne,
Tous les jours à l'heure du dîner
Ce chant d'amour bien tartiné :

Paulette, Paulette tu es la reine des rillettes
Notre amour ne serait pas si grand
Si je n’aimais pas les rillettes
Les rillettes du Mans ! »

S’il y a un Edmond le cochon en bande dessinée (Veyron/Rochette) et si Obélix tombe sur ceux de son temps sanglier gare, nous avons à Rennes un Léon le cochon qui est un restaurant non-végétarien dans lequel je n’ai jamais les pieds, fussent-ils panés ou pas !

Au cinéma il y a bien sûr « Le porc de l’angoisse », « Babe », les aventures de Lemmy Cochon avec Eddy Constantine, « POUR qui CEAUnne le glas » d’après Hemingway et, paradoxalement, « La guerre des moutons » pour sa célèbre réplique « Si goret su j’aurais pas venu ».

Avant que nous ne parvenions à la vingt-troisième ligne de cette chronique ou peu de temps après l’avoir dépassée, afin de vous éviter à vous aussi de prononcer cette dernière phrase, je crois qu’il est temps que je m’arrête. C’est vrai qu’une réponse négative à la question « Cela sert-il à quelque chose que je m’échine ? » me resterait en travers (de porc) de la gorge. Et je protesterais alors : Caca boudin !

Aussi évitons de pousser des cris d’Hugues orfraie, l’heure est venue de nous saigner d’une petite chanson. Sortez vos tire-bouchons !

Publicité
8 mars 2014

CASTING (Epamine)

affiche-minimale-illustration-conte-fee-enfant-01

Je m'en doutais... Je n'aurais jamais dû venir!

En entrant tout à l'heure dans l'immense salle, je me suis dit: "Mon pov' Riri, t'es grillé!" Et pour un petit cochon, être grillé, c'est pas bon du tout!...

Mais tant pis! Je suis là et je ne vais pas repartir sans avoir tenté ma chance! Je m'installe donc sur un des sièges encore libres et après avoir enfilé sur mes soies le dossard numéro 100 que l'on m'a remis à l'entrée (qui se trouvait être le dernier!!!!), j'attends mon tour en observant les autres.

Barbe-BleueAppelés par haut-parleur numéro après numéro, tous, sans exception, se présentent fébrilement devant une petite porte rouge située dans un angle de la salle. Au bout de quelques minutes, tous ressortent totalement anéantis, le visage décomposé, les yeux remplis de larmes: la frêle et pâle dame qui tenait le grand portrait d'un homme à la barbe bleue et qui ne cessait de répéter à sa voisine "Anne, ma soeur Anne"; la mystérieuse fille qui planquait sa sublime robe de gala sertie de cristaux Vazyenski sous une minable peau de bête grise sans fourrure; les trois gorets plus ou moins bien fagotés qui faisaient les andouilles; l'espèce de lolita, habillée comme une princesse, guindée dans ses atours amidonnés, qui lorgnait sans ciller le petit pois posé sur l'énorme coussin rouge qu'elle tenait sur ses genoux;  la pauvre gosse en guenilles qui ne portait qu'une seule Louboutin... en verre (ou en vair, j'ai pas bien vu!) et qui roulait une énorme citrouille; la 62, la belle endormie qui a traversé la salle comme une somnambule en tenant du bout des doigts, j'vous l'donne en un mot comme en cent: un fuseau vieux d'au moins cent ans!

snow_white_appleEliminée, la pauvre 68, la jolie brunette au panier de pommes rouges, accompagnée de sept lutins de jardin dont les sourires ont fondu comme neige au soleil à leur retour! Fini pour la gamine blonde et bouclée, la 73, pleurant comme une madeleine dans ses trois bols et pareil pour les deux amoureux éconduits réglant "leur conte" à grands coups de hérisson et de houlette! Idem pour la 82, une petite chipie habillée en rouge de pied en cap(e) et de colère qui s'empiffrait de petit beurre et de galette! Et que dire du majestueux cygne, le pauvre 88, qui hurla en sortant "Ils n'ont pas voulu me croire, boooouuuuhhhh, quand je leur ai dit que j'étais un vilain petit canard..."

lechatbotte1

Et je n'en crois pas mes yeux : voilà le numéro 99, le gros matou, le maître chat, le fier félin botté tel un mousquetaire, qui ressort tout penaud, la queue entre les pattes et la moustache plate!

Tous sont éliminés!

"LE NUMERO 100 EST ATTENDU PRES DE LA PETITE PORTE ROUGE. MERCI!"

C'est mon tour... J'ai mon petit baluchon, ma queue en tire-bouchon, mon dossard, du lard mais pas de fard... J'entre par la petite porte rouge...

"Bonjour, présentez-vous!

- Bonjour! J'me présente, je m'appelle Henri, je suis tout petit et j'ai plutôt bon caractère.

- Racontez-nous votre histoire, petit Henri! Nous espérons qu'elle sera plus authentique que les contes à dormir debout des 99 candidats précédents...

- Bon, ben voilà! Il y a quelques semaines, j'étais le gros lot d'une tombola. Pour attirer les foules, à défaut de bottes de paille, on m'a affublé de quatre bottes rouges en caoutchouc pour cacher mes pieds de cochon...Voyez vous-mêmes..." Je sors mes petites bottes de mon baluchon et les enfile sous les yeux étonnés des membres du jury.

