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Le défi du samedi

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6 mai 2017

Un télescope sous les étoiles par bongopinot


Un télescope sous les étoiles
Pour qu'à la nuit tombée
Enveloppée d'un voile
Je puisse les admirer

Et je reste là sans voix
Devant cette beauté
Mes yeux se noient
Devant la Voie lactée

Gigantesque galaxie
Une traînée blanche
Traverse le ciel noirci
De belles lumières franches

Amas d'étoiles et nébuleuses
Objet d'un ciel si profond
Forme des figures cajoleuses
Que nous tous admirons

Et je m'émerveille devant vous
Mes petites étoiles éphémères
Tes nuances de couleurs jouent
À me rendre moins amère

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6 mai 2017

Celui qui croyait au ciel ? (Joe Krapov)

DDS 453 aldo

Et si le ciel était vide ?

Et si Thomas Pesquet n’existait pas ?

Et si Neil Armstrong avait posé le pied non pas sur la Lune mais dans un studio de Hollywood devant une caméra de Stanley Kubrick ?

Et si Aldébaran n’était qu’un comique enrhumé du genre d’Aldo Maccione ?

Et si l’étoile du Berger rentrait ses étoiles du Blanc mouton dans l’étable de Saturnin Fabre d’Eglantine parce que soudain il pleut et que les musiciens font des canards ?

Et si Vénus, Mercure, Saturne et Jupiter n’étaient que des divinités d’une mythologie oubliée ?

Et si la comète de Haley dansait le rock sans se faire de bile autour d’une horloge franc-ma-super-çonnique au lieu de filer à l’anglaise le parfait amour avec cette nébuleuse d’Andromède ?

DDS 453 rue de paradis

Si la planète Io n’était qu’une librairie intello sise rue Saint-Louis à Rennes ? J’avoue, ce serait vache pour les cruciverbistes et pour la Voie lactée !

Et surtout, si Saint-Pierre n’était qu’un poisson et non le concierge d’une boîte de nuit où n’entrent que des constellés d’horions ?

Si le Paradis n’était qu’une des rues de la série violette du jeu de Monopoly ?

Si la réponse de Georges Marchais avait pour effet qu’à la question posée – « Et Dieu, dans tout ça ? » - par Jacques d’un seul coup l’univers chancelle ?

DDS 453 pimpampoum1926

Oui, si le ciel était vide, à quoi servirait alors le télescope de Hubble ?

A quoi s’occuperait l’astronome de « Pim Pam Poum » (les Katzenjammer kids)?

Ami sceptique, ami stoïcien, ami agnostique, ami terre-à-terre, camarade matérialiste, ta vie elle est dite ici !

 

P.S. "Ta vie elle est dite ici" est l'anagramme de "Et si le ciel était vide". Cette forme d'écriture un peu analogue aux homophonies approximatives de Raymond Roussel m'a été inspirée par les livres de Jacques Perry-Salkow en collaboration avec Etienne Klein puis Raphaël Enthoven et plus précisément par ce dernier :

AEV 1617-26 Anagrammes-pour-lire-dans-les-pensees

6 mai 2017

Fouillons les profondeurs de l'espace syntaxique (Walrus)

 

Un tas de vocables se télescopent dans ma petite tête :

Téléphone
Téléviseur
Télépathie
Télékinésie
Téléchargement
Télécommande
Téléscripteur
Téléportation
Télétexte

Téléphérique
Téléguidé
Télédiffusion
Télégraphe
Télétravail
Télécopie
...


Alors...

Pourquoi pas téléscope ?

Décidément, la langue française est un univers insondable, même au télescope !

