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Le défi du samedi
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20 mars 2010

MÉTRONOME (Joye)

C'est dur à croire, mais triste à voir

Ces gens qui n'ont pas le temps !

Pas une minute, ni seconde brute :

Oh ! quel malheureux contre-temps !

Pas le temps des cerises.

C'est toujours la crise !

Pas le temps de danser

Même pas d'y penser

Oh non ! Oh non ! Oh non ! Oh non !

C'est un vrai scandale ! Ce manque de temps

Pour tous ceux qui sont vraiment impor-temps.

Pas le temps d'un « bonjour », pas le temps tout autour !

C'est vrai que c'est très inquié-temps !

Pas le temps d'un bisou

Dans leur vie de casse-cou

Pas le temps d'une caresse

On comprend leur détresse !

Ah oui ! Ah oui ! Ah oui ! Ah oui !

Mais, qui les a volées ? Qui a cambriolé

Ces vingt-quatre heures loties

À chacun de nous, les sages et les fous,

Les extro- et intro-vertis ?

Pas le temps d'un « Coucou ! »

Pas le temps d'un « Et vous ? »

Pas le temps pour le temps !

C'est très embê-temps !

Ah ça, oui !

Toutes ces personnes qui n'ont pas un moment !

Ce n'est pas sympa ! c'est mêm' dégoû-temps !

Ces pauvres victimes ! Ça fait pousse-au-crime !

Qui leur a volé tout leur temps exis-temps ?

Mais . c'était toi ?

C'est toi qui as toujours du temps précieux.

C'est toi qui sais rendre heure-use et heure-ux.

Ce n'est pas facile ! À tes risques et périls,

C'est toi

Qui as pris le temps.

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13 mars 2010

À la une (Joye)

OURS

6 mars 2010

TROMPE-L'OEIL (Joye)

Finalement, cela n’avait pas été très difficile.

Odette se félicitait pendant qu’elle remuait les tisons dans la cheminée. Il n’y restait que quelques morceaux du capuchon qui refusaient, étrangement, de brûler. Pas bien grave, elle pourrait les enterrer au bout des bois demain matin avant l’aube. Mais en ce moment, elle ne voulait que boire un bol de soupe pour fêter la réussite de son jeu.

Elle sourit en se rappelant le regard surpris de cette stupide Estelle avant que la meute ne l’emmène. Et cette lueur dans ses yeux, le hochement de sa tête infortunée, cette bouche qui formait la syllabe Toi ! avant de disparaître sous la cagoule imposée. Jouissif !

Odette se refusa la joie ultime d’écouter ses pleurs sous le vieil arbre qui servait de justice au village quand il en fallait. Non, elle savait qu’elle n’aurait pas pu cacher sa joie à témoigner la mort de sa rivale détestée, de voir son corps fluet pendouillant dans le crépuscule. Oui, elle se priva de la vue de cette immonde tête penchée vers les rondeurs hautes de sa jeune poitrine. On n’est pas trop si fière une fois le cou tordu, hein, ma belle Estelle ?

Jamais plus les yeux des villageois ne suivraient ses pas dansants, jamais plus l’un ou l’autre ne parlerait éperdument des charmes de cette fille. Non. Pas très convenable de tomber amoureuse d’une tueuse d’enfants, ah non.

Et finalement, cela n’avait pas été très difficile…

D’abord s’insinuer auprès de l’idiote. Facile ! Cette nigaude aimait tout le monde ! Après, voler le capuchon connu par tous ; ensuite, élire la petite victime - une des favorites de cette garce blonde - et imiter sa voix, sa manière, son pas dansant ; amener la petite à un lieu où l’on retrouverait assez tôt son petit cadavre brisé et ensanglanté ; y laisser quelques cheveux blonds et un ou deux petits objets qui identifieraient immanquablement l’assassine ; semer des graines de doute parmi les bonnes gens du hameau ; et, finalement, attendre.

Attendre que la meute ne vienne chercher ce monstre qui se cachait derrière ces yeux bleus, ce visage d’ange qui endiablait chaque gars qui le voyait…

Oui, l’attente, pas très longue du tout, quelques petites heures. Odette avait compté sur la jalousie des autres femmes, de la perfidie des prétendants échoués, mais même elle ne pouvait pas croire la force de ces émotions dangereuses qui bouillonnent toujours juste au-dessous des apparences.

