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Le défi du samedi
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12 juin 2021

Ikebana ? (Walrus)

 
Surgissant du col étroit,
Orgueilleuse et fière,
La fleur s'élance,
Irradiant sa beauté
Fugace, hélas.
La vanité des fleurs
Oublie le vieux Ronsard.
Resplendissante encore,
Elle courbe vers sa mort.

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5 juin 2021

Pas concerné ! (Walrus)

 
Ça fait bien trop longtemps que j'ai passé l'âge des mèches rebelles !

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Ah, ça fait du bien !
Ça me rappelle le temps où ma spécialité était de "botter en touche" !

 

29 mai 2021

Au bout du quai les ballots (Walrus)

 
L'expression m'est venue comme ça et je me suis penché sur son origine et, par voie de conséquence sur mes souvenirs...

Et je suis remonté jusqu'à l'époque des trains à vapeur pour voyageurs et... de leurs fourgons à bagages en queue de train.

Je n'ai pas une très grande expérience des trains actuels mais il me semble qu'il n'y a plus tout ce remue-ménage en bout de quai où des képi-boys trimbalaient des marchandises sur des charrettes à bras dans les petites gares sur de petits charriots électriques traînant des wagonnets dans les plus grandes.

Du coup, je me suis rappelé qu'un jour je suis monté dans un de ces fourgons : j'étais arrivé quand le train démarrait et le convoyeur m'avait fait signe : j'avais jeté mon cartable dans le fourgon et il m'avait hissé dedans d'une poigne vigoureuse. Essaie ça aujourd'hui et tu te retrouves en taule (sauf qu'aujourd'hui, y a plus de fourgon et y a des portes à fermeture automatique).

Je me suis également rappelé que quand nous partions en vacances à La Panne pour le mois de juillet (dans des locations où il fallait apporter le linge de maison) nous expédions nos bagages et même nos vélos par le train, question de voyager léger. Nous les déposions à la gare en échange d'un bordereau, on y accrochait des étiquettes (collées sur un support carton avec de la colle d'os, un machin gluant et brunâtre qu'il fallait réchauffer au bain-marie)  et nous les récupérions à la consigne de la gare d'Adinkerke en échange du dit bordereau.

Pris d'un doute subit, je me suis connecté sur le site des chemins de fer belges et... horreur, ce service est aujourd'hui inconnu !

On n'arrête pas le progrès !

22 mai 2021

Belge, une fois ! (Walrus)

 
Commençons par une parenthèse : Une bonne fois pour toutes, attribuer au Belge tout venant la manie d'agrémenter ses phrases de "une fois !" est abusif, seuls les Brusseleirs (préférentiellement de souche) semblent affectés de cette tare rédhibitoire. Vu ?

Bien, donc, je suis belge (ben oui : "On ne choisit pas non plus les trottoirs de Manille de Paris ou d'Alger pour apprendre à marcher"), né pendant la deuxième guerre mondiale (vous remarquerez qu'étant optimiste de nature je n'ai pas dit "seconde" puisqu'il y en aura certainement au minimum une troisième).

Ces circonstances ont fait de moi dans ma jeunesse un buveur de chicorée. Et dans mon pays à cette époque, la chicorée, c'était Pacha et sa célèbre rengaine : "Qui a bu boira Chicorée Pacha".

Ses emballages oranges étaient ornés d'un personnage du genre Ottoman :

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Même Hergé s'est farci d'un feuillet publicitaire dont vous remarquerez au passage la parenté avec le tant décrié "Tintin au Congo".

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Que voulez-vous, l'époque était coloniale (fallait bien quelqu'un pour fournir l'uranium aux Américains) et à côté de nous, "Y a bon Banania !", c'est de la roupie de sansonnet !

