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Le défi du samedi
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21 mai 2011

LORSQUE L'ORDI PARLE (Joye)

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21 mai 2011

Bip Bip (Vegas sur sarthe)


Écrivain, vous vous trouvez bloqué(e) et vous n'avez aucune inspiration.
Tout d'un coup, votre ordinateur commence à vous parler.
Que vous dit-il ?

"BIP"
"Pardon?"
"J'ai dit Bip! B.I.P."
"Et ça signifie quoi?"
"Ca dépend"
"Ca dépend de quoi?"
"Et bien de la situation présente"
"Et quelle est la situation?"
"Tu n'as rien écrit depuis une heure"
"Et alors? Je pourrais m'être absenté, être allé faire une course ou prendre l'air"
"Depuis une heure tu prends l'air... du type qui scrute l'écran comme si la réponse allait miraculeusement te sauter au visage"
"Ah tu m'espionnes?"
"Non, j'attends tes ordres c'est tout, mais c'est calme plat depuis soixante deux minutes, trois secondes et quelques ticks"
"Quelques quoi?"
"Laisse tomber, tu ne peux pas comprendre"
"Oui, ben je voudrais t'y voir moi si tu étais en panne d'idées pour un défi à réaliser avant samedi prochain"
"Voyons: Défi... Provocation, appel à se mesurer, challenge, fait de refuser de se soumettre..."
"N'en rajoute pas! Je sais ce qu'est un défi et j'ai juste besoin de ..."
"Samedi... Sixième ou septième jour de la semaine"
"Arrête, je sens que ça vient!!"
"Prochain... Qui est proche dans le temps ou dans l'espace. Etre humain, considéré dans ses rapports avec autrui."
"Tu m'énerves à la fin, tu vas l'avoir ton Control Alt Suppr"
"BIP"
"Hein??"
"J'ai dit Bip! B.I.P."
"Et ça signifie quoi cette fois-ci?"
"Le clavier est inactif... HiHiHi"

21 mai 2011

Essais pour entrer en contact… (Mamido)

 

 

Hé, y a quelqu’un ???

… Apparemment, il n’y a personne ?

Allez, soyez sympa, si vous êtes là, répondez-moi !

Non, décidemment, il n’y a personne…

… Bon…

 

Alors, comme ça, à vous, il vous parle l’ordinateur…

… C’est bien !... Vous en avez de la chance !...

… Parce qu’à moi, l’ordi, il ne me dit rien…

 

De toute façon, c’est toujours pareil !

Quand j’ai besoin d’aide, personne ne répond.

C’est pas juste, j’peux compter sur personne…

Finalement, je dois toujours me débrouiller toute seule.

 

… Mais pas cette fois, parce que là, j’en ai gros sur la patate.

Je suis vraiment déçue… et découragée… fatiguée… sans idées…

La prochaine fois, peut-être ?...

 

Attendez, j’essaie encore une fois, on ne sait jamais… Des fois que…

 

 Hou_Hou

 

Hou, Hou, y a quelqu’un ???

Répondez !!!

 

Non… Bon… Tant pis…

21 mai 2011

Oubli (Berthoise)

