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Le défi du samedi

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11 février 2017

Paysages de chasse (Laura)

 

Je ne peux relire un passage de Mademoiselle de Maupin sans penser à sa préface

Où Théophile Gautier, précurseur du Parnasse, proclame que l’art est inutile

Et  ne vise que le beau, c’est la doctrine de « l’art pour l’art » et non pour la morale

 

 

Je ne peux parler de Théophile Gautier sans penser à Nerval et Baudelaire

Ce dernier dédie ces Fleurs du Mal à Gautier , « poète impeccable »

Nerval fut l’initiateur de  Gautier, notamment en littérature allemande

 

 

Je ne peux lire un passage  de Gautier concernant  le faucon et la chasse

Sans penser à Eugène Fromentin et à son œuvre magnifique,

Chasse au faucon en Algérie, auteur aussi de deux récits de voyage

 

Baudelaire dédie un poème à Fromentin dans son recueil Les Epaves

Maxime Du Camp évoque Nerval et Fromentin dans ses Souvenirs littéraires

Il exagère sur Nerval mais n'oublie pas le chef d'œuvre de Fromentin, Dominique

 

 

Je ne peux lire cette scène de chasse  sans penser à Maurice Genevoix et sa harde

Dans ma bibliothèque d'enfance, les couvertures cartonnées en couleur des livres

Je reste toujours ébahie devant les œuvres de Bruegel l'Ancien dont les Chasseurs dans la

neige; je pense aussi à Jack London mais il faudrait de toute manière que je le relise

 

En voyant  la Chasse à cerfs, l'hallali du cerf  de Gustave Courbet, paysage

D'hiver en décor, je nous revois marchant dans la neige, cherchant en Franche

Comté, avec réussite ou pas les tableaux de l'Ornanais parmi les grottes et les sources

 

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11 février 2017

Le hobereau (Pivoine)


Du hobereau de campagne, tel qu'on se l'imaginait jadis, en se gaussant, sous les plafonds peints de Versailles et les lustres de l'Ancien Régime, il n'avait gardé que les bottes boueuses. Et si elles étaient boueuses, c'était à cause de cette région impossible. Et c'était à cause de cette guerre -perdue d'avance, ne le lui avait-on pas prédit? Et s'il ne lui restait que cela à défendre ? Lui-même, les autres, et puis une cause, fût-elle perdue d'avance?  

Une journée de combats harassants. Des avancées, des reculs, l'impossibilité de faire donner aux canons toute leur puissance, à cause des replis de terrain, fossés, levées, un pays morose. Il avait imaginé une plaine et le blé à peine coloré, à perte de vue… A la place, il y avait ces ornières emplies d'eau, et le goût âcre de la mort - encore.

Et puis, une nuit de veille, à penser, à se souvenir. De sa prime enfance, il gardait peu d'images, le plus beau moment de sa vie ayant été son retour en France, lorsque les nobles émigrés avaient pu rentrer au pays, et y entamer une vie nouvelle, sous un nouveau régime. Honni par les uns… Servi par d'autres. Sa mère, veuve, s'était remariée. Son beau-père avait une petite fille qui avait été d'abord élevée dans une famille de villageois, républicains et jacobins. Que de malentendus, avant que la famille se resoudât autour de deux petites sœurs. Penser à elles le faisait sourire : tous deux admiraient tellement l'Empire. Une légende dorée… Des victoires. Des châteaux. Des abeilles… Une dynastie. Et puis, et puis, l'Espagne, la retraite de Russie, il ne savait ce qui avait été le pire, mais il était un soldat de Napoléon et il le serait jusqu'au bout.

Son raffinement faisait rire ses compagnons. Son courage faisait taire les quolibets et les médisances. Parfois, on l'appelait… Le divin marquis. Cela aussi le faisait sourire. Mais il gardait un silence pudique sur ses aventures ou ses liaisons. Elles étaient peu nombreuses d'ailleurs. La crasse des champs de bataille et le bruit des détonations le tenaient éloigné des granges de fortune et des étreintes grossières, expédiées dans l'ombre de la nuit.

Il préférait imaginer telle jeune fille d'Angoulême, son pays, plutôt que...

Mais une explosion formidable retentit, en même temps que des éclairs violents et la poudre et la mise à feu faisaient de leur abri leur future sépulture. Le corps projeté à des mètres de là, celui qu'on avait parfois surnommé « le divin marquis », l'officier de grenadiers de Napoléon Ier, le noble apatride qui s'était retrouvé une raison de vivre dans la Grande Armée, le marquis Guillaume de Rochebeau, périt, ne laissant que quelques bouts d'uniforme calcinés, et quelques restes qui disparaîraient bientôt dans la terre grasse du Brabant.

Ni plus ni moins que son aïeul inconnu, soudard ou hobereau, allez savoir, dont ne subsistaient que quelques ossements anonymes, quelque part entre la France et les Pays-Bas autrichiens, là où jadis, il y avait eu Fontenoy.

