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Le défi du samedi
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6 novembre 2010

Chmury (Berthoise)

Ce défi, je ne peux pas le laisser passer sans y participer. Voilà une occasion rêvée de vous raconter ma vie. J'adore raconter ma vie. Qui   bien sûr vous passionne.
Quand j'étais jeune, j'aimais la poésie. L'âge venant, elle a tendance à me casser les pieds, mais passer un certain âge, tout vous ennuie, c'est même à ça qu'on reconnait qu'on vieillit. J'aimais en particulier Baudelaire, j'aimais bien aussi Prévert, Aragon, Desnos et Apollinaire. Mais j'aimais surtout Baudelaire. Bon, je l'aime encore un peu et suis capable vous réciter ou   déclamer si j'ai bu, quelques-uns de ses poèmes.
Le poème de Baudelaire cité dans la consigne, je le connaissais par cœur oui, par cœur. J'étais jeune, il me semble vous l'avoir déjà dit et quand j'étais   jeune, je n'étais pas sage, ça je vous l'ai déjà dit aussi. Ce soir-là,  je rencontrai Vojteck, un garçon Polonais qui venait passer quelques  jours chez son oncle, un copain de bistrot. Oui quand j'étais jeune, non  seulement je n'étais pas sage, mais en plus je traînais les bistrots.

Donc ce soir-là, je rencontre Vojteck, un étranger. Je le trouve à  mon goût, le lui montre. Il a l'air d'apprécier et nous voilà partis  bras dessus, bras dessous, dans un logement que l'oncle nous prête pour  l'occasion. Comme mon polonais laisse à désirer, et que Vojteck ne parle  pas un mot de français, notre conversation est restreinte. Comme je  suis un peu gaie et que l'ivresse me rend lyrique, je lui déclame des  poèmes en lui faisant des papouilles et me mets en tête de lui expliquer  le sens de celui-ci. En cette occasion, j'apprends même à dire nuage en  polonais. Le croirez-vous, j'ai oublié depuis.

Voici ce que j'ai trouvé en cherchant sur la toile : chmury. Vous pouvez cliquer, vous entendrez.

Dans mon souvenir, c'était plus caressant.

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Commentaires
K
pour sûr !! on raconte tous notre vie, sans le savoir, sans le vouloir, le choix des mots, le choix des couleurs, le choix des photos parlent pour nous...<br /> la manière de dire les choses parle pour nous aussi... tu le dis d'emblée et c'est clair le temps est clair, sans nuage !!<br /> bisou<br /> katyL
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T
Et c'est quand, t'es tombée dans les vapes, heureuse ?
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B
@ tous > Merci de vos com's. Pas de nouvelles de Voyteck depuis au moins trente ans puisque vous en demandez, ce fut une relation très poétique mais assez éphémère. :D<br /> Joe > Le chant de l'aveugle, je me marre.
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J
;-))))<br /> Quand on ne parle pas la même langue, il ne reste plus, effectivement qu'à parler avec les mains. Cela me rappelle une chanson que j'ai photocopiée pas plus tard qu'hier pour la mettre dans ma guitare (mais après avoir vu les vidéos sur Youtube à l'instant j'hésite !)<br /> http://chants.militaires.free.fr/chants/aveugle.htm
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B
J'aime ta manière de nous raconter des tranches de vie ! continues.. j'adore ;)
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J
Et maintenant, il est plombier et il file des tuyaux chez d'autres jolies Françaises. :-)<br /> <br /> Très meugnon, ton texte, et je ne vais pas confondre narratrice et auteure, même si elles sont la même nénette.
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M
Jolie façon de nous conter un brin de ta vie Berthoise, sans doute un prochain défi nous fera peut-être en découvrir un autre ....
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V
le mystère reste entier!!
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L
Qu'est devenu ton polonais? Envolé dans un nuage?
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W
Quelle vie !<br /> Encore !
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A
très drôle, Berthoise ;-)<br /> tu adores raconter ta vie, dis-tu? ça tombe bien, j'adore te lire :-)
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