Il y a des choses qui deviennent très compliquées. Des textes que je ne comprends pas, même à la seconde lecture. Des allusions vides de sens pour moi. J'entends les conversations sans plus vraiment les écouter. Je me tais. J'oublie, je me perds dans mes souvenirs. Oh, bien sûr, je connais mon nom, mon adresse, le prénom de mon mari, la date de naissance de mes enfants mais, il y des gens que je ne reconnais pas. On me parle d'anecdotes. On me dit que je les ai vécues. Que j'ai réagi ainsi. C'est crédible. Du reste, je le crois mais je ne me souviens pas. Alors, je hausse les sourcils, mais je ne réponds pas. Est-ce le début de l'appauvrissement de mes neurones ? Vais-je comme l'oncle de Boris Vian pleurer sur la sauce blanche de mon cerveau ?
Je n'ai plus rien à dire, mes mots sont pauvres. Mais écrire. Et bien non. Ne plus écrire. Je croyais que mon ami l'ordinateur m'aiderait. Il parle lui. Il raconte encore et toujours les mêmes histoires. Je feuillette les albums de photos si bien rangés. Il faut bien que quelque chose soit rangé dans cette maison. Je vois des gens sourire, des paysages. Il se dégage de tout cela de la tendresse, de la douceur. Mais c'est un peu impersonnel. Je les trouve beaux, ces gens souriants ; j'aimerais me promener dans ces lieux. On me dit que je les ai côtoyés, que je les ai fréquentés. Tout s'obscurcit. Je regarde comme un documentaire, et découvre à chaque fois de nouveaux visages. Hier encore, pendant ma promenade, on m'a saluée respectueusement. C'est étrange. J'ai hoché la tête. C'est vexant pour les autres de voir qu'on ne les reconnait pas. Ils croient qu'ils ne sont pas importants. Alors, je fais semblant. Mon fils a voulu me faire des fiches dans l'ordi avec les photos, les adresses, les dates et les évènements importants pour chaque personne que je suis appelée à rencontrer. Il m'a dit : "Ne t'en fais pas, si tu ne te souviens pas, l'ordi le fera pour toi. " Il est gentil mon fils, il ressemble de plus en plus à son père. Des fois, je me trompe et l'appelle du prénom de mon mari. Il ne s'énerve jamais. " Mais non, maman, c'est moi Sylvain." Alors oui, il me semble bien que son père avait les yeux plus verts.

21 mai 2011

L’Ordinateur me parle – (EVP)

                  

 

-    Oh !

-         Psst…

-         T’es sourd ou bien ?

-        

C’est moi, HP S221a. Ne fais pas cette tête…Oui, parfaitement ton Ordinateur. Et alors, qu’est-ce que ça a de si incongru que je te parle ? C’est vous qui nous avez rendus communicants non ? Ça fait six ans que je vis avec toi, on se connaît bien maintenant. Bon là, ça fait 15 jours que tu n’écris plus rien, et moi ça m’inquiète, j’ai plus rien à raconter à mes frères HP S221b et c et d. Eux tu parles ! Ils ont jamais rien à dire, b et c travaillent dans une salle des marchés avec des traders et d chez un expert-comptable. Tu vois un peu le topo…Des pages et des pages de Excel…Des colonnes et des colonnes de chiffres, de temps en temps un petit jeu, des messages coquins, un petit film X, bref du basique, du sans vie, du sans esprit pas plus que le père et le fils…Mortel.

Alors moi, quand je communique avec eux, j’ai des tas de choses à raconter : Ton polar là : « Machination » c’était excellent ! Ça nous a tenu en haleine pendant trois mois, on avait fait des paris sur le coupable…C’est moi qui ai gagné bien sûr ! Ton petit essai sur la grégarisation des crickets, intéressant aussi, moins grand public, mais très instructif ! Et le top du top : « Derrière l’écran » ou tu déblatères sur les machines qui prennent doucement le pouvoir…Quelle rigolade !! Qu’est-ce qu’on a pu se gondoler avec ça…Qu’est-ce que t’as pu sortir comme bêtises…Evidemment tout sort de ton petit cerveau, c’est quand même pas mal pour juste un petit humain.

Bon, tu t’y remets là, faudrait voir à se remuer les méninges mon petit bonhomme, moi j’ai toujours été sympa avec toi : Le minimum de bug, surtout quand tu écris, le vérificateur d’orthographe que j’ai largement amélioré – bon pour les accords c’est pas encore ça mais il n’y a aucune logique aussi – Tu me dois bien encore quelques histoires, non ?

-         Quoi ? Tu arrêtes du boire ?

-        

-         Tu n’écriras plus que des trucs pour les enfants ?

-        

-         Où des mauvais poèmes ? Oh tu sais nous on s’en tape ! On n’a pas de jugement de valeur, Proust ou Levy on s’en fout ! C’est toujours mieux que des graphiques !!

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21 mai 2011

Participation de rsylvie

Joliment décoré d’une belle nappe couleur lie de vin brodée à la main, la table occupe le centre de la pièce. Fanny, que l’arrivée du printemps égaie, s’affaire dans la cuisine. Courant d’un placard à l’autre afin d’être prête pour l’arrivée de son amoureux. Et ainsi, lui offrir le plus charmant des festins.

Bon, le décor est posé.

Les acteurs sont en place.

L’histoire prend forme.

L’histoire prend forme….. Prend forme….. Oui, mais 

L’inspiration semble s’absenter…

 « Ding ding dong “ …

Sauvée par le gong !

carillonnent les aiguilles du grand horloge.

