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Le défi du samedi
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23 janvier 2021

Signe du destin (Walrus)

 
Mercredi, lorsque je remonte dans la bagnole après la promenade du chien qui est une chienne, la radio diffuse une chanson de Stephan Eicher qui, le temps que je change de station, me bonnit (je sens que je vais me faire des ami·e·s) de sa voix de scie à métaux à lame gauchie et dévoyée* qu'il a eu des hauts et des bas dans l'existence.

Ce fait me remet en mémoire l'introduction que j'ai utilisée pour proposer le mot de la semaine et cette coïncidence me décide à écrire immédiatement ma participation :

Donc, comme je l'ai alors dit, la vie, c'est comme le yoyo : y a des hauts et y a des bas !

Surtout des bas (de contention) !

Car en manipulateur peu convaincant de ce jouet diabolique, je n'ai que rarement réussi à faire remonter le bidule.

Manque de dextérité à moins que mes parents ne se soient fendus que d'un yoyo à mon image : mal foutu et totalement déséquilibré, chi lo sa ?

 

* Vous savez comme tout un chacun que les lames de scies ont une voie. Elle sont avoyées, ce qui consiste à légèrement incliner, par rapport au plan de la lame, une dent d'un côté et la suivante de l'autre. Ceci fait que le trait de scie est plus large que la lame, ce qui permet l'évacuation de la sciure et évite le frottement de la lame sur l'objet à débiter. Donc, si votre scie commence à chanter comme l'ami Eicher, c'est qu'il est temps de lui redonner de la voie. Elle est pas belle, la vie ?

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16 janvier 2021

Restons logiques... (Walrus)

 
Ce n'est pas à une bande d'éminents linguistes tels que vous que je vais apprendre l'étymologie appliquée.

Vous comprendrez donc aisément que :

  • si le néerlandophone pratique la langue néerlandaise
  • le saxophone pratique la langue saxonne
  • et le xylophone la langue de bois

Xylophone est donc un synonyme de politic(h)ien.

Con se le dise !

 

9 janvier 2021

Autopiégé (Walrus)

 
Bon, ben c'est comme toujours : après l'illumination (comme Bouddha sous son Ficus Religiosa), c'est la consternation : que diable vais-je bien pouvoir raconter sur ce célèbre modèle de soutif ?

Qu'il est réputé pour son effet "push up" ?

C'est agaçant cette manie d'employer l'anglais à tout propos et même hors de propos, je vous jure !

Car il y a un mot pour ça en français : "pigeonnant" !

Et qui dit si bien ce qu'il veut dire : devinez un peu qui sera le pigeon dans cette aventure au moment du déballage, hein ?

Bon, voilà, ça c'est fait ! La prochaine fois, je vous parlerai de la vallée de la silicone...

2 janvier 2021

Non mais, j'hallucine ! (Walrus)

 
Comme dans les sujets du Défi du samedi j'ai utilisé Imbroglio, je n'ai pas pu placer Ipomée. De même à cause du Lasso, n'ai-je pu utiliser Liseron. Aussi ai-je fini par me rabattre sur Volubilis, parce que dans la petite fenêtre enchâssée dans le coin supérieur droit de mon écran était apparue cette photo prise le 19 mai 2002 sur les bords de la Ria Formosa.

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Comme chacun sait, volubilis est un adjectif latin signifiant (entre autres) "qui s'enroule" d'où son emploi en français pour désigner ce joli membre de la famille des convolvulacées : l'ipomée pourpre parfois nommée aussi liseron pourpre (ou bleu).

Marrant, j'habite précisément l'avenue des Liserons, artère où la chienne me promène régulièrement, ce qui me permet de vous assurer qu'on n'y voit jamais le moindre liseron.

J'ai quand même repéré un immeuble qui porte ce nom : "Les Liserons", mais c'est le premier de l'avenue... de la Nivéole ! Où, bien entendu, on ne voit jamais non plus cette sorte de perce-neige.

Toutes les rues de mon quartier sont ainsi affublées de noms botaniques sans le moindre lien avec les quelques plantes qu'on peut y apercevoir. L'œuvre sans doute d'un échevin à l'humeur bucolique, ce qui, pour que ça rime, me file des coliques et m'oblige à vous laisser au seuil d'une divagation qui promettait pourtant d'être intéressante (vous aurez lu comme moi que les graines de la sympathique ipomée ont de sérieuses propriétés hallucinogènes).

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26 décembre 2020

Quoi ? (Walrus)

 
Je viens d'apprendre de la plume d'Yvanne que certain·e·s me suspecteraient de choisir les sujets parce que j'aurais déjà une idée derrière la tête.

