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Le défi du samedi

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6 novembre 2010

Chmury (Berthoise)

Ce défi, je ne peux pas le laisser passer sans y participer. Voilà une occasion rêvée de vous raconter ma vie. J'adore raconter ma vie. Qui   bien sûr vous passionne.
Quand j'étais jeune, j'aimais la poésie. L'âge venant, elle a tendance à me casser les pieds, mais passer un certain âge, tout vous ennuie, c'est même à ça qu'on reconnait qu'on vieillit. J'aimais en particulier Baudelaire, j'aimais bien aussi Prévert, Aragon, Desnos et Apollinaire. Mais j'aimais surtout Baudelaire. Bon, je l'aime encore un peu et suis capable vous réciter ou   déclamer si j'ai bu, quelques-uns de ses poèmes.
Le poème de Baudelaire cité dans la consigne, je le connaissais par cœur oui, par cœur. J'étais jeune, il me semble vous l'avoir déjà dit et quand j'étais   jeune, je n'étais pas sage, ça je vous l'ai déjà dit aussi. Ce soir-là,  je rencontrai Vojteck, un garçon Polonais qui venait passer quelques  jours chez son oncle, un copain de bistrot. Oui quand j'étais jeune, non  seulement je n'étais pas sage, mais en plus je traînais les bistrots.

Donc ce soir-là, je rencontre Vojteck, un étranger. Je le trouve à  mon goût, le lui montre. Il a l'air d'apprécier et nous voilà partis  bras dessus, bras dessous, dans un logement que l'oncle nous prête pour  l'occasion. Comme mon polonais laisse à désirer, et que Vojteck ne parle  pas un mot de français, notre conversation est restreinte. Comme je  suis un peu gaie et que l'ivresse me rend lyrique, je lui déclame des  poèmes en lui faisant des papouilles et me mets en tête de lui expliquer  le sens de celui-ci. En cette occasion, j'apprends même à dire nuage en  polonais. Le croirez-vous, j'ai oublié depuis.

Voici ce que j'ai trouvé en cherchant sur la toile : chmury. Vous pouvez cliquer, vous entendrez.

Dans mon souvenir, c'était plus caressant.

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6 novembre 2010

Nuages (Sebarjo)

Nuages Nuages (c'est la lutte fiscale)*


Au d'ssus des vols de pélicans
Glissent des moutons sous les tapis du vent
Nuages nuages
Très légèrement
De voyages en pèlerinages
De châteaux d'Espagne en parachutes dorés
Nuages nuages
Sans heurt, évaporés
Pour l'bien du capital
Des idées fiscales
Rivières d'argent


Refrain
Nuages nuages
Dans l'espace infini de l'azur
Nuages
Jusqu'au bout de l'aventure
Nuages nuages
Reflets dans un seau laqué de peinture
Nuage
Dans le ciel, cette boursouflure


Sur la fange et les coins zone,
Sur les yachts, les rolex et leur faune
Nuages nuages
Dans tout le royaume
Sur les thunes de la
Carla
et en pluie sur les OPA
Nuage nuage
Ne t'arrête pas
Fout un' tremp' aux révoltés
Arrose les bons bardés
De ta pluie de monnaie


Refrain
Nuages nuages
Dans l'espace infini de l'azur
Nuages
Iront droit dans le mur
Nuages nuages
Reflets dans un seau laqué de peinture
Nuage
Dans le ciel, cette boursouflure


Pour l'bien du Capital
Des idées fiscales
Chutent lourdement
Nuages nuages
Dans l'espace infini de l'azur
Nuages
Iront droit dans le mur
Nuages nuages
Reflets dans un seau laqué de peinture
Nuage
Dans le ciel, cette boursouflure



*Libéralement adapté de Voyage Voyage de Desireless)


6 novembre 2010

on ze road (Poupoune)

On n’en était qu’à la deuxième heure de route et le gosse demandait déjà pour la huitième fois à jouer aux nuages. Même sa mère commençait à sentir qu’il allait pas falloir que la plaisanterie dure trop longtemps. Surtout qu’en pleine savane à cette époque de l’année, c’était pas tant les formes rigolotes, mais surtout les nuages, qu’étaient durs à trouver.