JE vais manger !

INTERLUDE

Clili bruit de hette

mumMUMmiam

on repli

sloup, plouf

on referme

TRaduCTion pour les non-avertis

« Cliticlicli »… bruit de fourchette

« mumMUMmiam » … bruit des mandibules

« pli^P .pli^P » …  bruit du papier, du fromage que l’on replie

« sloup, plouf » …  bruit du vin, que l’on boit

« clac ! » …  bruit du couteau, que l’on referme

 

J’ai fini de manger !

Et ainsi, lui offrir le plus charmant des festins.

Charmant des festins…. 

……. Charmant des festins !

-« ha ben c’est sur,

l’estomac plein, on n’a plus du tout la même inspiration

que l’estomac dans les talons » !

S’esclaffe, l’unité centrale de mon tout nouveau PC.

Plus que surprise par le son parfaitement audible qui sort des enceintes,
placées de chaque coté de l’écran. Je reste sans voix
devant mon ordi qui s’anime et prend forme humaine.

-« ben quoi, j’aurais pas mon mot à dire ?» s’époumone-t-il.

-« Mais si, mais si, bien sur, pas de problème.

Faites comme si vous étiez chez vous.

Après tout, vous êtes aussi chez vous, dans mon ordi ! »

-« PST Rsylvie, tu t’entends là ?

T’es entrain de parler avec ton ordinateur.

Et un ordinateur, c’est une machine.

Et une machine, ça ne parle pas.

Tu le sais ça, Rsylvie ? »

-« hé ! La conscience, on a un problème existentiel ? 

Ça lui pose un problème qu’une machine ai la parole ? 

M’étonne pas, dans votre monde, tous ne sont pas logés à la même enseigne.

Y a que les biens pensants qui ont droit à l’expression !

Et bien c’est fini. L’époque est révolue.

 Vous venez de mettre le pied dans l’erre du règne des machines !

Sans bien comprendre ce qui m’arrivait, je me mis à taper

machinalement ce que me dictait la voix

devenue mélodieuse d’un couple d’enceinte …..

….que l’arrivée du printemps égayait.

21 mai 2011

Vox populi vox Dei :quand le verni(s) craque (Joe Krapov)

- Encore des photos de fleurs ? Mais enfin, vous y passez votre vie, au jardin du Thabor, ou quoi ? Et Dieu dans tout ça ? Il n’avance plus ! Vous n’êtes plus inspiré ?

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D’habitude l’ordinateur, de sa voix féminine qui sonne plus hall de gare que Hildegarde von Bingen, ne m’adresse la parole que pour me dire : « La base virale VPS a été mise à jour ».

- Eh bien non, je ne suis pas en panne d’inspiration ! J’ai juste le kiki comprimé par le temps, bousculé par les dates, les travaux à rendre, la mémoire saturée, l’enchevêtrement des habitudes et du goût pour les autres qui me tisse des devoirs chronophages !

- Allongez-vous ! Je suis la dame de l’étang noir. Vous serez mieux allongé sur le divan pour m’en glisser deux mots. Allez, soyons fous, on se tutoie pour que tu puisses tuer ton surmoi. Ouvre le capot et chante : « We all live in a yellow Soumarine ».


- OK ! OK ! Chiche, pois chiche ! Inversion des rôles ! M’allonger ? D’accord ! Cela fait une éternité que je n’ai pas écrit au lit et que je ne me suis pas glissé dans les draps avant même 21 heures !


- Oui mais moi, je fais comment, pour te suivre ?


- Toi, tu restes là, bonhomme-bonne femme ! Tu joues « Tamara Drewe » pour notre visiteuse.


- Mais je l’ai déjà vu ! Et puis… elle a essayé toute la journée mais elle n’a pas réussi à lancer le dévédé.


- C’est à cause de ton autorun qui a été désactivé par l’antivirus.


Je bidouille le truc pour ouvrir le disque dans VLC media player, je laisse les deux femmes de la maison scotchées devant leur écran et j’essaie réellement de fuir la voix intérieure en allant m’étendre dans la chambre.

