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Le défi du samedi

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9 décembre 2023

Vous avez dit "Siphon" ? (Walrus)

 
Un mot bizarre, hein ?

(Je l'ai proposé par vengeance suite à un événement récent.)

... bizarre mais riche de contenu : y en a des sortes de siphons !

Quant aux choses qu'on peut siphonner... Depuis les réservoirs de bagnoles (attention à l'amorçage : même sans plomb, l'essence c'est dégueulasse !) jusqu'aux comptes en banque (là, c'est mieux : l'argent n'a pas d'odeur, particulièrement l'électronique).

Mais revenons à la variété des siphons :

  • Commençons par celui des vidangeurs de réservoirs. Le plus simple est d'utiliser un bête tuyau souple mais il y a comme je l'ai dit (ça c'est pour allonger la sauce) le problème de l'amorçage. Les pros utiliseront donc préférentiellement un système avec poire (ou soufflet) d'amorçage (on en trouve même munis d'une petite pompe électrique) :

    Essence

  • Il y a ceux de laboratoire. Quasiment identiques aux précédents, sauf que c'est plus cher parce que c'est du matériel scientifique (comme disait ma boss chérie : "Pour les labos, une plaque avec un boulon, t'en as tout de suite pour cent euros !"). Ceux que j'ai connus étaient en verre, c'est vous dire si je suis vieux ! :

    labo

  • Il y a ce siphon que nous avons tous chez nous en au moins un exemplaire (sauf les utilisateurs de toilettes sèches) :

    wc

  • Il y a les siphons des tuyauteries de cuisine, par exemple :

    tuyau2
    Je vous montre celui qui est à l'origine du billet cité plus haut, que vous compreniez mieux mon enthousiasme :

    Le mien

  • Il y a les siphons à eau de Seltz (même si aujourd'hui on n'importe plus d'eau de Selz, on les met plutôt sous pression de CO2) :

    7972(Oui, vous l'avez déjà vu quelque part...)

  • Il y a ceux des pâtissiers (ou cuistots) qui, comme c'est drôle, sont chargés au gaz hilarant (les siphons, pas les pâtissiers, encore que, sur un mâle entendu...) :

    hilarant

  • Sur le même principe que ceux des cuvettes de WC, mais à une échelle un brin supérieure, il y a ceux qu'empruntent certaines rivières pour passer sous certains canaux, je vous montre l'exemple de la Wanze, un ruisseau du patelin de mon adolescence (Ville-sur-Haine) affluent de la Haine qui franchit ainsi deux canaux à la queue-leu-leu : l'ancien et le nouveau canal du Centre (cliquez sur l'image pour mieux voir). Si vous faites de la spéléo vous avez peut-être dû en franchir de similaires, mais naturels :

    Wanze

  • J'ai tenu le meilleur pour la fin : vous vous rappelez mon mollusque favori ? Je vous recolle l'illustration, cherchez bien :

w7911

Quoi ?

Complètement siphonné ?

Moi ?!

Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?

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9 décembre 2023

L'Aristo-chatte, plan drague plan-plan qui tombe à pla(n)t P (Nana Fafo)

Actu.

cochon au crochet_acte manque


à GrosGroin, cette nuit, la batterie de l'ordi de Nana Fafo
s'est fait siphonnée par le temps qui passe !
Et là, c'est le drame !
Le non enregistrement automatique a abouti à une conséquence prévisible...
plus rien, que dalle, nada, du texte de départ !!!
Si ça, ce n'est pas une tornade qui s'est abattue par l'exemple !
Le tourbillon de l'aspiration énergétique a dévasté l'inspiration primaire
que ce 797 défi du samedi avait générée.

Acte manqué ! Absolument !
Cas cela ne tienne ! Saissant l'opportunité de se réécrire
Ronchonchon va pratiquer du CTRL S "à toutes les sauces sur le tapis"
comme dirait Guenièvre.

aristochat au crochet et ronchondhon



Donc, ce matin, inspiré par la remarque pertinente de Kate
sur son avenir co(u)pulatoire,
Ronchonchon a décidé de faire une macro analyse de sa vie.
En Gros, il phylle un mauvais coton avec toutes ces conquêtes sinueuses.
On peut dire qu'il se noit dans un verre d'eau à force d'essayer
de joindre son petit tuyau tout rose
à la caverneuse canalisation d'une petite cochonne.
La vie n'est pas qu'une question d'emboîtement.

