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Le défi du samedi

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19 mai 2012

Au Musée de mon Coeur (Anémone)

  
 
Au musée de mon coeur
Il y a, bien présents,
Tous ceux qui jadis ou naguère
M'ont tendu la main.
Au musée de mon coeur
Il y a les fleurs des champs
Ramenées le soir en train
Des bords des chemins.
Au musée de mon coeur
Il y a des paysages
Ocres et verts.
Et le bleu de la mer.
Au musée de mon coeur
Il y a le rouge des ports
Et celui des toits.
Et puis des maisons blanches de guingois.
Au musée de mon coeur
Il y a des livres
Et des conversations sous la lune.
Des bistrots de campagne ou de ville.
Au musée de mon coeur
Il y a des étangs.
Des poissons, des oiseaux,
Toute une ménagerie: des chats, des chevaux.
Au musée de mon coeur
Il y a des saveurs,
Des tissus sans pareils au regard, au toucher.
Des parfums, des odeurs.
Au musée de mon coeur
-Et j'allais écrire "au jardin" -
Il y a, bien recensées,
Toutes tes taches de rousseur.
Au musée de mon coeur
Ta voix, tes sourires.
Tes cheveux, ta peau,
Avec juste sous la ceinture la marque du maillot.
Au musée de mon coeur
Pas de colonnades de marbre.
Au musée de mon coeur
Des chansons, des rires d'enfants.
Au musée de mon coeur
Il ne fait jamais froid sous les arbres.
 
 
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19 mai 2012

Deux voix au musée (AlainX)

 
 
 — Tu vois quelque chose toi ?
— Non, il n'y a personne, c'est désert.
— Moi je vois !
— Et tu vois quoi ?
— Les plantes !
— Ah ben oui… Les plantes… Passionnant les plantes dans un musée !…
— Je vois qu'elles nous regardent, de leurs yeux verts. Elles nous fixent.
— OK ! Tu as encore fumé ! De l'herbe, ah, ah, ah ! Tu me fais marrer, tiens !
— Elles bougent !
— Arrête à la fin ! C'est la clim'… Tu ne ressens pas le courant d'air ?
— Je le savais bien, tu n'as aucune capacité à te rendre compte de la réalité.
— La réalité, c'est qu'on est arrivé bien trop tôt pour cette inauguration de l'expo. Tu es sûr que c'est aujourd'hui au moins ? Parce que, là, on est les seuls.
— C'est aujourd'hui, c'est maintenant. Mais toi tu ne vois rien. Comme d'habitude. Tu te fies à ce que tes yeux te montrent. Mais c'est pas ça un regard. Un Regard cette autre chose. Le regard c'est une vision, une perception subtile, qui donne accès à la vraie connaissance, à l'expérience pénétrante, à la fréquentation de l'entre-vue.
— L'entrevue ? Il doit y avoir une entrevue ? Entre qui est qui ?
— Décidément, tu ne piges rien. L'entre-vue, avec un tiret, ce qui se voit entre les choses, ce subliminal auquel tu n'accèdes pas. Comme les yeux verts des plantes qui d'ailleurs commencent à se poser des questions sur toi, ça se voit au froufroutement de leurs branches. Je t'assure il y a du mécontentement dans l'air.
— T'es vraiment débile ! Aucune amélioration.
— Ah ! Les voilà qui s'avancent.
— Qui ça ?
— Les statues du fond bien entendu. Elles arrivent. Je te l'accorde la progression est lente, mais certaine. Tu vas avoir des surprises.
— Le plus surprenant ici, c'est toi. Dis moi, tu prends toujours bien ton traitement, j'espère ? Parce que sinon…
— Sinon quoi ? Tu vas de nouveau me faire interner ? 
— Il faudra bien ! Vu que tes hallucinations te reprennent. Car si tu étais normal, tu te rendrais vraiment compte de ce qui est en train de se passer. Tout le monde est parti. Le musée vide. Je vais te dire pourquoi, puisque tu as de la boue dans les yeux. Si tu étais normal tu aurais vu en même temps que moi que ce sont les colonnes qui bougent, elles tournent sur elles-mêmes, de plus en plus vite, et c'est ça qui est dangereux. Crois-moi, si on ne fout pas le camp tout de suite, tout va s'écrouler…
19 mai 2012

Visite au musée (Venise)

 

            Le hall du musée était impressionnant. Dans cet espace immense, tout était plus silencieux

Qu’au dehors. On entendait couiner les semelles sur les dalles polies, amplifiées par l’écho vertigineux qui tombait du plafond. Tout le monde même les enfants semblait tenir à mie voix d’importantes conversations sur la science et l’histoire.