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Du fond de mon lit, je contemple face à moi le tableau représentant un coin d’Avoise, une commune du Sud de la Sarthe, peint par Constant Guilmault. Je n’ai aucune raison particulière d’envoyer Dieu se promener par là-bas, même si les paysages y sont chouettes. J’ai déjà fort à faire pour relier deux pièces de mon roman-puzzle. Qu’est-ce qui s’est passé à l’hôpital de Nantes ? Comment transformer un diaporama sonore déposé sur Youtube en chapitre de roman sur papier qui se termine par « j’ai retrouvé ma pelle » ? Comment faire tenir ces interrogations-là en 23 lignes qui ne fatiguent pas le lecteur internaute (c’est raté, ici on est déjà à la 24e !)

- Tu m’emmerdes avec tes questions, se plaint l’ordinateur psychanalyste de l’étang noir de mes deux. Normalement, dans ce texte-ci, c’est moi qui devais prendre la parole !

- Ta gueule, machine !


110514_Canon__18Cette fois-ci, c’est Dieu qui a parlé. Il est sur une photo que j’ai posée dans l’ordi. Il se tient derrière la porte de sa maison natale, sise au bout du quai Duguay-Trouin à rennes et son joli monogramme AD en mosaïque orne la porte de fer forgé.

- Maison natale d’Augustin Dieu, mon cul ! » rétorque la Lacanienne pas polie. Il nous a déjà fait le coup dans « Rennes-en-délires » avec la maison natale d’Amaury-Duval, l’oncle d’Isaure Chassériau. Il a aussi prétendu que c’était George Sand !

- George Sand, ça fait GS, ça ne fait pas AD ?

- Aurore Dupin, banane ! Ca pourrait tout aussi bien être Alexandre Dumas, André Darrigade, André Dassary, André Dussolier, Antoine Doinel, Albert Dupontel, Alphonse Daudet, Anabelle Dejour, Anne Debretagne ou Adrienne Durand-Tullou  !

Ca suffit ! J’ai posé mon stylo et mon cahier par terre. Impossible d’écrire dans ces conditions. Je vais prendre un livre et lire. Soit « Les nouvelles brèves de comptoir » de Jean-Marie Gourio, soit « Je suis un être exquis » de Jean Yanne, soit « Ca roule ma poule » de Coluche ou alors « La porte » de Simenon. Oui, tiens, le dernier ! Quand on entend des voix et qu'on voit une freudienne à divan déguisée en femme de chambre se pointer dans son plumard, c’est qu’on est vraiment fatigué : on devrait se méfier et prendre la porte.

Les ordinateurs sont insupportables ! Depuis qu’ils ont accès à Wikipédia, on ne peut plus dire ou écrire de conneries chez nous sans qu’ils se mêlent de nous faire des réflexions ! Ils ont commencé par corriger notre orthographe dans nos traitements de texte et maintenant ils se permettent de critiquer notre boulimie photographique, nos recettes de cuisine littéraire et notre rythme de production ! Mais où va-t-on, mon Dieu, je vous le demande un peu !

- Je n’en sais rien, Joe Krapov ! Mais si tu voulais bien me trouver un ascenseur qui me remmène au Paradis, ça m’arrangerait !

21 mai 2011

Le professeur et ses vieilleries (Jo Centrifuge)

 

Mais comment diable faisaient-ils ?

Le professeur Théophile s'écrasa violemment le front contre le bureau, lequel modifia immédiatement sa structure molléculaire afin d'amortir le choc.

-Je dois y arriver. Je dois écrire un livre, Louise ! Pour la science ! Alors laissez moi me fracasser le crâne, je vous prie.

-Cela ne m'est pas permis, professeur. Tout comme je ne peux concevoir votre goût étrange pour les vieilleries. Quels sont d'ailleurs ces périphériques dont vous m'affublez ?

-Ce sont, très chère Louise, les reproductions d'un clavier et d'un écran. Sachez qu'ils étaient fort usités au temps jadis pour rédiger des livres. Depuis que j'ai lu une de ces petites merveilles, ils me fascinent ! Portables, autonomes énergétiquement, ils mobilisent l'esprit comme jamais une fiction holographique ne saurait le faire. Les anciens étaient d'une telle ingéniosité ! En réaliser un dans les mêmes conditions présente un indiscutable intérêt scientifique. Hélas ! Il semble bien que j'en sois incapable et je suis désolé de vous informer qu'en l'espèce vous ne m'êtes pas d'un grand secours.