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Tant qu'à nous faire des amis, prenons-nous en également à la dignité féminine :

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Cette marque a eu son heure de célébrité, puisque Sidney Bechet accompagné de l'orchestre d'André Reweliotty en ont fait la pub en musique :

Et si vous voulez une histoire complète, je vous confie aux bons soins d'Anne-Laure, une de nos présentatrices TV nationales (enfin, je veux dire communautaires) :

15 mai 2021

Finalement (Walrus)

 
Une œillade, ce n'est jamais qu'un clin d'œil

aguichant
aimable
amusé
assassin
avenant
brillant
complice
concupiscent
coulé
discret
encourageant
engageant
enjôleur
entendu
érotique
évocateur
explicite
invitant
langoureux
lubrique
prometteur
provocateur
soutenu
suave
tentateur
torride

Tout ça avec un seul œil !

Et elle en avait deux,

Gris-bleu !

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8 mai 2021

La Pythie (Walrus)

 
Les prêtres d'Apollon, lorsqu'ils l'avaient croisée dans les faubourgs de Delphes, s'étaient écrié en un troublant unisson : "Bonne à Pythie, Messieurs !"

Illico, ils l'avaient engagée et le septième jour de chaque mois, assise dans l'adyton du temple sur un trépied branlant, enveloppée d'une tunique vaporeuse, elle débitait, avec l'air inspiré d'une transe napolitaine, des paroles nébuleuses.

Tu parles d'un job peinard !

Pyt

 

Ce sont bien sûr ces mêmes prêtres qui se chargeaient d'extraire de son charabia (je note le mot pour le prochain C tout en me demandant s'il a un lien avec moucharabieh) des prédictions d'autant plus favorables au consultant que  l'offrande sonnante et trébuchante de ce dernier était importante.

Pour exercer cette interprétation délicate de l'oracle, ils se couvraient le visage de masques rituels, évitant ainsi la triste réputation des augures dont on clamait partout qu'ils ne pouvaient se regarder sans rire.

1 mai 2021

Misogyne, moi ? Vous voulez rire ! (Walrus)

 
Comment ?

Ah ! Je vous ai embarquée un jour dans ma voiture ?

... et à un moment, j'aurais dit : "C'est encore une femme !"

Impossible : en voiture, je ne dis pas : je crie ! Ah !

Ouais, bon, mais c'était manière de vous asticoter un peu... (Qui aime bien chatouille bien, c'est le principe !)

D'ailleurs, je connais par cœur le slogan et je suis au fait des statistiques : les femmes ont moins d'accidents que les mâles et, généralement, ils sont moins graves.

C'est bien ce qui m'énerve !

Mais, de toute manière, cette brave conductrice, elle ne m'a pas entendu, n'est-ce pas ?

Comment ?

Vous, si !

Et voilà ...

Et qui me met le nez dans mon caca ?

... Encore une femme !

24 avril 2021

Ne croyez pas votre mémoire (Walrus)

 
Je m'étais (bêtement, as usual) dit qu'avec ce mot-ci, je serais peinard, que je trouverais bien dans  ma mémoire un gag de laboratoire : des labos, j'en ai fréquenté, que dis-je,  j'y ai vécu durant toute ma vie "active" (mouarf !).

Mais j'aurais dû savoir, si j'avais appliqué le célèbre aphorisme grec Γνῶθι σεαυτόν (ceci juste pour faire plaisir à celles ou même ceux qui se sont plongés avec délices, ou pas, dans les études classiques), que lorsque je rencontre un mot, je commence par creuser, généralement au hasard, plutôt que de plonger dans ma mémoire.

Et devinez ce que j'ai déterré en creusant ?

... un bouquin !

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Ça vous intrigue ? Pas de problème, vous pouvez le lire ici, bonne chance!

Et ça, ce n'était que la première couche, c'est fou les liens qu'on peut trouver entre le labo et la littérature, voyez-vous même.

Bref, on trouve des tas de labos qui n'ont rien, mais alors strictement rien à voir avec ceux qu'avec bonheur j'ai pratiqués !

Et c'est là que ma mémoire est revenue à la charge : j'aurais dû savoir !

Lorsque les beaux-parents de ma fille habitaient encore Selles-sur Cher, Anne (elle est Bretonne) la mère de mon beau-fils, travaillait chez un charcutier local et parlait de "laboratoire". Ça m'avait frappé, ici, on dirait plutôt atelier ou même cuisine si le dit charcutier fait aussi un brin traiteur.