Je l’avais dit, moi… Les gosses, c’est chiant, et ceux des autres c’est toujours pire. Alors cinq d’un coup… Bon : on a quand même eu de la chance, on n’a eu qu’un seul vomi et y en a quatre qui dorment. Y a que celui-là, là, avec ses nuages… mais il est au moins chiant comme six ou sept. Quand c’est pas les nuages, il veut jouer à trouver quelque chose qui commence par une lettre, alors que ça va faire une heure qu’à part quelques arbustes maigrichons, y a rien à voir. Et ce con de môme n’a toujours pas dit « le premier qui trouve un truc qui commence par a »… Autant dire qu’il entame sérieusement la patience et le sang froid de tout le monde. Sans compter qu’il reste au bas mot quatre à cinq heures de routes défoncées et de pistes poussiéreuses, ce qui est amplement suffisant pour nous mettre sur les nerfs sans que ce foutu marmot n’en rajoute.

Les autres parents sont stoïques, j’admire. Je suis sûr qu’ils ont tous envie de lui coller une baffe, au môme, mais y en a pas un qui moufte, ils regardent chacun leurs gosses somnolents et se félicitent sans doute de ne pas avoir à assumer l’emmerdeur. Même le père de la petite qu’a vomi a l’air plus à l’aise que la mère du boulet.

Il faudrait vraiment qu’il se calme rapidement… Surtout qu’à force de pas en trouver, des nuages, il en invente : « Là-bas, là-bas ! Un nuage en forme de cheeseburger ! T’as vu, T’as vu ?... Ah non. C’est du sable. » Avec son cheeseburger, ce con a réveillé deux gamins qui se sont mis à pleurnicher qu’ils avaient faim. S’en est fallu de peu que je lui en colle une, là. Entre les deux yeux. Mais j’étais déjà pas d’accord pour les enlever, alors c’était sûrement pas pour en buter un à la première contrariété.

Entre deux jeux foireux avec ses nuages, le môme gigotait sans cesse, commentait tout ce qu’il voyait et comme il n’y avait rien à voir… Non, vraiment, je sais bien que les enfants sont pleins de vie et de cette spontanéité gnagnagna, mais y en a quand même qui méritent juste de finir bâillonnés sur le toit des camions. Enfin si ça avait été mon gosse plutôt qu’un otage, c’est ce que j’aurais fait. Mais là, je pouvais pas. Déjà que j’étais sûr qu’enlever des mômes nuirait au capital sympathie du mouvement, si en plus on le traitait pas comme il fallait… Alors j’ai pris sur moi. J’ai compté mes cartouches en imaginant ce que chacune pourrait faire dans le petit corps agité du chiard. Ça m’a drôlement calmé. Je l’entendais pour ainsi dire plus. En plus quelqu’un lui a proposé de jouer au roi du silence. Une bonne idée. Pendant environ quarante-deux secondes, jusqu’à ce qu’il hurle « Et si on jouait plutôt à trouver des nuages en forme de trucs qui commencent par a ? ».

Là, j’ai pas tout de suite compris ce qui se passait, mais quand je me suis retourné j’ai vu sa mère lui écraser à plusieurs reprises le visage contre la vitre, qui a fini par exploser sous l’impact. Le môme pissait le sang et sa mère l’a carrément balancé par la fenêtre, le livrant dans un nuage de poussière en pâture aux hyènes et aux vautours.

La fin du voyage a été beaucoup plus tranquille.

Mais j’étais sûr que d’une manière ou d’une autre ça nous retomberait dessus et qu’on nous reprocherait la mort du gosse. Ça n’allait pas du tout, du tout servir la cause.

 

6 novembre 2010

Out of office (Walrus)

Dès que j'ai lu "nuages", Django m'est immédiatement venu à l'esprit, comme à celui de Vegas (ben oui, comme c'est moi qui ai mis en ligne sa participation, j'ai bien dû en voir la chute).

Alors, je me suis rabattu sur "Colchiques dans les prés", mais la fin de l'été m'a déjà semblé lointaine aujourd'hui.

Puis, j'ai pensé à réaliser un machin en deux colonnes :

  • à gauche tous les poncifs parlant de légèreté, d'ouate, d'ailes vaporeuses, de douce lumière...
  • à droite ceux lourds, noirs et menaçants, annonciateurs de calamités variées

mais je me suis dit que j'allais me faire chier à mettre ça en page rien qu'avec l'éditeur de Canalblog

Après, j'ai visualisé la petite voie lactée qui se développe dans la tasse de thé lorsqu'on y verse un nuage de lait, mais Maurois avait déjà fait le coup avec Aurelle et le Colonel Bramble (ou était-ce le Docteur O'Grady ?)