On était à Waterloo, dans la nuit du 18 juin 1815.

Et Napoléon, extrait à grand-peine du champ de bataille, retournait à Paris.


***


Et voilà qu'ils étaient toute une famille, dans un jardin d'été, réunis pour fêter un anniversaire, les parents, les beaux-parents, le jeune couple, et le nouveau-né, vagissant dans son berceau.

Quelques centaines d'années plus tard, par un bel après-midi de juin, dans un jardin, à Waterloo.

11 février 2017

Drôles d'oiseaux ! (Joe Krapov)

Citation non tronquée :

Les hobereauxet les gentillâtres de province parlant toujours de fumées et de laisses, de ragots et d’andouillers, d’hallali et de cerfs dix cors, et entremêlant le tout de charades d’almanach et de madrigaux moisis de vétusté, n’étaient assurément guère faits pour lui convenir, et sa vertu n’avait pas eu beaucoup à se débattre pour ne leur point céder.

Théophile Gautier


Aberration du hobereau ! Inanité de la campagne !
Comment prétendre à la hauteur avec de la boue sous les bottes ?

Devenir aigle fin ? Oiseau de proie ? Ou « gypoète » ?
Mais Théophile nous prétend que ses madrigaux sont moisis
Et que parfois le capitaine se fracasse !

DDS 441 gainsborough-hobereau 1 réduit
« Mr and Mrs Andrews » de Thomas Gainsborough

Hobereau, obéré, aberrant, mal barré,
Sur les bords désolés de la Bérézina,
Qui nous jette à nouveau ce froid de Sibérie ?

Envolez-vous, faucons, passereaux et faisans !
Paradeurs, paroliers, jacasseurs, étourneaux !

Quand la trompe de chasse entoure le manoir,
Quand la meute des chiens s’excite dans les bois,
Je n’entends plus sonner la musique des vers
Dans mon gueuloir intime.

Ah vivement, grands dieux, que s’en vienne l’été !

Je prendrai mes vacances à la plus proche ville,
Loin de vous, hobereaux, rapaces, volatiles
Et j’écrirai des chants plus grands que le silence.

11 février 2017

La pause (Pascal)


A l’heure de la pause canonique, j’ai vu ces gracieux remontés, te faisant une cour éhontée, dans l’espace tabagique. Sans contrefaçon, pour allumer ta cigarette, du bout de leurs briquets Dupont, ils te déclaraient tous leur flamme, ces gigolos d’opérette. J’ai vu souffler leurs exhalaisons en forme de révérences hypocrites ; j’ai vu courir les fumerolles aiguisées de leurs clopes, cherchant la cible de ton cœur ; j’ai vu tourbillonner cette aura bleutée et tu semblais danser dans la moiteur de la fumée…
Vile sorcière de mes plus doux sortilèges, j’ai vu leurs tisons rougissants de tabac t’encercler ; j’ai vu les habiles fantômes de leur fumée t’envelopper ; j’ai vu ton bûcher s’enflammer et tes rires pour l’attiser…  
Comme à l’accoutumée, à la sortie de la classe, toute cette pléthore de Cupidon artificiels, toute cette meute de chiens de chasse, t’affublaient de superlatifs sensationnels. Apprivoisée, sans arme, tu jouais les Diane emprisonnées, les tourterelles, picorant ta clope sur ta balancelle enfumée. J’ai entendu ces aristocrates te réciter quelques madrigaux ; j’ai entendu ces noblaillons vantant pêche, chasse et belles autos ; j’ai entendu leurs tours de magie, leurs coups de sang, leurs niaises hémorragies, pour sortir du rang. Tous piégés dans le nuage laiteux, l’unisson semblait vôtre, dans l’air brumeux…

J’ai vu ton théâtre, le lever du rideau et tes figurants blanchâtres ; sur la scène, tu étais la reine du spectacle. Debout, sur le piédestal du paillasson de l’entrée, inaccessible, tu piétinais en domptant la fumée dans ta bouche ; tes tours de langue, comme autant de tours de séduction, lancés à la figure de ces matamores, étaient le prélude à d’autres assauts campagnards. Maquillée de superbe, généreuse, tu applaudissais avec tes sourcils ; amusée, tu acquiesçais avec des moues ; déçue, tu réfutais avec des grimaces ou, désabusée, en regardant le ciel…  

