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Le défi du samedi

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15 septembre 2012

Voca Bulle Air (MAP)

 

Gand'hourra : Habit de fête aux couleurs criardes.

 

Gare-Gantua : Station ferroviaire de très grande taille

située à Ras-Belay.

 

Glouthon : Gros mangeur de poissons.

 

Jugulait : Anti-monte-lait.

 

Loup-Koum : Loup apprivoisé au caractère très doux.

 

Luminaissance : Arrivée sur terre d'un être éclairé.

Exemple : Un Pro-fête.

 

Pithécantroupe : Armée d'hommes préhistoriques.

 

Vinicolle : Colle liquide à base de pépins de raisin.

 

Voluminou : Gros chat.

 

Zoologis : Nom scientifique de l'Arche de Noé.

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8 septembre 2012

Défi #211

De jeunes élèves à la suite du passage du "Camion des mots" -outil pédagogique fort apprécié- ont inventé des mots tels que :

Cantatriste : nom féminin, Chanteuse qui a le blues  (Candice -classe de 6ème)

Impocible : nom, Être la cible des impôts (Emilie  -CM2)

Crottoir : nom, Les trottoirs truffés de crottes de chien. Exemple : Je ne veux pas marcher sur le crottoir. (Gauvain -Moyenne section)

A votre tour prenez plaisir à

inventer des mots (minimum 5 - maximum 10) 

et à donner leur définition (avec ou sans exemples)

Le tout à envoyer à

samedidefi@hotmail.fr

Bonne recherche !

A tout bientôt

 

 

8 septembre 2012

Ont écrit leur propre version

8 septembre 2012

Rencontre (MAP)

 

En juillet, à la campagne, lors de la promenade du gentil toutou de la famille,

une rencontre tout à fait sympathique

que je vous conte en images :

 

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8 septembre 2012

Vacances (Venise)

J’étais sur l’île de Vivera qui avait la forme d’une feuille de laurier flottant sur la mer Adriatique. Le soleil frappait fort.

Mon dieu donne moi aujourd'hui de quoi manger.

Je regardais fixement le bout de l’hameçon. Je mangeais ainsi des petits bouts de calamars tout droit sortis d’une mer d’huile.

C’est vrai qu’en ouvrant grand les yeux sous l’eau le spectacle était garanti.

Mais depuis le naufrage du bateau de croisière, j’ ne pouvais plus méditer.

J’avais échoué ici un collier de coquillage autour du cou. Voilà ce qui restait de mon dernier tour de piste. Vacances aux iles marquise. Alors depuis j’improvise, tous les matins je me mets sur mon trente-et-un, me passe un fil dentaire de bananier, m’épile sous les bras, en vue de la visite inopinée d’un hélico qui viendrait à mon secour.

Mais je vois que je fais le poireau depuis plus de deux semaines dans ce territoire interdit. J’ai franchi les premiers obstacles pour ma survie, mais mon humeur ondoyante me pousse au second naufrage celui de désespérer.

 

Venise210

 

J’envoie donc cette bouteille à la mer vers un défiant qui viendrait me ramener sur le rivage je sais mes vacances ont foiré.

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8 septembre 2012

Canicule (Adrienne)

- Viens voir ! dit-elle dès que j’ai franchi sa porte. Viens voir ce que j’ai prévu d’emporter.

Pas le temps de poser mon sac, d’ôter ma veste, de boire un verre d’eau. Dans la chambre d’amis, un tas de robes, de jupes, de blouses, de pantalons et de lingerie sont étalés.

- Tout ça ? lui dis-je, mais ça n’entrera jamais dans ta valise !

Nous passons ainsi toute une après-midi à faire le tri, à combiner les couleurs, à faire des aller-retour de l’armoire au canapé et du lit à la penderie. Tout l’appartement est plein de vêtements.

- Regarde, lui dis-je en lui montrant l’écran de l’ordinateur. Tu vois le temps qu’il fait, en Toscane ? 36° ! Je t’assure que tu n’auras besoin ni de ces pulls, ni de cette veste.

***

- Tout de même, me dis-je en rentrant chez moi, 36° ! Est-ce vraiment une bonne idée d’emmener une personne de bientôt 79 ans en Toscane en pleine canicule ?