Bref, le monde des labos s'étend bien au-delà de ce qu'on imagine habituellement.

J'en resterai donc là, faut pas que je me disperse (comme les fragments de l'étuve où mon copain Robert avait mis à sécher sa préparation clandestine de fulminate de mercure, ça avait fait du bruit dans les labos!).

 

17 avril 2021

Quand on me dit Klaxon... (Walrus)

 
... ça ne m'évoque pas les mondialement célèbres embouteillages de ma bonne ville et leur brouhaha sonore, nonnonnon!

Quand on me dit klaxon... je pense frigidaire !

Ça jette un froid, non ?

C'est que ces deux mots sont des exemples, comme le dit élégamment wikimachin, de nom de marque lexicalisé.

Oui, je vous vois venir : j'aurais aussi bien pu penser à bic...

Mais en fait de stylobilles je n'ai jamais utilisé que des Parker et de toute manière, il y a belle lurette que je n'écris plus que via l'ordinateur.

Je m'en tiendrai donc à frigidaire, ça colle mieux à l'actuelle météo.

Et là-dessus, je ferme mon klaxon!

10 avril 2021

Crac boum hue ! (Walrus)

 
Tout ça, vous dites-vous, c'est parce que ses petites-filles font de l'équitation !

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Eh bien, pas du tout, pas du tout (comme chantait Dutronc) et je ne l'ai pas trouvé non plus (Marcel aurait dit "aussi") sous les pas d'un cheval ce mot biscornu !

Vous pourriez aussi imaginer qu'en digne boy-scout je serais remonté jusque Lord Robert Stephenson Smyth Baden-Powell of Gilwell qui a fait partie de l'armée des Indes et que c'est au Rajasthan que certaines unités de cavalerie ont emprunté les jodhpurs.

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Eh bien, pas du tout, pas du tout...

Pour tout vous dire, quand j'ai vu l'image de ces pantalons à la coupe si particulière, la première chose qui me soit venue à l'esprit, c'est la tenue des troupiers du corps expéditionnaire américain (AEF) débarqué en France en 1917 au cri de "Lafayette, nous voilà !"*

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Ça m'a toujours tracassé de savoir pourquoi diable des fantassins portaient des jodhpurs, tenue typiquement d'équitation.
 

* L'attribution de ce cri au Général Pershing ou à son adjoint Stanton lors d'un discours est rien moins que contestée. Mais comme vous êtes patients, je vous montre quand même une petite  photo de ces personnages portant eux aussi ces fameux pantalons.

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Voilà, vous savez tout maintenant ! (ou presque...)

3 avril 2021

Ah, les idoles ! (Walrus)

 
Je me rappelle avoir lu, aux temps lointains de ma jeunesse,  deux bouquins d'Isha Schwaller de Lubicz : "Her-Bak Pois chiche" et "Her-Bak Disciple".

Ils racontent l'histoire d'un petit garçon appelé "Her-Bak", ce qui signifie à la fois "pois chiche" et "face d'Horus".

Repéré par les prêtres, il suit d'abord un chemin de formation passant par un ensemble de métiers divers (il débute comme "porteur de sandales" pour un personnage important), puis un autre d'initiation  puisqu'on le destine à être un prêtre.

Ce qui m'avait frappé, au milieu du récit, c'est qu'on le laisse pour une nuit seul, face à face avec la statue du neter (dieu) auquel le temple est consacré. À force de réflexion, il finit par cracher sur l'idole. Quand il s'en accuse très inquiet le lendemain à son mentor, celui-ci ne crie pas au sacrilège mais le félicite d'avoir compris que l'image du dieu n'est pas le dieu.

Un lointain prédécesseur sans doute de notre Magritte national et de son célèbre "Ceci n'est pas une pipe" !

Personnellement, si j'avais à élire une idole au sein du panthéon égyptien, je voterais sans hésiter pour Bastet, la déesse-chat !

On ne se refait pas : j'adore les femmes et les chats !