"Le gagnant de la tombola a demandé à l'organisateur d'où je venais et, depuis cet instant, je ne sais pas pourquoi, on me craint, on me respecte, on est copain comme cochon avec moi, on me fiche une paix royale. Mon propriétaire m'a finalement appelé Henri. Au début, il pensait à Saint-Antoine mais ça faisait trop cloporte... Il invente et colporte des histoires invraisemblables sur moi et lorsque l'on lui demande s'il compte bientôt me faire griller, il s'offusque, flanque les indélicats à la porte avec fermeté en leur reprochant de ne pas savoir de qui ils parlent puis il vient me cajoler en me disant: "On va en gagner des sous tous les deux, mon petit Henri, c'est moi qui te le dis!" Voilà, c'est tout!"

- Et d'où venez-vous, Henri ?

- De Nevers! Oh! Zut, j'ai mis mes bottes à l'envers!

- De Nevers! Et comment s'appelle votre propriétaire ?

- Monsieur Lagardère!"

Les membres du jury semblent d'abord médusés, me regardent un instant de travers (sans caramel!) puis se regardent amusés, enjoués, réjouis...

" Vous êtes donc une fine lame, Monsieur !

- Vous faites erreur, je ne suis point Monsieur! Je suis Henri, le cochon DE Monsieur Lagardère! Quant à être fine lame, je suis plutôt banal tire-bouchon...

- Sachez Henri, que dans certains cantons, il est mal venu d'appeler un cochon par son nom. On vous donne du Moussu ou du Ministre et on vous considère souvent comme un noble, un vêtu de soie...  Vous avez gagné! Votre histoire nous plaît! Le mystère des quatre bottes de Nevers de Monsieur Henri de Lagardère va faire le tour de la Terre! Et on ne vous fait là aucun tour de cochon..."

Je ne sais si c'est de l'art ou du cochon et je m'en fiche. Une chose est sûre: j'ai la queue qui tire-bouchonne! Et j'espère qu'avant le début du tournage du film, quelqu'un m'expliquera enfin cette histoire de "bottes de Nevers"...

250px-Le_bossu_de_paul_féval_édition_1858
8 mars 2014

LES BOTTES (Lorraine)

          L’ogre du petit Poucet avait de grandes et larges bottes de sept  liues. Mais quand Poucet les enfila, comme elles étaient magiques,  elles le chaussèrent exactement à sa taille et il put galoper vers son destin à son rythme. Nous, nous sommes des bottes roses beaucoup plus ordinaires. Quand c’est le moment de partir, nous allons d’un bon pas, bien cadencé. On se parle.

-         On allons-nous, tu le sais, toi ?

-    

-         Non, on ne m’a rien dit…

-          

        L’autre botte et moi sommes toujours de connivence.  Si elle piétine,  j’assure.  Si je dérape, elle glisse.  Si je chavire un peu, elle aussi. Nous essayons autant que possible d’être « la paire », nous nous sentons un peu jumelles et en tous cas, fort semblables.

         C’est rare que nous sortions le matin.  D’habitude, c’est surtout en soirée qu’on s’exhibe.  Des soirées fréquentées où l’on rencontre d’autres bottes roses ; on fait la causette, debout devant un whisky,  un pernod, un cocktail aux noms incendiaires, on trinque, on bavarde, on rit.  On rit beaucoup, de plus en plus, le 2éme coktail nous met du cœur au ventre, et le 3ème,  je ne vous dis pas…         L’orchestre nous connaît.  Il sait que nous aimons le slow, joue contre joue, le tango mais pas trop acrobatique quand même.  Lever la jambe gainée d’une botte rose, se renverser en arrière en équilibre sur le talon pointu de l’autre, ce n’est pas évident.

         Il m’arrive de me sentir serrée aux entournures, alors on s’assied dans un club bien profond, la lumière tamisée nous détend, nous poussons un soupir de soulagement, deux autres bottes roses viennent doucement se presser contre nous, caressantes,  et nous écoutons ce qu’on nous dit :

         - Mon chou, tu ne trouves pas qu’il fait une de ces chaleurs, ici ?  Et puis tout ce monde…

         - Oui, trésor, allez, je te suis.

         On soulève la tenture rouge qui voile la porte.  L’air frais nous surprend.  Nous ne sommes plus que quatre petites bottes roses qui trottinent dans la nuit.

         Henri et Guillaume rentrent à la maison.

 

8 mars 2014

Pippa Porcelet et les bottes rouges (par joye)

8 mars 2014

Participation de bongopinot

C’est Maxou le petit cochon

Il est content et fait des bonds

Fou de joie, car aujourd’hui il pleut

Il aime l’eau, ça le rend heureux

 

Quand il sort il met ses bottes

Il adore les jours de flotte

Et il chante à tue-tête

Pour lui c’est jour de fête

 

Il patauge dans la  gadoue

Il en rêvait le petit Maxou

Et comme tous les enfants sages

Il s’invente des voyages

 

Il s’imagine sur un radeau

Et devient le petit matelot

Mais Maxou suit les consignes

Et jamais il ne s’éloigne

 

Car Maxou est raisonnable

Et même si ça n’est qu’une fable

Faite comme lui, soyez obéissant

Et écoutez bien vos parents

 

Publicité
8 mars 2014

Fratrie ( petitmoulin )

Mon aîné fut pendu
Aux nues d'un casino
Mais les bandits manchots
Avaient été pipés
Il ne pondit
Ni œufs ni or.
Triste sort.