Je m'insurge violemment contre cette théorie.

Déjà j'ai pas d'idée dans la tête, alors derrière, je vous dis pas !

Rien que d'imaginer que quelqu'un puisse penser cela me file  de l'urticaire !

Allez, salut, j'vais soigner mes  m boutons !

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19 décembre 2020

Une petite chanson ? (Walrus)

 
Remarque préliminaire :

Si trottin rime avec crottin, c'est purement une question d'époque. En transportant leurs paquets, les pauvres filles salissaient leurs bottines dans ceux des attelages.

Mais revenons à  nos moutons  notre chanson :

Comme le signalait avec entrain au tout début de sa glorieuse carrière ma défunte compatriote, y avait pas que des trottins dans les grandes maisons de couture !

 

12 décembre 2020

Mais qu'est devenue ma bagnole ? (Walrus)

 
Il y a quatre ans, j'ai laissé ma voiture à ma petite-fille (depuis, pollution oblige, elle a, elle aussi, remplacé au bout de trois ans cette vaillante turbo-diesel, 250.000 km au compteur, par un machin hybride hérité de sa mère).

J'ai maintenant le modèle équivalent avec motorisation essence, modèle de base, ce qui ne l'empêche pas d'avoir un tas de voyants qui changent de couleur, qui clignotent de temps à autre, des truc qui vous disent à quel moment changer de vitesse, qui vous signalent que vous ne roulez pas "économique", j'en passe et de plus étonnantes.

Le même modèle plus sophistiqué présente encore plus de bidules. Au point que si vous surveillez tout ça, vous n'avez plus le temps de regarder la route.

Toute cette sophistication est bien évidemment électronique.

L'électronique, c'est bien.

C'est bien parce que plus de problème d'humidité dans la tête de Delco empêchant l'allumage.

C'est bien parce qu'elle a permis l'injection directe dans les moteurs à essence d'où moindre consommation, sauf que, comme les bons vieux diesels, ça génère plus de particules (et pas nobiliaires), où est le gain ?

Mais... (car il y a toujours un mais n'est-ce pas)

Tous ces gadgets sont aussi autant d'occasions de pannes, et les pannes électroniques, ça c'est le pied ! (surtout pour les garagistes).

Ah, ça nous change de notre jeunesse où nous pouvions ouvrir le capot et plonger les mains dans le cambouis ! Régler le ralenti, la richesse du mélange, l'avance à l'allumage, (souvent en pure perte mais au moins on avait essayé).

Bref, toute cette sophistication, c'est à vous filer le bourdon, la nostalgie même...

 

5 décembre 2020

Les roupies, c'est des pépettes ? (Walrus)

 
Non, je ne vais pas vous parler d'étourneau : pour bien connue qu'elle soit, l'expression "roupie de sansonnet" n'a rien à voir avec le volatile incriminé comme c'est bien expliqué ici.

Je vous vais parler des Indiens (pas ceux qui roupillent dans des tipis et que, politiquement correct oblige, il n'est plus de bon ton, si j'ose dire, d'appeler "Peaux-rouges").

On pourrait imaginer qu'à l'instar des fakirs, tous les Indiens se vautrent sur de lits à clous*.

fakir

Il n'en est bien sûr rien :

Déjà, une grande partie des Indiens n'ont pas de lit du tout, consultez les statistiques sur les SDF ou assimilés en Inde (elles ne sont pas faciles à trouver, je vous laisse les chercher).

sdf inde

Les autres auraient tendance à utiliser des meubles assez spartiates :

lit inde

Restent quelques exceptions comme...

Les Maharajahs ! Dont , par exemple, celui de Bahawalpur qui, en 1882, avait commandé à la maison Christofle** le lit en argent que voici :

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Eh bien, croyez-moi ou pas, cela n'avait même pas déformé le matelas de roupies sur lequel il roupillait !

Enfin, s'il y roupillait...

 

* Ces amateurs de lits ou sièges cloutés qui avaient étonné mon enfance

fakir tintin

laissent aujourd'hui le monde indifférent depuis que dans des centres de vulgarisation technico-scientifique, chacun peut, comme l'ont fait mes petites-filles, s'allonger sur une couche en bois percée de nombreux petits trous, laquelle couche s'abaisse lentement pour ne laisser reposer l'expérimentateur que sur les aiguilles métalliques découvertes par la descente du bois, et ce, sans le moindre dommage pour sa peau délicate. Simple question de répartition de leur masse corporelle sur des centaines de surfaces restreintes.

