Au bout du quai les ballots (Walrus)
L'expression m'est venue comme ça et je me suis penché sur son origine et, par voie de conséquence sur mes souvenirs...
Et je suis remonté jusqu'à l'époque des trains à vapeur pour voyageurs et... de leurs fourgons à bagages en queue de train.
Je n'ai pas une très grande expérience des trains actuels mais il me semble qu'il n'y a plus tout ce remue-ménage en bout de quai où des képi-boys trimbalaient des marchandises sur des charrettes à bras dans les petites gares sur de petits charriots électriques traînant des wagonnets dans les plus grandes.
Du coup, je me suis rappelé qu'un jour je suis monté dans un de ces fourgons : j'étais arrivé quand le train démarrait et le convoyeur m'avait fait signe : j'avais jeté mon cartable dans le fourgon et il m'avait hissé dedans d'une poigne vigoureuse. Essaie ça aujourd'hui et tu te retrouves en taule (sauf qu'aujourd'hui, y a plus de fourgon et y a des portes à fermeture automatique).
Je me suis également rappelé que quand nous partions en vacances à La Panne pour le mois de juillet (dans des locations où il fallait apporter le linge de maison) nous expédions nos bagages et même nos vélos par le train, question de voyager léger. Nous les déposions à la gare en échange d'un bordereau, on y accrochait des étiquettes (collées sur un support carton avec de la colle d'os, un machin gluant et brunâtre qu'il fallait réchauffer au bain-marie) et nous les récupérions à la consigne de la gare d'Adinkerke en échange du dit bordereau.
Pris d'un doute subit, je me suis connecté sur le site des chemins de fer belges et... horreur, ce service est aujourd'hui inconnu !
On n'arrête pas le progrès !