J’en doutais de plus en plus et pensais ombre, sieste, piscine… et précautions à prendre.

***

Devinez qui n’en pouvait plus au plus fort de la chaleur ? Qui avait envie de s’asseoir sur un banc sous un arbre ? De souffler quelques minutes ?

Moi.

- Et maintenant, me dit-elle alors que nous sortions de table en plein cagnard, qu’est-ce qu’on fait ?

Je lui montre l’arbre, le banc…

- Ah ! non, non ! fait-elle avec énergie. Moi je ne suis pas venue en Toscane pour me reposer !

***

- Tu sais, me dit-elle le troisième jour, tu sais où je voudrais encore aller aussi ?

Je la regarde, il y a plus d’appréhension que de curiosité dans mon regard, j’en suis consciente.

- En Espagne ! Mais pas à la côte, hein ! pour visiter des villes !

Ce jour-là , à Madrid, il faisait 43°. J’ai vérifié.

Elle m’enterrera, ma mère.

Adrienne

8 septembre 2012

EVENEMENT INSOLITE (Lorraine)

            C’est le soir, je regarde les informations à la télé. Une légère odeur m’arrive, je dis machinalement “Tiens, le voisin a oublié son dîner sur le réchaud” et à ce moment précis, mon alarme se déclenche. J’ai toujours maudit et bénit en même temps la loi qui oblige à installer le détecteur de fumée. Il se déclenche parfois pour rien et comme il est installé en hauteur, inaccessible, je me résigne alors à l’entendre jusqu’à la fin.

            Mais ici, pas de fin, il hurle à tout casser. Inquiète, j’ouvre la porte donnant sur le palier...et je suis refoulée par un tourbilon noir d’épaisse fumée qui, en un instant, a envahi le hall , le living et se dirige allègrement vers ma chambre. Au même moment les sirènes de la rue me le confirment: il y a un incendie dans l’immeuble. Aïe! Que faire?...

             Dans la rue, trois voitures de pompiers, une ambulance, la police. Et moi,  sur le balcon telle Soeur Anne qui ne voit rien venir, m’obligeant à rester calme tout en évaluant le danger. Mon détecteur de fumée me casse les oreilles. Il ne me fera grâce  qu’époumonné après trois quarts d’heure ! Un pompier  est hissé dans sa cabine jusqu’à l’appartement de gauche. Viendra-t-il vers moi? Non. Je m’imaginais déjà en héroïne descendant les étages enroulée dans une couverture et serrée contre la robuse poitrine. Nenni! Il ne s’intéresse en rien à mon sort ; on redescend sa cabine. Et j’assiste en témoin résigné, aux agissements de l’équipe, concentrée au rez-de-chaussée. J’apprendrai plus tard que le feu avait pris dans une voiture et une pile de papiers entreposés là on ne sait par qui.

            En conclusion, trois heures plus tard j’ai vu partir les voitures à tour de rôle. Et, ouvrant précautionneusement  ma porte d’entrée,  j’ai constaté que le sol était imprégné de ce que j’ai supposé être de la neige carbonique: un tapis blanchâtre marqué par l’empeinte bien nette  de pas cloutés qui s’arrêtaient juste devant  chez moi. J’appris plus tard qu’un pompier avait gravi tous les étages pour inciter les locataires à descendre. Le concert des détecteurs de fumée avait empêché sept autres habitants et moi d’entendre la sonnette ! Je sais que trois de ces prisonniers du feu ont été si secoués  qu’ils eurent besoin de soins.

            Moi je m’en suis tirée avec une bonne migraine la nuit suivante. Cela se passait début juillet. Maintenant encore, dans l’ascensseur, persiste un parfum de fumée...

8 septembre 2012

Rue de l'Etuve (Joe Krapov)

En toute impunité j’ai volé des images,

Braqué mon appareil sur un monde inconnu

Et je dois avouer que j’ai été ému

De les voir poser tous devant le personnage

 

Innocent qui s’épand sans cesse devant tous.

Nul ne s’est étonné de mon long mitraillage.

