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Le défi du samedi

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18 décembre 2010

Ah si j'étais riche (titisoorts)

Je serais plus narcissique
à en donner moins aux autres
Je serais plus gourmand
pour ne partager qu'avec moi
je serais plus luxueux
à en perdre mon âme
je serais plus avare
à en fermer mon coeur
J'avancerais tête baissée
à en écraser les autres
Je t'offrirais du soleil
pour en éclairer ta vie
Je t'offrirais un voyage intergalactique
pour en éclairer tes yeux de lumiere celeste
Je capturais les étoiles filantes
pour t'orner de poussieres d'étoiles
J'écrirais de ma plus belle écriture
sur fond de lune
J'attrapperais l'arc en ciel
pour y rajouter tes couleurs préférées
Je te construirais une splendeur
pour réformer les sept merveilles
Je ne suis riche que de toi
Ah, pauvre de moi !!!

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18 décembre 2010

Contribution de Séb B

J'écrirais des poèmes

J'écrirais des chansons

On m'appellerait le fou écrivant

J'écrirais pour les enfants

J'écrirais pour les prisons

J'écrirais pour qu'on m'aime

Je jetterais aux curieux

Ces personnages qui sonnent creux

Là seuls dans mon crâne

Je tricoterais des brouillons d'âmes

Au verso des pages

A chaque alinéa

Je cesserais d'être sage

Et j'oublierais les frimas

De roman en roman

De nouvelle en nouvelle

De paragraphe en paragraphe

Je créerais destins et héros

Je soufflerais surprise et poussière

Je briserais coutumes et circuits

Je passerais de mon bureau

Aux salles de Dubaï et Pluton

Et les théâtres en pâmoison

Écouteraient mes mots

Haïraient mes personnages

Pleureraient de leur sort

Et en tournant la page

Regagneraient leur port

Ma gloire sur les lèvres

Mais tout cela n'est qu'un rêve

Car je ne suis pas riche

Et de ma vie en friche

Dois chaque jour sans refrain

Aller gagner le pain !

18 décembre 2010

Riches ritournelles (Vegas sur sarthe)

Ah, si j'étais riche
Tchiribi-ribiribi-ribiribi-ribiriboum

Ben moi, si j'étais plein aux as
digueda-dedadeda-dedadeda-dedadedaaaas

Euh... moi, si j'étais pété d'tunes
Daidle dee-dle daidle dee-dle daidle dee-dle daidle dum

Vous êtes graves! Moi, si j'étais bourré d'oseille
di guidi-guidi guidi-guidi guidi-guidi di ho

Pauvres taches! Si j'étais blindé de fraîche
na,na,na-na,na,na,na-na,na,na,na-na,na,na,na

Et ben moi, si j'étais prospère
Youp la boum !!

Qu'est ce qu'y dit çui-là? On comprend rien...

18 décembre 2010

C'est pas mon truc (MAP)

-         Qu’est ce que tu ferais toi si tu étais riche ?

-         Oh, ben je n’sais pas trop !

-         Mais encore, allez force-toi un peu !!! Imagine !!!

-         Mais dis donc tu me fatigues toi avec tes imaginations à la noix !

-         A la noix toi-même ! Même pas fichu de rêver un peu !

-         Ben, t’as qu’à commencer par toi-même ! Alors raconte !!! Tu ferais quoi alors si tu étais riche ???

-         Aucune idée ……. c’est pour ça que je te demandais !!!

-         Attends on va demander à Porgy !

-         Porgy t’en penses quoi toi ?

-         Qu’est-ce que tu veux que j’te dise ! Tu sais bien que j’ai jamais eu d’imagination !!

De toute façon, c’est pas mon truc ça les sous ! Laissez-moi chanter tranquille !

 

18 décembre 2010

Ah si j'étais riche (Sebarjo)

Je prendrais mon bain d'lingots

Dans mon bungalow

Au coeur du Bengladesh,

Tous ces sous dignement gagnés

Soudainement perdus,

Oh l'coeur lâche ! Bang ! La dèche !

Moralité :

Si l'argent fait le bonheur, les meilleures choses ont une fin.


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18 décembre 2010

EDOUARD 37 - Opéra (tiniak)

Tout dépensé
me voilà riche
d’une Autre Terre en friche

Dire le jeu que c’est que ce
rire à se dépenser le Je ;
s’émettre
(un cri de fleur à la fenêtre ?)
en jurant ses Grands Yeux
vent debout sous l’essieu
du lent chariot qui vient de naître
et passe, sans chevaux ni maître
au feu

Avoir pour seul enfer « j’ai mieux »
(ah, l’écritoire laborieux !)
et comme paradis sur terre
d’obtenir un Non-Lieu
d’en être le dépositaire
d’y former quelques vœux
si gourmands que goûteux
puis, chacun d’eux les satisfaire
en creux

Valeur ajoutée, ton regard
qui m’invente un nom tous les jours

Il connaît tous mes noms de foire
à les pendre au fond de la cour

Dans la signature, une fronde
envoie tournoyer dans les airs
vers les fronts géants de ce monde
au prix de l’âme et de la chair
une volée féconde :
les fruits de l’Autre Terre abondent !