On fit des trois suivants
De nobles bâtisseurs
De masures en palais
Les affaires florissaient
Quand un vent de l'usure
Les a désargentés.
Calamité.

Moi on me fit poser
Pour magazines branchés
Hier, complet veston
Chapeau melon,
Aujourd'hui nu,
Cuissardes vermillon.
Extravagance.

Quant au petit dernier
Le pauvret
On le fit charcutier !

8 mars 2014

Le petit cochon botté. (Mamido)

Il était une fois un fermier qui avait trois fils. Trois vauriens qui ne savaient rien faire de leurs dix doigts et qui vivaient à ses crochets. Comme le capitaine.
Un jour, le fermier décida de se débarrasser de ces trois paresseux.

Au premier, il donna sa vieille camionnette. Le garçon partit au bord de l’océan pour surfer. Pour manger, il cuisinait des pizzas. Tous les gens de la plage adoraient ça. Il aménagea sa camionnette et fit fortune en  vendant des pizzas à tour de bras.

Au second, il donna une vieille épinette. Le garçon partit pour la capitale. Il y poussa la chansonnette, un producteur qui passait par là fit de lui une star, en un instant.

Au dernier, le fermier eut beau chercher, il n’avait plus rien à donner. Il lui demanda de choisir parmi la portée de la truie Manon, l’un de ses petits cochons. Jeannot, c’était le nom du fiston, choisit le dernier né, un tout chétif, un gringalet.
« - Qu’est-ce que je vais faire de toi ? » demanda-t-il au goret.
« - Tu as bien fait de me choisir, t’as fait un bon pari sur l’avenir.  Fais-moi confiance et je ferai ta fortune ! » s’exclama le petit animal.
« - T’as intérêt à me servir de tirelire si tu ne veux pas terminer en jambon ! » menaça le méchant garçon.

Mais le cochon avait un don : il attirait les picaillons. Quiconque apercevait sa jolie frimousse ne pouvait s’empêcher de lui faire un cadeau.
Le petit chaperon rouge lui donna deux belles paires de bottes rouges, Blanche-Neige une tarte aux pommes, Boucler d’or son bouquet, la petite souris un collier de perles fines. Un vieux pêcheur lui refila un bon coin où chaque jour, on pouvait pêcher des poissons d’or.

Il hérita des bottes du chat, des cailloux du petit Poucet. Cendrillon lui céda un carrosse tiré par six magnifiques alezans.
« - Si tu le vends sur le « Bon Coin » avant minuit, t’en tireras sûrement un bon prix ! » suggéra la belle.
Et c’est ce qu’il fit, ainsi que de tous les autres cadeaux. De ce petit commerce, lui et Jeannot vivaient fort aise quand ils finirent par rencontrer la fée Clochette et le génie de la lampe qui rivalisèrent pour réaliser le moindre de leurs vœux.
Le petit cochon et son compagnon vécurent alors dans l’opulence jusqu’à la fin de leur existence.

Moralité : Il n’y en a aucune sauf peut-être vérifier l’adage au sujet du petit cochon :
« Tirez-lui la queue, il pondra des œufs, tirez-là plus fort il pondra de l’or. »
Franchement, à quelle histoire vous attendiez-vous avec une pareille illustration ?
Affubler un charmant petit goret de bottes rouges et vouloir en tirer des merveilles de la littérature ?
Encore heureux que je ne vous dénonce pas à la SPA !!!

 

8 mars 2014

Le petit cochon qui n'aimait pas se mouiller les pieds (Fairywen)

 

Assis dans la paille, le petit cochon rose pleurait toutes les larmes de son petit corps rose. Le chat de la ferme qui passait par là s’approcha et lui donna un petit coup de tête affectueux :

« Que t’arrive-t-il, petit cochon ? Pourquoi pleures-tu ?

-Parce que… parce que… parce qu’il n’arrête pas de pleuvoir dehors, hoqueta le petit cochon, tout est mouillé, et moi qui suis si petit, si je sors, je vais être tout mouillé, tout sale, et après, on va dire que les cochons sont sales, et ce n’est même pas vrai ! Je n’aime pas être sale, je n’aime pas être mouillé, mais il pleut tellement que je ne peux pas aller dehors voir mes amis des autres écuries.

-C’est un problème, admit le chat en s’asseyant à côté du petit cochon et en le réconfortant à coups de langue affectueux (c’était vraiment un très gentil chat).

-Toi, le chat, tu peux te déplacer sous les toits, en sautant d’une poutre à l’autre, et éviter de te mouiller, mais moi, je suis un petit cochon, je ne peux pas faire ça. Le poney ne se mouille que les sabots, et la vache et son veau aussi. Le chien saute pour éviter les flaques, les poules et le coq et les canards peuvent voler, mais moi, comment je fais ?