Prenant la pose ou pas devant le noir grillage,

Ils avaient l’air très sage et peu faisaient les fous.

 

Et je repense encore au rituel étrange

Du portrait à l’endroit où l’on fait la vidange,

De la joie éprouvée à œuvrer au grand jour.

 

Photographe de rue, j’ai dans mon escarcelle

Des visages humains qui font grandir l’amour

Que j’avais déjà pour les amants de Bruxelles !

  

8 septembre 2012

Message de Célestine

Mes défiants bien aimés...

 

Je ne vous ai pas abandonnés, je ne vous oublie pas. Il m'est juste tombé sur la tête un truc bizarre, qui m'empêche de m'adonner

à ma passion des mots.  Ca s'appelle la rentrée des classes. C'est pas douloureux, juste un petit peu "prenant".

A très bientôt pour d'autres défis, vous me manquez tous et je vous aime!!!

Joye, je t'ai vue, arrête de faire les oreilles de lapin à ton petit camarade Joe Krapov, sinon, c'est la punition!

gros bisous à tous

Célestine

8 septembre 2012

Emerveillement quotidien (Anémone)


Ces derniers mois j'ai investi ma nouvelle demeure.
Plus qu'un épisode de l'été, c'en est un de ma vie.
J'ai expérimenté de vivre davantage en relation avec les autres.
Et en même temps, je suis devenue plus autonome. De mes compagnons de route, j'ai appris beaucoup, et apprendrai encore.
J'ai écrit chaque semaine malgré un emploi du temps très chargé.
J'ai renoué avec l'activité de l'esprit en me tournant à nouveau vers les livres. J'ai essayé de mieux penser.
Mais j'ai aussi construit toute seule mon premier potager.
J'ai reçu des amis. J'ai cuisiné. Fait des promenades. Eté invitée.
J'ai exploré toujours plus l'amour, l'amitié.
L'équilibre s'est fait entre planifications parfois contraignantes et imprévus solaires.
Pour nombre d'éclats de rire, j'ai connu devant les difficultés quelques pétages de plombs, quelques larmes, quelques colères.
La mosaïque sur mes murs à commencé à se ramifier.
Un barbecue est en train de se transformer en fontaine.
Parmi toutes ces choses et bien d'autres, si je devais détailler, j'aurais du mal à choisir.
Alors je demande aujourd'hui une faveur: celle de pouvoir entourer d'un ruban comme un bouquet, comme un bilan, l'ensemble du vécu de ces journées. Elles forment dans leur convergence diversifiée et dans mon coeur un tout indissocié.
Et si je dois vraiment opter pour un événement insolite, surprenant et particulier, j'élirai pour cette période la plume blanche tombée sur nos assiettes juste avant l'été. La semaine où cadeau reçu et plume immaculée étaient à l'honneur dans nos textes. Présent reçu avec gratitude. Pur symbole d'émerveillement quotidien.
8 septembre 2012

Participation de Sebarjo

 

Un dernier jour de vacances

 

 

Un_dernier_jour_de_vacances

 

  

Dans la cour flottait une odeur de pain grillé. Non. Brûlé. Et puis non. Soyons honnêtes, n'ayons pas peur des mots.

Dans la cour flottait une odeur de pain trop grillé parce qu'il avait cramé. Et en beauté. Une incinération terrible.

L'odeur flottante, écoeurante, étouffante, qui fleurait lourdement, s'échappait au dehors par l'embrasure béante des volets laissés ouverts. Et pour cause. A l'intérieur, on aurait pu faire un stage « premiers secours » de désenfumage. Une fumée blanche et épaisse envahissait toute la maison. Elle déposait pour des années à venir, son odeur pestilentielle dans les moindres recoins de chaque pièce. On s'était tous réfugié dehors, assis autour de la vieille table en fer forgé bien entamée par la rouille , à côté de l'arrosoir en zinc déglingué qui avait quand même servi à calmer les ardeurs du grille-pain, alors qu'il prenait littéralement feu. Il était temps car des flammes d'une hauteur déraisonnable avaient commencé à faire fondre la hotte qui avait formé, sous l'effet hallucinatoire de la chaleur, des sortes de stalactites plastifiées collant aux plaques électriques...