Au milieu du hall il y avait un bureau d’informations surmonté d’une montagne de dépliants à destination des visiteurs. Les murs étaient remplis de frises chronologiques sur l’histoire dela Terre.

Il y avait aussi un diaporama sur les dinosaures  Un petit garçon avait découvert un tableau de boutons et à cet instant j’avais envie de le rejoindre et de m’abandonner à cette activité jubilatoire qui consistait à plonger le musée dans la totale obscurité.

Mais tout au contraire je me suis dirigée  vers l’espace climatologie quand un gardien d’un pas hâtif m’a dévisagée .C’est alors que je me suis aperçu que je n’avais pas refermé mon énorme parapluie.

Désolée  ça porte malheur dis-je en en essayant de le fermer .mais il résistait. J’avais l’impression d’être un personnage de film muet en plein gag jusqu’à ce qu’un visiteur me prenne doucement le parapluie des mains, le replie et me le rende.

Le hall bruissait d’importantes conversations scientifiques. Quand soudain je me souvins que j’étais l’invitée de la journée, je  devais faire un exposé sur les Indiens – pied noir.

Le directeur du Musée s’avançait vers moi les sourcils froncés comme si il avait une équation difficile à résoudre.

Pour tout vous dire en temps normal tout ce qui concerne l’indien pied noir m’intéresse beaucoup, mais à cet instant j’avais du mal à me concentrer et je décrochais malgré moi.

Le directeur du musée col roulé noir veste noire avait l’air d’un matheux coincé. La seule concession qu’il faisait au présent c’était un étrange anneau piqué dans le lobe de son oreille gauche comme si il sortait tout juste d’une fête de pirate et avait fait disparaitre toute trace de son costume .

Puis – je vous aider  dit il. ?

Qu'est-ce qui avait pu me mettre dans un état pareil ?Je réfléchissais à toutes les manières dont je pouvais rassurer mon interlocuteur .

Je rêve dit il en me dévisageant quel âge avez-vous ?

Treize ans dis je ;puis :euh ….. Douze en fait.

Douze ans ? Mais c’est sss…..

Il s’est arrêté sur ce sss Zozoté et il a secoué la tête. !!!

C’est vous que j’ai eu au téléphone mercredi dernier ?

Oui dis je INDIEN

C’est vous qui me parliez de la plus vielle nation pied noir les peigans du nord ?

De leur langue le niitsipussin et de leur technique de chasse sur le bison d’Amérique du nord ?

J’ai fait oui de la tête. Le directeur du musée s’est pris le visage dans ses mains et s’est écrasé le nez dans ses paumes ,et il a soufflé par les narines en faisant beaucoup de bruit.

Mais vous savez tout ça à douze ans ?

 

J’ai cru qu’il allait lui aussi appuyer sur tous les boutons histoire de faire de la lumière dans le musée, mais il a crié parfait formidable, mais vos parents pourquoi ne vous ont –ils pas accompagné pour cette conférence ?

Euh dis je en bredouillant pour abréger cet insupportable interrogatoire ils sont morts !!

12 mai 2012

Défi #194

Visite au Musée !

Musée

 

Nous attendons vos découvertes, vos impressions, vos observations

 à

samedidefi@hotmail.fr

A tout bientôt !

12 mai 2012

Ont aiguisé leur langue à la meule

P1020312

(Photo prise au Béguinage d'Anderlecht)

Venise ; Joye ; Lorraine ; Vegas sur sarthe ;

Mamido ; Anémone ; EVP ; tiniak ; MAP ;

Walrus ; Lise ; KatyL ; Adrienne ; Titisoorts ;

Sebarjo ; Joe Krapov ; Célestine ; AlainX ;

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12 mai 2012

Voie tracée (MAP)

 Voie tracée

12 mai 2012

Sur la terrasse abandonnée… (Mamido)

DSCF1869

C’est la fin de l’été
Sur la terrasse abandonnée
Les herbes folles ont poussé
Quelques pétales échappés
D’une rose fanée
Jonchent le sol.
Avant de prendre leur envol
Pour des cieux plus sereins
Les hirondelles sur le fil
Forment la gamme sans fin
D’un doux chant aux accords subtils :
Celui de la fin de l’été
De la terrasse abandonnée
Où la rose a jeté en corolle
Sa jupe sur les herbes folles…

12 mai 2012

Promesses (AlainX)

 Pierre défi
 
 
Ils avaient dit,
vous trouverez, là-bas, une couronne de pierres
une rosace minérale vous attend.
 
