Mais qu'est devenue ma bagnole ? (Walrus)
Il y a quatre ans, j'ai laissé ma voiture à ma petite-fille (depuis, pollution oblige, elle a, elle aussi, remplacé au bout de trois ans cette vaillante turbo-diesel, 250.000 km au compteur, par un machin hybride hérité de sa mère).
J'ai maintenant le modèle équivalent avec motorisation essence, modèle de base, ce qui ne l'empêche pas d'avoir un tas de voyants qui changent de couleur, qui clignotent de temps à autre, des truc qui vous disent à quel moment changer de vitesse, qui vous signalent que vous ne roulez pas "économique", j'en passe et de plus étonnantes.
Le même modèle plus sophistiqué présente encore plus de bidules. Au point que si vous surveillez tout ça, vous n'avez plus le temps de regarder la route.
Toute cette sophistication est bien évidemment électronique.
L'électronique, c'est bien.
C'est bien parce que plus de problème d'humidité dans la tête de Delco empêchant l'allumage.
C'est bien parce qu'elle a permis l'injection directe dans les moteurs à essence d'où moindre consommation, sauf que, comme les bons vieux diesels, ça génère plus de particules (et pas nobiliaires), où est le gain ?
Mais... (car il y a toujours un mais n'est-ce pas)
Tous ces gadgets sont aussi autant d'occasions de pannes, et les pannes électroniques, ça c'est le pied ! (surtout pour les garagistes).
Ah, ça nous change de notre jeunesse où nous pouvions ouvrir le capot et plonger les mains dans le cambouis ! Régler le ralenti, la richesse du mélange, l'avance à l'allumage, (souvent en pure perte mais au moins on avait essayé).
Bref, toute cette sophistication, c'est à vous filer le bourdon, la nostalgie même...