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Le défi du samedi
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24 décembre 2022

Et toc ! (Walrus)

 
Il ne faudrait pas confondre dodécasyllabe et alexandrin.

Car si tout alexandrin est forcément un dodécasyllabe, tout dodécasyllabe n'est pas nécessairement un alexandrin.

Ce qui distingue l'un de l'autre, et vice-versa, c'est la césure ! (Mais non, pas la censure enfin !)

La distinction peut échapper aux meilleurs (non, je ne parle pas de Marcel, Dieu merci il n'a pas écrit de vers (du moins à ma connaissance (très limitée))).

En classe de poésie lors de nos études secondaires, notre prof de français, celui-là même à un des nombreux enfants duquel nous avions acheté les questions de l'examen en refusant finalement de le payer pour lui apprendre à être honnête, entame une leçon sur l'alexandrin.

Pour ce faire, il inscrit au tableau un vers extrait au hasard de L'Expiation de Victor Hugo.

Waterloo! Waterloo! morne plaine!

Confiant dans sa prodigieuse mémoire, quand le décompte des pieds s'avère boiteux, il s'échine à avoir le bon compte en faisant prononcer séparément les deux o de chacun des Waterloo et le e final du vers aussi muet que chacun des élèves subjugués par le tour de passe-passe.

Maintenant que le compte y est, le petit comique attitré de la classe (devinez qui c'était...) demande d'une voix suave "Et quand on ajoutera le Waterloo que vous avez oublié, on aura un mille-pattes ?".

Je venais de gagner avec brio mes quatre heures de retenue...

Manque de bol supplémentaire pour l'enseignant (mon ennemi intime déclaré), il avait été pêcher dans l'œuvre monumentale du grand auteur français un des rares dodécasyllabes qui n'est pas un alexandrin avec sa césure au neuvième pied (ou une tous les trois pieds avec les points d'exclamation, c'est comme il vous plaira).

Y a des mecs qui n'ont pas de chance !

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17 décembre 2022

Colloque... à terre ? (Walrus)

 
Excusez le titre idiot, je peux pas m'en empêcher !

En réponse à un de mes commentaires sur son blog, l'Adrienne me conseille d'utiliser le lien qu'il contenait pour participer à la consigne de la semaine sans devoir me creuser la cervelle.

Je m'exécute donc : les désirs de l'Adrienne sont des ordres pour moi !

http://presquentrenous.canalblog.com/archives/2012/12/25/25993865.html

Voilà, voilà, un colloque singulier, vous en conviendrez !

Ce qui me permet en prime de m'interroger sur l'association bizarre de ces deux mots : colloque et singulier. Mais bon, je ne suis pas médecin, hein !
... ni monarque ni confesseur comme Edouard.

10 décembre 2022

Bête sujet ! (Walrus)

 
Comme le français de Belgique est ma langue maternelle je suis bien en peine de décider ce qui dans mon verbiage relève du belgicisme, vous pouvez comprendre ça, non ?

Mais ce qu'il y a de bien avec le net, c'est le nombre étonnant de dictionnaires, de références relatives à la langue française qu'on peut y découvrir.
Inconvénient de la chose : choisir la bonne source !

En ce qui concerne le belgicisme, j'en ai trouvé une qui en donne une très intéressante définition. Je vous la "copicolle" :

Belgicisme (n, m) : Mot ou expression qui donne un peu de peps à la langue française qui en a bien besoin!

Quoi ? Où j'ai trouvé ça ?

Je suis comme les journalistes : je ne dévoile pas mes sources.

3 décembre 2022

Dyslexique ? (Walrus)

 
C'est quand j'en ai eu terminé avec l'atropine, sa structure, ses propriétés physiques chimiques et médicales, sa production et tutti chianti comme dit mon caviste préféré, que je me suis aperçu que j'avais mal mémorisé le mot de la semaine en en inversant la deuxième et la troisième syllabes ! Atropopaïque, j'avais cru lire, b....l !

Faut jamais faire confiance à sa mémoire et avant de se lancer dans des navigations hasardeuses autant qu'au long cours sur les vagues du web, vaudrait mieux utiliser un bête copier/coller pour voir de quoi il retourne vraiment avec ces mots à la mords-moi le nœud  que l'énergumène qui sévit sur ce blog a l'audace de nous proposer.