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27 mars 2021

Vous connaissez Givet ? (Walrus)

 
Quand la Meuse, après avoir traversé Charleville (chère à mon neveu Joe Krapov), pénètre en Belgique, elle y entraîne un bout de territoire français.

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À la pointe de cette pénétration : Givet, au pied de son gradin calcaire (au cours de géo, nous l'appelions "le gredin calcaire") coiffé de sa citadelle voulue par Charles Quint, ce Gantois belliqueux, d'où son nom : le Fort de Charlemont.

Immédiatement au sud de Givet : Chooz et sa centrale nucléaire (Si ça doit péter, se sont dit les Français, autant que ce soit au sein de la Belgique), un site que j'ai visité. Oui,  j'ai des entrées partout, pire qu'un dictionnaire. Aux balbutiements du nucléaire, j'ai même visité Fontenay-aux-Roses.

Mais ceci n'est qu'une parenthèse, revenons à Givet !

Au temps de ma jeunesse, où la Belgique était encore un pays soumis à une semi-prohibition, Givet, si proche, était une étape incontournable des excursions dominicales (le samedi n'était pas encore chômé), question de pouvoir s'enfiler des perroquets, des arcs-en-ciel et autres boissons à taux d'alcool sérieux et aux couleurs  exotiques.

Tandis que les adultes avaient leur nez dans leur verre aux terrasses des bistrots, réfléchissant, béats, aux taux de change  extravagants pratiqués par les commerces locaux, les enfants couraient les maisons de presse (si, si, elles ouvraient exprès le dimanche) pour s'acheter des  opuscules aussi étranges qu'inconnus chez nous : les Pieds Nickelés, Bibi Fricotin, Wrill ou Sabord...

Je vous entends d'ici : "Tout ça c'est des couill(onad)es ! Ça vient, la Houille ?"

Mais nous y pataugeons chers lecteurs, nous y nageons même, car c'est précisément à Givet que cette sympathique rivière vient mélanger voluptueusement ses eaux à celles de la Meuse.

Donc, oui, parfaitement, je connais la Houille !

Mon unité scoute a organisé des camps sur les berges de son cours belge et j'y ai même rencontré des orpailleurs (encore un mot à deux francs cinquante comme le chantait Boris). Mieux : j'ai participé avec un zig, doctorant dans une université, à une recherche discrète sur la teneur en monazites de ses dépôts alluvionnaires.

Que les ardents défenseurs de la préservation des milieux naturels se rassurent : ce n'est pas exploitable.

Quoi encore ?

Ah, les monazites ! Ce sont de petits cristaux brunâtres de phosphates de terres rares, nous les identifiions par diffraction X.

Vous voudriez pas aussi un petit topo sur la DX, des fois ?
 

20 mars 2021

Creuse toujours, tu m'intéresses ! (Walrus)

 
Rien qu'à lire le mot, j'ai le côlon qui gargouille !
Dans quels recoins obscurs faut-il bien que farfouille
Pour en sortir de tels, cette vieille fripouille ?
Et le prochain, du coup, pourrait être la houille
Qu'il extraira d'un puits aux abords de la Trouille ?
Ouille, ouille, ouille !

Ou peut-ètre...

Houille, houille, houille !

 

13 mars 2021

Précision (Walrus)

 
Quand j'exerçais mes talents au Stalag 12, j'ai assisté à cet échange entre le roi Arthur et mon ami Constant :

- Alors fieu, vous avancez dans le problème ?

- Je pense qu'il faudrait ajouter un tantinet d'oxyde de zinc au mélange...

- Un tantinet ?! Pourriez être plus précis ? C'est quoi un tantinet ?

- Trois fifrelins !

 

6 mars 2021

En (mode) caustique ? (Walrus)


Et voilà, c'est parti, il a encore sévi !
Non mais, c'est une plaie, ce mec et ses défis !
Chaque samedi un nouveau, ce gusse est un pourri
Avec ses entourloupes à la cire d'abeille !
Un samedi avant, c'était déjà pareil :
Sur le didgeridoo autour de l'embouchure
Tartinée il l'avait, cette immonde raclure !
Il aimerait c'est sûr, du fond de son délire,
Qu'on lui passe le crâne à la brosse à reluire !
Un rêve, pour le coup, de se montrer brillant
Et de sa bille chauve éblouir les passants.