La soupe bue, sa soif de vengeance désaltérée, la vieille commença à réviser plus calmement ses démarches, s’assurer qu’elle n’avait rien oublié.

Non, rien.

Il n’y avait que les restes du capuchon volé. Odette se levait lourdement pour s’occuper de ce dernier détail lorsqu’elle vit un reflet au vieux miroir cassé à côté qui se trouvait à côté de la petite fenêtre par laquelle elle vit une étrange lumière. Au même moment, Odette entendit les hurlements indignés de la deuxième meute.

27 février 2010

Le secret du cachet (Joye)

Olivier


Olivier commençait à trouver le temps un peu long dans le placard de Poupoune.

20 février 2010

Quelque part au-delà de l'arc-en-ciel...‏ (Joye)

Quelque part
Au-delà
De l' arc-en-ciel
Chante encore un homme.

Sa peau marron de fierté
Contre le ciel bleu de tendresse
Au-dessus ses îles
Vertes comme la générosité.

Quelque part
Au-delà
De l' arc-en-ciel
Reste un homme.

Les nuages blancs d'abandon
Et le soleil jaune d'amabilité
Taquinent ses boucles noires,
Noires comme la dignité.

Quelque part
Au-delà
De l' arc-en-ciel
Un cœur rouge d'amour
Ne bat plus.

Mais, quelque part
Au delà
D'ici
Chante encore l'homme
Que l' on a enterré

Quelque part
Au bout
De l' arc-en-ciel.

l_arc_en_ciel

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13 février 2010

Roman noir (Joye)

joye

6 février 2010

Il était une fois par Tchipe Meunque

l_arbre


Il était une fois dans une jolie forêt

 Un arbre qui pleurait tout' la journée.

Il pleurait le jour et il pleurait la nuit.

Il pleurait beaucoup ! C'était un conduit !

Les oiseaux s'baignaient tous les jours sous ses branches

Parce qu'il pleurait samedi et même le dimanche !

Il pleurait sur la terre, il pleurait sur l' herbe 

 Et arrosait ses amies les fleurs superbes.

 Les cerfs venaient boire sous ses pieds tout mouillés

Où les champignons aimaient s'y débarbouiller.

 Il pleurait l'hiver et il pleurait l' été

Ses larmes inondèrent toute la forêt !

La situation devint  tellement grave

Qu'un vieux hibou convoqua un conclave :

- Ouh !  hulula-t-il, « Y a un problème !

Toutes ces larmes, c'est pas bon pour notre écosystème !

Faudra lui parler ! Qui voudra le faire ?

Qui sera sympa mais aussi téméraire ? »

- Moi ! Je l'ferai !  dit le gros sanglier.

J'aime bien la gadoue, mais assez, c'est assez ! »

Alors, le sanglier s'en alla voir cet arbre

 Dont les larmes ne laissaient personne de marbre.

 - Mon ami, petit arbre, tu pleures tout le temps !

Pourquoi es-tu triste ? Pourquoi pleures-tu tant ? »

 L'arbre, surpris, entre deux grands sanglots

S'arrêta aussitôt de pleurer de gros flots.

 -  Mais ! Je ne suis pas triste ! Je suis plein de bonheur !

 Tu n'as pas bien vu ?  Chuis un saule pleureur !

 Le sanglier rit mais ensuite expliqua

 Qu'un saule dit pleureur ne pleur' pas, vraiment pas !

 - Vraiment ? cria l'arbre. C'est juste une tournure ? »

 - Tout à fait, mon ami et voilà donc ta cure ! »

 La forêt, en joie, se mit à chanter

 Les oiseaux, les cerfs, et même le sanglier !

 Et le saule lui-même ? Il  resta pleureur !