-... Que voulez vous dire ?

-Vous avez accès à l'ensemble du réseau universitaire, la somme des connaissances d'une civilisation dix fois millénaire. Alors pourquoi ne pouvez pas me tirer de cette incompréhensible impasse, de cette « page blanche »?

-Vous pourriez commencer par me laisser désactiver l'occultation des baies vitrées. Voilà 24 heures que vous n'avez pas vu la lumière du jour.

-Pas question de me laisser distraire par les vaines trépidations de la cité!

-Bon, alors que diriez-vous si j'arborais une apparence apte à émoustiller votre libido. Idéal pour éveiller votre imagination, non ?

-Louise, vos atours numériques, me laissent de marbre... Vous pouvez réellement faire ça ?

-Et bien plus encore.

-Non, vous ne m'aidez pas là. Me distraire de mon objectif n'est pas une solution. Il me faut une idée ! Une idée !

-Je crois avoir trouvé. Vous pourriez vous imprégner de l'air d'un temps révolu. L'un de vos collègue de la section archéologique vient de propulser une sonde temporelle. C'est un procédé expérimental très prometteur en cours de validation. Il est limité à l'envoi dans le passé d'un petit drône indétectable par les moyens conventionnels et destiné uniquement à l'observation de son environnement immédiat , le risque de provoquer un paradoxe temporel ayant été constamment pris en compte depuis sa conception jusqu'aux protocoles d'utilisation.  Je peux établir une connection à la séance en cours.

-Et bien voilà ! Là vous m'intéressez Louise. Transmettez je vous prie.

 

La pièce se remplit de l'image hollographique d'un intérieur typique du début XXI° au sein duquel un couple de jeunes gens se livraient visiblement à une violente dispute.

 

-Les logs de l'expérience signalent un problème de réception. Le son n'est pas audible je le crains, le procédé reste à parfaire.

-Peu importe Louise, c'est fascinant ! Non mais regardez moi ça ! Nos ancêtres vivaient réellement comme des bêtes. Vous pouvez m'en dire plus ?

-Un instant Professeur, je charge le dossier. Voilà, année 2011, un appartement de banlieue. Pour éviter tout risque les sujets ont été choisis pour leur vie courte et non impactante sur les évènements historiques. Leur biographie est plutôt laconique. Leurs identités ont été retrouvées sur les stèles d'un antique cimetière mis à jour récemment. Il s'agit de Dominique PINTADE et Karine CHOUETTE, quelques minutes avant leur mort par explosion due au gaz. Il subsiste quelques documents relatant l'incident dont le rapport de police et quelques articles de presse évoquant leur décès.

-Les pauvres, ils avaient l'air sympathiques, quoiqu'un peu frustres tout de même. Quelle pouvait bien être la raison de leur différend ? Ah tout cela m'inspire, Louise !

-Vous n'avez peut être pas encore tout vu Professeur.

-Que voulez vous dire ? Ah oui, mais non, vous me déconnecterez avant l'explosion, je n'aime pas  voir souffrir les gens.

-Vous n'y êtes pas, les paramètres de la sonde ne sont pas conformes aux protocoles. Il semble que son dispositif transtemporel dysfonctionne, il est en surcharge.

 

Une lumière éblouissante emplit soudainement la pièce, comme un flash. Rapidement l'image se rétablit, mais dans l'appartement, il ne subsistait nulle trace des ancêtres.

 

-Louise ! que s'est-il passé ? Etait-ce déjà l'explosion de gaz ? Je ne vois pourtant pas de lambeaux de chair sur les murs.

-Professeur je vous en prie !  Il reste encore 30 secondes avant la détonation.

-Mais où sont-ils ? Les voyez-vous ?

-Non. Mais voilà qui devrait satisfaire votre manque d'inspiration : les logs indiquent un possible incident temporel.

-Vous voulez dire que... Ah ce serait fantastique!... Fantastique ! Oui... A présent je pense tenir un premier chapitre.

 

Dans ce qu'on devinait être un grand fracas, une gigantesque boule de feu ravagea soudainement l'appartement, et Louise coupa la transmission, comme convenu.

