6 novembre 2010
Frayures (tiniak)
Poussières, chapelure
de nos terres trop dures
vos amas que le vent soulève
ne peuvent pas se prêter au rêve
comme ce chapelet
de nuages mouvants
que je persiste à renouer
avec mes yeux, mes mains enfants
pour le plaisir étrange
de se prendre à frayer avec les anges
Montagne, césure
perditions d'aventures
ton collet s'offre des boas
que l'horizon ne t'envie pas
qui ceignent
la pelade à ton cou de vieille teigne
Aboie, chienne d'aurore
Ce n'est pas devant toi que s'égaillent ces ors
c'est plutôt qu'il leur reste à faire
en moins d'une journée
le tour de notre sphère
avant d'aller pleurer
à l'insu des étoiles
sur les landes, les mers et les bateaux à voile
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