« Touchez ma bosse, mon feigneur »
(Il est dehors… avec son chien)
« Nous l’allons montrer : tout haleur… »
(Il a dépensé fontainien)
« Ah, c’est pas tout ça ; ‘faut qu’ j’y aille »
(Kessila dans l’ nœil, une paille ?)

11 décembre 2010

Défi #128

Un_vilon_surSi vous connaissez :

Un violon sur le toit (Fiddler on the Roof)

comédie musicale en deux actes de Joseph Stein,

lyrics de Sheldon Harnick et musique de Jerry Bock,

basée sur un roman et une pièce de Cholem Aleichem ....

Vous devez vous douter de ce que va vous proposer ce

128ème défi :

Oui, c'est ça Joe tu as trouvé :

Ah, si j'étais riche !!!!!

Ecoutez

Comptez-nous vos dépenses à l'adresse habituelle : samedidefi@hotmail.fr

11 décembre 2010

Ont mené ça rondement

11 décembre 2010

Présentation (MAP)

On_le_comprend

11 décembre 2010

Carré comme un cube... (Pivoine)

C'est une expression que tu emploies souvent, cela, "je suis carré comme un cube".

    D'ailleurs, tu dessines souvent les côtés du cube ou d'un dé. Avec des ailes, néanmoins, pour préserver la magie. Donc, le carré, c'est certainement un aspect de ta personnalité que j'apprécie. Et, lors de nos séances de dessin du jeudi soir, on te charrie assez sur les croquis que tu inscris... Dans un carré. Le carré, c'est sécurisant. C'est l'image de BéDé que tu aimes. C'est toi. C'est aussi le carré du quartier, de ta cité brabançonne entre son lac et sa place Communale, c'est du connu, du tangible, du solide, de l'inébranlable.

    Moi, la louvoyante, la compliquée (j'assume), toute en sinusoïdales et tangento-concentriques -comme le Ring de Bruxelles, un cauchemar de close-combat- vers le sud ou vers le nord, ou plutôt, l'ouest et le sud... Bref, le carré, le cube, je trouve cela plutôt rassurant.    

    Et puis, c'est simple aussi. Surtout pour nous qui avons toujours ramassé des bulles en math et en géométrie. Et des examens de passage, genre, chimie organique, physique ou math (ou néerlandais aussi). De sorte que nous avons passé un mois d'août entier, après nos terminales respectives, à faire des maths, de la géométrie dans l'espace, des intégrales qui se métamorphosaient en figures de géométrie (mais lesquelles?) et des probabilités (les dés étaient-ils pipés? Sûrement...)

    Les bulles, les sinus bouchés, les dés pipés, la championne des tangentes, ça, c'est moi.

    Le carré, le dernier carré, l'as de carreau, mais ce serait trop simple, c'est toi...

    Oui, ce serait trop simple de te ramener à un carré, tu es beaucoup plus que cela, et c'est sans doute pour cela que je t'aime. Après tout, tu t'es aussi dessiné en éponge de forme parallélépipédique rectangulaire (ça se dit, ça?), et comme chacun sait, les éponges, c'est aussi du végétal très doux, très moelleux sous les doigts, très léger quand c'est sec mais soudain très lourd quand elles ont absorbé trop de liquide au sens propre et toute la vie des hommes au sens figuré....


piv127

    Illustration: "nous, les dessinateurs" (c) Vanu, 2010.

11 décembre 2010

il ne faut pas croire tout ce qu'elle raconte (Teb)

LUI

11 décembre 2010

thème : la géométrie - Venise‏

Marcel Duchamp aux prises avec la géométrie des corps.


venise127Je n’ai qu’une surface

Le ruban de ton dos

Qui possède deux étranges particularités.

Il s’accorde à mes mains étoiles de mer à cinq branches.

Pentagramme parfait pour y sonder le secret du grain de peau.

La torsion de ma langue fait subir à ton corps de profonds changements

Un dard se courbe, s’incline et se dresse à la fois.

Il tire sa force du pédoncule dont il est issu.

La topologie du désir perd le géomètre et casse sa promptitude à en maîtriser le destin.

L’oscillement du dard alerte la femme qui accomplit les lois euclidiennes tant que la quatrième dimension échappe aux mathématiciens.

Les ombres des lignes des corps  ne sont vues que des aveugles qui tâtonnent dans l’espace de la chambre.

Indifférents à être vus du peintre ou de l’élève les corps s’arc-boutent

Au bord de l’hémisphère le plus chaud.