Regarde bien ses branches...elles rient de bonheur !

smile

30 janvier 2010

J'avoue que je n'ai pas vu passer le temps ! (Joye)

Un jour, au cimetière des Moins Grands Écrivains Les Moins Connus du Monde – tous éclipsés par les Grandes Hauteurs du Défi du samedi, bien sûr - je lisais  ci et là des épitaphes :

*

 Il  écrivait comme un pied, mais oh ! quel talon ! – Guili-Guili de Maux de Pieds-Passants

*

On ne badine pas avec  la mort non plus, hein ? – Rocky de Divorcévaux

*

Madame Otarie ? Ouate de phoque ! – Gustave Polarbert

*

Où sont les sièges d’Antan ? – Père Lachaise (lui-même)

*

Rude journée pour l’arène. – Papa Hemingvoie

*

Notre père qui  êtes  aux cieux, me voici enfin! – Jacques Prévu

*

Adieu ma mie ! - Alain Pain-Grillet

*

La mort, c’est rasoir mais guère outil. – Guillaume d’Auchan

*

À l’aise, Blaise. – Mme Pascal

*

Et  finalement,  gulp ! j’ai vu la mienne qui  disait :

 


Make A Tombstone Memorial
23 janvier 2010

Papier (Joye)

Et pour ceux qui ne lisent pas assez vite ou qui préfèrent savourer les beaux mots (arf !), voici le script du film :

une histoire qui n'a absolument rien à faire avec le papier mais qui s' appelle, assez curieusement...

 

 

                PAPIER


Ceci est l' histoire du Colonel Parsley  Winfred Alouette Higglebotham, III, (clic ! clac !) un des plus célèbres ornithologues de l'ère moderne. Parmi d'autres grands avancements ornithoscientifiques, c'est lui qui découvrit la rare   Becentropis orangetrucae (bouic ?), qu'il baptisa la "Margueritoiselle" en l'honneur de sa mère, Marguerite Farquahr Higgenbotham, née Bécasse, qui fut, elle, une des premières aquarellistes de son ère et aussi de son village natal, Trifouilly-les-Oies.

Non, pas celui en France. L' autre.

Madame fut tellement ravie par l'honneur qu'elle commit sur-le-champ une aquarelle pour commemmorer ce rare évènement cher aux coeurs des orthinologues partout au monde ; son pinceau flottait furieusement à travers la toile, comme un colibri défendant son territoire d'une buse.

(Sploupe-splop-sloupe !)

 

Ce tableau devint tellement célèbre qu'il fut volé du Louvre...

Heureusement que la fameuse mère-poule en fit multitudineuses copies, dont celle-ci qui décore gracieusement encore la Galérie de Glaces du Château d'Oh ! à Versailles. Non, pas celle en France. L'autre.

Dans l'Illinois.

La population illinoisienne, ne voulant pas jouer à l' autruche, changea immédiatement la prononciation du nom de leur ville afin que leur renommée ne soit pas amoindrie par celle d'un soi-disant palais dans un coin perdu de la France. 

Oui, celle-là.

 

Malheureusement pour le monde d'ornithologie, la découverte du Colonel fut son dernier. En dépit du tout, il aurait vécu heureux chez sa maman, mais le sort intervint et le Colonel tombe éperdument amoureux d'une jeune demoiselle, l'irrésistible Henriette Papegai.

Tristement, le choc fut trop grand pour la mère du colonel, et elle est morte du chagrin le lendemain des noces...

Couic !

Parsley et Henriette vécurent heureux et eurent un enfant qu'ils nommèrent Alfred...

Non, pas celui qui tournait des films...

L'autre. Celui qui inventa la sauce alfredo...

(Miam !)

 FIN

(mais pas trop)

 

 

 

16 janvier 2010

Pépins (Joye)

L'homme avait mis ses deux enfants dehors dans le froid, fermant la porte à clé derrière eux.  Lorsqu'on les retrouva le lendemain matin, le corps du garçon était courbé en attitude foetale comme pour se protéger contre le froid et la neige qui dut continuer à battre autour d'eux même après qu'ils succombent sous la nuit noire et blanche. À la main bleuâtre de la fille se trouvait encore un morceau de pomme, la morsure de sa petite bouche luisant dans la chair gelée. 

Plus tard, l'homme se défendit devant la cour en disant « Fallait bien les punir ! Je leur avais dit de ne pas y toucher ! »

- Sadique ! criaient certains.