J'ai même évoqué cette nuée ardente de l'Exode (24), mais j'aime pas Charlton Heston.

Si bien qu'au bout du compte, je n'étais plus sur mon nuage, je suis tombé des nues et j'ai décidé de ne rien faire.

Je suis confiant dans votre talent : vous ferez très bien sans moi !

6 novembre 2010

QUE VOUS INSPIRENT LES NUAGES ? (Lorraine)

Où vas-tu, nuage

Calèche de pluie

Ou muraille errante

Tu navigues

Loin

Qui es-tu, nuage

Edredon joufflu

Ou montagne lente

Tu progresses

Loin

Que fais-tu, nuage

Ailes étendues

Comme un oiseau ivre

Tu t’emballes

Loin

Où es-tu, nuage

Portail enneigé

Lourde ombrelle chue

Tu ruisselles

Pluie…`

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6 novembre 2010

Frayures (tiniak)

Poussières, chapelure
de nos terres trop dures
vos amas que le vent soulève
ne peuvent pas se prêter au rêve
comme ce chapelet
de nuages mouvants
que je persiste à renouer
avec mes yeux, mes mains enfants
pour le plaisir étrange
de se prendre à frayer avec les anges

Montagne, césure
perditions d'aventures
ton collet s'offre des boas
que l'horizon ne t'envie pas
qui ceignent
la pelade à ton cou de vieille teigne

Aboie, chienne d'aurore
Ce n'est pas devant toi que s'égaillent ces ors
c'est plutôt qu'il leur reste à faire
en moins d'une journée
le tour de notre sphère
avant d'aller pleurer
à l'insu des étoiles
sur les landes, les mers et les bateaux à voile

6 novembre 2010

Embouteillus congestus (Vegas sur sarthe)

"Bon Dieu! Qu'est-ce que vous glandez?"
Saint Pierre jeta un regard en coin à saint Paul puis fit mine de se concentrer sur ses écrans.
Quand le patron commençait par Bon Dieu, c'est qu'il allait y avoir du grabuge au ciel.
"C'est quoi tous ces cirrus castellanus au dessus de New York un dimanche après-midi?"
"Euh... Seigneur, on a dû laisser passer deux cumulus congestus à destination de Vancouver, alors forcément ça bouchonne"
"Combien de fois devrais-je le répéter? Je ne veux voir que des stratus fractus et des altostratus radiatus sur New York quand c'est mon jour... enfin le jour du Seigneur!"
Saint Paul riait sous chasuble, les altostratus radiatus, ça le faisait toujours marrer.
En quelques coups de joystick, saint Pierre venait de ramener du grand bleu sur tout le territoire américain quand un troupeau de cirrus vertebratus s'annonça par l'Est.
Heureusement le Seigneur avait tourné les talons en grommelant "Qu'est ce qui m'a inventé des aiguilleurs pareils!" comme s'il ignorait la réponse.
Le joystick s'affola un instant mais le troupeau, évitant de justesse un altocumulus translucidus surgi du néant prit son tour dans la file d'attente derrière une marmaille excitée de cirrus floccus en route pour Las Vegas...
La circulation dominicale était devenue intolérable et saint Pierre aurait volontiers pris sa retraite s'il avait eu tous ses siècles de cotisation.
"Attention devant!!" hurla saint Paul.
Deux stratocumulus mammatus venaient d'entrer en collision sur les îles britanniques.
Saint Pierre remit à plus tard son calcul séculaire pour établir le constat; cette faute d'inattention allait encore lui coûter un point sur son permis d'aiguilleur.
"Fais gaffe quand même" ronchonna saint Paul "on a encore un cirrostratus nebulosus et quelques altostratus duplicatus programmés dans cinq minutes!"
"Tu déconnes Paulo! Moi j'ai des nimbostratus pannus".
"N'importe quoi, Pierrot... y a jamais de pannus pour la Toussaint, le patron les remplace par des cumulonimbus capillatus au prétexte que ça arrose mieux".
Saint Pierre promena un regard éteint sur ses écrans de contrôle; dire qu'autrefois on collait un bon gros cirrocumulus lacunosus sur tout le globe jusqu'à la saint Hubert et basta!!
Depuis que la Trinité avait édité son nouveau catalogue de nuages automne-hiver, le ciel devenait vraiment ingérable.
Béat, saint Paul avait remis son walkman et se balançait sur un air qu'il kiffait grave... un truc d'un certain Django Reinhardt.