 

6 mai 2017

Téléscopage (Vegas sur sarthe)


La souillarde – d’autres disent cuisine –  était déserte, aucun témoin oculaire en vue à l’heure sacrée de la sieste, Jeannot se haussa à la hauteur d‘une des boîtes de lentilles, s’en saisit puis remit de l’ordre dans le placard.
Tante Jeanne n’y verrait que du feu.
En faisant deux petits trous dans cette boîte de lentilles, Jeannot ne visait qu’un seul objectif: se construire une lunette à bas coût, une comme il en avait tant vu dans les vitrines de Noël mais à des prix astronomiques; il en bavait d‘envie.
Maintenant il devait tester son invention et il ne s’agissait pas de regarder tous azimuts; il lui fallait trouver une cible de choix.
Il monta à l’étage où tante Jeanne était allée se reposer et braqua machinalement sa boîte magique sur le trou de la serrure de sa chambre.
Au début il ne vit rien qu’une nuit sans étoiles mais comme il allait pester contre son invention, il y eut comme un ronflement puis un mouvement sur le lit et une lune apparut, une grosse lune parfaitement ronde qui semblait lui sourire.
La planète callipyge rayonnait malgré un certain flou qu’il qualifia d‘artistique, elle palpitait comme un coeur ou bien c’était le sien qui explosait dans sa maigre poitrine!

Haletant, il observa l’astre blême pendant un long moment jusqu‘à s’en tordre le cou, jusqu’au bruit alarmant des pas d’oncle Hubert dans l’escalier.
Jeannot s’éclipsa dans sa chambre, serrant crânement son télescope de fortune dans ses bras: il n’en croyait pas ses yeux, ça avait fonctionné !
Derrière la mince cloison, des chuchotements puis des soupirs et des bruits divers s’étaient installés.
C’était donc vrai ce qu’on racontait sur les pouvoirs insoupçonnés de la lune… la mer qui montait, les cheveux qui poussaient, le sang qui bouillait, les femmes qui pondaient leurs marmots!

Après un temps interminable comme on peut en mesurer à l’heure où les grands font la sieste, les bruits divers cessèrent d’un coup; Jeannot attendit un peu avant de sortir discrètement de sa chambre non sans avoir caché son invention sous son lit. Demain, il se faisait fort d’aller observer les planètes jumelles de ses cousines.
Dans la pénombre il ne vit pas Oncle Hubert sorti vivement de sa propre chambre et qui le télescopa en s’empétrant dans les bretelles pendantes d’un pantalon tout aussi pendant :“Cré vindiou!“ tonna t-il de sa grosse voix “tu peux pas plutôt aller traînailler déhors avec ce soleil?“

Jeannot faillit lui faire remarquer que l’astre du jour ne présentait plus aucun intérêt pour lui dorénavant mais il se ravisa. Oncle Hubert ne devait rien savoir de sa nouvelle passion.
Plus tard il serait astronome ou voyeur… si les boîtes de lentilles n’avaient plus de secret pour lui il ignorait le terme exact pour décrire ce si beau métier.

6 mai 2017

Rue des étoiles (Laura)

 

Rue des étoiles, j’ai rencontré Gérard de Nerval

Qui cherchait sa « seule étoile » qui était déjà morte.

Rue des étoiles, j’ai ramassé des « Fleurs du Mal »

Sous un soleil noir qui rendait mélancolique.

 

J’ai marché jusqu’à la rue de la Lanterne

Où j’ai aperçu un gibet cythéréen lugubre

Qui assombrissait des côtes charmantes.

Je suis retournée lentement rue des Etoiles.

 

J’y ai croisé des « Bohémiens en voyage »

Peints par Chagall, Lautrec et Matisse.

Ils buvaient de l’absinthe forte et verte

En regardant passer une « Goulue » scandaleuse.

 

Rue des Etoiles, j’ai écrit des strophes érotiques

Qui plaisaient à Apollinaire et au marquis de Sade.

Rue des Etoiles, un tremblement de terre

A tout englouti dans la poussière des astres.

 

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29 avril 2017

Défi #453

 

Télescope

 

4531

 

Faites-nous voir les étoiles
... ou tout autre chose !

 

29 avril 2017

En ont fait un festival...