 
Ils avaient dit,
prenez-en soin comme l'iris de votre oeil
comme une calcédoine encore cachée.
 
Ils avaient dit,
la pierre se soulève au levant
Elle irradie au couchant.
 
Ils avaient dit,
le bonheur montera des profondeurs,
soyez là au jour de lumière.
 
Nous avons oublié, 
aujourd'hui nous gisons, 
tels des pétales flétris.
12 mai 2012

Adrienne se rebiffe (Adrienne)

 

Grattage 1

C’était bien la peine, se dit-elle, de passer trois jours entiers à genoux à tout gratter pour arriver à ce résultat-là, à peine trois semaines plus tard!

Pétales de rose

12 mai 2012

Le jardin (Venise)

 

Quelle fausse modestie !!

Elle sait bien qu’en laissant son arôme trainer, elle restera la vedette de tout un été !!

Et que nous demanderons tous sur la terrasse un soir de juillet.

Qu’est-ce qui sent bon comme ça ? Je les aime discrètement étouffées et sans en faire des tonnes, elles ravagent nos mémoires engourdies.      

Ce naturel cette finesse exquise, ce visage à peine dissimulés

On croit toujours qu’elle est mouillée après une pluie improbable.

Est-ce de très bon goût ce déferlement de Roses soutenus

 Sur un fond de ciel bleu. ?

C’est du sang neuf, la dernière énergie de l’année qui est en cause dans le jardin.

Il y a sans doute au fond du jardin entre les poussières des nuages et une brouette pleine de noyaux de pêche, les traces d’un daim

Le jardin ce matin, c’est un miracle et comme tous les miracles il n’a pas besoin d’être vérifié.

Venise193

12 mai 2012

J'inspecte votre cible (Walrus)

... et je dois le constater :  Joli tir groupé !

Vous devez avoir la main ferme, le regard aiguisé et une arme parfaitement ajustée.

12 mai 2012

Participation de KatyL

Les pétales de rose titre 

Les pétales de roses légers et vaporeux, couchés sur le sol depuis peu, d’où viennent –ils ??

Forêt K De ce tableau de la forêt près de chez moi ? Il y a bien du rose, un arbre rose en effet !

Jardin au printemps De celui-ci sans doute, le jardin au printemps ??

Boutique de fleurs De celui-ci représentant une boutique de fleurs où quelques pétales ont pu s’échapper du magasin et s’en aller vivre leur vie sur le trottoir ??

Hortensias De ce bouquet d’hortensias ???

 

Enfin allez-vous me dire d’où viennent ces pétales de rose ?

 

Je sais ! Ils viennent du bouquet de fleurs que vous formez tous, et de nos écrits, ils vont au gré du vent, ils s’éparpillent sur la toile, mais pas celle du peintre, l’autre toile, celle du net.

 

Comme il sent bon l’amitié ce parfum des écrits.

Bisous à tous, de la part de katyL                                          Roses Signature

12 mai 2012

Métamorphose (Lise)

Métamorphose
 
 
Quand la roue se repose
De sa course infinie.
 
Chaque métamorphose
La transforme et grandit.
 
Son oeil est une rose
Dont le coeur refleurit.
 
Ainsi en toute chose
S'éparpille la Vie.

12 mai 2012

À fleur, le temps (tiniak)

Le temps, c'est du vent, mais la pierre ?...

J'étais là, pour ma promenade
- un jeu pas loin de la parade;
au front logé quelque mystère
accaparé par l'atmosphère

J'observais dans mon entourage
les bâtiments plus ou moins vieux
au mitoiement pas très heureux
mais dont je tirais avantage

Et puis, j'ai regardé mes pieds
A l'endroit où je m'arrêtai
je découvris cette insolence :
la nature et sa résistance !

D'entre les pavés jaillissait
une banale touffe d'herbe
(pas de quoi en faire une gerbe,
 mais assez pour m'interpeler)

Pour ajouter à ma surprise
le hasard jeta sur le sol
quelques vestiges de corolle
soufflés par l'automnale bise

Je révisais mon jugement :
le temps ne donne pas mesure
par nos œuvres d'investiture
mais son naturel évident

Je finis donc ma promenade
sans jamais plus lever le nez
mais à surveiller qu'à mes pieds
ne se trouvât quelque boutade

Depuis, je ne vois dans la pierre
qu'une cynique et vaine injure
à ce que peut faire nature
sans prétendre à quelque carrière

Demeure le temps, son passage
Y cherche quel est mon courage.