aristochat au crochet Hortense fume la pipe


Actuellement, c'est Hortense,
l'Hollandaise fumeuse de pipe qui l'obnubile jour et nuit.
Hortense est une jolie petite chatte, un peu aristo sur les bords
qui louche, aux cheveux verts pour l'histoire.
Si elle continue sa vie de célibataire endurcie
(telle la Zélie d'Yvanne avec son Kiki)
elle va vite s'effeuiller.

cochon au crochet et aristochat au crochet


Ronchonchon, âme de sauveur à ses heures,
aimerait lui faire connaître la mécanique des fluides.
Après plusieurs approches infructueuses,
Ronchonchon est allé voir l'Abbé souris à con-fesses
pour lui expliquer comment à force d'être sous pression,
bientôt sa crème fouettée sortirait instantanément,
et ça ne serait pas pour mettre la cerise sur le gâteau de Tokyo.

Il y a de quoi devenir six faux nez a suggéré Joé Akrapovic
ou avoir du groin lui répondrait Nana Fafo.
L'abbé Souris dans sa grande sagesse, a confié à Ronchonchon
qu'il a ouie dire nécessaire de garder à l'oeil
ce que l'on souhaite toucher du bout des doigts
car c'est du bout de la langue
qu'il goutera aux plaisirs de la vie, comme Walrus.

Fort de ces conseils avisés, Ronchonchon a eu le nez creux
il a décloisonné ses fonctionnements habituels
pour aspirer à une histoire pleine de sens.
Aujourd'hui il évite les cou(des) tordus
et tend les bras vers l'autre.

aristrochat au crochet et cochon au crochet rose

Belle lecture créative.

une petite vidéo pour le fun !

 

9 décembre 2023

Siphonné Tryphon ??? (Lecrilibriste)


Ainsi font les typhons
Qui arrivent en orphéon
Trompettes et balafons
Cymbales et percussions
Pour faire entendre à Tryphon
Que ce n’est pas lui, Tryphon
Que l’on recherche
Mais le principe du siphon
Sur des moules en observation
Qui rejettent par un siphon
Les déchets de leur nutrition

Mais regardez-le s’exciter
On le croit un peu siphonné
Non !  c’est un chercheur, un vrai
Toujours plongé dans ses idées
Le principe, il va le trouver
Juste le temps d’élucider
Que Tryphon n’est pas siphon
Que siphon n’est pas Tryphon
Et siphon n’est pas Typhon

Dans sa tornade cérébrée
Entre siphon, Typhon et Tryphon
« Bon sang mais c’est bien sûr »
Il a trouvé !

9 décembre 2023

en anglais, c'est de la bombe (joye)

phons

9 décembre 2023

laudanum est - tiniak

laudanum est - tiniak

 

Le mal m’est nécessaire et le bien superflu
Doux oxymore… Âpre est l’orage et la mer, don !

Au gré de la jetée, s’abreuvent des garçons
lâches du pantalon et le front rabattu
au prix de la criée que savent des ventrus
les ligues de vertu susurrant au perron
rehaussé de limon, leurs injonctions notoires

Un défilé de toile aux manches repassées
surplombe une marée de songes laborieux
rengorgeant les abois d’un cœur sombre et fiévreux
s’allant, à qui mieux-mieux, sacrifier au métier
la navette érodée d’impalpables espoirs

Douceâtre mélodie monnayant son tempo
contre un divin écot promis à la curée
la mièvre litanie égrène la journée
vers l’éternel rejet de fronts horizontaux
ployant sous le fardeau d’ébènes reposoirs
Avancé prudemment sur le tendre vélin
que recouvre un naissain de coquilles pataudes
un verbe se répand, hésite et puis patauge
soudain pris en maraude, une main au pétrin
une autre à sa ribaude et l’œil à l’écran noir

Ne m’épuise plus rien, ma pensée maladive !