Pourvu qu'il n'ait pas lu par-dessus mon épaule et dégoté dans la foulée "racémique" par exemple. Mais si, vous savez : le mélange part pour part des deux isomères optiques d'un composé ! Comment ? Ah, à vous aussi le cours de chimie pompait l'air ? Rassurez-vous, c'est fréquent : vous venez là pour tout savoir sur les explosifs et on en profite pour vous filer du lévogyre (quand c'est pas du dextro)!

Bien, revenons donc au terme abracadabrantesque du jour !

Vous y croyez, vous, à la panoplie des grigris, amulettes, statues, gravures, (j'omets les pattes de lapin par pure correction politique) censées vous mettre à l'abri des coups du sort?

Quoi ? Ben oui, bien sûr chacun est libre de croire à ce qu'il veut n'est-ce pas...

Donnez-nous quand même votre opinion sur la question, argumentée, comme il se doit.

Allez, au boulot !

Moi j'ai assez donné avec la datura et autres solanacées, je vais pas tout reprendre à zéro !

 

26 novembre 2022

Ne zappez pas celle-ci ! (Walrus)

 
Vous le saviez, vous, que la marque de la première zapette c'était... Zenith !

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Le mot que j'avais failli choisir !

Bah,  ce sera pour la prochaine fois...

 

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19 novembre 2022

Tout schuss (Walrus)

 
On ne  participe pas à des colonies de vacances ou à des mouvements de jeunesse sans que le mot de la semaine n'évoque immédiatement cette chanson :

Bien sûr, la majorité des chanteurs de veillées remplaceront le cheval par la bicyclette pouet pouet.

Personnellement, la version que j'ai connue ne parlait ni de montagne ni d'aucun véhicule, c'était à l'irruption de Coca-Cola sur le marché européen et nous chantions une version abrégée et en anglais à le gloire de la dite boisson (qui, à l'origine, était alcoolisée et à base de cocaïne et de noix de Kola, c'était le bon temps!) :

She will drink a Coca-Cola when she comes
She will drink a Coca-Cola when she comes
She will drink a Coca-Cola, drink a Coca-Cola,
Drink a Coca-Cola when she comes

Singing ‘ay, ay, yippee, yippee ay!’
Singing ‘ay, ay, yippee, yippee ay!’
Singing ‘ay, ay, yippee, ay, ay, yippee!’
‘ay, ay, yippee, yippee ay!’

Et jusque dans les écoles, on menait des campagnes publicitaires où l'on distribuait des Cocas gratuits et de petites lattes rouges graduées en blanc portant le logo de la marque. (La mienne a explosé en plein cours de géo quand j'expliquais à mon voisin en la cintrant la différence du sens de courbure des couches sédimentaires dans un synclinal et un anticlinal).

Mais revenons à nos chansons.

La version originale est d'origine américaine et s'intitule généralement Coming Round The Mountain quand ce n'est pas bêtement Singing ‘ay, ay, yippee. Et c'est là que vous trouverez la justification de mon titre !

Vous constaterez en effet que si les Européens dévalent la montagne tout schuss, les Américains la contournent prudemment adoptant ainsi la traditionnelle prudence des Sioux.

Tout ça pour ça, vous exclamerez-vous...

Non ! J'ai un autre truc à propos de cette chanson, une révélation peut-être : elle serait, à l'origine, une évocation de la deuxième venue du Christ!

Comme je vous le dis !

Enfin, comme on vous le dit ici !

12 novembre 2022

Ah, le français ! (Walrus)

 
Initialement, j'avais choisi "Xiphifolié".

Mais en cherchant son origine, je suis remonté (ce qui est un comble en creusant l'étymologie) jusqu'à xiphos et c'est ce terme que j'ai fini par adopter.

Nez en moins (suite à un malheureux coup de xiphos) en constatant que le mot original obtenu par association du grec ξίφος (épée) et du latin folium (feuille) désignait une plante aux feuilles en forme d'épée, j'ai cherché parmi celles que je connaissais une plante qui présente cette caractéristique.

Et quelle est la première qui me soit venue à l'esprit ? Hein ?

Le splendide glaïeul !

... dont l'étymologie fait appel à gladium, le latin pour glaive!

Et le glaive, c'est quoi ? La copie conforme du xiphos de la phalange grecque par les légions romaines !

Voilà où ça mène d'emprunter à tout le monde !