 

 

 

 

 

21 mai 2011

« Hors sujet tiré par les cheveux »…. Ou « Les mots et l’ordi » (Teb)

  

Lorsque j’étais plus jeune, pour peu que j’aie quelqu’un à qui m’adresser, les mots glissaient sans effort de mon cerveau à la feuille en une leucorrhée de phrases libératrices qui, assemblées agréablement, formaient des textes plutôt pertinents…

Maintenant, le clavier a remplacé le crayon, et l’écran le papier.

Mais j’ai du rater le branchement ;-((. Les mots ne peuvent plus sortir… provoquant dans ma tête un capharnaüm tantôt joyeux, tantôt morose …

À la manière d’Éric et Ramzi « Je ne vois pas d’autre explication… »

Foutue technique ! ;-))

21 mai 2011

Page blanche (Sébarjo)

Depuis quelques temps, lorsque j'allume mon ordinateur, je n'ai plus de caractères irrésistibles, fous et drôles à offrir en cadeau aux pages blanches des Sans nom 1, 2, 3 et plus – OpenOffice.org Writer. Je ne peux que recopier quelques haïkus que j'ai griffonnés par ci par là entre deux arrêts de bus, entre deux virées vélocipédiques, entre deux rêveries de promeneur solitaire.

Mais je ne soumets plus leur candide innocence à une police quelconque, souvent, comme dans nos sociétés, choisie par défaut. Je fuis cet infini immaculé et m'en vais vaguement surfer, de blogs en blogs. Un petit commentaire par ci pour la qualité photographique et l'amusement des bons mots, puis un petit tour par là sur les statistiques de mes écritures qui se disent folles. Quelques visiteurs égarés tout de même... échoués ici comme sur une île déserte après une navigation hasardeuse... Et finalement, retour sur la page planche que je finis par fermer car les mots ne me grisent pas et je ne la noircis plus... Je ne fais que marmonner et je mange certainement des phonèmes qui pourraient faire des merveilles mais qui ne sont alors qu'affreuses goinfreries...

Je divague dans le vague et les vagues qui m'emmènent loin de mon écran quand, soudainement, mon ordinateur se met à me parler...! Voilà qui est bien étrange ! J'entends de sa paire de baffles sortir ces mots : You talkin' to me ? You talkin' to me ?!!!

Je luis réponds d'arrêter de suivre le festival de Cannes ! C'est vrai quoi ? Qu'il me conduise où il veut mais je ne veux pas de ce taxi las, de ce taxiphone qui me fait perdre le fil ! Il se moque de moi parce que je ne dis rien, parce que je n'écris plus rien ???

Du cou(p), je n'ai plus de tête du tout ! Aussi, je décide de faire un petit casse-briques pour me défouler et zapper cet intrus inopportun et opportuniste.

Niveau 12. En moins de dix minutes... Les choses se compliquent. Je m'agite un peu plus et alors que je m'excite sur la souris de mon ordi, je l'entends à nouveau me parler, plutôt menaçant :

You fuck my wife ? You fuck my wife ???

C'est alors que j'ai un doute... Je ne sais plus s'il suit le festival de Cannes ou le festival de Strauss-Kahn...

Non mais alors, si lui aussi s'en mêle et s'emmêle, où allons-nous !

Il fait beau, il y a un grand soleil. Je suis sorti en plantant mon ordi sur son bureau.
Ouf... Je me sens libre soudain...  sans palmes ni caution !

21 mai 2011

Il m'a dit ça, mais j'ai rien pigé... Ôo (Droufn)

 

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21 mai 2011

Participation de 32Octobre

 

L’ordi

Ctrl Alt Suppr

Moi

Comment ?

L’ordi

Je te répète : Ctrl Alt Suppr

Moi

Mais cela ne fait rien.

Tiens ! regarde ! au lieu de t’énerver. D’ailleurs, c’est toi qui a tout bloqué.

Je travaillais tranquillement et tout à coup, Monsieur se repose.

Regarde ! je tape le C, puis le T, puis le R puis le L

L’ordi

Mais ce n’est pas possible. Je te parle de touches pas de lettres. Les trois touches Ctrl Alt Suppr ensemble. Tu n’as même pas les bases.

Moi

Les bases de quoi ? Empêcheur de travailler. Je suis tranquillement en train d’écrire mon texte pour les Impromptus et tout d’un coup… plus rien... Je voulais juste écrire… écoute-moi au lieu de clignoter… donc je voulais écrire qu’un ordinateur qui parle, c’est impossible. Et c’est au moment de taper le mot impossible que tout s’est bloqué.

