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Le défi du samedi
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1 septembre 2012

Participation de Lise

Le soir
 
J'aime écouter le soir tomber
Quand les lueurs de la journée
Se posent doucement à mes pieds
Auprès d'un feu de cheminée
Qui grignote l'obscurité
Comme une friandise dorée.
 
J'aime écouter le soir tomber
Quand la vie quitte sans bruit
Ses habits d'apparat
Pour rejoindre la nuit
Qui lui tend les bras
Guidée par le feu de bois.
 

 
 
 
 
La Joie

La Joie dont je parle
Ne fait pas d’éclat
Elle est ce qui danse
Dans le feu de bois
Quand la flamme s’attache
Et se meurt à la fois.

La Joie dont je parle
Ne fait pas de bruit
Elle est ce qui chante
Dans le feu de bois
Quand l’âtre crépite
Résonant en éclats.

La Joie dont je parle
N’a pas de couleurs
Elle est ce qui brûle
Dans le feu de bois
Ce qui se consume
Et se crée à la fois.
 
La Joie dont je parle
Est une énergie
Qui réchauffe ma vie
Elle est ce silence
Au bout de la nuit
Qui porte en écho
 
Le son infini
De la vie.

 
Lise

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Commentaires
S
Comme un poème lu (ou même chanté) à la veillée, au coin du feu...
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A
La joie crépite en moi à ta lecture, que je croque en effet comme une friandise. Merci Lise!
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E
Des mots comme ceux-là nous réchauffent le coeur ! Merci.
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B
Jolie douceur de deux poèmes. Charmant !
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M
Très juste ! Vraiment deux très beaux poèmes qui se dégustent "comme une friandise dorée" !!!
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K
personne ne t'en veut au contraire et on en redemande...du LISE<br /> <br /> quelle jolie poétesse toute en finesse<br /> <br /> bises lise<br /> <br /> katyL
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J
Belles images, beaux poèmes offerts à partir d'un tas de bois ! Pour recevoir encore plus de jolis mots, je suis prêt à abattre toute la forêt amazonienne !<br /> <br /> ;-)
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W
Comme tu n'avais pas choisi, je ne l'ai pas fait non plus, Lise. Je crois que personne ne m'en voudra...
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J
Je sais que c'est la grande braderie à Lille en ce moment, mais l'amie Lise nous offre cette semaine une vraie affaire littéraire : deux bijoux pour le prix d'un ! <br /> <br /> <br /> <br /> Merci beaucoup, Lise, les deux sont excellents ! Eh oui, pas surprenant, tu nous as habitués à tes superbes vers !
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