Un jour viendra peut-être où Sisyphe au rocher
enverra balader vers de berges nouvelles
un fleuve saoulé d’Êtres, de barges de missels
d’estampes, de pastels, l’armada éprouvée…
pour une ritournelle et sa rampe d’ivoire

Mange-moi, puits sans fond, sans affres, sans manière
comme l’humble fougère avale un papillon
une soif alanguie, un soupir sans giron…?
Quel qu’en soit le siphon, elle attend, la vipère
à la langue bifide auprès de l’entonnoir

Est-ce que j’aie raison de ramer où l’âme erre ?

ti

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9 décembre 2023

Cons-tines ? (Joe Krapov)

Ainsi fond fond fond
La banquise, étrange course
Ainsi fond fond fond
La banquise sous la Grande ourse

DDS 797 banquise

***

Ainsi Fonds Fonds Fonds
Plonk et Replonk à La-Chaux-de
Ainsi Fonds Fonds Fonds
Trois p'tits Suisses à La-Chaux-d’Fonds

DDS 797 plonkreplonk

***

Un siphon phon phon
Et les vases communiquent
Un siphon phon phon
Les défiant·e·s sont sous pression

DDS 797 siphon

***

Ainsi font font font
Les fouilles spéléologiques
Ainsi font font font
Trois p’tits tours et puits sans fond

DDS 797 spéléo

***

Ainsi font font font
Smetana, Beethoven et Tryphon
Ainsi font font font
Trois p’tits sourds chez Amplifon !

DDS 797 tournesol

***

Ainsi fond fond fond
La petite savonnette
Ainsi fond fond fond
Trois p’tits tours et glisse dans l’fond

DDS 797 savonnette

***

Ah sifflons sifflons
Les petites chansonnettes
Ah sifflons sifflons
L’air des Trois petits cochons

DDS 797 ronchonchon 2

***

Ah sniffons, sniffons
Les petits parfums honnêtes !
Ah sniffons, sniffons
L’odeur des roses en boutons !

DDS 797 2023-05-26 Nikon 41

***

1, 2, 3 Salle des coffres, en bas,
4, 5, 6 Chalumeau et tournevis
7, 8, 9 C’est ouvert ! Quel effet bœuf !
10, 11, 12 Siphonné le flouze !
13, 14, 15, 16 Empochée, la braise !
17, 18, 19, 20 A nous des jours très divins !

DDS 797 coffre-fort

9 décembre 2023

"Selsifon" ! (Kate)

"Selsifon" !

Baignée dès mon enfance par les sketchs de Fernand Raynaud (et beaucoup plus tard par ceux de Coluche), je riais en famille sans bien comprendre le fameux : "Allô tonton, pourquoi tu tousses ?"... J'avais mieux compris le sketch du garçon de café et si les énervants "avec deux croissants" : on me l'avait sûrement expliqué. Quant au "Qui c'est ?", lancé par les uns, en famille, entre amis, la réponse attendue et réjouissante était, bien sûr : "C'est l'plombier !", sketch plus complexe qu'il n'en a l'air !

Tout ça avec l'accent de chez nous, évidemment, enfin, de nos amis, nos proches (puisque mes parents étaient bien les seuls à penser qu'ils ne l'avaient pas, eux, cet accent ridicule, régional) ! Oui, Fernand Raynaud nous faisait rire par sa seule présence en noir et blanc ou sa voix inimitable à la radio !

Comme beaucoup de papas, mon père bricolait et faisait des petites réparations et, bien sûr, je lui donnais un coup de main, enfin, je lui apportais plutôt une présence enfantine qui pouvait lui passer le tournevis : "Non, pas celui-là, le cruci !" Donc, c'était pas le rouge, c'était le bleu... Je pouvais même avoir la lourde charge d'aller couper le compteur, en ayant grand soin d'allumer une lampe au préalable, et même, j'en allumais plusieurs pour être sûre (ce que d'ailleurs je fais encore, c'est plus sûr !)...

Notre mère lavait nos cheveux de "petites filles de Français moyens" dans le lavabo ce qui faisait que régulièrement on disait :

- Papa, le lavabo marche plus !

- Vous n'avez rien tombé dedans, au moins ?

- Non...

- Vous êtes sûres ?

- Non, non...

- Bon, on va voir ça.

Et la boîte à outils qui se dépliait comme un accordéon, et à quatre pattes sous le lavabo, et de réclamer : "Cuvette, serpillère", et moi de courir avec et d'entendre :

- "Selsifon" !

- Je t'aide ?

- Non, "selsifon" !

Et moi, rassurée, on n'aura pas à appeler le plombier, papa va réparer, papa répare tout !