 

27 février 2021

Restons philosophes ! (Walrus)

 
Quand tu t'appelles Didier Ridoux, y a quand même relativement peu de chances que quelqu'un pense à relever l'homophonie de ton blaze* avec celui de cet instrument  mélange de cor des Alpes et de corne de brume.

Faudrait pour ça que tu tombes sur :

  • un spécialiste de la civilisation aborigène australienne
  • un pop-rocker épris de sons nouveaux
  • un participant au Défi du samedi.

Avoue que c'est pas précisément le genre d'énergumène qui court les rues (d'autant que les rues, avec le confinement...) !

Bref, t'aurais pu tomber plus mal, saucisse, et t'appeler Justin Bridou par exemple !

 

*Coïncidence, dans la langue de mes compatriotes du nord "Blazen", c'est "souffler". Ainsi, un sonneur de cor de chasse se dira "jachthoornblazer" et un abo australien "didgeridooblazer". Elle est pas belle la vie ?

 

Remarquez qu'il y a une légère différence entre cor de chasse et trompe de chasse,
mais ce sera pour une autre fois,  je fatigue, là !

20 février 2021

CURRICULUM, QUID EST ? (Walrus)

 
Avant d'aller plus loin, je vais vous faire lire une petite histoire (c'est pratique pour les feignants de mon espèce d'avoir un blog où puiser des anecdotes).

Vous comprendrez donc que, mon unique employeur étant venu me recruter sur place, l'utilité du fameux curriculum me passe par dessus la tête.

Alors, j'ai essayé d'en savoir plus long en me plongeant dans le Gaffiot (un dico que j'ai découvert dans mes vieux jours parce que quand j'ai tenté d'apprendre, avec un succès mitigé, le latin dans mon jeune âge à l'Athénée de Mons, nous utilisions un autre dictionnaire). J'aime bien creuser un peu voir ce qui se cache derrière les mots, particulièrement quand on nous les sert sous leur forme latine, bruts de décoffrage.

Si j'en crois le dico, curriculum concerne le déroulé de votre existence et pas seulement ce qui dans celle-ci intéresse votre supposé ou espéré futur employeur. Je trouve donc que ça fait un peu snob de dire curriculum plutôt qu'expérience acquise par exemple.

Et savez-vous que cursus veut dire exactement la même chose ? Je laisse ça à votre réflexion.

13 février 2021

Vous connaissez Henry ? (Walrus)

 
Non, c'est pas un prénom, c'est le nom de famille de Joseph,  le pape de l'inductance...

Quoi ? Non, c'est pas une insulte, c'est la valeur mesurant l'induction magnétique, un phénomène électromagnétique se passant, entr'autres, dans les bobines, unité dans le Système International :  ... le Henry !

Quoi ? Qu'est-ce qu'elle a ma bobine ? Restez polis hein !

Où je veux en venir ?

Ben au ballast ! What else ? (comme disait l'intoxiqué à la caféine, tremblotant comme la lumière d'un tube fluorescent un peu borderline).

Vous ne pouvez pas imaginer ce qu'il faut faire pour allumer et maintenir allumé un tube fluorescent et lui faire produire un éclairage régulier !

Et qui se charge de ce boulot difficile, je vous le donne en mille ?

Le ballast !

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Non, celui-ci n'a pas de starter, je vois que vous avez l'œil, il est d'une génération un peu plus évoluée que les premiers. Aujourd'hui, bien sûr, ils sont électroniques et miniaturisés puisqu'ils tiennent dans le culot des ampoules économiques (à ne pas confondre avec les LEDs, encore plus économiques et encore plus chères).

Mais bon, je ne vais pas vous expliquer leur fonctionnement dans le détail : je crains que ça ne dépasse les limites de votre entendement (et surtout celles du mien).

De toute façon, vous savez ce qu'il vous reste à faire si j'avais, par impossible, éveillé votre intérêt pour la chose : un petit coup de wikisaitout et c'est vous qui saurez enfin tout !