11 décembre 2010

géométrie de l'autre (32Octobre)

321271
321272

11 décembre 2010

Mirliton amoureux d’Ekila (Joe Krapov)

Qu’on me coupe la tête si je mens
Mais mon amante est carrément
La plus belle des triangulaires
Avec qui s’envoyer en l’air

(Ceci n’est qu’une hypothé(nu)se :
Depuis le temps qu’elle se refuse,
Pour Dieu seul sait quelle raison,
Le « non » semble sa religion)

Mais ce soir, dans mon escarcelle
Je compterai cette isocèle !
Derrière l’église, contre un mur,
Elle m’a promis de conclure.

A l’avance je me régale
D’entendre, ô Ekila, tes râles !
Je ferai preuve d’endurance
Quitte à bramer dans le silence
Que c’est là le rût(e) finale.

Dans mes plus fous espoirs je rêve
Que tu demandes « Bisse ! », actrice.
Jusqu’à c’ que le soleil se lève
Je te comblerai o mon Eve
Et puis après bien sûr, je trisse !


N.B. Cliquez sur le triangle pour voir la photo d’Ekila

Triangle_des_bermudes

11 décembre 2010

QUADRATURE DU CERCLE (Cédille)

Théorème amoureux
Équation jouissive
Sur ton hypoténuse
Je m'use, je muse !

Deux droites parallèles
Jeu équilatéral
Trois angles et un sommet
Dont  deux  en diagonales
Et côtés opposés.

Puis

En cube ou en carré
Ellipse ou angle droit
Rotation, projection
A l'envers, à l'endroit.

Enfin

Deux droites  remarquables
Un point A, un point B
Un sommet, un triangle
Cosinus consensus
Et  point G !

    

11 décembre 2010

La théorie d'ensemble (Virgibri)

Un plus un

Egale nous

Je n’aimais pas les mathéma

Tics

Je m’allonge

Et me projette maintenant

Nos formules me plaisent

Et m’apprennent

A tenir

Droite

Tu es ma médiane

Ma femme aux ronds et aux déliés

Au périmètre infini

Mon cercle sans fin

Mais au si joli début

Mon centre

Pourtant je n’aimais pas

Les mathématiques

Ou plutôt

Je ne les comprenais pas

Toi

Je te comprends toute

Et dans ton entièreté

Une plus une

Mon tout

11 décembre 2010

Le trapéziste (Poupoune)

Il était tout le temps rond comme une queue de pelle et me faisait monter la moutarde aux sinus. Quand il a demandé si j’étais plutôt fractale ou euclidienne, juste avant de me proposer un triangle amoureux, j’ai flairé le cercle vicieux et je lui ai mis la tête au carré.

Il a pris la tangente et il est Thalès faire voir chez les grecs.


11 décembre 2010

géodésir (tiniak)

Géométriquement telle
tangente exponentielle en fuite
des quadratures interdites
au seuil du grand cercle viral
mû par son vecteur animal
repoussant du plan l'horizon
entraînant les révolutions
où se confondent tous nos angles
que nul segment jamais n'étrangle
comme aucun théorème
ne résout l'équation : je t'aime.

11 décembre 2010

amant géométrique (Captaine Lili)

Et si mon  amant n’était que géométrie ?

La géométrie n’est pas mon vocabulaire ; moi je lis le monde en ombres et en lumières, en nuages ou en étoiles, en îles et en horizons. Mais vous insistez, alors… mon amant est tout en courbes solides.

Mais encore ?

J’aime entrer dans le cercle de ses bras.

Et ?

J’aime la surface de sa peau.

Cela ne vous suffit pas ?

J’aime la rondeur de son diamètre.

Quoi d’autre ? Et la pudeur, alors ?

J’aime son angle de vue. Il me conforte et m’agrandit.

 

11 décembre 2010

Angle mort (Sable du temps)

Pas facile, se disait-il,
de vivre avec une femme
qui n'est que géométrie …
variable, dans l'espace,
et toute en angles aigus !
Comment voulez-vous l'aborder ?
Un coup à se piquer,
se prendre le compas dans l'oeil .
Quelle importance la somme des carrés
de ses deux côtés
si l'on ne peut même pas
s'étendre sur sa base
et lui prouver qu'on l'aime !
Impossible de faire bonne figure.
Alors, les rapports se dégradent,
et là, pas de médiatrice
pour régler les problèmes,
pas de solution pour arrondir les angles,
Désormais plus de droite tracée
pour aller de son point X à lui,
à son  point G à elle.. Que faire ?
Elle allait encore lui parler
de quadrature du cercle.
Il  biaiserait comme d'habitude,
en diagonale
jusqu'à  devenir fou.
Il fallait donc, théorème à l'appui,
lui démontrer  que vivre
dans un monde parallèle
ne l'intéressait plus.
C'était décidé.
Dès demain il prendrait …
la tangente.

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