30 octobre 2010

Défi #122

...........................

"- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages !"

Baudelaire: Petits poèmes en prose, I (1869)

Et vous chers amis défiants :

Que vous inspirent les nuages ?

bleu_ciel_nuages__u16426273

Réponses à envoyer à l'adresse bien connue :

samedidefi@hotmail.fr

à très vite ...

30 octobre 2010

Pour le défi 121

30 octobre 2010

Cod'amoureux (MAP)

Cod’amoureux en trois quatre, hein !

Je mets le pot ici

de loin on se verra !

Si je le tourne ainsi

oh, ne te montre pas  !

POT

Dans le pot, une fleur :

tu passeras le pont !

Le pot marqué d'un coeur :

viens-t-en sous mon balcon !

POT

Si le pot est à terre

surtout ne rien tenter !

Je mets le pot en verre

enfin !!! ...  Te rencontrer !!!

VASE_GALL_

* * *

30 octobre 2010

Je ne vais pas tourner autour du Pot ! (KatyL)

   la_citrouille

Voilà
    M La ROCHEPOT ou M POT du temps de Charles le Téméraire 1428-1494 proposait déjà au bon peuple des réformes..
    eh oui!!.......et pas n'importe lesquelles des réformes pour se serrer la ceinture, alors que les seigneurs eux allaient à la chasse sur leurs terres et festoyaient allègrement.( leurs femmes avaient de bien belles toilettes )

    les humains de l'époque avaient juste la possibilité de voir si elles étaient potables pour eux.

    Alors ils avaient trouvé une astuce pour ne pas tourner autour du pot des réformes....

    Certains se faisaient un potager,
    -"on'sait jamais la Marie! s'ils nous prennent tout on aura encor'dquoi manger "se disait le brave jean....

    Certains élevaient des potamochères, genre de porcs sauvages.pour la viande
    -"ben quoi tout'se mange dans le cochon!! d'la tête à la queue! que diable !"

    Les paysans et les gens du petit peuple avaient l'habitude de cuisiner le POT-AU -FEU , dans une vieille marmite au coin du feu toute la journée pendant' ce temps ils allaient à leurs occupations....

    Un petit malin du nom de René Gars ( d'où ensuite renégat) eut l'idée lui d'essayer de verser au Potentat un Pot-de-vin     de manière à ce que cette maudite réforme ne les désavantage point tant, après tout les gars avaient payé de toute une vie de  labeur et méritaient un peu de douceur à leur fin de vie! bon dieu!!! avec sa grosse pote ( grosse main maladroite) il tenta de     soudoyer le dit représentant de l'état.

    Mais l'autre lui promit la potence!!

    Notre René Gars pris la poudre d'escampette, et s'en fut à travers champs.....

    Mais c'est ti pas qu'ils avaient mis dans l'embarras la populace ...

    La femme du Jean , "la Marie  potelée", celle qui faisait des couronnes de potentille au moment de fêtes du village et qui était aussi un peu "guérisseuse" avec ses décoctions de potentille astringente, avait eu l'idée de faire venir au village un potier, pour valoriser l'endroit et surtout avec les ventes des poteries de payer les impôts , dimes et autres réformes (toujours sur le dos du peuple)..
    elle comptait faire pot-commun avec les recettes des potiches plus belles pour les riches et poteries en grès pour les autres ...

    -"ah se dit-elle ils nous prennent pour des abrutis mais y parait qu'on aurait de la po ten tia li té  "potentialité" voilà le mot tel que j'lai entendu, et ca veut dire l'père Jean qu'on a de la ressource, j'te le dis!"

    Elle fit même creuser une poterne qui était reliée au château du seigneur, et elle allait vendre ses potiches et poterie au châtelains et habitants du château!!(une ville dans le château se développait)
    -" ma foi! l'commerce marche bien, j'aime même de quoi payer la potion du bon docteur, car mes remèdes de guérisseuse n'ont pas
    fait d'l'effet sur mon Jean c'tte fois-ci, j'avions même "essayé la soupe d' potiron, cuite dans mon gros pot toute la journée, un pot-pourri
    de ragout de potochères, mais rien y a fait! le jean est toujours malade "!! vain dieu!