S'il n'y avait eu que ça, je me dirais : « on s'en sort plutôt bien, il n'y a que la baraque qui est foutue ! ... On a rien, on est entier !

Plus de pain grillé. Plus de petit déj', là dans ce décor idyllique. On aurait pu se croire dans une pub où tout est toujours parfait, si tout avait bien marché. Il y a cette chanson débile qui tourne en boucle dans ma tête « l''ami du petit déjeuner, l'ami Rico... » et m... !

Pas de café non plus. Coincé au fond du coffre avec les filtres, bien rangé, prêt à partir. Bien sûr, j'aurais pu tout redéfaire pour refaire, ça ne m'aurait pris que deux heures ! Oui bien sûr. Mais je l'avais déjà fait au lever. Une fois suffit ! A l'aurore, parce qu'on voulait partir tôt. J'avais tout déballé. Et là, c'était à cause du lave-vaisselle.

Hier soir, dernier jour de vacances. Impeccable, le ménage est fait, tout est nickel, l'évier qui brille nous éblouit presque. On se couche content, tout heureux, l'air con-con et satisfait, bercé par l'idée qu'on va retrouver son chez-soi le lendemain soir, avec ses petites affaires bien à leur place. On a même chargé la voiture, on est peinard pour demain. Avant de m'allonger avec mon livre tranquillement, je mets le lave-vaisselle en route : Lavage intensif 70° (y'a quand même une vaisselle de trois jours là-dedans !), départ différé 3 heures (pour pouvoir s'endormir sans supporter ses ronronnements alambiqués). 

Au réveil, avant la fumée épaisse du grille-pain, douche froide. Ce maudit lave-vaisselle n'a pas tourné. Je m'énerve dessus pour essayer de le faire redémarrer à tout prix, lorsque, crac ! La catastrophe. Le bouton marche/arrêt s'enfonce comme dans du beurre dans la façade polypropylenisée ! Y'a plus le choix, faut tout se taper à la main. Problème, le produit vaisselle est bien rangé dans le coffre et comme par hasard... bien au fond, bien en-dessous d'un bordel monstre ! Un petit sac étanche où on a mis des produits qui pourraient par malheur couler, donc bien isolés au cas où, dans un petit casier caché lui-même sous le tapis du coffre. On avait pourtant penser à tout. Je vide toute la voiture, je prends le produit vaisselle et passe toute l'argenterie en inox et la faïence en verre véritable en revue. Une tonne. Le lave-vaisselle était chargé à bloc. Ma femme essuie, les enfants rangent. L'union fait la force, on ne met que trente-six minutes. Une fois fini, je range tout. Ouf ! Je fourre tout en vrac comme un forcené parce que j'ai envie de boire un bon café et d'y tremper des toasts confiturés. Les enfants sont adorables, ils s'occupent de mes tartines. Je m'installe sur une chaise dehors en chantonnant ce qui désormais me harcèle, tout heureux tout guilleret. C'est là que la fameuse odeur a commencé à flotter...

Maintenant que tout a disjoncté, la famille et le compteur électrique à la fois, on attend. Pour l'état des lieux. Pour rendre les clés et laisser le chèque de garantie...

Jamais je n'aurais cru que ce dernier jour de vacances me semblerait aussi long...plus long que tout le reste du mois d'août.

Enfin, on a de la chance, il y a du soleil...

 

 

 



8 septembre 2012

Etranges hères : (EVP)

C’était bizarre ces vacances, bizarre autant qu’étrange.
D’autant plus étrange que j’avais passé une frontière.
C’était étrange d’être à l’étranger.
Les gens ne comprenaient pas ma langue qui était pourtant du bon français.
Ils parlaient avec des sons bizarres.
Ils mangeaient des choses différentes à des horaires incongrus.
Leurs télévisions ne parlaient même pas d’un Président normal, ni de tweet bizarre,
Ah si ! Il me semble qu’ils parlaient de crise quand même !
Mais :
Il y avait des amoureux qui se bécotaient  sur les bancs, comme chez nous.
Des vieux qui se racontaient leurs jeunesses, comme chez nous.
Des voisines qui s’invectivaient, comme chez nous.
Des jeunes qui chahutaient, comme chez nous.
Des mamans qui grondaient leurs chenapans, comme chez nous.
Des amants qui se quittaient en pleurant, comme chez nous.
Des amis qui se retrouvaient, comme chez nous.
Des cortèges en liesse qui suivaient les jeunes mariés, comme chez nous.
D’autres, en pleurs, qui suivaient le corbillard…
C’est vraiment bizarre…Les étrangers sont comme nous !!