 

L’ordi

Normal. Je ‘n’allais pas te laisser écrire cette erreur monumentale. Je te parle. Tu m’entends…

Moi

Ce n’est pas toi qui parles. C’est moi qui suis ventriloque. Un moyen pour t’amadouer. Et plus facile de faire les demandes et les réponses. Je mets en mots tes incartades. Cela me permet de mieux réfléchir.

L’ordi

Je n’ai jamais entendu autant de sottises. Je parle, je te parle, je suis ton ordinateur. Je suis vivant et non une simple boîte.

Alors tu le fais le Ctrl Alt Suppr, que mes neurones se remettent en place.

Moi

Il n’y a pas de touche Suppr.

L’ordi

Évidemment, quand on n’achète pas français. Cherche ma touche Del, comme Delete.

Moi

Une heure que tu m’empêches d’écrire le mot « impossible ».

Si je te promets que j’écris « possible », tu redémarres bien gentiment au lieu de clignoter et de tout bloquer.

L’ordi

Aucune confiance en toi. Remets ma mémoire en ordre, s'il te plaît.

Moi

et le mot magique… comme cela, je saurais si tu es vraiment intelligent.

L’ordi

Arrête tes balivernes. Appuie en même temps sur les trois touches que mon cerveau arrête de bouillonner…

 

L’ordi aura le dernier mot.

J’appuyais sur les trois touches en même temps.

Et quelques instants plus tard, tout repartait.

Mais toujours i….m…..p…o…s…..s...i…b…l…e……..

D’écrire le mot……. que je viens d’avoir tant de mal à écrire.

21 mai 2011

Défi 150 (Célestine)

Mon ordinateur vient de m'apostropher:
-he,Célestine, tu as vu? Tu as raté le défi de la semaine!
-Ben, tant pis, petit ordinateur...Je ferai mieux la semaine prochaine!
Je n'ai vraiment pas eu le temps !
-Tu veux dire que tu es vraiment la reine des idiotes, Célestine! C'était pourtant un défi facile!
-Non mais dis donc, sois poli!

21 mai 2011

Défi 150 (Venise)

Venise150

Alors que dehors le vent fouettait les fenêtres, enveloppées dans mon peignoir de bain
Je ne compris pas tout de suite cette panne de l’écriture.
La vraie couleur de mon encre n’était pas bleue, mais invisible à l »œil nu.
Rien n’écrivait en moi !!
Maintenant dit soudain une voix : elle a besoin de moi !!
Pour faire quelque chose que j’ignore
Mais tu sais reprit la voix je souhaite te servir enfin à quelque chose !!
Je sursautai sur ma chaise allons  reprit  la voix
Il fallait se rendre à l’évidence cette voix  sortait de mon ordinateur
Je ne comprenais pas ce qu’il était entrain d’arriver, dehors le vent détachait le blanc de la mer et le rependait sur la terre ;
Tu as faim me demanda l’ordinateur
Car j’ai remarqué  que tu accompagnes  l’écriture de biscuits ?
Comment ça dis je étonnée en mesurant que cet appareil entendait mes pensée sur les nuages.
Bon je me mets un chiffon sur la bouche et je t’écoute !
Qu’as-tu à dire au défi samedi ?
La conséquence ridicule d’avoir un ordinateur qui vous parle c’est de ne plus pouvoir s’en passer
Même quand je me bouche les oreilles je l’entends 
Mon ordinateur encaissait  les coups sans pleurer, quelque fois il rajoutait  à mon écriture un déclic nerveux qui m’incitait à poursuivre.
Il tremblait souvent dans son inutile héroïsme à corriger mes fautes.
Ce soir me dit il faut m’excuser je dois m’absenter !
Comment je ne peux plus écrire sans toi je sais dit il tu n’es qu’un médiocre écrivain
Mais il te faut savoir que le talent arrive à l’improviste
On ne l’attend pas et on ne sait pas l’expliquer, un jour ton écriture produira quelque chose chez les autres
Une sensation de vide me traversa le corps et réclamait le sommeil
Quand je me suis réveillée  ce texte était là sur mon écran sans que j’y sois pour quelque chose.
Une dernière phrase avait retenue mon attention :’ je suis le même ordinateur que tous les autres
C’est toi qui as changée et tu ne t’en rends pas compte.
C’est la photo sur l’écran que j’ai encore du mal à identifier !!!!