Je vais pouvoir continuer à chanter "Les rois mages" de Sheila (*) par coeur et avec "selsifon" j'ai compris que ça ne serait pas trop cher et qu'on pourrait bientôt se laver les cheveux et se peigner...

Oui, "selsifon", formule magique comme plus tard, "le poumon, vous dis-je", réplique assénée au Malade Imaginaire de Molière (acte III, scène 10)...

Oui, les plombiers, on s'en méfiait et après Fernand Raynaud, Pierre Perret nous mettait bien en garde de toutes leurs dérives !

0 2

Bon, maintenant, j'ai un peu de matériel mais je suis restée au niveau d'"aide" en matière de bricolage : c'est pas trop mon rayon !

 (*) Originaire d'Auvergne, elle aussi...

 

2 décembre 2023

Défi #797



Vous connaissez la chanson :
Ainsi font, font, font

 
Siphon

 

7972

 

2 décembre 2023

Se sont jetés à l'eau

2 décembre 2023

Participation de TOKYO

 

Mon hypersensibilité détectait à des kilomètres l’odeur des cookies au chocolat.

Même carbonisés, je pouvais dans un quartier désolé repérer ces mines de charbon.

J’avais une capacite d’attention hors norme mais je ne savais pas comment exploiter ce don.

 Dans mon cv en recherche d’un job je stipulais en gros caractère cette compétence divine jusqu’à ce qu’un jour enfin je décrochais un entretien.

Il a posé sa main sur la mienne il avait un tatouage ésotérique autour du poignet. Très lentement, l’air de rien frauduleusement pour ainsi dire je replace ma main à côté de la sienne.

Votre capteur infrarouge nous intéresse mademoiselle. Vous êtes à vous seule la radiesthésiste que nous cherchons.

Vous avez sans doute un super cerveau qui ne demande qu’à explorer d’autres odorats ; celui de l’argent par exemple !!

Mais l’argent n’a pas d’odeur dis-je en sursautant.

 Sauf pour vous dit-il en souriant. Ils m’ont immergée trois jours dans un coffre-fort. J’ai infusé au milieu de liasse de billets.

 

Une petite maligne comme moi avait enfin trouve le moyen de mettre la main sur des miettes du grand gâteau.

v

2 décembre 2023

Je l'avais au bout des doigts (Walrus)

 
... ou alors, sur le bout de la langue : allez savoir où peuvent se loger les sensations !

Quoi ?

Le mot "Rhabdomancie" !  Avouez que ça a encore plus de gueule que le sujet de la semaine !

Mon dictionnaire favori (voir ici) le cite comme  synonyme de radiesthésie. Je suis déçu car si radiesthésie désigne la faculté qu'aurait notre corps de détecter les ondes émises par certains matériaux sans spécifier l'usage qu'on en fait, la rhabdomancie est plus réductrice puisqu'elle définit par son préfixe l'instrument (une baguette) et par son suffixe le but de son utilisation (la divination), ceci par comparaison pour notre mot du jour avec le radical "radi" (radiation) et le suffixe "esthésie" (sensation) (oui, exactement comme pour anesthésie : sans sensation. On peut sortir de ces parenthèses maintenant ? Merci!).

Oui, je suis déçu ! Je vais de ce pas m'abonner au Petit Robert (même si j'aurais tendance à préférer les gros...).

Ceci dit, concentrons-nous sur le phénomène : notre corps serait capable de détecter des ondes.

Comme mon neveu Joe, je ne suis pas ici pour raconter ma vie, mais il me revient que quand j'étais enfant, chaque fois que j'accompagnais mon père dans la salle des redresseurs (au mercure) qui fournissaient le courant continu des tramways verts de Charleroi (une filiale du Groupe Empain au même titre que la société qui employait mon paternel, la Société de Gaz et Électricité du Hainaut et je vous parle même pas du métro parisien...) j'étais pris d'une sorte de vertige, ce qui laisse supposer une sensibilité aux ondes électriques (même si plus tard, j'ai vécu une bonne dizaine d'années sous une ligne à haute tension sans ressentis particuliers). Va donc pour la détection d'ondes...

Mais l'eau émet-elle une onde particulière ? (Inutile de faire appel à Monsieur de La Fontaine et son "Un agneau se désaltérait dans le courant d'une onde pure" ce serait tenter de noyer le poisson). Si j'étais vous, je me méfierais des so(u)rciers qui essaient de vous faire marcher à la baguette, d'autant qu'aujourd'hui on connaît parfaitement la localisation des nappes phréatiques.

