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Le défi du samedi

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10 novembre 2012

Où l'on découvre que le bon sens n'est pas toujours égal à celui du voisin... (Sandrine)

Une nuée de faux billets emportée par le vent ne tarderait pas à inonder la ville... Dans la carlingue de l'avion choppé in extrémis, Antonio Durakuir alpaguait par l'encolure du paletot Pablo Povtchioleu.
Le baron du crime (dés)organisé écumait de rage, postillonnant :
- Je t'avais dis d'utiliser de la BONNE ficelle.
- Ben patron, c'est que je n'en connais pas de meilleure que la picarde, moi.

 

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10 novembre 2012

Participation d'Anémone

                                
Si ce thème dé...pendait de moi
                                               
                                                
Un système dé jamais n'abolira le hasard
                                                                         
________          o      o
/       /|                  
           /_______/ |            o                 
|       | |                   
|       | |         o      o  
|       | /                   
|_______|/                    

Suis toujours un peu à côté de mes pompes
                                                    
un peu mallarmée
                                                     
quand il s'agit de bricoler
                                                     
mais je fais
 \          des            /
\       progrès         /
 \_____________________/
                                                


 

10 novembre 2012

D comme... (Célestine)

Je n'avais pas un seul crayon pour griffer le papier

j'ai volé une plume à l'oiseau

elle était mordorée elle a lancé un éclair bleu dans le satin des évidences

L'encre me manquait

mais l'orage m'a offert l'ocre et la terre dilués dans les flaques

de pluie 

de ces matins d'été

Je n'avais pas de papier pour épancher mes mots

J'ai pris sa feuille à l'arbre

et les mots ont glissé

Pas de lampe au-dessus de moi ?

Qu'importe! Ce rai de soleil vert

végétal, mystérieux a fait claquer l'écho de la forêt

de sa lumière

Je n'avais pas de chaise

la mousse était si douce et je m'y suis posée

Mon écritoire ? Juste mes cuisses repliées

 et le velours de mes certitudes.

Rien n' aurait pu m'empêcher d'écrire

 le doux et craquant

bonheur étoilé

de notre rencontre 

Et mon ventre qui se serre quand je pense à toi

Contre les lacis les amas les rigueurs les fêlures les griffures les folies

tout ce qui freine et qui étouffe de jalousie et de rancoeur

J'ai mon système D

Comme

 Désir

10 novembre 2012

Fable africaine (Joe Krapov)

En son for intérieur, quand le marabout
Bout, son épouse en boubou a les nerfs en pelote de ficelle.

Fi ! Celle de leurs deux filles qui connaît la grammaire
Amère à l'écurie va seller deux chevals (1).

Un pâle freux niais kényan, champion de course à pied
Sans papiers ni cale-pieds lui met la main aux fesses.

Elle le traite de cochon, de laid
Et lui de vache en s'enfuyant

- Cheval dire à ma mère ! » entend-il dans son dos
Car la bravache de ferme
Ouvrant sa grande boîte lui a rivé son clou.

Mais aciérie comme ça ! C'est l'heure, à la cuisine,
De préparer le riz pilaf pour l'affligeant
Père marabout qui bout
Et la mother aux nerfs en pelote de ficelle
Qui se met à gronder :

- J'en ai marre marabout bout de ficelle selle de cheval cheval de course course à pied pied de cochon cochon de lait lait de vache vache de ferme ferme ta boîte boîte à clous clous d'acier aciérie riz pilaf affligeant j'en ai marre marabout ! (2)

En son for intérieur, et même fort à l'extérieur

Quand la marabunta gronde
Il vaut mieux se sentir des fourmis dans les jambes
Et les prendre à son cou de revolver du starter
Pour aller voir ailleurs ou dans le pré du voisin si le bonheur y est
Ou si l'herbe est plus verte.

(1) : « L'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire pour savoir que chez Citroën on dit maintenant deux chevaux » - Henri Sarkoguaino

(2) :  Mon système D à moi s'appelle "l'Agenda du presque poète" de Bernard Friot. J'y ai trouvé la consigne d'écriture, que j'ai mal respectée mais c'est comme ça, du poème dont la première syllabe (ou le premier mot) est la même que la dernière du vers précédent.

10 novembre 2012

Le château en Espagne et en carton (Poupoune)

J’aime bien bricoler.

Pas monter un mur ou réparer la machine à laver, hein ? Je parle de petites bricoles rigolotes, comme décorer des boîtes à trucs, coudre des pochettes à… trucs, ou… des trucs comme ça. De la bricole ludique, pas du bricolage utile.

