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Le défi du samedi
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3 novembre 2012

Le silence de mes maux (rsylvie)

D’au si loin que je me souvienne, radio au réveil… k7 le matin… Piano le midi… CD l’après-midi… guitare avant le souper… TV le soir… chansonnette sous la douche…. j’ai toujours fait du bruit. C’est simple, ma charmante famille m’a  maintes fois, conseillé de m’inscrire pour un stage de discrétion, tant je cause… jacasse, suis bruyante… bavarde… pipelette.

J’ai beau essayé de tenir ma bouche fermée, je n’arrive pas plus de 5 minutes.

 

Moins que cela ?

Hé oui, je vous le dis bien haut.

Pas plus d’1 minute ½ à n’exprimer aucun son !

Alors qu’en vérité :

 

Silence

Impossible

Lourd

Envahissant

Nuisible

Crevant

Ennuyeux

 

Le silence a été si cruel quand, aucune voix n’est venue faire écho, aux appels de la petite fille qui attendait derrière la porte, que sa maman revienne la chercher.

Le silence a été si lourd quand, aucun son de pas n’est venu faire écho, à la fuite en avant d’une mère, sans la petite.

 

Bruit ? Pour survivre

Bruit ?  Pour combler le vide

Bruit ? Pour répondre à l’appel 0 secours

Bruit ? Pour trouver l’Apaisement

 

Parce que …..

Le silence a été si brutal, quand la fillette devenue femme, n’a plus eu autour d’elle, les piliers de vie qui avaient paliés l’amour maternelle malmené.

 

A

COU

PHENES

Depuis, je ne connais plus l’absence de son.

Un autre moyen pour ne plus être seule dans la nuit silencieuse ?

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Commentaires
R
beaujour adrienne,,, oui effectivement, mais pour ce qui me concerne, je n'arrive toujours pas à dompter le silence, je m'y perds dedans.<br /> <br /> merci
Répondre
R
beaujour adrienne,,, oui effectivement, mais pour ce qui me concerne, je n'arrive toujours pas à dompter le silence, je m'y perds dedans.<br /> <br /> merci
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B
oui oui, je vois tout à fait...<br /> <br /> on peut aussi combler ce vide par un silence encore plus fort ;-)<br /> <br /> contente de te lire, rsylvie!
Répondre
M
Oui un texte très touchant qui m'a beaucoup émue !!!
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A
Tes mots me touchent beaucoup. Derrière ce qu'ils disent je sens une souffrance qui n'arrive pas à se taire. Au point de préférer les acouphènes au silence. Analyse poignante et magistrale. Amicalement à toi.
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E
Très poignant ce texte, il m'a émue...Le bruit qui rempli un vide...:)
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K
je te comprends à 100% et ce silence est d'une brutalité sans nom, il nous poursuit<br /> <br /> on voudrait le combler par tant de bruits d'amour, par tant de chants d"oiseaux...<br /> <br /> parles encore Rsylvie car tu parles bien<br /> <br /> bisousssssssssssssss<br /> <br /> katyL
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C
On est là, nous, ch' rsylvie!
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T
Sûr qu'un taiseux (avec de grandes oreilles) pourrait bien faire l'affaire...
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W
Oui, quand la douleur vous crie aux oreilles et que personne n'entend...
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J
Un autre moyen pour ne plus être seule dans la nuit silencieuse ? Le Défi du samedi ! ;-)
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V
L'ennuyeux avec les acouphènes - qu'ils tintent, chuintent, bourdonnent ou sifflent - c'est qu'ils rabâchent toujours la même chose...
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