12 mai 2012

Rose-bonbon (EVP)

Je suis venu sur la rosace de pierre,
Avec une rose en témoignage d’amour éternel,
Elle avait fichu le camp, la garce, avec marcel.
J’me retrouve couillon avec les pétales par terre.
La prochaine fois j’apporterais des bonbons,
Au moins, j’pourrais les manger,
J’aurais toujours l’air du roi des c…s,
Mais ça console ces trucs sucrés !

12 mai 2012

A rose is a rose is a rose is a rose‏ (Anémone)

         La roue est en mouvement, fut-elle immobile.
         Une rose est une rose est une rose,
         Ronde comme tous les cycles.
         Même éparse en pétales.
         L'oeil se fixe sur le centre du Labyrinthe,
         Sur ce qui se déroule dans ses méandres.
         Alors que dans le même instant tout va et vient, libre
         Entre l'intérieur et l'extérieur du Dédale.

        

12 mai 2012

Oublier (Célestine)

Il lui fallait oublier sa bouche, surtout sa bouche. Une bouche grenade qui lui explosait la langue en étincelles. Un salmigondis de papilles fruitées et agaçantes comme une limette cueillie sur l’arbre un matin d’été, torrent de framboise et de menthe et d’anis.

Il lui fallait oublier sa peau, ses courbures de velours, un velours mat et fluide, et étourdissant et enivrant de la douceur salée dorée d’un coquillage. Oublier la suave langueur de ses bras blancs, naturellement refermés sur lui en berceau, ses mains virevoltantes qui se jouent de sa nuque, petit animal fou accroché à son cou.

Il lui fallait oublier ses cuisses ombrées de lune effarées de plaisir, son petit cul potelé,  la palpitation sauvage de ses seins de crème et de satin, sa fleur de lys immaculée aux feulements de tigresse engloutie. Sa voix passion de cascade fraîche, sa voix désir de colombe frémissante, sa voix tourment de fontaine et de soleil. Et puis ses yeux de jade intemporelle, tour à tour glace et feu, citron et miel.

Et tous les délicieux supplices de son cœur.

Elle avait ri, d’un sourire de perle vénéneux , l’éclair vert de sa prunelle laissant venir la tempête. Il lui faudrait oublier aussi son parfum flou de myrte et de cardamome, lui crevant les narines quand  l’image même de sa folie disparaissait dans un éclat de rire cruel.

 Elle lui avait balancé son bouquet à la tête en criant « c’est fini ».

Il regarda les pauvres pétales dispersés au vent gris de novembre, et y vit clairement les morceaux de son cœur égosillé de désespoir.

12 mai 2012

Il y a douze pieds dans un alexandrin (Joe Krapov)

Evidemment, dès qu'il s'agit de découper un cercle, les Bretons sont là ! Dans le rond de Saint-Vincent, ils découpent quatre-quarts, ils s'en paient une tranche, ils essuient leurs doigts bien gras sur le fond de leur bragoù-bras et ils font glisser par là-dessus un coup d'cid' dont vous m'direz des nouvelles, M'ame Corneille !

Côté kouign-amann, c'est peut-être plus sympa et plus prudent de couper le cercle en huit, rapport à votre taux de cholestérol limite et au fait que, justement, autour de la table, on est huit !

Ce qui est bien aussi, à part couper les cheveux en quatre et se fiche du tiers comme du quart, c'est de couper les tartes en douze. Surtout si on a invité Blanche-Neige, les sept nains et les trois petits cochons pour un buffet disneyatoire. Ou les sept mercenaires et les trois mousquetaires, les ceusses qui s'entendent comme les cinq doigts de la main pour mettre les bouchées doubles.

J'aime bien le chiffre douze. Il y a les douze travaux d'Hercule, le mystère des douze chaises d'Il'f et Petrov, les douze mois de l'année républicaine : Vendéemièvre Brunolemaire Primaire Névrôse Morôse Mixomatôse Terminal Loréal Orignal Labrador Corridor et Fruidor.

Il y a aussi, qui sont si drôles, les douze signes du zodiaque :

Le bélier, qui enfonce toutes les portes même quand elles sont ouvertes ;

Le taureau à qui l'on mène la vache en désarroi et la vie dure dans des arènes ;

Les gémeaux dont je ne sais jamais lequel est Pollux, lequel est Castor, lequel est Simone de Beauvoir et lequel Jean-Paul Sartre ;

Le cancer qui ne s'use que si pile Wonder (Stevie, tu ne devrais pas conduire avec ta vue qui baisse !) ;

Le lion mowim mowim qui dans la jungle terrible jungle est mort ce soir ;

La vierge bien souvent marrie d'échapper à la conception en vue de rester immaculée (surtout, si, ah le coup vache, on lui montre le taureau en action !) ;