Alors quand ma fille a réclamé le château de princesse pour ses figurines et que j’ai vu le prix, ça a fait ni une ni deux, je lui ai dit qu’on allait plutôt le fabriquer : il serait plus grand, il serait multicolore, il serait exactement comme elle voudrait et en plus, il serait unique ! Elle a adhéré à l’idée et a voulu s’y mettre de suite.

Sauf que mon système D à moi se heurte à ce que d’aucuns appelleraient mon perfectionnisme, même s’il paraît plus juste d’évoquer une certaine maniaquerie… On ne se lance pas dans le bricolage d’un château de princesse, même en carton, sans réfléchir préalablement à la façon dont on va s’y prendre. Alors j’ai réfréné les ardeurs de ma fille et dessiné des plans conformes à ses souhaits – assez peu précis, soit dit en passant : « Ben… je sais pas… Grand… comme ça. Avec des paillettes ». Je lui ai soumis plusieurs croquis, mais elle n’a pas témoigné un bien grand intérêt pour mon travail. Tout juste si elle ne m’a pas reproché en boudant de ne pas avoir déjà fini le château, pont-levis compris. Il s’en est fallu de peu que je la punisse pour ce manque d’enthousiasme et de reconnaissance, et j’ai finalement opté moi-même pour le modèle qui me paraissait le meilleur compromis entre élégance, fonctionnalité et facilité de réalisation.

Ensuite, j’ai étudié les différents matériaux, fait les boutiques pour trouver LE bon carton et LA bonne peinture (à paillettes, donc) et ramené tout ça à la maison, prête à démarrer les travaux.

J’ai remis ma fille à contribution pour la peinture. Elle s’est assez vite lassée et m’a laissée en plan avant même la fin de la première couche du mur porteur de la future salle de bal. Si je ne l’avais pas eue pleine de peinture, ma main aurait probablement atterri sur sa joue pour lui apprendre la persévérance. Au lieu de ça, j’ai retouché un peu ce qu’elle avait fait – c’était très bien, hein, pour une enfant de son âge… mais quitte à lui promettre le plus beau château du monde, autant fignoler un peu – et en plus d’un joli dégradé sur les murs extérieurs, j’ai peint une mosaïque dans chaque chambre. Ça avait quand même une autre gueule qu’un pauvre aplat rose. Même à paillettes.

Cela fait, il a fallu couvrir le tout. Je ne l’avais pas vraiment prévu au départ, mais entre ma fille qui allait évidemment s’en servir et le soleil qui taperait immanquablement dessus, j’avais peur que les paillettes disparaissent vite et que les couleurs passent. Alors je suis retournée acheter de quoi protéger mes peintures. Ma fille est arrivée en courant, des étoiles plein les yeux, quand je lui ai dit de venir voir comme c’était beau. Elle n’a pas pu contenir sa déception en découvrant mon tas de (jolis) bouts de carton brillants et multicolores :

- Mais… il est où mon château ? Tu l’as pas encore terminé ?

- Dis donc : tu préfères le commander et attendre six mois pour voir si des fois le Père Noël aurait pas les moyens de t’offrir le même qu’à tous les gosses de riches ?

- Hein ?

- Allez, laisse-moi… j’ai encore du travail.

L’ingratitude des enfants, quand même… mais ça ne m’a pas empêchée d’attaquer le montage ! Là, tout a été plus compliqué que prévu : une fois la chambre de la reine installée, le plafond de la salle du trône a ployé un peu et ne résisterait certainement pas longtemps aux jeux de ma fille. Il a fallu étayer. J’ai renforcé un peu les murs porteurs avec des cure-dents, mais ce serait insuffisant : j’ai donc ajouté une colonne au beau milieu de la salle du trône, qu’il a évidemment fallu faire jolie et… bref. J’y ai passé (encore) des heures. Et des heures.

- Mais il est bien, là, maman, mon château…

- Mais non ! Tu vois bien qu’on ne peut pas passer de la chambre du roi à la salle de bain !

Et des heures…

- Ouah ! Il est super ! Je peux jouer avec ?

- Ah ! Mais tu vas apprendre à patienter, oui ?! Il faut une fenêtre aux cuisines, enfin !

Et des heures…

- Bon, maman, c’est bon, là, non ?

- Putain de bordel de merde mais tu vas me lâcher la grappe, oui ?!! Il sera fini quand il sera fini, OK ? Je le fabrique pas pour jouer avec, hein, c’est pour toi, alors tu crois pas que je te préviendrai ?