A l’allant de leurs superproductions, tu étais héroïne de film, courageuse ou naufrageuse, volontaire ou exemplaire, casanière ou carnassière. Plus leurs tirades étaient enthousiastes, plus ils escaladaient tes barricades, plus ils s’enhardissaient, ces cinéastes ! Ils jouaient les banquiers pour te délivrer leur meilleur cachet ! Au comptoir du délire, ils peaufinaient tes rires ! Et toi, farouche, apprivoisée, garce et charmée, tu y prenais goût. Dans le filtre de ta cigarette, tu jetais tes sorts…  
Au milieu de tous ces serviles, princesse caprice, enrobée d’artifices tellement volatils, tu arrondissais encore la bouche et ta fumée s’enroulait dans leurs mensonges.
Implacable maîtresse, indulgente traîtresse, d’un revers de lassitude ou d’un coup de talon, tu taisais ces fieffés fanfarons. Un instant, leurs fragrances opalines se fanaient dans la faune nicotine…  
Alors, à la nouvelle goulée, ces mauvais ténors au barreau de leurs mégots revisitaient leurs plaidoyers de gentillâtres ; un instant, fumigène, le silence avait des parfums de Marlboro qu’on oublie de griller. Ces princes de l’arrogance, ces hypocrites insolents, ces chasseurs de frime, ils revenaient en farces et en faconde. Comme une nébuleuse  invite, envoûtante et soumise, ta fumée contondante dansait avec la leur…  

Au diable tous ces fumistes, tous ces misogynes pervers ! Que savent-ils de l’Amour, tous ces orateurs précoces ? Ne peut-on enfumer un cœur qu’avec des mensonges de mégoteur ? Que connaissent-ils de l’Amour, tous ces pseudo troubadours ? Pilleuse de mes sentiments ! Déraison superbe ! Parc d’attractions de mon âme ! Nymphe macrophage de mon cœur ! « Cartomanchienne » de mon avenir tellement compromis ! Moi, je voulais tuer toutes ces bouches en cœur, ces matamores de récréation, ces confectionneurs de cancer, ces charmeurs de vipères !...  

Baratineurs, ils retournaient à leurs complaisants messages d’entremetteurs ; encore, ils t’enlaçaient avec des quolibets colifichets ; encore, ils œuvraient en chœur devant tes soupirs nullement effarouchés ! Ces « guignolos », ils fourbissaient leurs adjectifs en couleur, leurs comparaisons brillantes, leurs métaphores à la Rimbaud ! Et plus leurs fariboles étaient fantastiques, fausse affranchie mais vraie vulgaire, tu y trouvais un plaisir quasiment orgasmique !...  

Pour faire diversion, calmer l’intempérance, tu rattrapais une mèche de tes cheveux, tu regardais les pointes et tu la rangeais derrière l’oreille. Pendant leurs salades musiciennes, comme un bémol parfois tu reniflais ; comme un dièse, parfois ton œil pleurait à cause d’un nuage de fumée ; comme un soupir, parfois tu allais cueillir une pépite de tabac posée sur ta langue. Sous le joug de leurs blagues graveleuses, tu avalais la fumée en regardant l’heure et tu comptais tes dernières secondes de liberté. Actrice, tu souriais en décalé comme si tes pensées ne voulaient pas traduire en images leurs salaces plaisanteries. Et quand tu riais, toute la cendre de leurs clopes tombait en même temps… à tes pieds…   

Ultime supplice, fidèle actrice, jusqu’à la lie, jusqu’au dernier maléfice, tu embrassais la fin de ta cigarette ; en apnée avec sa fumée, tu regardais crépiter ses derniers rougeoiements et, au mesquin cendrier, tu écrasais ton mégot comme on se débarrasse de l’amoureux transi… caché derrière son rideau…  


11 février 2017

Le hobereau pour les Nuls (Vegas sur sarthe)


Au XXIème siècle le hobereau est devenu un oiseau rare, une espèce volatile.
D'allure élégante il est souvent désargenté à l'inverse de son plumage.
Le hobereau a la “gentillesse” des petits gentilhommes campagnards qui vivent sur leurs terres, arrogants, ne travaillant pas, menant une vie futile et oisive – de petit oiseau –  faite de parties de chasse et de soirées entre nobliaux.
Le hobereau a du crottin sous ses bottes mais c'est du noble crottin sous des bottes de gentilhomme des champs.
S'il adore les endroits humides, on le dit cependant peu coureur; mal armé, il passerait un temps fou à recharger sa pétoire.
C'est pourquoi afin de redorer son blason pâlichon le hobereau épouse souvent une Ermegunde ou une Adrienne ou une de ces femmes dont le bien est aussi conséquent qu'ambigu; on parle alors en chuchotant dans leur dos d'un oncle d'Amérique qui aurait fait commerce d'esclaves ou d'un lointain cousin négociant en Indochine.
De manière imagée on dit que le hobereau “pond ses oeufs dans le nid d'une autre espèce”, une espèce d'une richesse douteuse mais opportune.