8 septembre 2012

Hugh (Vegas sur sarthe)

Après avoir quitté Pierce Ferry Road et ses longueurs monotones, j'abordais Diamond Bar Road non sans appréhension tant je me souvenais des quinze derniers miles dans la chaleur, la poussière et les chaos de cette route sans nom où l'on croit perdre l'essieu arrière à chaque virage.
Si j'avais pu dire deux mots à celui qui décida un jour qu'un mile vaut un kilomètre six cent!!
Diamond Bar n'avait rien d'une rivière de diamant ni d'une rivière tout court avec son chemin pierreux, sinueux, parsemé de roches, bordé de cactus et d'arbres de Joshua aussi j'atteignis l'immense plateau avec soulagement sans avoir eu aucune envie de dépasser la limite des quinze miles à l'heure. J'allais enfin revoir ce cher...
L'effort de conduite avait dû troubler mon esprit car sur le plateau il n'y avait rien que le plateau, sans aucune faille.Il avait disparu!
Le Grand Canyon avait disparu!
Là où aurait dû se tenir l'immense tente du Visitors Center il n'y avait qu'un tipi avec un indien accroupi devant l'entrée.
Comment quatre cent kilomètres de failles avaient ils pu s'évanouir et où pouvait bien couler désormais le Colorado?

L'homme portait le costume typique des Hualapai et il saurait m'expliquer ce qui se passe ici.
Je m'accroupis à sa hauteur et le saluai: "Hugh!"
"Non pas Hugues, moi c'est Arnold"
"Euh... excuse me Arnold. Qu'est-il arrivé au Grand Canyon?"
"Sold... vendu"
"Hein? What?"
"On l'a vendu"
"Qui a bien pu acheter une merveille pareille et où l'a t on emmené?"
"Emmené? Personne ne l'a emmené. Il est encore là dessous"
"Dessous quoi?"
J'ai senti que je l'agaçais.
"Sous le plateau artificiel recouvert de terre... tout est là comme avant"
"Mais on ne voit plus rien! ça sert à quoi de venir ici si on ne voit pas le Canyon?"
"On n'a plus de raisons de le voir puisqu'il ne nous appartient plus"
"Pourquoi l'avoir vendu?"
"Tu poses beaucoup de questions, gringo"
"Pas Gringo, appelle-moi Marcel"
"Well, Marcel, si tu étais de ma tribu où la moitié crève la dalle et l'autre moitié picole du mauvais whisky toute la journée tu comprendrais qu'on ait vendu ce machin pour survivre..."
"Et je suppose que vous l'avez vendu aux chinois comme toujours!"
"Non, pas aux chinois cette fois mais à un homme d'affaire de Las Vegas"
"Et il en fait quoi cet homme d'affaires?"
"Il utilise le Colorado pour faire tourner les génératrices qui alimentent Casinoland"
"Casinoland?"
"La ville casino géante qui vit là dessous - la plus grande mégapole au monde - avec des dizaines de milliers de machines à sous qui rapportent dix pour cent à mes frères Hualapai"
"Vous avez une drôle de conception des merveilles de la nature!!"
"Chez nous on dit : Tu ne peux pas juger un homme sans avoir marché deux lunes d'affilée dans ses mocassins"
"Euh... non merci, je vais garder mes Nike... Arnold"
"Hugh!"
"Ah? C'est Hugues? J'y comprends rien. Alors Bye Hugues"


8 septembre 2012

L'ÉTÉ 2012 : Ce qui m'a marquée le plus (Joye)

 

L'extrait de musique vient de "Birdland Bounce" par John Reischman, interprété par Travellers.

