Non mais, j'hallucine ! (Walrus)
Comme dans les sujets du Défi du samedi j'ai utilisé Imbroglio, je n'ai pas pu placer Ipomée. De même à cause du Lasso, n'ai-je pu utiliser Liseron. Aussi ai-je fini par me rabattre sur Volubilis, parce que dans la petite fenêtre enchâssée dans le coin supérieur droit de mon écran était apparue cette photo prise le 19 mai 2002 sur les bords de la Ria Formosa.
Comme chacun sait, volubilis est un adjectif latin signifiant (entre autres) "qui s'enroule" d'où son emploi en français pour désigner ce joli membre de la famille des convolvulacées : l'ipomée pourpre parfois nommée aussi liseron pourpre (ou bleu).
Marrant, j'habite précisément l'avenue des Liserons, artère où la chienne me promène régulièrement, ce qui me permet de vous assurer qu'on n'y voit jamais le moindre liseron.
J'ai quand même repéré un immeuble qui porte ce nom : "Les Liserons", mais c'est le premier de l'avenue... de la Nivéole ! Où, bien entendu, on ne voit jamais non plus cette sorte de perce-neige.
Toutes les rues de mon quartier sont ainsi affublées de noms botaniques sans le moindre lien avec les quelques plantes qu'on peut y apercevoir. L'œuvre sans doute d'un échevin à l'humeur bucolique, ce qui, pour que ça rime, me file des coliques et m'oblige à vous laisser au seuil d'une divagation qui promettait pourtant d'être intéressante (vous aurez lu comme moi que les graines de la sympathique ipomée ont de sérieuses propriétés hallucinogènes).