-Arrête de pleurer, nous allons trouver une solution. Je vais chercher les autres animaux pour en parler. »

Le chat s’élança vers les poutres du toit d’un bond gracieux, et, de saut en saut, passa dans toutes les écuries pour réunir les animaux de la ferme. Bientôt, tous se retrouvèrent autour du petit cochon rose, qui se blottit contre le chat pour se réconforter. Les idées ne tardèrent pas à fuser dans tous les sens :

« Il lui faudrait un parapluie !

-N’importe quoi ! Comment veux-tu qu’un cochon tienne un parapluie ?

-Un ciré, alors.

-Les cirés ne sont pas faits pour les petits cochons… »

Et ainsi pendant une bonne heure. Puis soudain le poney s’exclama :

« Je sais ! Il lui faut des bottes. »

Un grand silence suivit cette proposition. Tous les animaux réfléchissaient, réfléchissaient, avant de se dire que c’était la meilleure des idées. Ainsi, le petit cochon pourrait sortir sans se mouiller les pieds et n’aurait pas froid (car quand on a froid aux pieds, on a froid partout, tout le monde le sait).

« Mais comment allons-nous faire pour lui faire des bottes ? »

C’était le veau qui avait lancé la question à la cantonade. Il y eut un nouveau silence, puis le chat se leva et s’étira comme savent le faire les chats : d’abord les pattes avant, puis, l’une après l’autre, les pattes arrière.

« Je vais chercher la petite fille. »

Quelques minutes plus tard, il était de retour avec la petite fille de la ferme, qui écouta gravement le récit des animaux. Comme c’était une petite fille très décidée et qui n’avait pas froid aux yeux, elle retourna à la maison chercher une grande cape imperméable, prit le petit cochon dans ses bras, bien enveloppé avec elle dans la grande cape, sauta sur le dos de son poney et galopa vers le village.

Celui qui fut bien surpris de voir arriver un aussi étrange équipage fut le cordonnier… Mais comme il savait –comme tout un chacun dans le village- que la petite fille parlait aux animaux, il n’hésita pas, et entreprit de prendre les mesures du petit cochon pour lui fabriquer des bottes. C’était un très bon cordonnier, très consciencieux, et quelques heures plus tard, le petit cochon repartit en trottinant à côté du poney, exhibant fièrement ses petites bottes rouges.

 

Dorénavant, il pourrait sortir sous la pluie sans craindre de se mouiller les pieds.

Les amis du petit cochon (défi 288 du samedi 1er mars)

8 mars 2014

Les bottes de six Béries (EVP)

-          Ah ! Et vous êtes fiers de vous ?-          ….

-          Bon c’est ça, prenez-moi pour un jambon, c’était pas une allusion peut-être ?-          ….

-          Les bottes rouges…Comme l’armée là-bas…Comme de par hasard ?-          ….

-          Il faut s’es-crimée encore pour vous dire qu’on a compris ?-           ….

-          Bon, alors je vous chante ma petite chanson :

Petit cochon, cochon fripon
Prends garde, prends garde
Petit cochon, cochon fripon
Ferai de toi du saucisson.

Petit goret, goret de lait
Fais gaffe, fais gaffe
Petit goret, goret de lait
Le bon pâté que je ferai

Petit nourrain, petit malin
Méfiance, méfiance
Petit nourrain, petit malin
Des rillettes pour mon pain.

Quant à tes bottes de caoutchouc,
Alors là, mon petit chouchou
Tu peux bien les mettre au clou
Parce que j’en f’rai rien du tout !!

 -          Sinon, le goulag ? Ça vous dit ?-          ….

-          Défiants, dissident c’est bien du pareil au même !!!

8 mars 2014

Conte à l'usage des enfants sages qui à l'instar des frères Grimm montre qu'il faut punir le crime (Walrus)

"Le porc c'est laid...
C'est pas vrai !
Le porcelet n'est pas laid,
C'est du petit cochon de lait
Et le cochon, ça me botte,
Surtout avec des carottes..."

C'est en chantant ce refrain à tue-tête (pressée) que Cochonou, le chouchou de sa nounou, pataugeait dans la gadoue. De la boue, il s'en était mis partout, depuis les fesses jusqu'aux joues.

Elle l'avait pourtant prévenu sa nounou : "Mets tes bottes en caoutchouc, mais ne saute pas dans les flaques car un petit cochon pas net, ne sera plus mon cochonnet, il ramassera des claques et sera privé de sein doux."

Mais qui peut résister aux flaques surtout en portant des bottes ? C'est l'excuse que Cochonou invoqua pour sa défense.

Mais la Nounou, intraitable,
lui fit un sort misérable :
elle le rebaptisa "Leitão"
et te l'expédia "no Forno"
.

 

 

Comment ça, "Quelle horreur !" ?
Je l'ai bien aimé moi, Leitão, sur l'aire d'Anthuã entre Porto et Coimbra...