Quelle merveilleuse langue que la nôtre, n'est-il pas ?

... et je ne vous parle même pas d'ensifolié!

 

Post Scriptum (j'ignore comment on dit en grec) :

En fait de copie conforme de xiphos, j'ai découvert sur une chaîne télé, des séances d'un concours de forgerons amateurs américains qui s'escriment (si j'ose dire) à forger des copies d'armes anciennes à partir de ferrailles diverses. Une occupation pour le moins "virile" !
Mais je suis injuste : dans une des dernières, il y avait une participante !

 

5 novembre 2022

Quoi ? (Walrus)

 
Vous auriez préféré Wollastonite peut-être ?

Excusez-moi, c'est une brutale réminiscence de mon passé de (très vague) cristallographe et de mes aventures de chercheur d'amiante !

Revenons donc au wolfram : il m'est venu à l'esprit parce que quand je dois proposer un mot commençant par W, j'ai une pensée émue pour mes petits camarades rédacteurs d'acrostiches.  Et c'est en pensant à cela que je me suis rappelé que Geneviève, ma directrice bien-aimée, avait utilisé ce mot dans l'espèce d'acrostiche qu'elle avait rédigé sur base de mon nom. Oui, elle n'avait peur de rien !

Comme j'avais trouvé le mot et, qu'en digne chimiste, je savais ce que c'était, je ne me suis même pas inquiété de faire une recherche à son propos sur le net.

J'aurais dû pourtant ! C'est ce dont je me suis aperçu en recevant la participation de Maryline18 : elle y parle du syndrome de Wolfram, une saloperie à taux de prévalence de 1 pour 760.000, tu parles si je la connaissais !

Du coup, je me suis lancé dans une recherche a posteriori et...

J'ai découvert Stephen, le créateur de Mathematica (et autres fantaisies statistico-informatiques)!

Eh bien, je suis content d'être revenu, c'est quelqu'un ce mec...

Dans un de ses exposés, il a une idée plaisante : quand les chercheurs en viennent à échafauder des théories tarabiscotées comme celle des cordes, il se demande si ajouter à la complexité des choses pour tenter d'expliquer l'univers n'est pas une erreur. Après tout, des structures très complexes comme l'espace de Mandelbrodt n'ont à leur base qu'une formule extrêmement simple, alors...

Sacré Wolfram !

 

29 octobre 2022

Pauvre Adamo ! (Walrus)

 
Les mains sur ses hanches, tu parles !

Sur son vertugadin, oui !

 

22 octobre 2022

Et la lumière fut (Walrus)

 
Au temps de mon dur labeur, j'avais un collègue (et néanmoins ami) qui se passionnait pour tous ces phénomènes aussi étranges qu'inexpliqués qui se déroulaient au-dessus de nos têtes. Il s'appelait François et il a fini par s'enrôler dans la SOBEPS. (disparue en 2007 et reprise en partie par la COBEPS).

Personnellement, j'avais tendance à penser que le phénomène, c'était lui. Même si, esprit scientifique oblige, toute observation mérite d'être prise en compte.

Mais un jour, fin des années 80 (ou peut-être même début des années 90), alors que je garais ma voiture dans la rue Hellinckx (où se trouve le bureau de poste de Ganshoren)...

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... quelques points lumineux très brillants sont apparus dans le ciel par-dessus la coupole de la basilique de Koekelberg, se sont déplacés rapidement vers ma gauche, se sont arrêtés un instant, puis sont repartis volle petrol, comme on dit par ici, vers le haut et la droite.

J'en ai pas parlé à Verschtroumpf pour éviter d'éveiller son intérêt fouineur et ses discours sur la chose (quand il était lancé sur un sujet il était bien foutu de vous suivre en argumentant jusque dans les toilettes), mais peine perdue : le lendemain les journaux étaient pleins de témoignages de l'événement : j'étais pas le seul imbécile à l'avoir remarqué !

Conclusion ?

Rien, je n'en ai plus jamais entendu parler après et j'ai rangé la chose dans le carton "Souvenirs étranges".

Faut jamais fouiller les greniers, demandez où ça peut mener à mon neveu Joe !

15 octobre 2022

Bon ! (Walrus)

 
joye m'ayant coupé l'herbe sous les pieds avec son intervention sur les Panzani (une marque française de pâtes italiennes), je ne pourrai pas discourir sur les subtiles différences séparant les torticolis des tortiglioni, tortellini et autres tortelloni.