29 avril 2017

Artistes de rue par bongopinot

 

bo


Voilà les caravanes et les camions
Avec une troupe d'hommes et de femmes
Ils s'installent tout près d'Avignon
Dans une agitation ils forment leur programme

Un clown entonne une chanson
Une funambule se promène dans les airs
Ce tableau vivant donne le frisson
Et nous sommes les seuls bénéficiaires

Tous ces saltimbanques se préparent
Ces acrobates en équilibre fragile
Et une funambule avance au son des guitares
Ces spectacles arrivent dans la ville

Découverte d'un art visuel
Artistes en Improvisation
Animés d'une même passion
Avec leur langage universel

De doux partages de beaux échanges
Les yeux brillent sous les applaudissements
Et tous ces sourires qui se mélangent
Font de ces moments un ravissement

Manifestations fortes et de caractère
Réjouissantes et essentielles
Malheureusement éphémères
Mais appréciées et providentielles

29 avril 2017

Participation de Venise


Qui fait le mieux l’usage du monde?
LES SALTIMBANQUES bien évidemment!!!!

Ils pataugent en riant  dans le demi jour les rues de notre capitale.
Le soleil d’automne les incite en se levant comme eux sur les six horizons qui nous séparent de la mer.

Ils existent d’une manière oblique et ils s’accordent le luxe du voyage .
Ils ont pris de vitesse les saisons et alors que le jour se pointe et que les hommes pressent leur tête meurtrie sur le carreau de leur fenêtre ils avancent une branche de noisetier dans les mains.

On ne perd rien à aller les voir  sur la grande place publique . Ils ont moissonné les rêves des hommes
Et dans une houle d’épaule et d’échines tendues , on peut les apercevoir têtus comme des bourriques
Entrain de danser ,de cracher du feu . Ils ont notre âge et je n’en sais  pas autant qu’eux du monde .Pour un peu ils nous auraient confié tous ces secrets.
Finalement , notre cœur est faible devant le spectacle qui se déroule sous nos yeux;
Ce soir en les quittant je me suis adossée contre une colline et j’ai regardé pour la première fois les étoiles , les mouvements vagues de la terre qui s’en va et j’ai pu voir les yeux phosphorescents du renard .
Un jour me suis dit j’irai les  rechercher au fond de la mémoire .

ve

29 avril 2017

Le cirque (Laura)

 

Une représentation des bohémiens qui en rejoint  ou en précède d’autres :

 

Franz Hals et le sourire de sa « bohémienne,»

 

 Tony Gatlif vantant sa « liberté » dans la Loire.

 

Les Grüss  incarnant la noblesse du cirque.

 

Dans un camp de gitans, sur un air de jazz manouche.

 

La « tribu prophétique aux prunelles ardentes » chère à Baudelaire.

 

 Toulouse-Lautrec fait tourner dans son « manège »

 

Une « clownesse » au salut et une « écuyère à cru.»

 

C’étaient ses nuits fatalement syphilitiques.

 

Ils   peuplent l'imaginaire des arts et des lettres depuis des siècles.

 

L’Esméralda  du grand Hugo sur le parvis de Notre-Dame.

 

Des 1915, des camps de concentration pour Tziganes.

 

Picasso peignant des « saltimbanques » pathétiques.

 

Picasso-Carmen, Sol y Sombra, amour tragique.

 

Il se peignait avec un nez rouge, acrobate du risque.

 

André Dassary, chantant «Les yeux noirs » sur un air tzigane.

 

Georges Moustaki s’identifiant à sa guitare, « jolie fille d’Espagne . »

 

Cervantès et la gitanilla de ses « Nouvelles exemplaires. »

 

George Borrow et les Gypsies, « maître des mots » et des rêves.

 

Frantz Listz célébrant les bohémiens et leur musique,

 

Notamment les chanteuses tziganes à Moscou au XIX e siècle

 

Marc Chagall fait sa « Parade au cirque » en mots et en images.

 

« Les Bohémiens" d'Alexandre Pouchkine.

 

Georges de la Tour, Victor Schnetz, François-Joseph Navez  et leurs  diseuses de bonne  aventure :

 

"Les bohémiens" d'Albert Glatigny (1839-1873) dans "Les vignes folles"

 

"Salomé" de Guillaume Apollinaire

 

Arthur Rimbaud et sa « Fantaisie » de Bohême »

 

Le «Crépuscule" de Guillaume Apollinaire

 

« Le cirque » enfin de Georges Seurat, divisionniste.

 

 

29 avril 2017

Comédie-plagiat (Joe Krapov)

DDS 452 Montmartre_PicassoArlequinFaut-il envier les saltimbanques ?