8 mars 2014

Quésaco encore ? (Vegas sur sarthe)

Blanche prend donc le chemin de la chaumière des nains, un peu inquiète car l'autre jour ils n'avaient pas bonne mine, une histoire d'indigestion de sésame avec une quarantaine de voleurs...
Et que ne retrouve t-elle pas trois pages plus loin?
(Il y a souvent des pages dans les contes)
Pigs, du fameux trio Three, Little and Pigs!
“Toi ici Pigs? Je te croyais parti avec tes frérots chez le roi Merlin pour chercher de quoi ignifuger votre dernière baraque?”
“Si fait Blanche! Mais en cheminant - car il y a beaucoup de chemins dans ce conte - nous avons croisé un poucet”.
“Ca existe encore les poucets?”
“Ben faut croire que oui, depuis que les ogres n'ont plus de bottes... en tout cas le nôtre était petit et comme il m'a proposé une bonne affaire, j'ai laissé filer mes frangins”.
“T'aurais pas dû les laisser filer! Une meuf au bois dormant s'est faite planter avec une saloperie de quenouille pas plus tard que la semaine dernière! Sinon c'était quoi cette bonne affaire, mon cochon?”
“T'es bigleuse? Vise ces bottes de sept lieues... C'est pas des Boulutins mais je les tiens de ce petit poucet qui les a fauchées à deux ogres pendant leur sieste”.
“Et ça marche comment?”
“Comme des bottes - l'une devant l'autre - mais il parait qu'elles sont magiques, elles s'adaptent aux pieds qui les portent et font des enjambées de sept lieues!! Avec ça j'aurai tôt fait de les rattraper”
“J'ai entendu dire qu'il vaut mieux partir à point!” réplique Blanche.
“Sauf que ça n'a rien à voir avec ce conte” pouffe Pigs.
 
“Et t'es sûr que ça marche aussi avec des pieds de porc?” demande Blanche sur un ton emprunté.
Dans les contes, on ne sait jamais à qui rendre les tons empruntés, mais c'est ainsi...
Pigs n'est pas à une vexation près et fait mine de ne pas comprendre.
“Qu'est-ce qu'ils ont mes pieds, mis à part que Dame nature m'en a donné deux de plus que toi?”
Blanche insiste: “Tu ne connais donc pas le dicton Pieds fendus, bottes foutues?”
Pigs est à point se dit-elle et elle ajoute:
“Je te les échange contre ces pantoufles de verre que ma great-mother avait achetées à une petite sirène qui voulait échanger ses jambes à une sorcière contre une voix mélodieuse et une peau d'âne!”
Flairant le coup foireux, Pigs dévisage les pieds de Blanche.
“Mais elles ne sont pas pareilles!”
Blanche ne se démonte pas, elle ne se remonte pas non plus:
“Evidemment, c'est pour distinguer la droite de la gauche... la droite est en verre et l'autre est en vair. Si tu m'crois pas, demande à ma great-mother”
 
L'incrédulité de Pigs fait peine à voir, alors on ne la dépeindra pas.
“Comment tu fais la différence si les deux sont en verre et puis d'abord la gauche ressemble vachement à un écureuil gris” s'étonne Pigs.
Blanche sent le deal lui échapper.
“Tu chipotes! Toi qui es si malin, montre moi à quoi te servent ces quatre bottes de sept lieues”
Tandis que Pigs fait quelques pas, on entend un grand fracas au fond du bois.
 
“Quésaco?” grouine Pigs.
“C'est rien” rassure Blanche “le loup vient encore de se viander en mobylette”.
“Qu'est ce que je disais déjà?” s'interroge Pigs.
Blanche aimerait bien conclure.
Si elle pouvait rapporter à sa marâtre ces deux paires de bottes magiques en plus d'ingrédient ou deux, elle serait le Phénix des hôtes de ces bois ou un truc comme ça.
“Allez! Tape m'en cinq... enfin j'veux dire, tape m'en deux” rectifie Blanche.
Dans les contes, les petites capes rouges ont toujours eu le dernier mot face aux cochons.
Pigs lui en tape deux et reprend bientôt son chemin, cahin-caha, gauche-droite, écureuil-cristal... tandis que Blanche se dirige vers la chaumière des nains.
8 mars 2014

Participation de Venise

               Et si pour l’essentiel  la civilisation nous avait été apportée par une bande de petits cochons roses, venus d’une planète du système Sirius pour être plus précise.

Cela pourrait être merveilleusement rafraîchissant si ces cochons bottés devaient revenir et nous initier à nous accroupir sereins  et sages.

Ils ont inventé des technologies plus avancées que les nôtres. Tu vois pas qu’ils ressemblent à des dauphins avec des mains et des pieds.

S’ils sont venus bottés c’est pour secouer notre humanité et la sortir de cette transe où ne comptent que les besoins matériels.

Et toi tu veux appeler la brigade des mœurs et tu t’assures que ton chemisier soit bien boutonné !!!!

Comment peut-on craindre quoi que ce soit de celui qui vient de l’étoile du chien !!!

La plus brillante dans tout le ciel.

Alors ces petits animaux roses seraient les surveillants de l’univers ?

Mais qu’est ce qu’ils fabriquent à finir en nœud de boudin !!!

Ils partagent leur corps pour nourrir les hommes là où jésus et Marx ont échoué.

Alors quelque chose se prépare dans le monde ?

Oui une grande mutation et beaucoup  resteront au bord de la route ;

Alors il va falloir que je mette ce putain de cochon dans le coffre de ma voiture en attendant qu’il me sauve du déluge ???

 

1 mars 2014

Défi #288

Quelle est donc l'histoire pour enfants sages

qui va avec cette illustration ?

 

Bottes rouges

En espérant que ce défi vous "botte" !