Elle est partie dans sa chambre en pleurant. Je l’adore, mais c’est quand même chiant, les gosses, parfois…

Au bout… d’un certain temps – disons même d’un temps certain – j’ai fini par trouver mon château à mon goût. Quelques petites fioritures à ajouter de-ci de-là – des rideaux, des tableaux, des fleurs,… – et hop ! Terminé le château de princesse !  J’étais contente de mon travail, ça avait de la gueule. Ma fille allait adorer !

Je l’ai appelée pour qu’elle vienne voir. Elle ne m’entendait apparemment pas, alors je suis allée la chercher dans sa chambre. Elle jouait avec ses figurines et… un château ?

- Ben c’est quoi ce château ?

- C’est mon château de princesse !

- D’où il sort ?

- C’est moi qui l’ai fait ! J’ai pris les boîtes à chaussures que tu gardais et… euh… J’avais le droit de les prendre ?

- Oui… mais… Comment t’as fait ?

- Ben j’ai coupé et j’ai collé comme ça et puis j’ai décoré avec mes autocollants et…

- Mais t’as fait ça quand ?

- Ben… là. Il est chouette, hein ?

J’ai senti que j’étais sur le point de pleurer, tiraillée entre la fierté de voir ce que ma fille avait bricolé toute seule dans son coin et la déception qu’elle n’ait pas attendu MON château. Finalement, j’ai cédé à la colère : je l’ai fait culpabiliser à mort de m’avoir laissée travailler si dur pour rien et, à la première occasion, j’ai accidentellement dégommé son château en passant l’aspirateur. Je veux bien être gentille, mais y a des limites.

 

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10 novembre 2012

le sens de mon sytème‏ (titisoorts)

Bon sens et sytème D, un thème qui je l'avoue, j'ai bien du mal, je ne sais pas par où commencer, m'exprimer. Je pense que le système D est en nous à la naissance.L'intelligence d'adaptation des humains est grande, j'ai confiance en elle, et tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Dans certains métiers, il y a des personnes qui n'ont pas fait d'étude, on ne leur a pas expliqué, pourquoi il vaut mieux faire comme ceci au lieu de cela. Ils ont appris par des blessures, des acharnements des erreurs, du courage et maintenant ils savent surtout ce qu'il ne faut pas faire et vont à l'essentiel, le bon choix au bon moment et toujours ils apprennent. Vous me direz la vie est comme cela, tout le monde n'a pas eu un ancien sage du village pour l'initier. En pensant à ce fameux 21 décembre, si il fallait attraper une biche pour la tuer la dépecer. Il faudrait aller chercher mon instinct bestial, le cerveau reptilien serait invité pour la danse.On nous prendrais pour des fous furieux, mais pourtant ce serait la survie qui nous commanderait. Cela me rappelle une histoire : un conducteur d'auto crève devant la fenêtre d'un asile ou un fou est présent à le regarder. Et  le fou n'arrête pas "pas de chance tu as crevé, pas de chance tu as crevé". Le chauffeur ne s'occupant pas de lui commence à démonter sa roue, il dévisse ses écrous et les posent dans l'enjoliveur. En transportant la roue au coffre, il donne un coup de pied dans l'enjoliveur et fait tomber les quatre écrous dans une grille d'eau pluvial. Le fou de son côté" but ! but ! jolie coup de pied, but !" tout en levant les bras. Le chauffeur déjà énervé réfléchit et ne trouve pas de solution à son problème, il se frotte la tête. Et le fou lui dit "Hé Ronaldo ! tu prends un écrou sur chaque roue, et avec ces trois écrous tu remontes ta roue et tu vas doucement au prochain garage". Le chauffeur le regarde et tombe des nues vexé aussi de ne pas y avoir pensé et lui dit "mais vous êtes vraiment fou vous ?" et l'autre lui répond " fou oui, mais pas con !"