Mais il y a le pendule !

Les contestataires vous diront que les mouvements du pendule sont induits par la main qui le tient et les autres que ces mouvements de la main sont la conséquence de l'action des ondes. On n'est pas sortis de l'auberge !

Mais il y a quand même un mec qui a eu l'idée du (dix-neuvième) siècle : pour éliminer l'influence de la main, il l'a accroché au plafond et le machin a parfaitement détecté... la rotation de la terre !

Bingo !

Sauf qu'on ne voit plus où les ondes (même gravitationnelles) détectées par l'humain interviennent là-dedans, Umberto sors de ce corps !...

Caramba(r), encore raté !

 

2 décembre 2023

De l'Utilité des pseudo-poètes et des faux maîtres-chanteurs (Joe Krapov)

DDS 796 tournesol 2

C’est bien entendu, monsieur Musset, il faut qu’elle soit ouverte ou fermée mais un sourcier doit veiller à ne pas égarer sa baguette plutôt que de se soucier de sa braguette.

On ne va pas en faire un pendule, monsieur Queneau, mais quand vous nous pondez « Eh bien voilà, lui dit-il, j’ai avalé ma pendule ! » votre histoire est-elle bien crédible ? Ne s’agit-il pas plutôt d’un pendule ?

Et moi qui suis à la recherche de mon utilité sur cette terre pourquoi voudriez vous que je fasse appel à un coudrier plutôt qu’au coup de l’étrier ? Si la radiesthésie est une pseudo-science, ne puis-je pas me déclarer pseudo-scientifique et décréter que je suis moi-même radiesthésiste, capable de retrouver dans tout mon fatras d’enregistrements, de manuscrits et d’écrits imprimés des paroles de chansons qui feront sourire certains et certaines et que d’autres découvriront ?

DDS 796 Chick Bill 2

Il en fut ainsi samedi dernier où j’interprétai en public, à la façon « chanson contée », le fameux – du moins le croyais-je – « Arthur, où t’as mis le corps ? » de Boris Vian.

On ne fait pas appel, dans ce récit de cadavres qui disparaissent, à la cellule « cold cases » comme on dit en bon français en lieu et place d’« affaires non résolues » mais à un médium spécialiste du spiritisme ancien. Encore une pseudo-science, sans doute ?

Ça me va, finalement, ce rôle de réveilleur de morts, ce statut d’interprète de vieilleries dans un monde où tout le monde fait appel à l’intelligence artificielle pour ne pas regarder en face le problème réel, celui de la connerie authentique !

N’ai-je pas trouvé, ma foi, ma réponse, ma voix et ma voie ? « Toi, Joe Krapov, ne te mêle pas de philosophie ou de politique ! Fais nous rire avec des mots, des chansons et avec tes interrogations stupides du genre : « Pourquoi horloge et pendule sont-iels à la fois féminin et masculin ? Pourquoi la même chose pour œuvre et mémoire ? Pareil pour amour, délice et orgue mais au pluriel seulement ? Est-ce que c’est lié au réchauffement climatrique le fait qu’un tryphon a détruit le champ de trournesols de l’agricultreur Van Gogh ? Doit-on dire un ou une hermaphrodite ?  Y’a t’il des camelots qui aiment la matelote ? Y’a-t-il des matelots qui aiment la camelote ? Ai-je besoin du plastique pour améliorer ma plastique ? Peut-on appeler barde de lard un barde à tête de cochon ? Le faune fait-il partie de la faune mythologique même s’il est aphone et que sa flûte fait « pan » comme une cartouche (c’est ce que dit le cartouche en dessous du tableau) ? Pourquoi a-t-on représenté un enseigne de vaisseau sur l’enseigne du magasin où l’on vend des slips Petit-bateau ? Parce que le petit mousse reprendra bien une mousse ? Il préfère le rade à la rade ? Pourquoi la foudre ne tombe-t-elle pas sur ces foudres de guerre qui nous pourrissent la vie ? A-t-on besoin d’un livre qui pèse une livre, d’un mode d’emploi à la mode pour nous dire qu’il ne faut pas s’y prendre comme un manche pour coudre une manche ou mettre la poêle sur le poêle ? Après cette nouvelle somme, ai-je le droit d’aller piquer un somme ? Cependant que les bourres, pour une fois pas à la bourre, interrogent : « Arthur, où t’as mis le corps ? ». 

