Écoutez bien la parabole

Car il faut que vous sachiez

Que vouloir métrer son idole

Est une très mauvaise idée !

 

Dikke Zoen, géomètre empressé,

Un beau jour du mois de mai,

Tomba tout plat, raid-mort, comme ça,

Amoureux d’un cercle esquissé.

 

Oh mon amoooour, s’écria-t-il,

J’aime tant tes courbes si lisses !

Je veux les tracer, oh ! sans fil

À la règle médiatrice.

 

Va-t-en ! gémit la bell’figure,

Le tendre objet de son émoi

Je hais toutes ces quadratures

Elles titillent tous sauf moi !

 

Elle s’enfuit donc en ondulant

Dans l’infini entre deux points

Ça plane pour elle, mais pas pour lui :

Pauvr’ Dikke ne lui plaît que de loin !


Jusqu’aujourd’hui, elle vit heureuse

Dans un quadrant champêtre,

À sa devise glorieuse :

  Non ! Ni Dieu, ni géomètre !