Je m'en tiendrai donc au sens strict du  terme issu du latin tortus (tordu) et collum (cou). Comme j'ai dit "strict", je n'emprunterai pas non plus l'échappatoire du coup tordu, d'autres y penseront sans doute.

Du coup (si j'ose dire), j'ai la pression comme un vulgaire baromètre de Torricelli (de son prénom Evangelista (étrange prénom pour un mec, mais passons)). Ça m'apprendra à proposer des mots abscons et, accessoirement, à lire les commentaires.

L'ennui, c'est que je n'ai personnellement pas grande expérience du torticolis, tout au plus avoir récemment rehaussé un peu mon oreiller à cause d'une petite gêne dans la nuque et le haut du bras gauche (oui, je dors sur le côté, c'est pas interdit non ?) mais parler de torticolis pour ça serait un brin exagéré si je m'en réfère aux visages grimaçants montrés par les victimes supposées du phénomène sur les photos illustrant les articles relatifs à celui-ci.

Bref, les torticolis, ça ne me concerne guère si bien que finalement, je  m'en  fous!

D'autant qu'en cas d'urgence, Émilie, ma petite-fille, est kinésithérapeute (ouais, je sais , j'aurais pu dire "kiné" comme tout le monde, mais en utilisant le mot entier, j'allonge un peu la sauce, c'est toujours ça de pris !).

8 octobre 2022

Et merde ! (Walrus)

 
Je vous avais pondu un truc que j'en ai encore les sphincters douloureux, mais voilà-t-y pas qu'en mettant en ligne le chef d'œuvre de notre Nana Fafo (inter)nationale (ben oui, nous ne sommes pas tou·te·s françai·se·s), je vois apparaître ma participation en double dans la liste de l'éditeur.

Pour ne pas faire mentir ma réputation de con, je clique immédiatement sur le petit bouton "supprimer" d'une des deux versions et paf, elles disparaissent toutes les deux ! Merci Canalblog, bafouilleur de mes deux ! (Et dire que je traite parfois mon épouse de cliqueuse compulsive)

 Bon, ben, recommençons ! (Bien que je doute fort de pouvoir reconstituer le message originel, par ailleurs pas très original)

* * * * *

Blasphème !

Si je m'en réfère aux étymologistes de service, le vocable incriminé serait une déformation de "sacré nom de Dieu !".

Crévindieu, comme disait Ricet-Barrier, pour du camouflage, c'est du camouflage !

C'est fou cette propension qu'ont les hommes (au sens général d'êtres appartenant à la race humaine, j'ai rien contre les charretières) à contourner le précepte du décalogue dont je donne ici la version extraite de la bible du roi Jacques d'Angleterre : "Thou shalt not take the name of the LORD thy God in vain". C'est la phrase qu'utilisait Monsieur Lewette, notre professeur d'anglais lorsqu'il voulait aborder les formes anciennes des pronoms personnels et autre adjectifs possessifs. L'aurait aussi bien pu utiliser Shakespeare, mais chacun ses choix, hein !

Donc, pour se livrer aux joies indicibles de la transgression, nos ancêtres ont fait appel à des distorsions, des emprunts aux patois, des substitutions de mots (la plus connue étant "bleu" pour "dieu") et la pratique est devenue tradition ce qui fait que de nos jours, la liste des détournements est aussi riche que variée.

Je vais pas vous faire une liste exhaustive (et pour cause : je ne les connais pas tous) mais je vous en cite quelques uns au cas où vous vous retrouveriez dans le besoin d'en user (sait-on jamais?) : crédié, nondiddiou, boudiou, mildiou (pas trop aimé des viticulteurrs), mordious, palsambleu, sacrebleu, morbleu, vindieux...

Dans ma région d'origine, Charleroi donc, on aurait tendance à remplacer "dieu" par "djû" à l'instar de Prunelle, le rédacteur de éditions Dupuis dans les aventures de Gaston, dans son retentissant "Rontudjû!", normal, le siège de ces éditions se trouve à ... Marcinelle.

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Bon, personnellement, je m'en tiens à la version proscrite : "Nom de Dieu !" que je double généralement en intercalant un "de", à l'adresse du chien qui est une chienne, espérant augmenter de la sorte l'efficacité du juron, mais l'animal s'en fout comme de sa première culotte, d'autant qu'il n'en a jamais eue.