Le hobereau a bon dos et l'oeil bordé de noir comme sa fine moustache; son nom viendrait de faux con ou l'inverse mais sous toutes réserves.
Le hobereau aime la chasse à courre mais si les ragots vont bon train, ce ne sont pas ces jeunes sangliers de deux ans, ces “ragots” qu'il traque avec sa meute de corniauds mais toutes ces rumeurs qui courent sur sa jeune femme généralement avenante et peu farouche.
On raconte qu'en deux mots elle se rend souvent à confesse où elle passe des heures auprès de quelque jeune vicaire à avouer Dieu seul sait quels péchés...  
Certain ragoteur à l'oreille aiguisée osera même dire l'avoir entendue au crépuscule pousser de grands hallalis tant la confession est encombrante! On prétend aussi qu'elle préfèrerait le martinet à tout autre oiseau.
Comme des andouillers les cornes que porte le hobereau tombent chaque année pour mieux repousser à chaque nouvelle aventure de ladite Ermegunde ou Adrienne.
Le hobereau possède un manoir à larges ouvertures pour y faciliter la circulation.
Par contre si les ornithologues lui prêtent une queue courte, tout porte à croire que son Ermegunde ou son Adrienne ne s'en satisfait pas... d'où les ragots.
 
Catégorie sociale protégée jusqu'à la fin du XVIII ème siècle, il est interdit de mutiler le hobereau, de le détruire ou l'enlever même si ce n'est pas l'envie qui manque à sa compagne.
Malgré sa vue perçante le hobereau meurt souvent d'un accident de châsses, cataracte ou glaucome; on appelle ça la chute ou fin du sujet.

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4 février 2017

Défi #441

 

441

Hobereau

Jouez-nous donc votre petit Gautier (Théophile)

"Les hobereaux et les gentillâtres de province,
parlant toujours de fumées et de laisses,
de ragots et d’andouillers, d’hallali
et de cerfs dix cors."

Bien sûr, vous pouvez moderniser un peu,
si vous le souhaitez.

... ou nous parler de faucon

 

4 février 2017

Se sont jeté goulument sur le menu

4 février 2017

Participation de Venise


J’adore les goinfres, ils me rappellent les amphibiens qui ont crevé le lit d’un nénuphar.
Vous, les êtres humains regardez le monde pour y trouver un sens m’a dit un jour un goinfre
Le problème dit-il en avalant la moitie de ses mots on ne vous a pas donné le bon livret .
Il finissait toujours ses phrases dans un rire tonitruant .
Le vrai théâtre de l’existence d’âpres lui c’est l’excès en tout .Mangez baisez, dormez riez jusqu’à plus soif !!
Voilà exactement les paroles qu’il a prononcées  devant mes yeux écarquillés.
J’ai bien essayé de fumer avec excès , mais les cigarettes me rendaient malade .
J’ai tenté d’écluser du gin dans un bar classe un soir de déprime , mais je me suis écrasée au sol comme une tomate mûre .
J’avais l’impression d’être prisonnière d’une combinaison de plongée et qu’un petit sourire tentait de déchirer la combi .
Alors que lui le goinfre , l’as de ‘je repousse toujours plus loin les limites’ me regardait avec ses yeux de cacahouètes
Mais quand sa main de goinfre à touché mon visage j’ai eu l’impression qu’il avait couvé toute sa vie des bébé rouge gorge .ve01



Quand je devins  sa bougie d’anniversaire et qu’il souffla sur mon corps son odeur d’orange amère
Je fondis  sur le gateau.et vacillai  illico.
Je vous l’avais dit j’adore les goinfres .

4 février 2017

Un appétit gargantuesque par bongopinot

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Un estomac à toute épreuve
Jamais il n’est rassasié
Qu’il vente ou qu’il pleuve
Il ne fait que manger

Quand le soleil nous offre
Ses rayons de douceur
Littéralement il se goinfre
De fruits juteux à toute heure

Un besoin irraisonné
Le pousse à se remplir
Matin midi et en soirée
Ça ne lui suffit pas c’est ça le pire

Alors pour se donner bonne conscience
Il a pris rendez-vous chez un psy
Qui lui a dit qu’il comblait une absence
Il se questionne restant assis

D’aussi loin qu’il se souvienne
Il a toujours été comme ça
Alors avant que des problèmes ne surviennent
Il décide de changer tout ça

Il a déposé sur son frigo bleuté
Une citation « il faut manger pour vivre,
Et non vivre pour manger »
Une façon comme une autre de se souvenir

Qu’il s’est promis d’y arriver
Il a encore des jours difficiles
Mais à force de volonté
Doucement il assimile

Il a pris sa vie en main
Et son sourire le réconforte
Et tout ira mieux demain
Quand ses démons ne sonneront plus à sa porte

4 février 2017

Colère de Saint-Antoine envers son compagnon (Joe Krapov)

Je reconnais ta griffe à tes traces de doigts 
Ô, goinfre au bide gras, laissées au confit d’oie !
Traces de doigts ? Que dis, je, ô monstre époustouflant !
Je devrais évoquer des pattes d’éléphant !

Etait-il véritablement dans ta nature
Qu’on te prenne les doigts au pot de confiture ?
Comme tu t’es engouffré dans mon vieux frigidaire !
Comme tu as lampé le litre de Madère !