Ils doivent installer les tréteaux, dresser leur estrade, tendre des calicots, parcourir les faubourgs, donner la parade à grand renfort de tambour ! Garer devant l'église la roulotte peinte en vert, installer les chaises pour un théâtre à ciel ouvert et surtout espérer drainer derrière eux tout le pays comme un cortège en folie !

Quelle gageure ! Les candidats à la Présidence de la République réussiront toujours cela mieux que vous, saltimbanques ! Sans rien savoir faire que causer-gloser et en arborant cravate, qui plus est ! Et suivis par des forêts de caméras !

Si vous voulez voir confondus les coquins dans une histoire un peu triste où tout le monde s'arrange à la fin, si vous aimez voir trembler les ambitieux, vous lamenter sur Benoît ou rire avec les heureux, parcourez la toile et entrez donc vous installer ! Sur les étoiles le rideau va se lever. Quand les trois tops du vingt heures retentiront dans la nuit, ce dimanche, ils vont renaître à la vie, les vrais comédiens !

Pendant ce temps les saltimbanques ont démonté leurs tréteaux. Ils ont ôté leur estrade et plié les calicots. Ils laissent au fond du cœur de chacun un peu de la sérénade et du bonheur d'Arlequin.

Arlequin ? Combien de divisions ?

Demain matin quand le soleil va se lever ils seront loin, et nous croirons avoir rêvé. Ils auront disparu dans la nuit et nous, dans nos villages, endormis, nous resterons les indécis à qui on offre de choisir entre patrie et patrons, entre hérésie et peu de raison, entre hystérie et pressage de citron.

Ca m’énerve trop, tiens ! Attendez-moi, les saltimbanques ! Je vous rejoins, j’ai une guitare, l’amour des mots, un nez de clown et un ukulélé rose ! Vous avez une place pour moi dans la roulotte ?

P.S. Un grand merci à M. Jacques Plante à qui j’ai emprunté la moitié, sinon plus, des phrases de ce texte !
P.S. L'illustration du haut de la page est de Pablo Picasso. Elle s'intitule "L'Arlequin au verre"

29 avril 2017

Triste baladin (Vegas sur sarthe)


Je danse comme un pied, les filles déguerpissent
et tous mes boniments ne servent à rien
je rame sur la piste autant qu’un galérien
et je reste planté comme un Manneken-Pis

Elles me font tourner en baudet, en bourrique
Pas une ne succombe à mon regard de braise
je suis le funambule au bord de la falaise
je n’essuie que refus, nenni catégoriques

Je suis le cochonnet qu’on tire à la pétanque
le dindon de la farce, Auguste au nez rougeaud
je drague les canons autant que les cageots

Seul chez moi dans mon lit je dresse chapiteau
Je me vois en vainqueur de tournois coïtaux
Je suis un rigolo, un pitre, un saltimbanque

 

29 avril 2017

Saltimbanquier (joye)

walk 1Agios, espèce de saltimbanque,

Sans avis à tiers détenteur,

Et sans autorisation de découverte,

Tu fais tes virements.

Tu empruntes le chemin

Qui n’est pas encore prêt.

 

flipToi, franc-tireur,

Tu comptes les rejets,

Les petites coupures,

Et leur rends la monnaie de leur pièce.

Tu n’épargnes personne,

Même ceux sans intérêt.

 

2

Agios, espèce de saltimbanque,

Voici de la ferraille.

Pour faire ton métier,

Il va falloir que tu l’encaisses dur.

29 avril 2017

Saltimbanque (Pascal)

 

Singe

Acrobate

Lutteur

Trapéziste

Illusionniste

Marionnettiste

Bouffon

Auguste

Nécromancien

Queue-rouge

Usurpateur

Equilibriste

 

29 avril 2017

Des saltimbanques ? (Walrus)

 

J'en ai côtoyé pas mal, professionnels et amateurs, au temps où nous accompagnions chaque semaine nos petites-filles à l'école de cirque de la ville de Bruxelles.