Comme tout Belge qui se respecte, je prononce évidemment dieu "djeu", mais je ne sais pas si ça vaut comme détournement...

 

1 octobre 2022

Tout ça n'est pas clair (Walrus)

 
Surtout si les fameuses rouflaquettes sont faites de cheveux foncés...

Après consultation de quelques dictionnaires (merci le web !) les choses restent embrouillées : certains, par exemple, donnent des définitions différentes en fonction du sexe du porteur des dits attributs. Mais une chose est certaine : ce n'est pas là que vous apprendrez à partir de quelle longueur les favoris se transforment en rouflaquettes, jusqu'à quel niveau elles doivent descendre avant que ses cheveux constitutifs se transforment en poils de barbe (comment ça, je vous rase ?), ni si leur extrémité doit obligatoirement amorcer un virage vers la joue.

Bref, il est urgent de décider quel dictionnaire est LA référence pour la langue française !

Comment ? Celui de l'Académie Française ?

Je vous copicolle sa notice "Dire, ne pas dire" relative à ce vocable :

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Et nous voilà bien avancés ! Somme toute, la langue française procède bêtement par on-dit, la plupart du temps pluriels.

J'aurai quand même appris qu'on appelle aussi ces choses favoris, pattes de lapin ou côtelettes. Ce dont je me moque bien puisque dans ma région carolorégienne natale, on appelle ça des "pîds d'gayole". Des pîds ce sont des pieds, même vous pouvez le deviner non ?

Quoi ? Vous ne savez pas non plus ce qu'est une gayole ? C'est une cage (à oiseau), vous ne connaissez pas Julos et sa chanson légèrement merloise (oui, faute de grives on mange des merles, n'est-ce pas) ?

 

24 septembre 2022

Erreur sur la personne (Walrus)

 
Pour pas avoir l'air trop con, une fois que j'ai choisi un mot, je vais quand même vérifier sa définition, des fois que mon imagination galopante me jouerait des tours. Et pour faire bonne mesure, je me penche même sur son étymologie.

Bien m'en a pris cette fois-ci, puisque j'ai appris que l'expression initiale "Quid pro quo" (ceci pour cela) était essentiellement utilisée pour désigner une erreur de médicament lors de son administration. Ce qui nous ramène à une information récente : ce genre d'erreur à mené en Europe à 163000 décès en 2021. On comprend que mon neveu Joe soit méfiant vis-à-vis de la médecine !

Passons ! (Et même, trépassons!)

- - -

Mon ami René et moi travaillions dans les labos d'Arthur, lesquels nous avions baptisés joyeusement "Stalags 12 et 13".

Un jour, nous sommes amenés à œuvrer sur un même problème et je dois effectuer quelques mesures de masses moléculaires. Une fois les résultats obtenus je me rends dans l'autre partie du labo pour les transmettre à mon copain/collègue.

Les yeux rivés sur mes diagrammes, je balance un bon coup de coude dans le flanc d'une silhouette massive à côté de moi en lançant : "Ça va comme ça, Fieu ?"

"Euh... ben... oui...", me répond... la voix d'Arthur !

Je l'avais proprement "estomaqué", dites donc!

 

 

17 septembre 2022

Pantoquoi ? (Walrus)

 
Tout ça, c'est la faute à Clairy, un copine de ma femme à l'atelier de peinture sur soie (dont une des réalisations avait servi d'illustration à un des billets de mon blog), qui en cherchait un de pantographe. Faut dire que dans sa jeunesse, elle a fait "les Beaux-Arts" à Paris.

J'ignore si elle en a finalement trouvé un mais le ver était dans le fruit...

Avec les moyens informatiques d'aujourd'hui, on voit mal pourquoi on utilise encore ce genre d'instrument alors qu'il suffit de photographier le sujet et de régler l'agrandissement nécessaire pour en obtenir l'image aux bonnes dimensions.

Et même s'il n'y avait pas l'informatique, il suffit d'utiliser le principe de l'homothétie : vous prenez un point en dehors de l'objet, vous déterminez le facteur d'agrandissement souhaité et sur les droites partant du point fixe jusqu'à quelques points du sujet, vous reportez cette distance multipliée par le facteur d'agrandissement souhaité et le tour est joué !