2 décembre 2023

tiniak - Source y est

tiniak - Source y est

Regardons plus profond, Vous-lès-Vous
A la source, à genou
Dans l’antre au pli du ventre
Ici, oui… Juste las…
Et sans savoir pour quoi
Sans affres ni émois
Tout, oui-da, jusqu’au centre
Histoire d’ivoire plus que l’air
Exsangue - autant, le ciel…
Savourant l’hydromel
Ici, oui… Juste là…
En votre luminaire, fou !

 

ti

 




2 décembre 2023

Qui perd et ne gagne pas. (Yvanne)


- Je l'ai perdu ! Je l'ai perdu !
Zélie, une voisine de Maria et de Céleste – que vous connaissez déjà avec l'histoire des cuillères en bois – plantée au milieu de son jardin, lève les bras au ciel, complètement affolée.
Elle crie tellement fort que tout le village se précipite pour voir ce qui se passe. En temps normal, Zélie, une célibataire endurcie, calfeutrée chez elle hiver comme été, passe totalement inaperçue. Comme si elle n'existait pas. Tout le monde est habitué et personne ne s'occupe d'elle. Sauf aujourd'hui. Parce qu'aujourd'hui Zélie ameute le hameau d'ordinaire tranquille.
- Je l'ai perdu ! Je l'ai perdu !
Quelques hommes font remarquer d'un ton égrillard qu'il serait enfin temps que la Zélie l'ait perdu. Ils parlent de son pucelage « vous aviez deviné j'espère » Trêve de plaisanterie. Les choses ont l'air sérieuses. Aussitôt la brave Maria se précipite chez sa voisine qui s'arrache les cheveux.
- Eh bien Zélie ! Qu'est ce qu'il t'arrive ? Qu'est ce que t'as perdu ?
- Mon Kiki Maria . J'ai perdu mon Kiki.
Ce qui bien entendu fait s'esclaffer les hommes. C'est encore plus croustillant que ce qu'ils pensaient.
- C'est qui ton Kiki Zélie ? Ton chat ?
- C'est mon coq. Je viens d'aller au poulailler pour soigner mes bêtes et il n'est plus là.
- Le renard te l'aura pris ma pauvre !
- Impossible ! J'ai mis une double porte à leur cabanon. Impossible de rentrer. Et tout était bien fermé. Je ne comprends pas. Oh ! Il est tellement beau mon Kiki. Tellement affectueux. Et réglé comme une horloge. Il me réveille le matin et c'est un bonheur de l'entendre chanter.
Maria, qui a parfois entrevu l'animal retient un rire. Ah il est beau le Kiki ! Décati, efflanqué, le cou nu, la crête en berne, et par dessus le marché l'œil torve. Et pour ce qui est de son chant si gracieux aux dires de sa propriétaire, cela fait grincer les dents de Maria qui se passerait bien de ses « cocorico » enroués dès potron-minet. On croirait une crécelle. Pourvu qu'il ait disparu le Kiki à la Zélie pense Maria ! Mais enfin il faut bien rendre service à la voisine.
- Écoute Zélie. On va tous s'y mettre et on va le chercher.
Les villageois, peu pressés en ce dimanche après midi prennent des bâtons pour inspecter les fourrés alentour. Pas de Kiki. Il faut faire quelque chose parce que Zélie est prête à tourner de l'œil tant elle se lamente.
Céleste, toujours derrière ses carreaux ouvre enfin sa fenêtre et dit doctement :
- Je descends et je vais aller jusqu'à l'église avertir Monsieur le Curé et nous prierons Saint Antoine. C'est sûr, il va intercéder pour retrouver le coq perdu.
- Te fatigue pas Céleste avec tes bondieuseries dit un voisin.  On va appeler un sourcier. J'en connais un très bon qui habite tout près.
- Ah non gémit Zélie. Pas de sorcier. Pas de sorcier. Il va faire peur à mon Kiki.
- Un sourcier, pas un sorcier ! Un radiesthésiste si tu préfères. En plus de sa baguette, il a un pendule pour localiser ce qui est perdu.
- Une pendule ? Mais qu'est ce qu'il raconte ? J'ai pas besoin de pendule moi. C'est Kiki ma pendule le matin.
- Zélie, va t'asseoir et laisse nous faire lui intime un voisin plus du tout amusé par les bêtises de la brave femme.
On dépêche un gamin à bicyclette dans le village proche pour ramener au plus vite l'homme de science. C'est alors que sortant du bois bordant le hameau surgit, fier et bombant le torse le Kiki à la Zélie. Mais il n'est pas seul : une jolie poulette blanche très fraîche l'accompagne en restant, comme il se doit, deux pattes derrière son amoureux.