 ** Ce lit a donc été réalisé dans ces ateliers qui servent aujourd'hui de cadre à l'émission de la plus parisienne des Bordelaises : "Affaire conclue"

28 novembre 2020

Oups ! (Walrus)

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21 novembre 2020

Corne d'abondance (Walrus)

 
Dans mon pays pas encore confédéré mais déjà con et fédéral, la pléthore est partout :

  • les étrangers (179 nationalités différentes à Bruxelles en 2017)
  • les sans emploi
  • les sans abri
  • les sans avis
  • les convaincus
  • les cons tout court (jeunes et vieux confondus)
  •  les gendarmes  (oups, y en n'a plus)
  • les voleurs (ça y en reste)
  • ...

Mais, grâce à notre régime (politique), là où la pléthore est la plus évidente, c'est chez les ministres !

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14 novembre 2020

Tiens-le toi pour dit, nombriliste ! (Walrus)

 

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7 novembre 2020

Zut alors ! (Walrus)

 

J'ai dû chercher un peu pour retrouver le nom de ces bouquins  donnant, en plus du texte d'une célébration, la mélodie des chants liturgiques associés en notation neumatique (non, j'ai pas dit pneumatique, vous ne manquez pas d'air !), une sorte de missel avec bande son somme toute.

 

Mais je l'ai retrouvé !

Dommage, il aurait fait un bon sujet pour la prochaine occurrence du A !

Vous voulez savoir ?

Y a qu'à demander :
 

Antiphonaire
 

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Comment ça, c'est un vieux truc ?

Détrompez-vous, l'abbaye de Solesmes en a encore édité un en 2009 !

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Alors ?

 

31 octobre 2020

Cool ! (Walrus)

 
Rien à faire cette semaine !

À peine avais-je posté le sujet que mon épouse me montrait cette image sur Fesse de Bouc :

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Pratique, non ?

24 octobre 2020

On creuse, on creuse ! (Walrus)

 

Bon, jusqu'à présent, ni or ni pétrole, mais c'est quand même fou ce qu'on peut  trouver en creusant !

Oui, je sais , je me répète, mais je suis pour la facilité, question de ne pas trop me creuser les méninges.

Donc, creusons !

Nous passerons sur Zorro, parce qu'il n'y a que chez Salvador qu'il est muni d'un lasso, d'ordinaire, il joue plutôt les pères fouettards.

Vous le saviez, vous, que le lasso est une figure de danse du Rock'n roll ? Moi pas ! Et, ce qui me ravit, Wikisaitou non plus ! (même si ça me gonfle de n'avoir jamais entendu parler de ce "langage orienté objet de première génération", fait chier !)

Je dois bien avouer que côté danse (aux temps lointains où je pratiquais encore) j'étais plus valses de Vienne et polka schnell que Rock'n roll et cha cha cha. Quoi, ça vous fait marrer ? Vous dansez la java peut-être ? Vous verrez quand vous aurez mon âge ! C'est que j'ai connu les débuts de Gloria Lasso, moi !

Bon, c'est pas tout ça, on va s'arrêter là, on va pas tourner en boucle, le lasso, à la fin, c'est lassant !

17 octobre 2020

Souvenirs embrumés (Walrus)

Quand on pénètre dans notre appartement, on découvre au bout du couloir d'entrée un rayonnage.

Il contient les quelques bouquins ayant survécu à nos déménagements successifs, essentiellement des ouvrages encyclopédiques, culinaires, touristiques et artistiques.

Parmi ces derniers, datant de cette période où nous courions les musées et les expositions, les catalogues correspondant à nos visites.

Je n'y ai pas retrouvé celui de cette expo présentant une série somptueuse de kimonos et de paravents extraits des collections impériales japonaises.

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Il faut bien dire qu'elle avait été organisée dans les salles du Passage 44 à Bruxelles il y a tellement longtemps que je n'en trouve pas trace sur le Net.

Tellement longtemps aussi qu'à l'époque, nous n'achetions pas encore les catalogues des expos visitées.

Sans doute parce qu'en ces temps-là nous écumions les librairies de la capitale dont nous ramenions déjà à chaque visite des dizaines de bouquins.

Et c'est en visitant ces merveilleux endroits que j'ai découvert la seule édition du Kamasutra qui vaille la peine d'être feuilletée : celle illustrée en 1973 par l'inénarrable Albert :

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Parce que pour le reste, les notices techniques, c'est pourtant un ex Responsable de l'Assurance Qualité qui vous le dit, ça ne remplacera jamais l'exploration personnelle.

10 octobre 2020

Cette fois-ci, c'est pas de ma faute (Walrus)

 
Enfin, pas totalement...