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Personnellement néanmoins, les premiers pantographes que j'ai rencontrés surmontaient les "trams verts" de Charleroi (ben oui, je suis né à Montignies-sur-Sambre) et servaient à capter l'électricité fournie par la caténaire.

Je suppose qu'ils étaient dénommés ainsi en raison de leur aspect rappelant celui de l'instrument de dessin.

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Je sais, la photo est en noir et blanc. Bon, ben en voilà une en couleurs, c'est fou ce que vous pouvez être difficiles parfois !

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Ne cliquez pas bêtement sur la petite flèche à droite de la photo pour voir la suivante, elle fait partie du paysage : c'est un des signaux annonçant la présence d'un passage à niveau.

Passons ! Le plus étrange dans tout ça, c'est que mon père travaillait pour la Société de Gaz et Électricité du Hainaut (appartenant au Groupe belge Empain également constructeur et exploitant du métro parisien jusqu'en 1945) et plus précisément dans la station qui fournissait le courant continu alimentant ces trams.

Enfant, je suis souvent passé par la salle des redresseurs à vapeur de mercure ce qui à chaque fois me causait une sorte de vertige dû au champ magnétique intense j'imagine.

C'est fou ce que ça peut évoquer un bête pantographe ! Heureusement qu'il a pas choisi pantomime, on se serait plongés dans l'étymologie et toutes ces choses biscornues !

 

10 septembre 2022

Simple question (Walrus)

 

Quand le mot de la semaine est Œuf, l'amateur d'acrostiche doit-il entamer son œuvre par :

Comment ? On marche sur des œufs ?

Bon, on ne va pas couper les cheveux en quatre, n'a qu'à en faire un de chaque sorte, l'amateur !

3 septembre 2022

Dérapage (Walrus)

 
Eh bien, les gars, ça commence fort !

Un journal lorrain se félicitait en 2020 de la prochaine entrée de ce mot local* (Nareux) au Robert. Dans le même article, il signale que dans la région de Nancy (un coup de notre MAP bienaimée sans doute), on utilise plutôt Néreux. C'est ce que je disais : ça commence fort !

En cherchant le mot dans les dictionnaires dialectaux (mouarf, j'ai failli écrire dialectiques!) de Wallonie, j'ai constaté que dans un de ceux-ci, on l'écrit Nareus.

J'extrais une des "fråzes d’ egzimpe" de cette entrée:

I n' fåt nén esse nareus po mindjî avou des pourceas pareys (il ne faut pas être nareux pour manger avec des cochons pareils)

et une autre d'un autre "dico" consacrée au même sujet :

on bon coshet n’ est nén nareux di s’ batch (un bon cochon n'est pas nareux de son bac)

Passons sur pourceas et coshet, en français aussi on utilise pourceau et cochon, et signalons un détail amusant : nareux étant entré au dictionnaire, le correcteur orthographique de l'éditeur de Canalblog l'accepte et, en bon instit, souligne en rouge ondulant  Nareus. C'est ça toute la beauté de la normalisation.


* Local, local, c'est vite dit! Comme je l'ai signalé en proposant le mot à vos imaginations aussi galopantes que fiévreuses, il est en usage dans tout le nord-est de la France et la partie wallonne de la Belgique

27 août 2022

Les artéas d'prétcheu* (Walrus)

 
Je traduis pour ceux qui n'entraveraient rien aux patois des régions de Charleroi et du Centre : "Les orteils de prédicateur".

Cette expression plaisante désigne dans ces régions les... haricots de Soissons !

Sans doute par dérision pour les Récollets (des Fransiscains réformés, un ordre mendiant portant sandales) très présents à une époque dans la région. D'ailleurs à Charleroi, on trouve encore une rue des Récollets, plus précisément à Montignies-sur-Sambre mon patelin de naissance. C'est d'ailleurs dans un bistrot de cette rue (enseigne : "Les Récollets") qu'avant ma naissance, ma cousine Odette (une des plus belles femmes qu'il m'a été donné de connaître) en vacances chez mes parents rencontrait un succès fou en dansant sur les tables (elle avait trois ans).

Pourquoi je vous parle de ça?

Ben tout simplement parce que, comme vous l'explique Laura, la photo de la semaine a été prise à Soissons.

J'entends d'ici la question suivante...

Pourquoi diable un Belge va-t-il se perdre à Soissons ?