La balance que j'ai failli oublier – quelle injustice c'eût été de ne pas la dénoncer à la police comme la championne des hésitantes ! - ;

Le sagittaire avant de s'en servir une rasade supplémentaire, de la potion magique du Sar Rabindranath Duval ;

Le scorpion qui squatte, mais jamais trop longtemps, le dos des grenouilles naïves ;

Le capricorne c'est finicorne et direcorne que c'était la villecorne de mon premier amourcorne ;

Les poissons qui n'ont pas forcément la taille réglementaire et qu'on est obligé de rejeter dans le marais de la maison VIII où leur regard vitreux s'épanouira sans doute, surtout celui des carpes s'il y passe un lapin ;

Le verseau qui gaspille si souvent la flotte – Mademoiselle Zell, sors de la douche, ça fait trois quarts d'heure que j'attends mon tour ! - et dont on ne voit jamais le recteau.

Il y a aussi les douze coups de minuit et surtout, plus scientifiquement, les douze heures d'une demi-journée que mesurent la trotteuse, la grande aiguille et la petite sur la montre ou la pendule en prenant toutes les positions du Time-Kama-soutra avant de se retrouver l'une par-dessus l'autre, comme en pile à midi ou minuit pile et de repartir pour un tour.

Il y a également les douze divinités de l'Olympe, douze hommes en colère et j'espère aussi qu'à me lire quelqu'un(e) se fendra un jour une ou deux de ses douze paires de côtes.

Vous avez remarqué le titre ? « Il y a douze pieds dans un alexandrin », c'en est un !

Mais assez philosophé pour aujourd'hui. Il est temps, grâce à Jacques Grello, Guy Béart, aux Frères Jacques et aux Krapov brothers, de savourer l'histoire d'un cycle * de douze heures dans un monde idéal : il y fait beau ! 


* En parlant de cycle, j'ai tellement pétalé dans le yaourt ailleurs sur la toile que j'ai oublié d'en parler, des pétales de la photo. Pour la peine, en voici d'autres. Des Rennais, cette fois. Et la boucle est bouclée !

DDS 193 120324 045

 

12 mai 2012

La vie en rose (Sebarjo)

 

La Vie en Rose

 

petales_de_rose



Souviens-toi de ce jour où nous étions tout ouis !
Ce jour à l'unisson, main dans la main, où nous flottions sur notre petit nuage et puis nagions légèrement sur notre cirrocumulus.

Aériens.

Souviens-toi nous sortions tout ébahis et fûmes éblouis par la lumière soudaine. Et, sur le perron de la mairie, envahis par une pluie de pétales de rose, nous dessinions malgré nous et allègrement des sourires immenses avec nos lèvres rougeoyantes.

Notre arc-en-ciel.

Souviens-toi quelques jours plus tard, nous avons foulé cette place à nouveau. Amusés, nous avons retrouvé quelques pétales survivants qui avaient voleté gracieusement au vent, pour se coucher en face du théâtre de la ville.

Vestiges d'un jour
Pétales sur le pavé
Vent frais du printemps


Je me suis alors souvenu de cette chanson que j'aimais te chanter :


alt : Noomiz

 

 

 

 

12 mai 2012

Participation de Titisoorts

 

 
Il a fallu si longtemps pour s'apercevoir
qu'un peuple aussi intelligent puisse croire
plutôt que s'agenouiller devant leur seul Dieu
c'est de suivre leur rêve, leur chant et leur voeux
 
Au départ les scientifiques se sont trompés
croyant avoir sous les yeux un calendrier
les douze mois de l'année qui faisaient un rond
autour de quatre quartiers, pour eux, les saisons
 
Ils ont compris bien plus tard que c'était un lieu
où le peuple se retrouvait autour du feu
un lieu où les idées fusaient de tous côtés
Peuple du fin fond des temps les tnaifed sont nés
chacun mettant une pierre à l'édifice
aussi bien un vieux, qu'un arrière petit fils
tous les matins le peuple se réunissait
toutes les nuits ils rêvaient puis se racontaient
les séances étaient dirigées par des sages
un tnaifed qui avait rêvé en mal, en rage
d'un autre villageois, lui offrait un cadeau
ou la remerciait, pour un rêve plutôt chaud
les tnaifed ont continué des générations
des idées collégiales, des pensées d'unions
mené par des maîtres sages SURLAW et PAM
la communion des pierres sacrées, fin fond d'âmes
le vent peut souffler, il peut même les user
il restera toujours la convivialité
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Le défi du samedi
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