Tu ne seras jamais un gourmet, ô, gourmand,
Si tu baffres, si tu bouffes, si tu dévores, dément !
Tout est bon pour ton groin, mon cochon, sauf le tact !
Quand je dis "groin" c’est "gueule" ou "gouffre", le terme exact !

DDS 440 antoine-bosch

Toi qui rêvais d’un jour d’entrer dans le gratin,
La tarte est renversée ! Tu feras Ta-Tintin !
Retourne à ton grabat, gros goulufiat ! Sagouin !
Gourgandin frelaté ! Va coucher dans ton foin !

Terminé les gâteaux, la gâche, la galette,
Les fraisiers, les ganaches, les babas, la gaufrette,
Le gigot, le goulasch, l’onglet, les fricatelles,
Le fricandeau, la longe et les tagliatelles.

Tu pèses trop de poids. Tes larcins me défrisent.
C’en est fini de toi, ma décision est prise.

Donc à Noël prochain ou à Saint-Nicolas
Tu te retrouveras salé dedans mon coffre,
Transformé en jambon, boudin ou cervelas !
Une chose est certaine : tu n’auras pas mes gaufres ! 

DDS 440 92762805

 Je t’avais pourtant dit « Fais gaffe à ton grognon ! »

Tu n’as pas entendu, eh bien tant pis pour lui !
A force de montrer ton très bel appétit
Tu seras transformé en un filet mignon !

Quelle idée eus-je aussi quand tu étais jeunot,
Mignon, rose, trognon, gai comme un étourneau,
Après t’avoir ach’té à la foire de Nantua,
De t’avoir baptisé du nom d’Gargantua !

DDS 440

Image empruntée au journal "La Dépêche" 

4 février 2017

Participation de Dib

 

Le dîner venait juste d’être servi quand Mathias arriva. Il se trouva in-extrémis une place à la dernière table, au milieu de convives qui ne se connaissaient  pas et qui cherchaient à briser le silence avec un semblant de conversation convenue. Mathias, comme je le craignais, n’avait d’yeux que pour les petits blinis fourrés au caviar. Sans demander son reste, il en enfourna quatre à la suite, sous les yeux médusés de sa voisine de gauche. Quand le garçon arriva pour servir le vin, Mathias l’alpaga de sa bouche noircie pour se rincer le gosier à grands bruits. La tablée, quelque peu choquée par ce manque de savoir-vivre, s’évertuait à déguster du bout des lèvres, les blinis qui n’avaient pas encore été engloutis par ce rustre. Le service était assez efficace et c’est donc avec effroi que je vis arriver le mets suivant. Le plat de langoustines rôties avait à peine effleuré la nappe que Mathias en tenait déjà une au bout de sa fourchette, affichant un air glorieux. La bouche à peine refermée sur l’animal, il en agitait déjà une seconde tel un étendard, avant d’en engouffrer une troisième suivie d’une quatrième. Le toussotement marqué de sa voisine ne l’arrêta pas dans sa course. Certains avaient le nez dans leur assiette, ne sachant comment réagir poliment, d’autres affichaient une mine offusquée, d’autant qu’il eut le toupet de demander si personne n’en voulait, avant de terminer voracement l’assortiment de crustacés. Les convives s’agitaient sur leurs sièges, murmuraient, se demandant qui avait bien pu inviter cet odieux personnage. Mathias ne leur laissa pas davantage de répit devant le savoureux navarin d’agneau qui avait fait la renommée du lieu. « Monsieur, s’il vous plait ! Un peu de décence ! » osa soudain, d’un petit air pincé, celui qui lui faisait face, de l’autre côté de la table, et qui n’avait pas reposé ses couverts depuis l’engloutissement des blinis. Ce fut sans effet. Obnubilé par la vue de la chair, on eût dit que Mathias arrachait la viande tellement il mettait de fougue à s’approprier les morceaux, avant de les enfourner goulûment, insatiable, avide de ne pas en perdre une miette. Rien ne l’arrêtait, peu lui importaient les regards désapprobateurs et offusqués. Les gens se plaignaient, demandaient la médiation du maître d’hôtel, criaient au scandale et imploraient l’expulsion de ce bâfreur. Plus personne ne touchait aux plats, le son montait dans la salle, l’atmosphère était tendue. Je quittais Mathias des yeux, lasse de ce spectacle dégénérant. L’œil luisant, impassible, des moustaches aux coins de la bouche, Mathias termina son repas en dévorant deux sabayons de citron vert. Puis, il s’essuya la bouche avant de laisser négligemment sur la table sa serviette empreinte de la sauvagerie passée, puis quitta d’un pas alourdi l’assemblée écœurée par cet étalage de gloutonnerie.

 

4 février 2017

méchant ou meugnon ? (joye)

4 février 2017

G’dit……..Grrr,… Groarrr,… Greu (JAK)

G’dit……..Grrr… Groarrr … Greu…

 

Gonflélo Mime est un  grotesque  gaillard gesticulant.