Simple : à l'époque, ma nièce, qui est également la filleule de ma femme, avait épousé un Français et ils étaient partis habiter un bled perdu entre Soissons et Château-Thierry. Comme ils venaient d'avoir un fils, nous sommes allés leur rendre visite et pour  que le cadeau de naissance que nous allions offrir soit vraiment à leur convenance, nous sommes allés l'acheter de concert dans la zone commerciale du premier gros patelin des environs : Soissons, et c'est quand même pas ma faute si, en dehors du fameux vase, les haricots sont les choses les plus célèbres du patelin! CQFD...

Z'êtes contents ? Ça vous la pète**, hein?


* Certains prononcent artcha plutôt qu'artéa.
** Dans certaines régions, haricot se traduit par "pétaud"

20 août 2022

Un truc à chier (Walrus)

 
Et c'est parti pour les noms d'oiseaux !

Le volatile le plus réputé pour le conchiage (voyez le Gargantua de Rabelais qui était "prodigieusement flegmatique des fesses") des façades et autres statues de personnages posant pour l'immortalité (limitée, y a parfois des campagnes de déboulonnage), c'est... le pigeon !

Le spécimen photographié ici n'en est manifestement pas un, les pigeons, c'est comme ça :

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La statue qui nous occupe se trouvant à Edinburgh qui elle-même se situe sur l'estuaire de la Forth (en anglais "Firth of Forth", ils sont fous ces Anglais!) et le Firth of Forth étant renommé pour sa richesse en oiseaux marins, il y a gros à parier (si bien sûr j'avais des sous) que l'animal au vu de son apparence générale appartient à la famille des Laridae et plus précisément à la sous-famille des Larinae. Bref (si j'ose dire) un truc du genre mouette ou goéland.

Ce n'est jamais simple avec ces bestioles de définir leur classification exacte parce que pour une seule espèce, il existe des distinctions de plumage entre les mâles et les femelles, les adultes et les juvéniles et pour certaines espèces plus vicieuses encore, entre le plumage d'été et celui d'hiver.

J'opterai néanmoins pour un goéland parce que c'est la bestiole qu'il me semble reconnaître (et Dieu sait s'il m'en ont volé des sandwiches ces infâmes volatiles) et que j'aime Jonathan Livingstone Seagull chanté par Neil Diamond. Et d'ailleurs dans cette même ville d'Edinburgh, ne trouve-t-on pas également une statue de Livingstone ?

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Si c'est pas une preuve, qu'est-ce qu'il vous faut ?

Comment ?

Oui :  "Vos gueules les mouettes !"


 

13 août 2022

À votre guise ! (Walrus)

 
Vous connaissez sans doute mon attitude dite "du mari soumis" et vous comprendrez donc pourquoi je ne pouvais pas rater cette plaque de fonte insérée dans le sol du Dockx (un centre commercial assez récent à quelques tours de roues de chez moi).

Stop ! Je vous entends d'ici : "Mais qu'est-ce qu'il peut bien aller foutre dans un centre commercial?!"

Ben comme d'habitude : taxi pour ma petite-fille Louise, laquelle avait ressenti un irrépressible besoin d'y faire des courses ultra-urgentes chez Pandora et le comptoir à donuts.

J'ai donc eu tout le loisir d'observer le sol du complexe et c'est là que cette inscription brussello-bruxelloise pour le moins insolite m'a sauté aux yeux.

Oh, il y en a un tas d'autres mais la majorité d'entre elles se rapportent à l'usage du lieu avant sa transformation en temple du commerce indispensable : les ateliers... Godin!

Parfaitement, le Godin de Guise avec son phalanstère. Phalanstère qu'avec mon épouse nous avons visité il y a bien longtemps lorsque nous campcaravanions dans la région de Chimay et explorions le département de l'Aisne (02) limitrophe (j'adore les mots "prout ma chère").

Je me demande encore pourquoi puisqu'à l'emplacement du fameux Dockx, au bord du canal de Willebroek à Laeken où je réside, se trouvaient ces ateliers Godin flanqués aux aussi de leur phalanstère baptisé "familistère" et qui, lui, est d'ailleurs toujours là aujourd'hui.

Tous ces kilomètres pour rien ! Ne cherchez plus le responsable du dérèglement climatique et des vagues de chaleur à répétition : c'est moi !

 

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