A tout bientôt le plaisir de vous lire !

samedidefi@gmail.com

 

1 mars 2014

Ont découvert quelque chose

1 mars 2014

Conte d’Amazonie et plus ……… (Sergio)

 

Apres avoir fait une centaine de metres, ils aperçurent, perché sur un rocher moussu qui les surplombait : un jaguar. Ils ne l’avaient pas vu avant. Ils étaient maintenant sous lui. Le petit chenal encombré de végétations  s’était tout d’un coup empli d’ une brume épaisse, comme par magie. Ils n’avaient jamais vu de jaguar avant, d’ailleurs presque personne n’en voyait, tant l’animal était invisible dans cette végétation. Certains prétendaient avoir ressenti la présence de l’animal près d’eux sans pouvoir le distinguer visuellement mais ils avaient sentis dans leur être la présence de Dieu Jaguar .Les anciens disaient qu’il était le messager de TEZOATLIPOCA, le dieu obscur entièrement noir exception faite de rayures jaunes au visage, ce qui le reliait au jaguar. Un vieux de leur village Antonio Bolivar, qui passait son temps à lire des romans d’amour les avait mis en garde « si un jour vous voyez un jaguar c’est qu’il l’aura voulu et ce jour peut vous être funeste »

Toutes ces pensées en tête, les trois amis n’en menaient pas large. Ils laissaient filer leur pirogue qui se bloqua sur une souche immergée. Ils étaient bloquée, immobiles sous l’immense jaguar, qui les jaugeait de son œil noir, froid, un regard implacable. En même temps un léger sourire à peine esquissé lui donnait un aspect presque humain. Il les regardait, sur de sa puissance avec une sorte de bienveillance paternelle.

 

Inca

 

 

Apres un long silence il se mit à leur parler. Enfin parler n’est pas le terme exact mais, ils ne surent jamais exprimer ce qui se passât mais ils l’entendirent comme s’il s’adressait à l’intérieur direct de leur cerveau. Apres tout jaguar est un dieu & un dieu doit savoir faire cela !

Bonjour mes jeunes amis.

Les trois amis effrayés se recroquevillèrent sur eux même pendant  que jaguar devenait immense.

Sa taille évoluait en fonction de l’impression qu’il souhaitait faire à ses interlocuteurs. L’effet était saisissant. Je vous ai guidé jusqu’à moi, sans que vous en ayez conscience pour une raison très importante. N’ayez crainte je ne vous ferai aucun mal, vous êtes ici mes protégés .ils ne peut rien vous arriver.

Je suis le messager chez les hommes de TEZOATLIPOCA. Le dieu qui voit tout & demeure invisible & celui-ci, après vous avoir observé vous a choisi pour une mission qu’il m’a demandé de vous confier.

Tout trois, doucement, humblement se redressèrent, s’assirent  dans la pirogue .Ils avaient compris qu’ils n’avaient pas le choix et allaient écouter sagement. Cette vision aurait ravi de joie leur instituteur .Ce n’était pas le moment de faire l’idiot & ils avaient conscience qu’ils étaient  à un tournant de leur vie. Quoiqu’il se passe, plus rien ne serait jamais comme avant. Adieu leur enfance insouciante à la limite du fleuve & de la grande forêt.

Ecoutez bien je vous parle au nom de notre mère la TERRE .La puissance engendrée par les paroles de jaguar était terrible. Sa pensée englobant tout on ne pouvait lui échapper.

La TERRE sur laquelle vous vivez est un être vivant, énorme, complexe & magnifique. Elle a été créé il y a très longtemps par d’autre Dieu dont la trace s’est perdu dans nos mémoires. Elle vit en équilibre, dans une ronde cadencée  en harmonie avec l’ensemble de tous les grands êtres géants de l’univers, lune, autres planètes  soleil, galaxie, amas de galaxie. Heureusement pour vous les hommes, son unité de temps n’est pas la vôtre. La durée de votre vie est si courte qu’elle se mesure pour elle en millionième d’instant. Vous êtes comme un eczéma déplaisant à la surface de sa peau & vous commencez à l’irriter sérieusement, avec vos pollutions, vos pillages systématiques, votre expansion désastreuse au détriment des autres habitants, végétaux ou animaux.

La face de Dieu-jaguar à cet énoncé devint horriblement grimaçante & menaçante Nous avons essayé de faire entendre raison aux dirigeants actuels mais ils sont restés sourds, figés dans leurs aveuglements.

Mais MAITRE JAGUAR nous ne sommes que des garçonnets & nous ne sommes que trois.

Vous êtes trois devant moi mais partout dans le monde nous installons des messagers. Vous êtes les enfants de la Terre.

En disant cela ils leurs semblaient que Jaguar devenait immense, s’élevant dans la frondaison des arbres. Sa gueule gigantesque leur laissait voir les entrailles de la Terre.

 

Maître Jaguar

 

 

Pour Terre les puissants actuels n’existent déjà plus, ils sont déjà poussière. Elle compte sur vous.

Il leur parla d’entraide entre les hommes, de fuir les mirages de l’or qui avaient fait tant de mal à l’Amazonie, de panser le bien de la communauté. Cela leur rappela les prêches du pasteur mais, la cela restait en eux. Jésus leur apparaissait sous la forme d’un Dieu-jaguar. Plus fun mais moins pratique à crucifier. Jaguar souriait.