6 février 2021

Haliotides, ormeaux & Cie (Walrus)

 
Le mot de la semaine ayant soulevé quelques contestations quant à sa réelle appartenance à la langue françoise, certain·e·s ne l'entendant pas de cette oreille (de mer), j'éviterai d'utiliser football pour la prochaine occurrence du f (si je vis jusque là, faut rester concomitamment prudent et réaliste).

En France, où on appelle donc plus volontiers ormeaux ces pauvres abalones, je n'ai jamais eu l'occasion d'en manger, même si le père breton de mon beau-fils nous en chantait parfois la délicatesse en se vantant d'en trouver régulièrement lors des fortes marées. Faut croire que nous ne séjournions pas dans les Côtes d'Armor à la saison adéquate.

Je n'ai donc jamais mangé ni ormeaux ni abalones parce qu'au Long Kong, un restaurant chinois tenu par une charmante dame accompagnée de ses deux encore plus charmantes filles et, hélas, depuis longtemps disparu, on les appelait "haliotides". Ce qui, entre nous, ne changeait rien à la finesse de leur chair.

Ah, le Long Kong ! Quelles soirées nous y avons passées !

Et quelle cuisine délicieuse !

Après avoir dégusté ces fameuses haliotides puis le homard à la chinoise (grillé et accompagné d'une sauce onctueuse à base d'œufs et du corail de la bestiole), la patronne, moulée dans sa somptueuse robe de soie, nous montrait comment enrouler de quelques coups de baguettes précis les cébettes émincées dans la peau croustillante du canard laqué (commandé 48h auparavant).

Mais je m'égare, je m'égare...

Je vous laisse,  c'est l'heure du dîner (déjeuner pour les Frenchies) et des manchettes d'agneau !

 

30 janvier 2021

Zut, à une lettre près, je l'avais ! (Walrus)

 
Quand ma moitié proposante (donc humaine : l'homme propose) émit l'idée, farfelue comme à l'ordinaire, d'utiliser "Zut", ma moitié écrivaine (bien sûr, vous vous attendiez à divine : Dieu dispose, mais j'étais mal disposé) eut immédiatement une réminiscence.

Un personnage des aventures de Tintin porte ce nom. Il s'agit d'un être composite, mi-pilote d'avion mi-mercenaire, qui apparaît dans deux albums (on devrait pas, rapport au latin, dire alba, et même albis, question déclinaisons ?) : "Coke en stock" et "Vol 714 pour Sidney".

Phonétiquement, ça colle, mais l'ennui, c'est que textuellement le patronyme de cet Estonien de Piotr s'écrit Szut. Est-ce que ça vaut ?

Et d'ailleurs... (car, tout comme il y a toujours un "mais...", il y a toujours un "et d'ailleurs..." et même un "mais d'ailleurs...*") même phonétiquement, y a comme un doute.

Car, si en bon francophones, nous prononçons "Szut" "Zut", souscrivant à l'humour de Hergé dans la recherche de ses noms de personnages, pouvons-nous être sûr que ce soit le cas en estonien ?

Par exemple, mes compatriotes néerlandophones ne prononcent pas "sj" "j" mais "ch**". Donc "sjalot" se prononce comme échalote, ce qu'elle est d'ailleurs.

De là à penser que le nom du brave Piotr ne se prononce pas "zut" en estonien, il n'y a qu'un pas que je franchis allègrement comme César*** le Rubicon. Ce qui m'évitera de me plonger dans l'étude de la prononciation de la langue estonienne (eesti keeli).

Conclusion : "Zut, encore raté !" , bien que dans les aventures de Tintin, l'expression "Encore raté !" soit souvent plutôt précédée de "Caramba".

 

* ne pas confondre avec le médailleur qui distribue les médailles aux médaillés
** toujours en néerlandais, le ch se prononce (à peu près, c'est un des plaisirs de cette langue) k, comme dans "schieve lavabo"
*** en latin "Caesar" qui se prononce kaesar, d'où le Kaiser des germanophones

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