10 novembre 2012

Castor (Vegas sur sarthe)

Elle était déjà penchée depuis une bonne heure sur la baignoire à essayer d'enlever d'affreuses taches de moisissures d'un joint qui avait jadis été blanc quand elle poussa un cri sauvage comme elle sait en pousser quand on lui résiste!
J'aurais pu continuer à l'admirer comme ça longtemps en train de s'affairer, la croupe frétillante et les reins cambrés avec ce si joli désordre dans son 'chignon de ménage' et ses bras nus qui... s'il n'y avait eu ce cri sauvage: “J'en ai marre! Tu vas me virer tout ça, mon Castor!!”
Quand elle m'appelle son Castor, je ne pense pas à ce charmant rongeur-ingénieur à queue plate mais plutôt à une maxi surface de bricolage où y parait qu'y a tout-ce-qu'y-faut-comme-dans-une-maxi-surface.
Passé le rituel qui consiste à bomber le torse en remontant ses manches d'un air suffisant – ce que j'ai appris à faire depuis notre mariage et lorsque j'ai des manches – je filai dare-dare chercher le matos dans ma caisse à outils c'est à dire chez Mimile puisqu'elle est plus utile chez lui que chez nous.
Comme Mimile s'était absenté pour cause d'absence, sa femme me dépanna d'un cutter et d'un tube de dentifrice que les pros appellent 'mastic aussi licorne'.
Encouragé par le sourire bienveillant de ma chérie – alanguie dans le canapé en compagnie d'un Closer – je m'attaquai au joint ou plutôt à cet espèce de chewing-gum gluant et nauséabond comme en ont tous ceux qui ont la chance d'héberger une baignoire chez eux!
Quiconque a déjà pêché l'anguille comprendra la lutte qui s'ensuivit et bien que le cutter fut coupant – très coupant – le joint n'était pas complètement mort et bien décidé à défendre chèrement sa peau.
Dans la bagarre quelques morceaux de lame cassèrent sans entamer mon moral, juste quelques bouts de doigt vite pansés par ma chérie reconvertie en secouriste.
Centimètre par centimètre et sparadrap par sparadrap je gagnais du terrain, jetant un cri de victoire avec chaque lambeau de caoutchouc synthétique au fond de la baignoire rougie de mon sang.
Il en faut bien plus pour vaincre Castor.
Au train où j'allais, ma secouriste pouvait espérer prendre un bain dans vingt quatre heures pour respecter le temps de séchage du futur joint de 'mastic aussi licorne'.
J'allais venir à bout des dix derniers centimètres sous le regard admirateur de mon assistante quand le cutter nous lâcha dans un terrible “Cling” qui m'envoya au tapis... de bain!
Dans ces rares moments-là j'ai en réserve une belle collection d'onomatopées qu'il serait ennuyeux d'exposer ici, aussi me contenterai-je d'un “@#&&§ “.
A cet instant j'ai compris qu'il était temps de sortir le grand jeu et mon Opinel...
Ici on me traite bien, l'infirmière est une vraie professionnelle et répond à presque tous mes désirs.
Il parait que demain, si mes hématomes se résorbent et que mes coupures cicatrisent j'aurai le droit de prendre une douche avec une charlotte, mais pas l'infirmière, juste un bonnet jetable à élastique.
Ma chambre particulière – je dis ma chambre car j'exige celle-ci à chaque fois - est très cosy avec une nouvelle douche à l'italienne et un carrelage en grès; ils ont probablement mis du joint de chez Burson... il faudra que j'en discute demain avec l'infirmière.
Mon Castor est devenu Mon Chouchou d'Amour... j'ai l'habitude, c'est comme ça qu'elle m'appelle quand elle vient me voir et m'apporter mes revues préférées, mes Bricolage Magazine.
10 novembre 2012

Tournez manège (Lilou)

Ce défi me fait penser à la chanson de Brassens « A l’eau de la claire Fontaine » où le poète fait, du pampre de la vigne, un bout de cotillon à sa belle.

Et là je resterai terre à terre et je vais coller (au sens propre comme au figuré) à la consigne du défi.

Moi, ancien instit de maternelle, je n’ose vous dire combien de fois j’ai fait les poubelles de mon quartier pour récupérer des pots de yaourts ou des boîtes de camemberts. L’imagination travaille et avec deux bouts de bois, un morceau de tissu de la colle et hop voilà une marionnette le visage peint dans le fond de la fameuse boite à camembert.

Chez les petits après un coloriage maladroit mais appliqué de silhouettes d’ourson, de petits cochons ou de lapins roses, un peu de fil, deux boîtes de camembert ou de coulommiers, une pour faire un socle, une tige de bois plantée d’un bout dans le socle et de l’autre bout dans un fond de boîte dont on a gardé la bande du tour pour agrafer les oursons ? Une perle pour faire tourner et vous avez là un manège miniature qui amusera vos petits bouts de chou. Surtout que le coloriage prend du temps.

3 novembre 2012

Défi #219

Bon sens et SYSTèME "D"

 

ficelle

 

Nous accueillerons vos trouvailles

à samedidefi@hotmail.fr

A tout bientôt les amis !