Le courant les emportât dans l’autre sens, comme si ce bras de fleuve immobile s’était tout d’un coup animé d’une vie propre. Au travers d’un épais brouillard ils se retrouvèrent  près de leur village.

Dès le lendemain, ensemble désormais & inséparable ils organisèrent avec leur instituteur une récolte & un tri des déchets que tout un chacun abandonnait n’ importe où, ou jetait dans le fleuve. Avec les anciens du village ils nettoyèrent les rives de leur fleuve, le débarrassant des vieilles embarcations coulées, quais effondrés, des futs d’essence plus ou moins vide & de moult déchets. Ils dénoncèrent par le biais de réseau planétaire accessible du seul ordinateur du village présent dans l’école les agissements des orpailleurs clandestins & des forestiers braconniers qui agissaient sans autorisation avec la bénédiction intéressée du maire .Le maire du village, corrompus & obèse saisit l’ordinateur de l’école sous des prétextes fallacieux et bastonnât les trois garçons qui s’opposaient à lui. Il semblât à l’un d’eux apercevoir une forte présence diffuse dans le feuillage de la forêt. On découvrit  lendemain le maire ou plutôt ce qu’il en restait, dévoré par un jaguar. Il ne restait que ses bottes sanguinolentes & les traces d’un animal gigantesque  qu’un orage soudain effaçât prestement. Les trois compagnons comprirent que Jaguar veillait sur eux.

Au même moment un industriel du traitement du bois de charpente qui par soucis d’économie avait déversé des futs d’acide dans une rivière à truite du Haut Pilat fut retrouvé la tête broyée, déchiqueté près de son atelier. L’analyse des empreintes d’animal retrouvées autour de la victime & le rapport du médecin légiste  conclurent à une attaque réalisée par un ours brun   adulte de haute stature.

L’ours avait disparu depuis plusieurs siècles de ce coin de France ???

Un jeune pécheur à la mouche qui passait par là, léger sourire en coin avait, lui, compris.

 

Joe Cool

 

1 mars 2014

Curiosité (MAP)

La pirogue glissait rapidement sur l'eau. Ils entrèrent dans un canal qui débouchait de l'autre côté de la rivière. Il était très étroit et l'embarcation y passait de justesse. Ils pointèrent la pirogue vers le canal. Ils avançaient lentement, tête baissée, à cause des branches qui pendaient au-dessus de l'eau. Après avoir fait une centaine de mètres, ils aperçurent un miroitement étrange entre les arbres !

Forêt

 

Poussés par la curiosité les trois intrépides jeunes gens décidèrent

de guider leur pirogue vers la rive et de partir à la découverte !

Après s'être aventurés quelque temps dans la forêt la vision devint plus nette et

quelle ne fut pas la surprise de la petite troupe de découvrir une gigantesque statue

qui semblait être faite d'or, d'agent et de pierres précieuses.  

 

Hibou

 

 

Le Dieu HIBOU -celui-là même dont ils avait entendu l'histoire depuis leur plus tendre jeunesse-

était là devant eux !!!

Curieusement plus ils s'approchaient de la statue plus celle-ci semblait s'éloigner

tant et si bien qu'au bout d'un moment elle ne fut plus visible du tout !!!

-Mais ... c'est tout à fait comme dans l'histoire que Maman me racontait quand j'étais petit !

-dit l'un des jeunes gens !

Oui répliquèrent en choeur les deux autres !!!

Et si cela se termine comme on nous l'a dit il vaut mieux faire marche arrière tout de suite !!!

Oh oui !!!! Filons vite !!!

Mais il était déjà trop tard ! Déjà le bourdonnement se faisait entendre et

Des nuées d'insectes lumineux

s'abattirent sur les jeunes gens qui furent aussitôt tranformés

en statues

tandis que le Dieu Hibou,lui, reprenait forme humaine !!!

 

 

1 mars 2014

Participation de JAK

Ils avançaient lentement, tête baissée, à cause des branches qui pendaient au-dessus de l'eau. Après avoir fait une centaine de mètres, ils aperçurent, à l’avant de leur esquif, un bois flotté  aussi long que leur pagaie qui  comme un poisson pilote semblait leur indiquer  la voie à suivre.

Étranglés  et guidés par l’étroitesse du chenal, ils suivaient avec curiosité ce bois mort à forme humaine, confectionné  de Frêne et d’Aulne, et  qui leur semblait ne pas  être là par hasard. 

Ils filèrent ainsi sur plusieurs miles, lorsque, curieusement ce canal prit l’apparence d’un estuaire, se répandant en mille bras dans une immense forêt. Derrière eux, les eaux se refermaient, donnant naissance à des arbres enchevêtrés leur coupant la voie du retour.

Le bois Flotté alors se redressa et avec ses deux bras en croix, fit impérativement le  signe de stopper.

L’eau n’était pas profonde les trois garçons,  plantèrent leur pagaie ce qui les immobilisa aussitôt.

Alors dans un fracas épouvantable,  faisant fuir les  cacatoès et les petits singes, laissant cois les jaguars, apparurent Ask et Embla, les parents du bois flotté qui les avaient si habilement dirigés

Ces êtres mystérieux  avaient été bannis de leur pays nordique  et fait prisonniers de cette forêt amazonienne. Et depuis des millénaires ils attendaient leur délivrance.