Il est loin d’être glabre, garni d’une grande guiche généreuse  en accroche cœur,  aux reflets gorge de pigeon guignant le jaune

Glosant,  gigotant,  il a plus d’un tour dans sa gibecière

Gueulard on le voit  galvanisant les gueux, les gens-foutres, et autres  guenilleux  gnomes

Dans son galimatias, il leur  garanti la galette  gouleyante,

ce qui les fait glapir au génie, plébiscitant ce graveleux gugusse

Généralement il galantise avec la gente gonzesse, glanant des grâces  en gloutonnant autour d’elles.

Aidé  par ses  gardes ginguets il gauchi tous  les gnons, sait gruger la gentry, galvaniser les  groupes

Il guigne la grandeur,  et se grise de gloire, mais gare  à la girandole portée à  l’estocade.

De goinfre  granguignolesque il pourrait  être giflé,  gommé, geignard , restant seul dans sa tour,  devenu tout de go   guindé, une sorte de   galopin godiche

 

- Grrr,… Groarrr,… Greu…

                          

4 février 2017

Dictionnaire du Goinfre (Marco Québec)


Galantine
Galette
Gambas
Gargantua
Gâteau
Gâteries
Gaufre
Gaufrette
Gaver
Gelée
Généreux
Génoise
Girolle
Glaces
Glouton
Gnocchi
Gober
Goret
Goulu
Gourmandise
Goûter
Graillon
Grassouillet
Grillade
Griotte
Guimauve

4 février 2017

Jeune goinfre[1] (Laura)

 

Cannelle fut une jeune goinfre de chocolat sous toutes ses formes

Jusqu’à ne quasiment plus le supporter sous aucune forme

Cannelle fut une jeune goinfre d’hommes, de sexes, moins de femmes

Cannelle est toujours gourmande  mais avec moins de frénésie de sexe

Il lui fallait toute gouter, tout essayer jusqu’à l’écœurement des caresses

C’est comme si elle devait aller jusqu’au bout de ses désirs, jusqu’à perdre

Parfois son honneur, sa fierté, la tête, sa culotte, la face

Cannelle fut une jeune goinfre d’alcools, doux ou forts jusqu’à l’alcoolisme

Quand elle se mit à trembler le matin, elle sut reconnaitre cette limite.

Cannelle est toujours gourmande de champagne brut avec beaucoup de bulles

Pour faire pétiller les livres dont elle est toujours goinfre

Goinfre de mots à lire, à vivre, écrire jusqu’à l’ivresse

Des  journaux d’Anaïs Nin qui lui donne le souffle sans la tempête

 De ses outrances sexuelles, alimentaires et liquides de jeune goinfre.

 



[1] Titre d’un poème d’Arthur Rimbaud

4 février 2017

Le Paris-Brest (Pascal)


On avait un nouveau matelot, à la chaufferie arrière ; il n’étalait pas du tout à la mer. Après la sortie du port, dès que la houle du large venait se frotter contre la coque, il changeait de couleur ; son visage prenait toutes les teintes de l’arc-en-ciel mais en plus terne ; de rose poupon, il devenait blanc livide, en passant par des tons verdâtres et ivoirins. C’était le glas de sa jovialité de bon gars. Au lieu de se laisser embarquer par le roulis, de marcher en s’adaptant aux circonstances, instinctivement, il résistait en s’accrochant à tout ce qu’il pouvait. Désemparé, il était comme un enfant craintif faisant ses premiers pas en tâtonnant maladroitement…  

Le pied marin, ce n’est pas donné à tout le monde ; c’est sur la vague que l’on s’aperçoit si on l’a ou si on ne l’a pas. Lui, ne l’avait pas. C’était là tout son malheur. Il avait tout réussi à l’Ecole des Mécaniciens ; sorti dans les premiers, on voyait qu’il était vif et intelligent. A quai, toujours disponible et volontaire, il s’acquittait de sa tâche de nouveau avec plein de zèle ; s’il avait pu, il aurait pris notre boulot pour compenser celui qu’il ne serait pas capable de réaliser quand on serait en mer…  

Quelques heures après l’appareillage, les plus fragiles, la tête dans le trou, se retrouvaient à quatre pattes dans les chiottes, occupés à rendre leur dernier repas. Je le chaperonnais, notre dernier arrivé ; ce n’était même pas la peine de le bizuter, tellement la mer s’en chargeait. J’allais le récupérer, parce qu’il était de mon compartiment et ce n’était pas bien de le laisser rendre ses tripes et ses boyaux avec ses maux et ses jérémiades comme des prières de pénitence.
Sous son matelas, je mettais son gilet de sauvetage et je coinçais sa bannette au crochet pour qu’il puisse se caler dans le V ainsi formé. Couché en chien de fusil, il n’était plus qu’un gisant amorphe râlant et geignant son désespoir. Quand il fermait les paupières il avait l’impression que ses yeux allaient basculer hors de ses orbites ; quand il les rouvrait, hypnotisé par le balancement des rideaux alentour, des draps des lits défaits, des fringues sur les cintres, il subissait la houle du bateau. Confinés dans le poste, les relents d’autres vomis de ceux qui n’avaient pas pu attendre de se soulager dans les WC, la fumée stagnante des clopes, les odeurs de transpiration, de chaussettes, les grincements revenants, les râles des autres, n’arrangeaient rien à son état…