Zélie est folle de joie. Elle prend son coq dans ses bras et le félicite d'avoir déniché une si belle  volaille, bien dodue et sûrement très tendre. Finalement je vais la mettre à la cocotte avant que quelqu'un la réclame pense-t-elle. Mais voilà qu'arrive, essoufflé, le radiesthésiste.
- Mais c'est ma poule. Qu'est ce que c'est que cette histoire ? Rendez moi ma poule !
- C'est pas nous, c'est Kiki !
Le bonhomme se précipite pour récupérer son bien mais le Kiki à la Zélie fonce et s'abat sur lui, attaquant férocement ses mollets.
- Sale bête va ! Le sourcier, rouge de colère poursuit le volatile avec sa baguette - suivi par une Zélie qui n'a jamais couru aussi vite - pendant que les villageois retiennent leurs rires. Un dimanche ordinaire  à la campagne.


2 décembre 2023

Retour aux sources (Kate)

Retour aux sources

Si Tintin, le premier,

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a commencé à tâter de la baguette,

Tournesol a testé (et adopté) le pendule,

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(même si le capitaine Haddock le traite d' : "Analphabète diplômé"), Hergé était lui-même adepte de cette pratique. D'ailleurs, l'alliance de son épouse perdue à son domicile, n'avait-elle pas été retrouvée par un radiesthésiste ?

Sans aller chercher l'"Eau des Collines", l'"Eau vive" ou "Colline", le retour à la terre semble s'insinuer depuis quelques temps dans les fameuses formules qui annoncent les participations au défi de la semaine : "Ont clotûré leur pré carré", "Se sont jetés à l'eau" ... J'entends bien et apprécie leur double sens et parfois l'une peut m'orienter sur une piste, que je suis ou pas, ou m'en détourner d'une autre, voire m'en fournir une... qui sait ?

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J'étais donc en train de commencer un livre que j'avais espéré lire depuis longtemps, son titre me renvoyant à une expérience ancienne et marquante : "L'atelier d'écriture". Même si je savais que c'était un roman, je pensais qu'il allait être question d'un atelier d'écriture : mais de quelle façon ?

Les premières pages débutent comme un roman où, un "atelier d'écriture" est évoqué : une jeune femme invite son amie à s'y rendre avec elle. Et, après bien des hésitations, celle-ci "se jette à l'eau" et s'immerge dans un atelier d'écriture animé par Stéphane.

Cela m'a rappelé (même si autre temps et autre lieu) celui que j'ai fréquenté pendant quelques années au Café Les Augustes et dont l'animateur était alors César. César, érudit et chaleureux, attentif et bienveillant, qui parcourait les samedis matin où il avait lieu plus d'une heure de route pour venir d'Ussel, César qui adorait boire du thé "oolong" au goût de châtaigne... Cet atelier où, sans y être invitée par quiconque, mais par mon goût d'écrire et ma curiosité, je m'étais régulièrement rendue pendant quelques mois, avais lu mes petits écrits, parfois humoristiques, aux autres qui m'éblouissaient par l'ampleur de leur style, la vigueur de leur plume, le tourbillon de leur imagination, la profondeur de leur poésie. César partait d'un auteur, d'un texte, nous donnait un ou deux extraits et nous proposait une ou deux pistes et même une porte de sortie et même la clé des champs si rien ne nous inspirait et si toutes ces contraintes ne nous libéraient pas et formaient des carcans dont nous n'avions pas envie... César, encore merci !

J'ai lu très vite ce livre où les personnages étaient bien décrits et attachants et comportait de nombreuses et intéressantes références littéraires.

Voilà, je m'étais jetée à l'eau, la jeune femme du roman aussi et là, je me jette à l'eau aussi même sans baguette de coudrier !