Ils n’en sortiraient  pour s’épanouirent que s’ils étaient délivrés par trois  frères, qui pour les sauver, devaient  accomplir un exploit pratiquement impossible :

Il fallait rien de moins que de sauver tous les arbres sacrifiés sur la planète terre au nom du confort humain sous tous ses angles,  où  bien rendus  vulnérables, agonisant à cause de  la pollution.   Tous ces arbres que les hommes avaient dans leur inconséquence  indument condamnés à mort. 

La tâche était  lourde pour nos trois aventuriers.

Ils entreprirent en premier lieu  d’éradiquer le champignon pathogène qui détruisait si rapidement les Aulnes si utiles  au maintien des berges, et les Frênes au ramage  dévoilé  et majestueux, eux  aussi  attaqués par la terrible Chalarose.

Nos trois frères  devenus  ainsi otages de cette forêt, par un phénomène apparenté au syndrome de Stockholm, devinrent de fervents défenseurs  des arbres.

Ils œuvrèrent tant et si bien, que l’on ne put  plus couper d’arbres aussi quelconques  soient-ils, c‘était  devenu un crime contre l’humanité !

Néanmoins au nom de l’économie d’énergie, on octroya la permission  aux hommes,

-de ramasser le bois mort, pour continuer de se chauffer,

-d’éditer quelques livres savants,  (mais surtout pas de best-seller ou biographie de célébrités), les publicités   furent totalement rayées des cadres….

-de fabriquer quelques meubles  des maisons furent entièrement  construites en bois,

 Il n’y eut plus aucun gaspillage,

Et alors  sur la Pangée  ont vit des arbres millénaires, faisant de l’ombre en été, apportant des fruits merveilleux à l’automne, rendant les hommes heureux du printemps à l’hiver de leur vie.

…….

Mais soudain mon chien, le  Fox,  aboya, et me sortit de mon rêve étrange, une petite voix me dit (il me sembla que c’était la voix d’Odin)

« Descends de ton arbre. »

 

Un jour je retournerais auprès  mon arbre où je vivrais heureuse

jak1

1 mars 2014

Allez, simple ! (Walrus)

La pirogue glissait rapidement sur l'eau. Ils entrèrent dans un canal qui débouchait de l'autre côté de la rivière. Il était très étroit et l'embarcation y passait de justesse. Ils pointèrent la pirogue vers le canal. Ils avançaient lentement, tête baissée, à cause des branches qui pendaient au-dessus de l'eau.

 

 

w01

 

Après avoir fait une centaine de mètres, ils aperçurent ...

 

 

 

Lope de Aguirre

Lope de Aguirre, la colère de Dieu !

 

 

1 mars 2014

Participation de Flo

flo

La pirogue glissait rapidement sur l'eau. Ils entrèrent dans un canal qui débouchait de l'autre côté de la rivière. Il était très étroit et l'embarcation y passait de justesse. Ils pointèrent la pirogue vers le canal. Ils avançaient lentement, tête baissée, à cause des branches qui pendaient au-dessus de l'eau. Après avoir fait une centaine de mètres, ils aperçurent l’île d’or tant convoitée.

Elle flottait là sous leurs yeux ébahis. Ils arrêtaient de ramer pour admirer sa splendeur et son éclat. Le bleu argenté de l’eau, la roche rouge volcanique et le vert luxuriant des pins parasols se côtoient toujours dans la perfection. Un tel contraste entre ces trois couleurs magnifiques les émerveillait. Cette île qu’Hergé dessinait, la surnommait pourtant noire.

Allaient-ils eux aussi s’aventurer comme Tintin ? La regarder à chaque jour nouveau, à chaque saison, à chaque temps, leur suffisait. L’embarcation reprit alors le canal en sens inverse avec la même sensation d’évasion pour toute l’équipée. Quoi de plus beau que la découverte ? Passer d’une vision obscurcie, par les broussailles et recourbant l’échine, à un panorama élargi ?

1 mars 2014

Participation de Venise

Ils ont poussé leurs meilleurs espoirs dans la catégorie ‘patience à toute épreuve’ ;

Puis ils ont tenté de se frayer un chemin quand sous l’impulsion du moment un inconnu à fait volte-face pour les lorgner.

Son petit glapissement aigu à la ‘MINI souris’ s’est échappé de sa gorge et ils ont vu son mouvement de recul comme une tomate mûre qui vient d’entendre le grincement de la porte du jardin.

Le sourire que l’inconnu arborait fendait l’étendue osseuse de ses mâchoires envahies par une barbe de plusieurs jours  avec la férocité d’une entaille faite au rasoir et ses yeux comme des escarres les sondaient comme des baguettes de sourciers.

Ils ont senti son regard pénétrer jusque dans leur crâne, puis ils perçurent un mauvais sourire qui s’est élargi comme une déchirure dans une combinaison de plongée.

 

Ils sont restés là impuissants ;Ve1

.

Seigneur de Dieu s’exclama l’in des voyageurs

Qui est ce sale type ????

Cela fait peut-être des années qu’il se nourrit principalement de salades concoctées avec des plantes exotiques et aux noms improbables.

Peut-être que son ventre plat réclame des protéines !!!!!

Publicité
Newsletter
Publicité
Le défi du samedi
Publicité