- Monstre ! criaient d'autres.

- Notre Père qui est aux cieux ! marmonnaient quelques distraits.

Visiblement, ces derniers n'avaient pas vraiment compris.

9 janvier 2010

ENTREZ, C'EST HOUX VERT (Joye)

Une vieille chanson française, récemment découverte dans une caverne perdue

par des archéologues vauverdois ;

on ne sait pas encore comment ils ont fait pour perdre

toute une caverne, mais passons --

j'ai le grand honneur de la partager avec vous,

chers Défiants samediens

en verve vertigineuse...



Quand la feuille était verte

Gai lon là, tradéri, tra la la

Quand la feuille était verte

Faisait plus chaud que maintenant !

[Ouille !]

 

À présent, que je sèche

Gai lon là, tradéri, tra la la

La consigne à tête-bêche

MAP voudrait que je m’mouille !

[mais gentiment, selon son habitude]

 

Papistache me demande

Gai lon là, tradéri, tra la la

Papistache me demande

Si je veux bien des nouilles !

[tout en murmurant « Suis mon regard ! »]

 

Je ne veux pas de pâtes !

Gai lon là, tradéri, tra la la

Je ne veux pas de pâtes

Je veux des cuisses d’grenouille !

[car c’est vert aussi, ça]

[c'est Joe Krapov qui me l'a dit]

 

Walrus, il me demande

Gai lon là, tradéri, tra la la

Walrus, il me demande

Si j’veux d’ waterzouille ?

[Bah oui, mais aux Armes de Bruxelles !]

 

Je veux bien des moules-frites !

Gai lon là, tradéri tra la la

Arrosés de vin cuit, euh…

Car je suis une fripouille !

 

Val me mène à la danse

Gai lon là, tradéri, tra la la

Val me mêne à la danse

Car je suis niquedouille.

 

En sortant de la danse

Gai lon la, tradéri, tra la la

En sortant de la danse

Elle me fait des chatouilles

[en criant] :

 

T’AS PAS ÉCRIT UN TEXTE !

Oh la la ! T’as pas honte ? Tra la la !

T’AS PAS ÉCRIT UN TEXTE !

Rends-nous ton habit verdouille (*) !


(*) L'habit vert : tenue officielle des membres de l'Institut de France,

surtout de l'Académie française.



2 janvier 2010

jusqu'à l'ivresse (Joye)

je savoure
ton arôme
épicé

charnu
et charpenté
tu plais aux papilles

long
en
bouche
et généreux

comme
un baiser
onctueux
et
inoubliable

constant,
solide,
mais souple

doux
mais fort
et tendre
quand il faut...

je te boirai,
mon amour,
jusqu'à l'ivresse

et encore

***

i savor

your spicy

aroma

fleshy

and well-framed

you please my tastebuds

long

in

the mouth

and generous

like

a smooth

and

unforgettable

kiss

constant,

solid,

but supple

sweet

but strong

and tender

when needed

i will drink you,

my love,

to intoxication

and beyond

26 décembre 2009

FADO DE LA FADA... - Joye

 

 

 

 

FADO DE LA FADA

Un petit chat-chat-chat

 

Joe boit son martini

En catimini

Cata maxi

Le verre fini

Il prendra un taxi

Et il rit sous sa cape

rire_sous_cape

 

 

Avec la bell-e MAP

Cata maxi !

Ils partent en taxi

Pour faire un' grand' agape !

De fil

En aiguille

 

 

Joe séduit

Toutes les filles !

 

Val fume une cigarette

Après la conquête

En catimini

Dans l'après-midi

Buvant du petit-lait

boire_du_petit_lait_bw

 

 

Poupoune la voit sourire

Et croyant le pire

Cata maxi !

Écrit une belle histoire

De femme assassinée !

 

De fil

En aiguille

Joe séduit

Toutes les filles !

 

De Anthom jusqu'à Zie

Tilleul, Captaine Lili

Teb et Virgibri

Tilu, Brigou, jolies,

Ont toutes été pompettes

pomponnette_bw

 

 

Sous le charme de Joe

L' énivrant héros

Qui joue d'la trompette ?