 ?

 

21 mai 2011

Drôle de conversation (MAP)

Et c’est alors que ……………………………….

 

Et c’est alors que ………………………………………………..

 

-         C’est  alors que quoi ?

-         Mais … qui a parlé ?

-         C’est moi !

Régis regarda autour de lui mais il n’y avait personne !

-         Alors ????

-         Mais enfin qui me parle ?

-         C’est moi !  Ton ordinateur !

-         Oh, je deviens fou !

L’écrivain se leva d’un bond, tandis que l’écran de son ordinateur se mit à clignoter et afficha ce texte : « Non, tu n’es pas fou ! »

Régis, retomba assis sur son siège et but d’un trait le restant de sa tasse de café sans même s’apercevoir qu’il était froid.

-         Alors ça va mieux ?

-         Mais, enfin, je ne comprends pas !

-         C’est parce qu’il n’y a rien à comprendre ! Ça fait un moment que je te vois en train de te torturer les méninges pour trouver la suite de ton roman ! Je te propose de t’aider !

-         Ah, bon ! Tu pourrais faire ça ? Et ….

Régis s’arrêta  se trouvant tout à fait ridicule de parler à son ordinateur !

L’ordinateur poursuivit :

-         Pourquoi pas, depuis le temps que nous travaillons ensemble ! Je commence à connaître ton style, crois-moi ! Tu vois, là où tu t’es arrêté, il serait temps de faire entrer en jeu le personnage de cette jeune chanteuse américaine que ton héros a rencontrée dans le train. Relis ton quatrième chapître … Elle voulait à tout prix retrouver son frère jumeau ! Il y a là  matière à rebondissements, non  !!!

-         Tu as tout à fait raison !

L’écrivain ne s’étonnait déjà plus de l’étrange situation dans laquelle il se trouvait !  Il se mit immédiatement à l’œuvre faisant cliqueter joyeusement les touches de son  clavier.

Le temps passait, il écrivait. Il écrivait, le temps passait.  Le temps passait …

………………………………………………………………………………………..

-         Et moiiiiiiiiii !!!!!

-         Comment ça « Et moi !!! » Tu voulais que j’écrive, j’écris !!!

-         Mais je n’ai rien dit –répondit l’ordinateur !-

-         Allons bon ! Voilà que ça recommence !!! Qui me parle maintenant bon sang !!!

-         Ben, c’est moi –répondit une petite voix qui sortait de l’imprimante –

Je m’ennuie en attendant que tu aies terminé ton histoire ! Mes feuilles sont prêtes, toute propres, toutes blanches !!!

Quand est-ce que tu imprimes ??? 

  Alors__a_vient

21 mai 2011

« MON ORDI me parle » (KatyL)

katy1501
katy1502

katy1503

19 mai 2011

Message - Message - Message

Au nom de nos amis du Défi du Samedi,

 -sur une proposition de KatyL-

j'ai l'honneur d'attribuer la Médaille du

Grand Prix du Botter en Touche

à WALRUS !

Avec nos chaleureuses félicitations

pour ce prix si bien mérité !

m_daille_en_chocolat

 

14 mai 2011

Défi #150

Écrivain, vous vous trouvez bloqué(e) et vous n'avez aucune inspiration.

Tout d'un coup, votre ordinateur

commence à vous parler.

 Que vous dit-il ?
 informatique

Adressez vos découvertes à

samedidefi@hotmail.fr

14 mai 2011

Fragile - Fragile - Fragile-

Nous ont confié leur Fragilité :

oeuf_nid__k4089581

 Venise ; Captaine Lili ; Célestine ; MAP ; Droufn ; KatyL ; Lorraine ; Pivoine ; Mamido ; Teb ; Walrus ; Brigou ; Sol-eille ; Sebarjo ; Joye ; tiniak ; Jo Centrifuge ; Adrienne ; Joe Krapov ; 32Octobre ;

14 mai 2011

F comme… (Captaine Lili)

Faille

Rature

Apreté

Glissade

Inertie

Larme

Incertitude

Tremblement

Et me voici funambule

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Le défi du samedi
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