A l’heure de la caf, je le forçais à m’accompagner. Derrière la rampe, rien que les restes de bouffe dans la poubelle souillarde lui donnaient l’envie irrépressible de dégobiller. Pour lui montrer le bon exemple, je buvais sa timbale de cambusard mais je lui refilais mon morceau de fromage savoyard. Bon cœur contre mauvaise fortune, il récupérait un quignon de pain et il s’esbignait bien vite de ce purgatoire. Je le retrouvais du côté de la plage arrière, accroché au bastingage, scrutant la mer pour parer le prochain tangage…  

Puis, c’était l’heure de prendre le quart ; c’était vraiment son plus pénible supplice, ce devoir d’astreinte à la chaufferie. Dans la descente, toujours aussi balourd, il se cognait contre les cloisons, il glissait sur les barreaux de l’échelle. Enfin, il arrivait dans le compartiment, les yeux tout remplis de fatigue ;  sur les plaques de parquet humides, il tentait de garder un équilibre précaire et il cherchait vite où s’asseoir pour arrimer ses impressions. Même un faible roulis pouvait le désarçonner de sa chaise. Exsangue, il transpirait une sueur de grabataire et, fiévreux, il repoussait sans cesse ses lunettes sur le haut de son nez. S’il parlait, il ne jurait que pour mourir et s’il se taisait, c’était parce qu’il avait envie de vomir…  

Pendant un éclair de bien-être, quand le roulis laissait les chaînes de ramonage en parfait équilibre, il sortait de sa vareuse son quignon de pain comme un grand trophée arraché aux griffes de l’adversité ; il croquait généreusement la croûte, il aspirait goulûment les miettes, il s’empiffrait avec la mie, pour nous montrer tout son courage. Il se léchait les doigts pour ne rien perdre du goût du pain. Il se gavait, regrettant déjà de n’avoir pas rapporté plus de quoi se sustenter.
Tout à coup, à cause d’un coup de roulis pervers, il portait la main devant sa bouche pour refouler ses envies de gerbe ; quand c’était trop tard, il se laissait aller dans la cale. Avec un seau d’eau, j’aspergeais ses vomissures de bricheton…

C’est à quai qu’elle se rattrapait de son régime drastique, notre nouvelle recrue. En ville, le soir, il allait plusieurs fois au restaurant ; il cherchait les menus… les plus gras… Ha, j’en ai vu, des galavars, des perpétuels affamés, raclant les fonds de gamelle ! J’en ai vu, des gouelles, léchant les coins de plateau pour ne rien gâcher ! Mais des comme lui, jamais. J’ai eu l’occasion d’assister à l’un de ses repas gargantuesques ; hé bien, je n’aurais pas laissé ma main à portée de son enthousiasme vorace…

Frénétique, en attendant les entrées, il lorgnait sur les fleurs séchées de la décoration, sur sa table ; avec un peu de sel, d’une seule bouchée, il en aurait fait une salade…  

Larges tranches de saucisson, pâté onctueux, jambon cuit et cru, c’était ses amuse-gueule ! S’il avait pu, il aurait mangé avec deux fourchettes ! Une dans chaque main ! Il piquait, il sauçait, il tranchait, il charcutait, il déchirait ! Il ne laissait rien passer à côté de sa boulimie ! Une soupe de poissons, une poularde, une pizza, par ici, un cassoulet, un gigot d’agneau, un couscous, par là !...  

« Mais oui, laissez les marmites, les casseroles, les poêles, je vais me resservir !... » Il se goinfrait ! Il faisait bombance ! Il bâfrait !... Dans l’élan de son appétit d’ogre insatiable, tous ces plats étaient sans résistance…

Les vins ?... « Un gouleyant Brouilly ! Un puissant Saint Joseph ! Un intense Pomerol !... » Au frontibus, il trinquait au plancher des vaches, au nasibus, il pariait sur le beau temps, au mentibus, il portait un toast à tous les marins en mer, au ventribus, il était Bacchus estimant sa treille, Au sexibus, il réclamait les chiottes…

« Apportez le plateau de fromages !... » Il cognait du poing sur la table pour ne pas se mettre en retard sur sa fringale !... Implacablement, *Pré Saint Jean, Saint-Nectaire, Bleu d’Auvergne, s’affalaient sur ses épaisses tartines…  

« Je me laisse tenter par vos desserts !... » Sans attendre un quelconque atermoiement, frénétique, il trempait sa cuillère dans le baba, il engouffrait l’éclair, il effanait le mille-feuille, il léchait la religieuse… S’il avait pu, il aurait dévoré le Paris-Brest, avec toutes ses gares, tous ses voyageurs et tous ses paysages…