    La v'la partie dès potron-minet à travers champ se quérir du bon docteur!!

    -"Bonjour l'docteur, v'la mon jean qu'est d'travers, j'arrive pas le redresser, ya plein d'boulot!! pour vos soins voici un pot-pourri de ma fabrication , vot' maison sentira le bonheur, allons-y docteur voir mon Jean"

    le docteur diagnostiqua une dépression saisonnière grave, il ne tourna pas autour du pot et dit au Jean
    - " mon brave! les réformes de M POT vous ont fait tourner la cafetière, vous avez peur de votre avenir, oui , mais c'est pas en vous rongeant les sangs que vous allez  y arriver, votre femme la belle Marie potelée à plein d'idée , suivez-la et allez de l'vant, vous savez bien que c'est dans les vieux pots que cuisent les bonnes soupes ( expression connue depuis ce temps et cette histoire) alors mon brave mangez votre soupe de potiron, vaquez à vos occupations et votre M POT qui nous demande trop d'impôts on va s'en occuper nous les notables ............il sera pas réélu , je me présente à sa place...avec moi vous aurez un bien meilleur destin"

    -"bon dit l'jean ça c'est une bonne nouvelle, mais vous croyez que ceux d'en haut vont vous laisser faire??"

    -"on verra bien, on est une équipe à vouloir changer les choses, pour qu'elles soient plus justes, mais il va falloir discuter avec le seigneur et lui expliquer les soucis du peuple, qui les fera remonter jusqu'au roi ,on va former  une sociale pot-à-raison ,pour le bonheur des peuples ! on mettra dans un pot toutes les bonnes raisons de tous, et on leur apportera ( d'où l'expression depuis péroraison)....

    -ben si vou'ledites!

    la suite des négociations fera une autre histoire et une autre     histoire .........ils en discutent encore entre eux, nous sommes en 2010 !

30 octobre 2010

autour du pot (32Octobre)

oct121

30 octobre 2010

Etymologie (Séb B)

Un frêle troubadour aux démarches oblongues

S'est tout entortillé autour d'un pot de choux

les jambes et les pieds les bras et tous les ongles

la bouche cramoisie a rendu le chef fou


« Ah il n'a pas tourné autour du pot, ce couard ! »

Et depuis nous apprend ce facétieux Larousse

Le pot a bien grossi et les choux aux frimousses

Nouvelles ont offert sans hésiter leur art.

30 octobre 2010

Arrêtez de tourner autour du pot ! (Adrienne)

 

Arrêtez de tourner autour du pot !

Stop met rond de pot te draaien, dit-on en Belgique néerlandophone, où on est plus imprégné de culture latine – ou de gallicismes – qu’on ne le pense. Mais nos voisins hollandais, qui parlent la même langue que nous, disent plutôt rond de hete brij draaien.

Cette même purée chaude se retrouve en tchèque, paraît-il : chodit okolo horké kase !

Ils doivent tenir ça des Allemands, sauf que chez eux c’est le chat : wie die Katze um den heissen Brei gehen.

Les Italiens promènent leur chien dans la basse-cour, les Anglais battent autour du buisson et les Espagnols s’en vont dans les branches.

Conclusion : toute la folie sur un petit bâton (alle gekheid op een stokje), nouez-le bien dans vos oreilles (knoop dit goed in je oren) et n’allez jamais sur la glace d’une nuit (ga nooit over één nacht ijs) :

Les expressions idiomatiques ne se traduisent pas littéralement !

Comme on dit chez nous : c’est la question jambon ! (dit is de hamvraag) !

30 octobre 2010

Sans détour (trainmusical)

 

 

Oui, je sais, je suis un personnage bien compliqué, car je tourne autour du pot.

Je fais quoi alors pour arriver au but de ma pensée sans détour ?

Je ne sais pas comment réagir, c'est difficile d'aller dans les profondeurs de la chose.

Je contourne le problème à trois cent soixante degrés et plusieurs fois.

À mon age, on ne peut exiger plus de moi.

Y aller sans détour ? Je veux bien, mais si je ne sais pas comment.

De grâce, aidez-moi.