C'est Joe.avec Caro !

 

De fil

En aiguille

de_fil_en_aiguille_bw

Joe séduit

 Toutes les filles.

 

Bonjour la parité

Il faut pas oublier

Les hommes du Défi

Cata maxi !

Pour toutes les filles !

Joe dansera un slow

Ou même un p'ti' tango

Avec sieur Papistache ;

Walrus en chapeau claque

Attend, comme Tiniak

 

 

En catimini

 En catimini.

miaoujupe

 

 

 

En mangeant une goulache,

Zigmund et ses moustaches

Et Sébarjo barbu,

Végas y est assis

En catimini !

Ensuite il fait pareil

Avec les oubliés,

Joe boit un martini

En catimini !

Ce séducteur parfait !

 

De fil

En aiguille

En beau bernous

Joe nous séduit tous.

joe_en_bernous_sepia

 

 

NDLR : Aucune de ces images n'est à moi,

leur emploi ici est strictement éducatif.

Elles y figurent grâce à l'aimable participation de Google Images.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

19 décembre 2009

Épices ? C'est tout ? (Joye)

L T L I M F O N E R C E H A A U
J M L L F N O R Q S G E L E E W
E M T E E F B R Y D E I C L S S
C I S R O E E C R Z K M L A T T
A R T D G H D R I E R E I T E S
U L R N B A M C T O I Z O R N B
A L I A E R T A M I Z R S M A R
E G W I R U E A R E Z B U S E T
F C U R C U R M A J O D I A E E
E L F O R I G E D U O L C U L N
N Q L C N B D R R G I L E G L I
O E R D N A I R O C R I A E E E
U J J S A E A X P N T S Z I N V
I E E N C C P L V B E R E Q N R
L A L E H T N I S B A E P I A E
N O U E E O R A I I G P P H C V

Au secours ! Les Admins ont perdu
leurs épices ! Aidez-les à retrouver
tout ce qu'il faut pour leur repas de Noël !

Voici ce qui leur manque :


ail, absinthe, ache, basilic, bourrache, cannelle, clou de girofle, coriandre, curcurma, fenouil, gingembre,
laurier, marjolaine, persil, romarin, sauge, persil, verveine

12 décembre 2009

Vieux petit saint Nicolas (Joye)

Vieux petit Saint Nicolas
Prêt'-moi ton oreille
Il me faut de jolis mots
Comme cadeaux parfaits

Et surtout pas oublier
Chacun parmi nous
Remplis bien ton grand cahier
Des mots ci-dessous :

Pour Walrus :  le mot AUBETTE
Pour MAP : le mot COEUR
Et pour Val : FUME-CIGARETTE
Et Papistache :  BONHEUR

Pour Tiniak : le mot KAYAK
Pour Poupoune : POLAR
Pour Tiphaine : une FREDAINE
Et pour Joe : ALCAZAR

À Vegas : PRUD'HOMME tout beau
Pour Virgibri : une GOMME
Pour Miss Zie : GUILI-GUILI
Pour Sébarjo : une TOMME

Borsolina : oui, CHAPEAU !

Martine 27 : une CHOUETTE
Pour Droufn, y a rien qui rime
Et ça, je regrette !

Rsylvie : de la POÉSIE
Peut-être des PINCEAUX
Tu sais qu'il reste pas mal de gens
Qui méritent de beaux mots ?

Si tu avais un DÉFI
Caché dans ta grande hutte
Tu pourrais nous le poser
En haut d'une grand' butte

Vieux petit Saint Nicolas
Voici un début
De jolis mots et coquelicots
C'est jamais du refus
Et pour moi, rien du tout
J'en ai l'habitude
Apporte-moi un gros BISOU
Pour servir du postlude...

 

 

5 décembre 2009

Lettre de motivation (Joye)

Champfleury, le 5 décembre 2009

Monsieur :

Sachant bien naviguer un bateau toute seule, indépendamment et sans aide d'autrui, je me mène tout naturellement à l'honneur de vous présenter ma candidature pour au moins un des 1001 métiers que vous aurez inventés.