Comme l'autre vendredi j'avais l'air pensif devant mon ordinateur,  mon épouse m'a demandé ce qui me tarabustait.

"Je cherche un mot bien senti qui débute par un j" lui avais-je répondu.

"Jacquemart"* me suggéra-t-elle alors. Et voilà pourquoi, selon la tradition, votre fille est muette et moi non coupable.

Le plus proche représentant connu de moi de ce genre de mécanique (si l'on veut bien oublier le défilé de petits personnages animés de la façade de la Bibilothèque Nationale de Belgique au Mont des Arts dans ma bonne ville) c'est celui accroché à la tour de la collégiale Sainte Gertrude de Nivelles en Brabant Wallon.

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Il s'appelle, comme par hasard, "Jean de Nivelles" (Djan d'Nivèle en jactance locale, souvent réduit à un amical "Djan-Djan").

Et moi, Jean de Nivelles, ça m'évoque immédiatement le sixième couplet de la chanson "Cadet Rousselle" où le chien du dit Jean s'enfuit quand on l'appelle.

Curieux du lien pouvant bien unir les deux personnages (Cadet Rousselle et Jean de Nivelles donc), j'ai décidé, à l'instar de Kate** de creuser un peu la question...

Et vous savez quoi ? On en apprend de belles en creusant !

Ce Jean de Nivelles n'est autre que Jean III de Montmorency déshérité par son père pour avoir refusé de soutenir le roi de France (Louis XI) dans sa lutte contre le duc de Bourgogne (Charles le Téméraire) et qui, suite à cela, avait dû se réfugier dans son fief de Nevele hérité de sa mère.

Nevele, c'est un patelin flamand à l'ouest de Gand. Les Français ont déformé ce nom en Nivelle d'où, par erreur, Jean de Nivelles.

Pour corser les affaires, si l'on imagine bien qu'un seigneur de cette époque avait forcément des chiens et que les paroles de la chanson laissent penser que parmi ceux-ci il y en avait un qui se tirait quand on l'appelait, c'est faux!

Le chien en question, c'est Jean lui-même dont le refus de guerroyer pour Louis XI a fait chanter par les Français "Ce chien de Jean de Nivelle qui s'enfuit quand on l'appelle !"

Je me demande combien d'Aclots (c'est le nom des Nivellois) savent que leur Djan-Djan n'a rien à voir avec leur patelin, eux qui chantent :

vive Djan-Djan, vive Djan-Djan
c’èst l’pus vî ome dè Nivèle
vive Djan-Djan, vive Djan-Djan
c’èst l’pu vî d’nos-abitants

 C'est fou ce qu'on peut se tromper !

 

 

* En réalité, je l'ai appris plus tard, en bonne régente ménagère, elle pensait au style de tissage Jacquard. Pourquoi a-t-elle dit jacqemart ? Peut-être par association avec braquemart, bien que ce genre d'alliance soit plutôt le genre de Vegas que le sien, mais les circonvolutions de l'esprit féminin me sont impénétrables...

** C'est la seule astuce que j'aie trouvée pour introduire dans ce billet Kate à qui j'avais promis mon avis sur le bouquin de John Le Carré qu'elle mentionnait la semaine dernière. C'est la première fois que je lis cet auteur. Son "Retour de Service" est très agréable à lire, plus en tout cas que "Les Furtifs" d'Alain Damasio dont j'avais entendu parler à la radio. Faudra que j'arrête de charger tout et n'importe quoi sur cette liseuse...

3 octobre 2020

Ben en vlà une autre !

 
Voilà qu'il nous propose des trucs en italien maintenant !

Y a pas assez de mots dans notre belle langue française (mouarf ! comme disait Val, notre mère fondatrice) ?

Bon, d'accord, embrouille ne débute pas par "i" et puis, l'embrouille, y en a (des vieux bien sûr) pour qui ça évoque directement Didier...

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Faut bien dire que quand il s'agit de nous plonger dans l'imbroglio, l'embrouille, l'embrouillamini (vous saviez qu'on dit également "brouillamini"?), il est un peu là le pseudo animateur (comme si dégoter un mot stupide par semaine c'était un boulot de dingue).

Encore que dans boulot de dingue, il y a dingue, alors, vu sous cet angle...

Bon c'est pas tout ça, revenons au sujet !

Je suis au regret de devoir vous annoncer que je ne peux rien vous dire d'imbroglio, ici, aux frontières du domaine francophone et par conséquent à la pointe de l'évolution de cette foutue langue, nous disons "sac de nœuds" !


26 septembre 2020

Éh men ! (Walrus)

 
Malgré l'avertissement affiché dans certains trains de mon enfance "è pericoloso sporgersi", je me suis penché sur les origines et significations du mot de la semaine.