Chaque mercredi, mon épouse allait en voiture récupérer la plus âgée et moi en tram la plus jeune. Nous nous retrouvions à la cafeteria de l'école pour prendre le repas de midi (la tenancière de l'endroit venait d'Europe de l'est et proposait parfois des plats du jour genre goulash, guvetch et autres trucs goûteux et dégoulinants d'huile ou de crème). Ensuite les filles allaient dans leurs ateliers et nous attendions patiemment leur retour en fin d'après-midi. J'en ai lu des bouquins à l'époque (et bu des Duvel comme un vulgaire Commissaire Van In)!

Depuis, elles ont abandonné au profit de l'équitation...

Dommage, la grande se défendait pas mal en jonglerie, équilibre, trapèze et tissus. J'en avais même dit un mot un jour sur mon blog.

Elle pourrait combiner les deux et faire écuyère...

Mais bon, pour l'instant, elle "fait" kinésithérapie, alors elle n'a plus trop le temps...

4523

 

22 avril 2017

Défi #452

 

Saltimbanque

 

4521

Vous trouvez ça singulier ?

Ben, mettez-le au pluriel,
comme Apollinaire !

 

 

22 avril 2017

Ont tranché dans la montagne

22 avril 2017

Rodomontade par bongopinot


j'ai rencontré deux rodomonts
Qui discutaient sur le chemin
C'étaient deux fanfarons
Et ils étaient bons copains

Dans le village ils étaient connus
Comme fiers à bras un peu vaniteux
Connaissant tout sur tout bien entendu
Les gens les appelaient les prétentieux

Orateurs, bluffeurs et bonimenteurs
Un peu hautains et vantards
Brodeurs, frimeurs et menteurs
Ça peut vite devenir  un vrai cauchemar

Ils racontent qu'ils vont faire le tour du monde
Et que ça ne leur prendra qu'une seconde
Et leurs esprits déjà vagabondent
En faisant tourner leur mappemonde

J’ai discuté avec deux rodomonts
Rencontrés sur le bord du chemin
C'étaient deux fanfarons
Et ils étaient bons copains.

22 avril 2017

Et alors ? (Vegas sur sarthe)

 

La rodomontade est à Rodomont ce que la fanfaronnade est à Fanfaron et la tartarinade à Tartarin c’est-à-dire du boniment de bonimenteur, de l’esbrouffe d’esbrouffeur, de la frime de frimeur, de la vantardise de vantard, de… « Bon ! Et alors ? »  diront certains « il en faut, et si ça ne sert pas à grand-chose ça répond au Défi du samedi »

 

22 avril 2017

Rodomontades (Joe Krapov)


Devant ces rodéos de motards
Au Roudourou, mon stade,
Tandis que redémarre à celui du Moustoir
L’expo de ready-mades pour moutards de Marcel,
Ami(e)s, prenez du champ !

Allez-vous en rôder, matadors, par ailleurs !
Dans les rues de Menton, par exemple,
Où le radis moutarde redemandé partout
Rendra ma tapenade fade.

DDS 451 69b9dc10928f4ea1b2ac3d72f0c08604

Et vous, dotée d’âme, Raymonde,
Redites-moi, tendre, des choses !

Redis-moi ton désir de raide,
O Rudes mots tout doux si cools à mes oreilles
Et raie, Dame, à ton agenda,
Ce rendez-vous de Radamanthe,
Ces radieux manteaux de neige,
Ces radeaux mâtés de hardes,
Ces radomes, taudis mèdes,
Ces rangs de menthe d’été,
Ces rudiments de tadjik,
Redimensionnements de surréel volage !

Rodomontades rimbaldiennes ou cyraniennes,
Rendues tard aux Monts abyssins
Qui vous font une belle jambe
Dans les empires de la Lune ou pas !

Sous le réséda mat qui éclot aux Hébrides
Et la rose de mai qui tarde à refleurir
Mets donc Redon, mon port d’attache,
Entre les reins de Mathilde
Et le rade de mon tonton,
Roi des mantras débiles
Aux rôts de démiurge tordu.

Que par-delà ce ramdam d’outarde en basse-cour à basse-danse
Je rêve au domaine très drôle de la route domaniale n° 66,
Au radium mutant des nuits d’incurie de Marie,
A la radio mutique des régimes pas tendres du dehors
Et aux rideaux mités des rares demeures de Montretout !

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