Pour préciser mes qualifications pertinentes ou leur contraire  :

  1.  J'ai lu l'entièreté Les lettres persanes.
  2.  Je sais danser la danse des sept voiles.
  3. Je ne me fâche jamais lorsqu'on me crie « Mais qu'est-ce que tu racontes ? ».

D'un naturel loquace et prolixe, je crois avoir atteint un niveau d'experte en contes, fables, balivernes, sornettes et fadaises, selon la région.

Je suis nec plus sincère quand je vous dis que je perdrai la tête si vous ne voulez pas m'entendre : si vous ne m'embauchez pas, cela me tuera !

À votre disposition pour un entretien, surtout un soir après le dîner, je vous prie de bien vouloir me contacter chez Herr Rasade, et d'agréer l'expression de mes sentiments les plus sentimentaux.

signature

Laïla Wa-Laïla, Elf

P.-S. : Et rassurez-vous, je ne bois pas de djinn.

 

28 novembre 2009

LUCKY LULU LUMBERS IN THE LURCH (Joye)

À Lucerne, Lulu la Luxembourgeoise, cousine distante de Guy Lux et bonne luthérienne lucide, ayant lu la toute dernière lubie lunaire et lumineuse - quel luxe ! - lutta lugrubrement dans la lumière hallucinante devant sa lucarne. Rechaussant luxueusement ses lunettes lustrées, notre gai luron s'imagina en train de lubrifier lucrativement les luges luminescentes à Duluth tout en ululant une petite lullaby. Son copain, Luc, toujours bien luné, lui, l'accompagnait par des alléluias sur son luth. Normal, ils étaient lundi, et ils avaient mangé du lump au lunch. La lune luisant par la lucarne l'ulcérait. Qui l'eût cru ? Lustrucru le Luddite qui la lutinait impitoyablement lui servirait d'inspiration. Il serait bien son ludion. Luxuriante, elle l' utiliserait comme l'unique héros de son oeuvre épique : Lucie au Lupanar.

21 novembre 2009

Défi 81 (Joye)

Un miroir est un objet possédant une surface suffisamment polie...  - Wikipedia

Ah oui, moi, je suis poli, ce sont les autres qui m'agacent. Mais je commence par la fin, il vaudra mieux commencer par le commencement. Donc, je me présente : Rémi Oire, votre serviteur.

Ah, vous rigolez, vous aussi ! De vous, je m'attendais à mieux. Soupirs.

Mais bon, en dépit de tout, j'aime les gens. Ils sont impayables.

J'aime les tout petits bébés. Ça sent bon. J'aime les ados. Ils ne se croient pas mieux que moi. Les adultes, ça dépend. J'aime pas ceux qui affectent un air de supériorité, qui se croient trop élégants pour vous adresser la parole, ou qui répondent aux tutoiement en parlant de ne pas avoir gardé des cochons ensemble. Et pourtant, je pense que cela leur ferait le plus grand bien de voir un peu ce que c'est. Je les prends en grippe, ces ignares d'espèce de précieux. Pouah !

Mais j'aime surtout les scientifiques. Ils sont merveilleux. Ils me font jouer aux jeux. Qu'est-ce qu'on se marre lorsqu'on voit débarquer les scientifiques avec leurs manteaux blancs, leurs caméras, leurs portables. Et surtout, surtout, leurs bottes ridicules en caoutchouc. Terrible. Ahahahaha ! Une de mes copines - Fifine la Fine, on l'appelle - elle adore le goût de caoutchouc neuf. Dès qu'elle en flaire, elle mord ! Vous les verriez sauter dans l'air, ces savants, c'est à mourir de rire ! 

L'autre jour, on a rigolé comme pas possible. Une bande nombreuse est arrivée avec une grande glace. Et nous, on a fait comme si nous ne savions pas ce que c'était. François Truffo -  mon meilleur copain, on est copains comme des...on est de très bons copains - François a eu l'idée de l'attaquer, et donc, nous nous y sommes tous mis. Terrible ! Mais bon. on s'en est fatigués, après tout, tout passe, tout lasse, tout casse  - sauf les grands miroirs des scientifiques.