1 septembre 2012

Défi #210

Nous voici aux portes de la troisième saison ...

nous aimerions vous entendre nous conter un épisode particulier

 qui aura marqué votre été qu'il soit insolite, amusant, bizarre,

étonnant, surprenant ... ou bien tout simple mais marquant !

A vos plumes chers amis défiants !

Nous aurons grand plaisir à vous

 

alphabet-gif-012ire !

Toujours la même adresse : samedidefi@hotmail.fr

A tout bientôt !

 

 

1 septembre 2012

Se sont enflammés pour le sujet

1 septembre 2012

Proverbe (Brigou)

Comme on dit par chez nous

« Le bois nous chauffe trois fois :

 

 

Brigou1

quand on le coupe

 

 

Brigou2

 quand on le range

 

 

Brigou3

quand on le brûle

 

1 septembre 2012

Participation de Venise

Je le veux

Tu le veux

Je le veux autant que tu le veux.

Ce feu, qui brûle en nous

Ne me quitte jamais.

Dans ma maison que j’aime

Un feu de bois pour faire l’amour 

 

Venise 209

          

Je t’aime toi qui a du mal à vieillir.

Et puis, mais ce n’est pas demain.

Qu’il s’éteindra avec les bûches qui attendent.

Ma braise du matin, mon amour du soir.

Moi j’ai le temps, mon âme sœur j’ai pris le temps

Ma belle du jour et je perdrai toutes les secondes  pour

Te chercher dans chaque flamme.

Mais il se fait tard, on saura bien se reconnaitre

Et dans les cendres du couchant, on renaîtra mon bel amour.

               

1 septembre 2012

Participation de Lise

Le soir
 
J'aime écouter le soir tomber
Quand les lueurs de la journée
Se posent doucement à mes pieds
Auprès d'un feu de cheminée
Qui grignote l'obscurité
Comme une friandise dorée.
 
J'aime écouter le soir tomber
Quand la vie quitte sans bruit
Ses habits d'apparat
Pour rejoindre la nuit
Qui lui tend les bras
Guidée par le feu de bois.
 

 
 
 
 
La Joie

La Joie dont je parle
Ne fait pas d’éclat
Elle est ce qui danse
Dans le feu de bois
Quand la flamme s’attache
Et se meurt à la fois.

La Joie dont je parle
Ne fait pas de bruit
Elle est ce qui chante
Dans le feu de bois
Quand l’âtre crépite
Résonant en éclats.

La Joie dont je parle
N’a pas de couleurs
Elle est ce qui brûle
Dans le feu de bois
Ce qui se consume
Et se crée à la fois.
 
La Joie dont je parle
Est une énergie
Qui réchauffe ma vie
Elle est ce silence
Au bout de la nuit
Qui porte en écho
 
Le son infini
De la vie.

 
Lise

1 septembre 2012

Chez moi c'est la nuit que ça chauffe (Droufn)

Car cette nuit chui pas arrivé à m'endormir. Pas possible de fermer un œil alors les deux j'vous dit pas.  J'ai tourné 3265 fois sur moi-même jusqu'à en tirebouchonner mon oreiller, les draps et le matelas. J'ai tourné tellement vite que la matière de mon lit a commencé à se densifier jusqu'à produire un trou noir qui a commencé à aspirer ma maison toute entière et ceux qui vivent autour. N'ayez pas peur, sans le savoir je vous ai sauvé la vie car je me suis levé pour pisser et au moment où j'ai tiré la chasse d'eau, un contre mouvement aspiratoire de trou noir c'est formé et a contré l'engloutissement de ma maison et de vous.. Ouf ! je venais de vous sauver d'une chute sans fin dans le vide intergalactique.

Mais pourquoi je ne me sentais pas concerné par cette aspiration moi ? A aucun moment je n'ai eu peur de mourir. Suis-je un surhomme tel James Bond ou le père noël ? Ou peut être seulement un con? . je rêvais en fait. Je rêvais que je ne dormais pas. Je rêvais que j'étais un Somnambule insomniaque, un genre d'insombule à poil dans ses chiottes qui sauve l'humanité !

Mais le meilleur, c'est qu'à ce moment là je me suis réveillé et tout était noir et là j'ai eu peur.

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