 

Pardon? Ah bon, je n'avais pas saisi le sens et sans mes lunettes, je ne pouvais point deviner. Maintenant je comprends que je ne dois plus tourner autour du pot, mais m'asseoir rondement sur… -cliquer ici-

30 octobre 2010

Gazouillidiots échangés autour d'un pot (Joe Krapov)

- Messieurs, quand donc apprendrez-vous
A viser juste en la cuvette ?
- Le plus tôt pot-cible !

***

Xavier de Maistre. – Voyage autour de mon pot de chambre.

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Mais qu'est-ce que tu fiches encore à nous retarder, Félix ? Magne-toi le pot, Potin !

***
Latrines publiques : pour mettre au pot commun.


***

A la Tate gallery de Londre, l’artiste chinois Ou Li Po expose un tas de pommes de terre.
Titres des journaux : « Po : Tate ose ! »

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- J’irai ou mes potes iront ! » dit la carotte.
- Pas de problème ! » répond la cuisinière.
Ils ont tous fini dans le pot-au-feu.

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Vouloir qu’on mette la poule au pot tous les dimanches
N’empêchait pas le roi Henri
D’en mettre une nouvelle au pieu chaque samedi.

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Elle a ramassé un gadin, s’est retrouvée par terre et le lait s’est répandu :
Perrette et le pot, tôlée.


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A la confluence du Pô et du Tage, la mer ressemble à du potage.

***

Le langage, c’est juste une question de générations.
On ne dit plus « en voiture Simone » on dit « Vas y plein pot, Kémon ! ».

***

Ce n’est pas en jouant de l’appeau qu’on rassemble ses potes.
Surtout si on fait des canards !


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- Comment veut-on que je ramasse des échantillons de lave de ce volcan mexicain si on me pique mon matériel ?
- C’est pas pour débiner, mais c’est Popaul qu’a tes pelles !

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N.B. Photos prises à Redon, Rennes, Villandry, Sein. La dernière est empruntée ici

30 octobre 2010

Défi 121 (Mouna)

Tourner autour du pot tourner tourner

Tourner autour du pot

tournant tourment

Tour ment menteur !

Tourner autour du pot tourner tourner

Tourner autour du pot

Tour sans dire

Etourdir tyran tour

Tourner autour du pot tourner tourner

Tourner autour du pot

Tour du pot, sans dépôt

Que détour, passe ton tour

Tourner autour du pot tourner tourner

Tourner autour du pot

Potiche, pastiche

Postiche, chiche ?

Tourner autour du pot, tourner tourner

Tourner autour du pot

Ou bien y aller

Par les 4 chemins

Pour ne pas y aller

Et ne pas dire

L’indicible

L’indisible

Tourner autour du pot tourner tourner

Tournis tour nié

Ni tour, ni route

Sainte ni touche

- Je te quitte -

30 octobre 2010

le bal (Zigmund)

zig1

Avertissement

   58432010_m   Souvent âgés, rarement méchants, ils savent tourner autour du pot avec une constance et un aplomb qui forcent l'admiration. Ce texte est une basse vengeance, certes, mais aussi un hommage :  sans eux, certains aspects répétitifs de mon travail seraient un peu plus ternes, et de façon involontaire, ils m'enseignent  patience et  maitrise de soi.

  58432010_m Nous sommes face à face. J'ai posé sur son nez la monture d'essai noire modèle "l'aveu"58442236_m   un verre noir sur l'oeil gauche et un verre (sphérique ou cylindrique ) sur l'oeil droit.(c'est comme ça, c'est la règle : on commence par l'oeil droit...quand il y en a un, évidemment)

J'allume le projecteur de tests et je montre l'optotype  58431936_q que je vais faire lire au patient lequel je vous le rappelle est toujours en place derrière ma monture.(il ferait beau voir qu'il bouge ! )

   A partir de cet instant, le patient va devoir "choisir son verre", la question que je vais lui poser semble extrêmement simple à priori : c'est mieux avec ce verre là ou avec ce verre là  ? (tandis que  j'alterne rapidement mes verres devant l'oeil ébahi du patient.)

   Je reste plein d'admiration devant les trésors de turpitudes que certains déploient pour ne pas répondre à cette question (pourtant  presque aussi simple que le choix de votre pointure de chaussures)

   Voici un florilège des réponses "tour de pot" (quelques unes m'ont été offertes par des confrères)

58432010_mà cette question simple ("mieux ou moins bien ?") :

-mais docteur je ne lis pas mon journal d'aussi loin ! (oui, mais moi, c'est ta vision de loin que dois d'abord tester)

-n'insistez pas, quand c'est trop petit j'arrête de lire ! (et ton verre je le tire à pile ou face ?)