Donc, en dehors de l'usage "Proust ma chère" de ce vocable pour désigner le mariage lui-même en plus d'un chant antique destiné à le célébrer, le fameux Hyménée serait également un dieu grec ou romain présidant à cette union.

Si l'on creuse un peu, on s'aperçoit que les représentations de cette divinité varient avec leurs sources.

Ce qui semble néanmoins constant, en plus de son charme célébré par toutes (les sources), c'est qu'il est représenté armé d'une torche ou mieux d'un flambeau, vaut mieux être précis, y a des coupeurs de cheveux en quatre qui rodent par ici.

L'utilisation que fait l'individu de cet accessoire n'est par contre pas clairement établie et donne lieu à de multiples interprétations.

Normal, à l'époque, ils ne connaissaient pas Johnny, mais nous , grâce à lui, nous savons :

Comment ça, quel feu ?

 

19 septembre 2020

Vous prendrez bien une pastille ? (Walrus)

 

Quand je suis entré en humanités (Ne me demandez pas si avant je faisais partie des chimpanzés, vous n'avez pas vu le "s" final ? Humanités, dans mon pays, c'est - ou c'était, les choses changent tellement vite - l'enseignement secondaire général) la liste du matériel à se procurer comportait une boîte de douze pastilles de gouache.

C'est marrant, mes enfants au même niveau utilisaient de la gouache en pots.

Dès le premier cours de dessin, le prof, un certain Monsieur Lenoir, nous a fait enlever de notre boîte toute neuve la pastille de couleur noire en affirmant avec conviction "Je n'aime pas le noir !". Années cinquante, premier cours, première année obligent, il ne s'est pas trouvé le moindre potache pour susurrer "Moi non plus !".

L'horreur du noir n'était pas la seule fixation de l'individu : il voulait nous voir exécuter des à-plats entourés de sertis. Il espérait peut-être faire de nous tous des Rouault (je vous dis pas la gueule de mon premier travail : un nounours, si, si!).

Pour ces fameux sertis, comme nous n'avions plus de noir, nous devions constituer une couleur sombre en mélangeant plusieurs des tons disponibles résiduels de notre boîte. Paraît que ça donnait de la profondeur...

C'est à peu près tout ce dont je me souviens de son enseignement, contrairement à celui de mon instituteur de primaire qui nous avait fait réaliser une vue de la chapelle Notre-Dame de Bon-vouloir à l'aquarelle en nous expliquant bien la perspective, les points de fuite et tout le bazar, un peintre du dimanche sans doute, pas un agrégé en arts plastiques.

12 septembre 2020

Daudet à l'index ! (Walrus)

 
Lorsque le psychopathe qui propose ce jeu nous branche sur un mot, j'aime bien consulter le CNRTL.

Au sein du texte relatif au mot de la semaine, deux passages ont retenu mon attention :

Au fig., péj. Idée, courant d'idées ou institution présenté(e) comme sans fondement ou indigne d'intérêt. Teinté de surréalisme, de freudisme et d'autres fariboles, les notions de refus, de liberté, de révolte et d'absolu se mêlaient curieusement dans sa tête [du commis] et, le verbe haut, il tenait des propos à la fois révolutionnaires et graveleux (Aymé, Confort,1949, p. 117).

Sans pour autant appeler à l'escalade, j'adore quand ce grand obsédé de Zigmund est voué aux Gémonies !

 Fariboler, verbe intrans.Faire des fariboles. Deux des plus ravissantes personnes que l'on puisse imaginer devant lesquelles dansait et faribolait une sorte de nègre bistré (L. Daudet, Qd vivait mon père,1940, p. 122).

Il l'a dit le Léon (oui, c'est le fils d'Alphonse, le titre est ambigu) ! Mieux, il l'a écrit : "nègre" ! Quel scandale ! À l'index Léon ! Va pas nous refaire Tintin au Congo des fois ?

Bon, il a des circonstances atténuantes : ami de jeunesse du Marcel, il est né sous le règne de Léopold II. On ne dira jamais assez l'influence néfaste des Belges sur leurs pauvres voisins français.

Comment, vous n'y croyez pas ? Je surestimerais ? Je faribolerais ?

Bon, prenons un exemple au hasard (enfin, au hasard, c'est juste que mon paternel a travaillé dans une des sociétés du groupe) : vous connaissez Empain ?

Ah, vous pensiez qu'il était Français parce que le rejeton habitait Paris, t t t t t !

Et ne me dites pas "Certes, Métro, c'est trop !"

 

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