3 novembre 2012

Se sont tus dans toutes les langues

3 novembre 2012

Silence (Mamido)

Mamido

3 novembre 2012

Dialogue (Célestine)

Célestine

Cœur noir (cartes) ?

...

Cœur noir (cartes) ??

...

Cœur noir (cartes) ???  

Cœur noir (cartes) !!!

^_^ Cœur noir (cartes)

*_* Cœur noir (cartes)

3 novembre 2012

Participation de Venise

J’éclatais de rire et pinçai le nez de mon petit garçon.

Te souviens–tu maman de Monsieur Engleport ?

Oui bien sûr mon chéri !!

Appréciais– tu  ses visites ?

Oui ! Ho ! oui sentant que cette question en cachait une autre.

Et toi mon chéri les appréciais-tu aussi ?

C’est un excellent homme, je crois !

Tu n’étais pas fâché que je passe du temps avec Monsieur Engleport ?

Mais bien sûr que non, je ne souhaite que ton bonheur maman !

Et toi maman es tu heureuse ?

Que veux-tu dire ?

He bien depuis qu’il a disparu en mer …….

Venise218

Je levai les yeux avec angoisse craignant qu’il ne franchisse quelque limite tacite.

Ce silence est d’or maman dit il en s’éloignant dans le jardin.

Avec une lenteur tortueuse l’été coulait à sa fin je me glissai dans le vieux manteau doré de l’automne, j’ai allumé la lampe torche en regardant la mer.

 

3 novembre 2012

Bleu ... (MAP)

DSCF2717

 

Calme paysage

Entre ciel et eau paisibles :

Le bleu du silence

3 novembre 2012

... (Walrus)

Omerta

3 novembre 2012

Participation de Sandrine

Etre assise sur un banc à côté de toi mon amie et pouvoir me taire...
Etre bien sans mot, sans musique, sans même un bruit. Le silence, c'est la plus pure expression de l'amitié, quand tant de fois on est mal à l'aise de ne savoir quoi dire pour rompre la glace tandis qu'on croise l'autre, avec toi, mon amie, je peux rester assise sur un banc, marcher sur un sentier ou en ville et être bien même si nous n'échangeons rien, pas même une parole.

3 novembre 2012

silences (Zigmund)

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--**

 

*monument Roms de Berlin photo rfi

** le silence" vertu maçonnique "vers 1:16

 

 

 

3 novembre 2012

Participation de titisoorts

le silence une goutte de pluie
qui se lâche de son nuage gris
dans une descente vertigineuse
pour finir là sur ma joue, bienheureuse
 
le silence c'est une nuit qui tombe
lourde sur un cimetière de tombes
petit garçon apeuré dans mon lit
pour finir main sur ma joue, endormi
 
le silence, un vent de liberté
d'une aile d'oiseau ou papillon
parcours le monde dans un tourbillon
pour finir sur ma joue me caresser
 
le silence c'est un coup de poignard
quand tout seul âgé dans ta tour d'ivoire
ou tu t'accroches à tes souvenirs
oublié ta main sur ma joue, finir
 

3 novembre 2012

Calme matin (Djoe L'Indien)

L'aurore ouvre les yeux nimbant de ses bras d'or
Le paysage noir qui dans sa nuit encore
Dort d'un silence sourd au fond du corridor,
Esquisse d'un vallon que la forêt décore

Ce silence distille en son vieil athanor
Quelques sons imagés en lestes métaphores
Portés par un décor se découvrant ténor
Puisés dans l'aube rouge ainsi qu'en une amphore

Au pied d'un arbre haut, étrange corps à corps,
J'écoute ce non-bruit entrelaçant son ambre
Au-delà des rameaux naissant de ce tronc tors
Faisant naître le vent en ce jour de novembre

Et les feuilles alors en un parfait accord
Parsemé de soupirs entament la musique
Du matin s'éveillant. Point de trompe ni cor
Rien qu'un chuchotement au tempo arythmique

Grimpant le long des cieux sous l'aile d'un condor
Qui se hisse en planant, glisse sur le silence.
Sous ses plumes défile une vallée qui dort
Quand l'aurore nouvelle à ses côtés s'élance

3 novembre 2012

Silence ! (Adrienne)

« Silence ! » nous dit-on dans une bonne demi-douzaine de langues, au moins une fois toutes les cinq minutes.

« Chut ! » font les gardiens postés aux quatre coins de la salle.

Mais le murmure de la foule ne s’éteint jamais.

***

Il faut croire qu’à la chapelle Sixtine personne, vraiment personne n’est muet d’admiration.

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