-alors là , docteur c'est clair net et précis ...(youpi !) c'est tout brouillé (sniff ! )

-haussement d'épaules (lueur mauvaise dans les yeux du bon docteur)

-bof ...mmm (lueur mauvaise  etc...)

-vous pouvez répéter la question ?(lueur etc...)

-oh docteur, je veux pas vous faire de la peine, alors ce sera comme vous voudrez...(c'est t'y pas mignon ?)

- eh ben écoutez j'vas vous dire  : les trois c'est pareil ! (sniff ! je t'en ai montré que deux !)

-ah, au fait je vous ai pas dit j'ai un oeil meilleur que l'autre (passionnant mais ce n'est pas la question ! )

-c'est presque entre les deux (grrr!)


-celui là c'est mieux, mais c'est plus moins clair ! (du calme zig!)

58432010_met lors de la lecture du fameux optotype :

-plus ça va plus c'est petit ! (ben oui la vie est mal faite, on peut s'arrêter au Z.U si vous préférez ! )

-c'est quel oeil qu'il faut que je regarde ? (essaye de lire avec l'oeil caché patate !)

- un qui voulait tester mes nerfs m'a lu chaque lettre deux fois(sans que je l'étrangle).

-nombreux ceux qui attendent ma bénédiction après chaque lettre lue...

-il a lu le tableau jusqu'à 5/10 alors on passe au tableau suivant plus petit "pouvez vous lire là bas en haut ?"  =>réponse : où çà ?

-autre réponse  : je sais pas, c'est pas utile,  c'est sûrement les mêmes lettres.

-autre réponse : attendez je les apprends par coeur pour la prochaine fois !

-me voyant désespéré devant ses réponses farfelues, celui ci  m'assène, fier de lui : hein je suis compliqué, hein ?"

-est ce que les lettres se suivent ?(oui bien sûr, comme ça c'est plus simple pour tout le monde !)

-celle ci pousse des soupirs déchirants entre chaque lettre lue

- le négociateur : vous voulez vraiment que je lise là bas ( eh oui : c'est mon plus cher désir ! )

J'en ai beaucoup d'autres, cette collection  appelée ailleurs "bal des casse pieds" aide à supporter stoïquement ces valseurs, champions du tour de pot.

*j'avoue avoir été tenté par  le subjonctif

( "merci aux casse pieds", acteurs involontaires de ce psychodrame quotidien ; merci au SNOF (syndicat national des ophtalmologistes de France) au Dr Zanlonghi  auxquels j'ai emprunté les optotypes et aux confrères qui enrichissent le "bal", merci au fournisseur à qui j'ai "chipé" l'image de la monture)

--

30 octobre 2010

TOURNER AUTOUR DU POT (Lorraine)

          Le silence de l’aube murmure. Une abeille, un bref instant, zézaie et butine le cœur d’une rose.

          L’été frémit de toutes ses fleurs. Suspendu contre le muret du jardin, le pot de grès disparaît sous l’efflorescence des pétunias. Moiré de bleu, l’aile étoilée, capricieux comme un pétale envolé, un papillon tourne, hésite, virevolte et se pose.

          Le jour se lève.

30 octobre 2010

Déconfiture (Vegas sur sarthe)

Si j'avais pu penser que ce soit si exquis
autant sucré-salé sur la langue et les doigts,
en deux coups de cuiller à pot, comme il se doit
j'aurais tout dévoré sans vous faire un croquis.

Mais un autre gourmand est passé avant moi
trop pressé pour lorgner sa jolie étiquette;
la voilà répandue, gisant sur la moquette
je n'ai pas eu de pot et je m'en mords les doigts.

Si j'avais pu doubler cet enfant de salaud
je n'aurais pas longtemps tourné autour du pot,
j'aurais enfin connu la jouissance absolue
qui va du bout des doigts à la bouche goulue.

Voyez ma déception et dans quel état j'erre!
moi qui voulais des pots jusqu'à faire un harem
et goûter tour à tour le sirop et la crème
tout est vide à présent, froid, comme les cons j'erre.

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Le défi du samedi
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