(photos tirées de :

unnamed

et de :

unnamed-1)

2 décembre 2023

Le radiesthésiste (Lecrilibriste)


Si tu sais trouver l’eau
Pour creuser des puits
Rien qu’en humant l’air
En remuant le nez
En regardant son pendule osciller
Ou ta baguette de noisetier s’incliner
Alors tu es un bon sourcier

Saurais-tu cependant
Être un bon chercheur d’or ?
Il te faudrait, en plus de ta baguette magique
Un détecteur d’ondes magnétiques
Une patience d’ange stoïque
A l’affut des vibrations en mode avion
De ce trésor hypothétique

Et si tu crois un peu à tout ça
Prends ta baguette de sourcier
Promène- toi dans ta chambre à coucher
Place ton lit la tête au Nord
Pour ton bureau, cherche un coin magnétique
Ta cuisinière pour qu’elle soit électrique
Et ton humeur pour qu’alors
Elle reste ta plus belle mine d’or.

2 décembre 2023

Radine Euh...génie (Nana Fafo)


En route vers le zoo to Pia-ggio !

judy-hopps-zootopia-piaggio


Après ce vendredi noir, ronchonchon n'avait plus un radis.
Son jardin venait d'être dévasté par une nouvelle maladie fiévreuse
qui emporte les jardiniers amateurs dans une folie consumériste.

Peut-être qu'un radi-esthésiste pourrait l'aider ?
Qu'à cela ne tienne, le voici parti en quête d'un spécialiste du radis.

DSC00178


Quand même, il faut savoir que ce spécialiste devine ton mal intérieur
rien qu'en te regardant !
Serait-ce grâce à la pendule qu'il fixe autour de son cou ?
En effet, se balader avec une pendule autour du cou est un art délicat
qui demande une double compétences :
celle de réussir à la fixer avec ses yeux et de l'adhésif.
Si ça, ce n'est pas un rayon de génie ! ou de la souplesse...
Tu ne crois pas si bien dire mon cochon !

Judy-hopps-au-crochet-pendule


Ayant déniché, même déterré, LA spécialiste des radis à sion et à sillons,
Ronchonchon se présente à l'heure (dé?)convenue
dans le cabinet de Madame Labiennée-LaPine Eugénie
situé dans la ZAC de Bâle en Suisse, rue Grandet.

Un nain-commensurable espoir "i" rationnel envahit Ronchonchon
à l'idée que là, tout sera possible,
comme la marmotte qui met le chocolat dans la papier...

judy-hopps-au-crochet-et-ronchonchon


L'Eugénie introduit Ronchonchon dans une sorte de petit laboratoire en coton
et lui demande de tendre les bras devant lui, paumes des mains tournées vers le haut.
On aurait dit qu'elle fixait son radi-us intérieur, une coutume pour capter la source du mal.

L'Eugénie : hummm, votre alpha s'agite ! Il est instable...
Ronchonchon : Ah, vous êtes sûre, car généralement j'suis bien en phase avec mon alfano !
L'Eugénie : Taisez-vous, je cherche un pli dans vos circonvolutions.

judy-hopps-au-crochet-ronchonchon-en-séance

Ronchonchon pensif réalise qu'il n'entend rien à ce jargon technique, mais son coeur est pur et léger, et même si il n'a pas le gaz à tous les étages, il sait d'instinct comment prendre de l'altitude et entrer en ondes Alpha.

Après quelques minutes et quelques fourmis dans les bras, la sentence tombe.

L'Eugénie : ça y est j'ai trouvé ! Vous devez radiner votre fraise.


Sur le bureau d'Eugénie est posé un jeu de cartes en éventail qu'elle désigne à Ronchonchon.
Il pioche une carte avec une image, la regarde avec un tremblement imperceptible.
Eugénie sourit et le raccompagne.
Ronchonchon reste interrogatif avec sa carte en main qui illustrait un objet bien particulier...

796 rochonchon au crochet et filet


Que doit-il comprendre de cette expérience ?
Que le plus Grand des Génies est d'être radin ?
Que pour continuer cultiver son radis, son rayon d'action doit se limiter ?
Et vous qu'en pensez-vous ?
Trouverez-vous 796 raisons d'aller voir le génie ?

Judy-hopps-au-crochet-et-ronchonchon-duo

Et puis pour le fun une petite vidéo

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