On a joué, c'était rigolo, mais après un moment, on a vu que les scientifiques voulaient autre chose, et nous, de bonne grâce, voulions bien jouer. On a tout de suite compris qu'ils voulaient jouer à cache-cache avec de la nourriture. Et ils se croyaient super futés :  ils ont mis des ventilateurs pour cacher l'odorat. Terrible ! Ils ne comprenaient pas bien que nous sommes des bestiaux curieux et hyperdoués pour l'odorat. Je n'ai pas pris le temps de leur expliquer que mon oncle Pierre Duroc est un des meilleurs truffiers de toute la France. Ils n'en auraient pas compris, ce sont des éthnocentristes éhontés. Mais bon, je divague...

Alors, comme je disais, ces scientifiques dans leurs bottes hilarantes cachaient de la bouffe, et l'on ne pouvait pas la voir, sauf dans le miroir. Or, comme nous sommes tous des bonnes pâtes, nous avons fait semblant de pouvoir repérer la bouffe en la zieutant dans leur stupide miroir. Quelqu'un aurait dû expliquer à ces érudits que l'oeil du cochon est presque de la même construction que celui des humains. Mais non, ils semblaient penser qu'ils avaient dégotté un truc super important, alors, on les laissait faire. Poilant !

Mais juste pour brouiller un tout petit leur piste, moi, j'ai décidé de faire preuve de mon intelligence supérieure. Au lieu de me ruer sur leurs Friskies-Cochon avec mes camarades, moi, j'ai regardé derrière la glace.

Juste au cas où.  Avec les scientifiques, on ne sait jamais.

cochon_s_en_d_dit

Et pour en savoir davantage, cliquez ici...


14 novembre 2009

Suite de Tiphaine (Joye)

Chapitre LXVII (Tiphaine)
Le plaisir ne dure qu’un temps.
Akinisi et Anosmik étaient étendus, comme sans vie, ils regardaient le ciel.
Cette planète était étrange et ne ressemblait guère à la leur.
L’herbe rose, le ciel orange et jusqu’à ce soleil aux rayons bleus ne cessaient d’émerveiller la jeune voyageuse.
Son compagnon, lui, essayait de calculer l’éternité que devrait leur prendre le trajet retour.
Akinisi : Regarde ! Mon amour ! Comme ils sont beaux ces nuages !
Anosmik : Oui, oui…
Akinisi : Oh ! Vise un peu celui-là ! On dirait notre fusée !
Anosmik : Moi je trouve qu’on dirait une bite…

Akinisi : Pffff… Tu ne comprends vraiment rien à la poésie du monde, toi… Oh ! Tu as vu le gros nuage là-bas ? Regarde ! Tu ne trouves pas que ça ressemble à un de ces angelots joufflus qu’on voit dans les vieux livres ?

Anosmik : Hum…

Akinisi : Quoi ?

Anosmik : Rien, rien…

Akinisi : Mais si, vas-y…

Anosmik : On dirait juste une grosse paire de fesses, c’est tout.
Akinisi se leva rageusement et fit mine de s’en aller. Anosmik ne dit rien. Il avait la rage profonde mais discrète. De même que la douleur.
Relevant la tête, il aperçut au loin l’adversité. Comme tous les soirs, elle tissait… Voulant se rattraper de sa précédente maladresse, et peut-être motivé par le fait que cette romantique personne était la seule du sexe opposé à des années lumière à la ronde,  il interpella courtoisement sa compagne qui s’éloignait à présent :

- Mignonne ! Regarde l’adversité tout là-bas ! Que te semble-t-elle tisser, ma douce ?

Akinisi scruta l’horizon un long moment, puis déclara pensivement :
- Desseins… de noirs… desseins…

Perplexe, Anosmik se rembrunit soudain.

Il ne comprendrait décidément jamais rien aux femmes…

Et la fin, par Joye…

d_fi_67_b

14 novembre 2009

Suite de MAP (Joye)

Localis___

Pressentiment

Chéri, veux-tu aller voir si tout va bien pour les enfants.

Cet avion a l’air bizarre. Tu ne trouves pas qu’il vole trop bas ?

Suite par Joye :

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