Avec quelques grands rots de soulagement, il desserrait enfin sa ceinture ; doucement, il reprenait des couleurs, notre jeune matelot mécanicien de la chaufferie arrière ; le verdâtre s’estompait, le livide s’enflammait, l’ivoirin se bronzait, jusqu’à ce qu’il retrouvât son visage poupin. Après s’être essuyé la bouche d’un revers de manche, il jetait ses derniers billets sur la table ; replet, un peu soûl, le pied forcément marin, il était de nouveau prêt à affronter tous les océans et tous les roulis…

 
*Camembert

4 février 2017

391 kilocalories (Vegas sur sarthe)


Se goinfrer ça ne rime à rien, c'est ce que n'arrêtait pas de me seriner ma diététicienne.
Alors j'ai voulu en avoir le coeur net; elle avait raison: ça ne rime avec rien.
Elle et moi on a essayé de trouver une rime en goinfre, et on n'en a pas trouvé.
C'est pourtant pas faute d'avoir cherché.
D'abord on s'est pris deux dictionnaires, deux petits Robert comme je les aime qu'elle gardait au chaud dans son boudoir, à la fois fermes et replets, doux au toucher, de ceux qui donnent envie de mouiller son doigt pour tourner les pages... et d'aller voir toujours un peu plus loin.
Ca avait l'air de l'amuser – en tout cas elle riait bien – et moi je ne boudais pas mon plaisir par dessus son épaule.
A chaque changement de lettre on se tapait un de ces petit en-cas qu'elle garde en réserve pour ses clients en crise d'hypoglycémie: confitures, miel et jus de fruits... mais attention! Que du bio!
A un moment j'ai proposé Gouffre mais c'était trop vertigineux, disproportionné pour un petit Robert.
Comme elle suggérait Gaufre je lui ai dit que je ne serais pas contre à condition d'y ajouter du chocolat râpé; alors elle est allée nous faire des gaufres pendant que j'attaquais la lettre H...
J'ai corné les pages avec les mots Haddock, Hareng, Homard et Huître pour le cas où on aurait eu un petit creux avant d'atteindre la dernière page; ça ne rime pas mais ça ne mange pas de pain.
Elle est revenue avec une pile de gaufres au lard fumé qui aurait nourri un régiment!
“Seulement 391 kilocalories!” a t'elle lancé en me tendant l'assiette et ses lèvres; j'ai tout pris.
C'était bon. On croit que les gaufres au lard c'est gras... c'est une illusion.
Je crois qu'elle était pressée d'arriver à la fin des dico alors pendant qu'elle remettait de l'ordre dans ses petits Robert j'ai filé à la cuisine sous le prétexte d'aller chercher une lichette de vin blanc.
Personnellement je préfère le Vouvray pétillant au Crémant de Loire mais elle n'avait qu'un fût de bière Duchesse de Lorraine comme elle.
Elle est pas duchesse – bien qu'elle pourrait l'être largement – mais elle est lorraine.
Alors on s'est rincé le gosier à la bière en chantant pour ne pas faire mentir le dicton lorrain: “L'alcool est notre ennemi-i-i mais fuir l'ennemi c'est lâ-â-âche”.
Faut dire que les gaufres au lard et l'exploration des petits Robert ça sêche bien les papilles.
Comme on arrivait à la dernière page on a compris que c'était foutu pour la rime alors elle a proposé des synonymes: ogresse, vorace, goulue ou gloutonne... elle les a tous trouvés avant que j'aie eu le temps de terminer l'assiette de gaufres.
Seulement 391 kilocalories... ça ne se refuse pas et puis j'avais la bénédiction d'une spécialiste nutritionniste.
A la fin on s'est partagé ce qui restait: elle m'a pris cent euros et moi j'ai pris trois kilos.

4 février 2017

Goinfre (Walrus)

 

Pour désigner ce genre d'individu en Belgique (et aussi dans le nord et l'est de la France), on emploie également goulafre souvent abrégé en goulaf et même pour certains, par inversion interne, en galouf, la preuve.

Vous avez lu ?

Bon, ben alors, que vous dire de plus ? Il est très bien ce garçon !

Enfin, je suppose que c'est un garçon...

Quoi ? J'utilise un nègre ? Vous avez quelque-chose contre les nègres ?

Racistes, va !

 

28 janvier 2017

Défi #440

MAP a exprimé le désir de se reposer un peu pour se ressourcer.
Je vais donc la remplacer quelque temps à la ponte des sujets de défi.

Je vous propose une série alphabétique.
Mais vous sachant gourmands, je débuterai à la lettre G.

440

Goinfre, vous connaissez ?

Alors...

Racontez-nous !

28 janvier 2017

Ont pondu leur sonnet au(x) sansonnet(s)

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Le défi du samedi
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