28 janvier 2017
La reine déflorée (EnlumériA)
Rubis de sang, sonnez, murmure morte à régner
Dans limbes imparties, du trépas s’impatiente.
Sans détour ni mécompte, honorée parturiente
Cette reine déliquescente, huit pattes écartelées,
S’en trouve apaisée par d’étranges résonances.
Stupéfiée mais ravie par de scabreux cloportes
Experte au déduit mais qu’on dérange de la sorte
Qu’elle s’épuise à mourir en sempiternelles nuisances.
Rapsodies létales d’un chœur d’hypalectryons
Allant jusqu’à ressusciter d’improbables hymens.
Enfantant la genèse de somptueux Phlegmons
D’ors et déjà couronnés d’extase dissociée.
La reine meurt et s’abandonne, splendeur luciférienne,
Dans la clameur de l’aube et par l’abeille déflorée.
Publicité
Commentaires
B
J
V
K
C
J
W
V
J